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Fiche technique :
Avec Daniel Chilson, Niklaus Lange, Don Handfield, Linna Carter, Seabass Diamond, Lesley Tesh et Ryan Tucker. Réalisation : John Keitel. Scénario : John Keitel. Images : Thomas M Harting. Montage : Matthew Yagle. Musique originale : Tim Westergen. Chanson originale : Jon T. Howard.
Durée : 91 mn. Disponible en VO et VOST.


Résumé :
Griff est juste un bon garçon sportif, très populaire sur son campus. Mais il a un grand secret : il aime un autre garçon, Pete ! Pete est le contraire de Griff et il désire avoir une vraie relation au grand jour avec lui. Seulement Griff semble avoir un avenir tout tracé de bon hétéro. Quand Pete est victime d'une agression homophobe, son ami en est le seul témoin. Il doit alors choisir entre abandonner celui qu'il aime ou révéler l'identité des agresseurs de son amant et faire face aux conséquences de son choix. À cette occasion, Griff va être amené à prendre conscience de ses désirs et les avouer à tous...



L’avis de Bernard Alapetite (Eklipse) :
Les vingt premières minutes sont consacrées à un panorama de la « beaufferie » estudiantine américaine, digne du plus calamiteux des teen movie. C’est mollement réalisé et grassement interprété, à l’exception des deux acteurs principaux qui font preuve d’une louable sobriété, bien que paraissant un peu trop âgés pour leur rôle. Puis on nous dévoile, mais nous l’avions supputé dès le début, que le plus mignon de la fraternité, Griff, en pince pour Pete, un étudiant qui semble moins rustique que la moyenne. En pré-générique, on a découvert au petit matin, Griff quitter avec discrétion un lit dont on n’a pas aperçu l’autre locataire, mais il ne fallait pas être bien malin pour se douter que ce n’était pas une jeune fille...
On reconnaîtra sans mal le thème de Get real (1999), le garçon populaire et sportif amoureux en cachette du bon élève sensible du lycée, avec la bonne idée de voir, cette fois, cet amour du côté du sportif. Hélas, la comparaison avec Get real est catastrophique pour le film américain ; autant le film britannique parvenait à nous émouvoir et nous faire entrer dans la psychologie de ses protagonistes, autant nous restons totalement extérieurs à Griff et Pete que le cinéaste ne réussit jamais à faire vivre à l’écran avant l’annonce de l’agression de Pete. Il a la bonne idée de ne pas nous la montrer ; nous l’apprenons en même temps que le héros par un flash d’informations télévisées.
Les choses s’améliorent (cinématographiquement parlant) après l’agression de Pete. La narration se recentre sur les états d’âme de Griff alors qu’elle s’était trop dispersée dans la première partie. Si l’on ne peut être que touché par cette histoire, c’est bien malgré la langueur extrême du filmage qui étire chaque scène, ce qui est un comble puisque l’activité habituelle de Keitel est le montage ! Defying gravity est sa seule réalisation à ce jour.
Pourtant le film ne manque pas de bonnes idées scénaristiques, comme celle de traiter le processus d'acceptation de son homosexualité par Griff en touches successives à travers les yeux de Todd, son meilleur ami hétérosexuel. Comme également celle de montrer par les regards envieux que Griff porte au couple formé par Todd et sa copine combien il aimerait être à leur place, être hétéro ou vivre son amour au grand jour… L’ambiguïté n’est levée qu’à la toute fin. Defying gravity n’est pas lourdement militant comme certains films qui suggèrent fortement qu’il n’y aurait pas de salut hors la relation homosexuelle. On lui reconnaîtra aussi une vertu documentaire pour les spectateurs de chez nous, celle de nous faire pénétrer dans ces fraternités étudiantes – concept totalement étranger à l’esprit français.
La plupart des acteurs étaient de complets débutants lors du tournage, qui n’a duré que treize jours, sauf Don Handfield qui était déjà apparu dans le court métrage gay de Mosvold, Forsaken. Si Daniel Chilson (Griff) n’a pas récidivé, Niklaus Lange qui joue efficacement son meilleur ami hétéro fait depuis une petite carrière. 
Les bonnes intentions ne font pas forcément de bons films. Il reste que Defying gravity finit par emporter l’adhésion à force de sincérité.

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