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Toutes les photos sont (c) Zanzi


Mes adieux à Paris ont commencé avec le rituel du début de l’été. Cette année, la Gay Pride coïncidait avec le dernier jour de juin et, manque de bol, tombait aussi pendant le premier week-end de départ en vacances des juilletistes. Raison pour laquelle notre Daniel C. Hall national n’a pu faire le déplacement, les trains et les avions étant overbookés. Le pauvre, il aurait dû demander de l’aide à lastminute.com…

Cette édition 2007 a pour moi une saveur différente des autres. J’avais suivi la précédente avec un couple d’amis et, déjà, l’événement ne présentait plus un intérêt évident. Mon meilleur souvenir demeurera à jamais lié à la Gay Pride 2001. Depuis celle-ci, aucune ne m’a véritablement marqué. Cette année, j’avais décidé de retrouver TiFrère et un ami que je vois trop rarement : Wiredfrog. J’avais fixé rencard à TiF au Carré à 15h30, étant entendu que nous n’avions nullement l’intention de nous casser les oreilles et les orteils au beau milieu de la parade.

Au Carré, nous étions en terrasse. Avantage : ne pas subir la musique assourdissante que ce lieu a le mauvais goût de passer (je ne critique pas la musique mais les décibels). Inconvénient : une espèce d’épouvantail avec des cheveux de paille nous enfumait avec sa cigarette. Comme il avait un air stupide, je n’ai pas insisté. Sur la table, du faux gazon tentait désespérément de colorer l’endroit avec un peu de verdure. Était-ce pour se mettre au diapason de la place de l’Hôtel de Ville où se trouvait exposés des jardins bucoliques ? Un serveur un peu à l’ouest, venu prendre la commande, nous souhaita une « bonne fête ». Il nous gratifia pour l’occasion d’un sourire que les meilleurs dentistes cariboulandais se feraient sans doute un plaisir divin de corriger.


 


Un café viennois et un Pepsi plus loin, nous partîmes à la rencontre des enfilés du défilé de nos cousins et cousines et néanmoins frères et sœurs en Adam et Yves Éve, en prenant cependant le chemin des écoliers. Celui-ci nous conduisit à travers le marché aux fleurs de l’île de la Cité, l’île Saint-Louis, avant de nous amener aux marches de la place de la Bastille. Les premiers chars n’étant pas encore arrivés, nous prîmes place parmi les badauds et les touristes.

Les trompettes de la renommée sonnèrent bruyamment pour annoncer la tête du cortège, et là, ce fut l’horreur. Pendant un long moment de solitude, je me suis cru dans un film de Todd Browning. Entre momies exhumées, zombies excavés et statues de cire échappées du musée Grévin, je ne savais plus que penser des participants de cette « monstrueuse parade ». Une chose est sûre : si l’on en retranchait les syndicats et les partis politiques, celle-ci perdrait un bon tiers de ses « Freaks ». J’ai vainement cherché le char des trans’ mais ne l’ai pas trouvé. Étaient-elles toutes en salle d’op’ ? En revanche, celui de la SNCF reçut un franc succès. La compagnie aurait-elle promis des Prem’s ou des billets gratuits pour se faire escorter par un si grand nombre ? Quoi qu’il en soit, TiF et moi étions atterrés par ce que nous voyions. Pour TiF, les choses étaient toutefois différentes : il avait un compagnon qui l’attendait sagement à la maison. Mais moi, l’éternel célibataire, tout ce que je voyais agissait comme un repoussoir et me donnait l’envie de virer ma cuti !


En outre, le rendez-vous avec ma grenouille câblée était manqué. On ne pouvait faire mieux comme ratage. C’est alors que, sur le boulevard Henri IV que nous avions un peu remonté, TiF se mit à me parler d’homéomorphisme. Il me désigna un couple mixte sur le trottoir d’en face et me demanda si je trouvais qu’il entrait dans cette catégorie. Je vis un grand black enlacer un blanc-bec. Soudain, mes yeux multicolores s’écarquillèrent lorsque mon regard se posa sur la beauté guadeloupéenne qui souriait à pleines dents.
— Mais… c’est mon ex !
— Hein ? dit TiF
— Le black, c’est mon ex !

Je me suis précipité de l’autre côté de la rue et ce visage joyeux toujours aussi beau s’est illuminé d’un franc sourire en me voyant. Patrice me serra dans ses bras comme il a l’habitude de le faire, un gros câlin américain façon « free hug ». Il se tourna vers le garçon à côté de lui et me présenta son petit ami Pilou. En retour, je leur présentai TiFrère qui se comporte toujours comme un chat sauvage en présence de gens qu’il ne connaît pas : un peu primiTiF, un peu crainTiF… Heureusement, la bonne humeur de Pat’ et son exubérance tactile ont vite raison de toutes les inhibitions ! À présent, je vous laisse admirer ce splendide spécimen de mâle, la fine fleur des Antilles françaises.

Je vous confie un secret : Patrice fut, il y a des années de cela, mon premier amant. C’est la raison pour laquelle il est tout particulièrement cher à mon cœur. C’est toujours un bonheur, hélas trop rare, de le revoir. Il a sauvé ma journée en m’invitant à me joindre à lui et à ses amis au restaurant thaï « Blue Elephant ». De la cuisine exotique dans un décor féerique avec des amis fantastiques. Je lui dédie ce billet, ainsi qu’à Pilou, Anne-Christine, Ronan, Francisco et Martin.

 

Pour lire le précédent épisode de Zanzi and the City, cliquez ici.

 
 
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