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Fiche technique :
Avec John-Michael Lander, David Vincent, Jay Corcoran, Paul Outlaw, Merle Perkins et Peter Bubriski. Réalisation : Roland Tec. Scénario : Roland Tec d'après sa pièce A Better Boy. Images : Gretchen Widmer. Montage : Jon Altshuler. Musique: Paul Outlaw & Roland Tec.
Durée : 104 mn. Disponible en VO et VOST.

Résumé :
À Boston où tous les hommes semblent gays, un couple de gays riches Dave (Paul Outlaw) et Tom (Peter Bubriski) inquiets de voir leur ami Christopher (John-Michael Lander), un avocat d’affaires, papillonner de mec en mec, organise un dîner pour le caser auprès de leur voisin du dessous, Stewart un éditeur... gay. Cela fonctionne, le prétendant, plutôt moche, plaît à Christopher alors qu’il ne tripe habituellement que sur les mâles aux corps parfaits. Mais au moment de conclure, Stewart ne fait pas entrer Christopher chez lui. Ce dernier va aussitôt lever un mec dans une boîte pour l’ajouter à la longue liste de ses amants de passage.
Quelques temps plus tard, Stewart retente une approche auprès Christopher ; s’ébauche alors une idylle romantique contraire aux habitudes de notre Casanova des pectoraux. Les deux tourtereaux finissent par se mettre en ménage mais le donjuanisme de Christopher reprend vite le dessus…


L’avis de Bernard Alapetite :
Une telle insignifiance ectoplasmique nous fait nous poser la question du bien fondé d’un cinéma gay (américain). En effet, une telle médiocrité ne peut voir le jour que dans un cinéma de niche (de genre) économique. Il faut y voir surtout l’effet pervers des innombrables festivals de cinéma gay sur le territoire nord américain qui offrent une visibilité inespérée à de nombreux films qui, sinon, ne seraient vus que par les familles des participants à la chose. Cette pléthore de manifestations, parfois dans des lieux improbables, mais parfois aussi au sein de prestigieuses universités, renforce le formatage des films américains gays : prédominance de la comédie, pas de scènes de sexe explicites, format assez court, esthétique de sitcom... Ce formatage n’est que l’un de ceux qui menace gravement le cinéma.
All the rage est le type même de ce genre de produit, il est seulement navrant que des éditeurs et (ou) des distributeurs européens cautionnent cette politique éditoriale aussi calamiteuse que suicidaire à moyen terme et qui n’a comme résultat que de déconsidérer, auprès du public et donc des acheteurs de billets et de DVD, le cinéma gay car il faut convenir que s’il s’agissait d’une histoire hétérosexuelle, personne n’aurait l’idée de perdre son temps devant une pareille nullité.


Les acteurs au physique assez quelconque, si l’on excepte John-Michael Lander jouant Christopher, font assaut de cabotinage et de minauderies insupportables. On ne s’étonnera pas qu’ils aient tous une filmographie étique. La réalisation ne dépasse pas celle d’une sitcom très médiocre à laquelle le film fait constamment penser par ses tunnels de conversations inintéressantes, accusant lourdement ses origines théâtrales. On ne voit rien de Boston, à part quelques plans de rues de nuit et une vue prise de la terrasse de l’appartement où la quasi totalité du film est tourné. L’incapacité de profiter du décor, pourtant il y a de quoi faire à Boston, est l’une des marques de ce cinéma
« vite fait, mal fait » pour les festivals gays.
Dans un sursaut de lucidité, le réalisateur (ou son producteur) a du avoir conscience du naufrage, c’est sans doute pour cela qu’il a entrelardé sa sitcom d’inter-scènes dans lesquelles Christopher commente l’action. Celles-ci sont tournées en noir et blanc avec un éclairage « Harcourt » mais elles pâtissent de cadrages lamentables et d’un bruit de moteur caméra d’un autre temps (peut-être rajouté pour faire « arty » ?!). La morale de ces interventions, comme de la dernière scène en complet décalage avec le reste du film, est qu’il est mal lorsque l’on a un amoureux, même s’il est moche, de succomber à la tentation d’un beau cul.
Roland Tec, avant All the rage, n’avait tourné qu’un court-métrage. Depuis il a réalisé We Pedal Uphill en 2007 : espérons que ces dix ans de réflexion entre ses deux films auront amélioré son cinéma.

All the rage se voudrait une comédie romantique mais ce n’est ni drôle ni romantique, c’est seulement indigent. Dans le genre, mieux vaut voir et revoir Culture boy.
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