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Fiche technique :
Avec John Cusa
ck, Kevin Spacey, Jack Thompson, Irma P. Hall, Jude Law, Alison Eastwood, Paul Hipp, Chablis et Kim Hunter. Réalisé par Clint Eastwood. Scénario de John Lee Hancock. Directeur de la photographie : John N. Green. Musiques de Johnny Mercer et Lennie Niehaus.
Durée : 155 mn. Disponible en VO, VOST et VF.




Résumé :
Savannah : une petite ville entourée de marécages où évolue une population stratifiée en classes et dont, pourtant, les différents milieux communiquent par des voies secrètes. Il en va ainsi pour le plus grand notable de la ville, un antiquaire et collectionneur d'art, qui, pour d'obscures raisons, invite un jeune écrivain à partager un temps sa compagnie. Peu à peu, le jeune homme devine l'homosexualité honteuse de son hôte, qui cache (pour ne pas faire de peine à sa maman) une relation agitée avec une petite frappe. Mais le jeune voyou a des exigences et demande toujours plus d'argent.




On le retrouve mort dans la demeure de son amant. Celui-ci plaide la légitime défense, soutenu par un puissant avocat. L'écrivain se retrouve dans la position inconfortable de témoin qui en sait trop. Il est intimement convaincu qu'il ne s'agit pas de légitime défense, mais de meurtre. Doit-il intervenir au nom de la justice ou va-t-il plus confortablement choisir de ne pas se mêler de ce qui ne le regarde pas ?



L'avis de Jean Yves :
Minuit dans le jardin du bien et du mal est un film des plus étranges. Il aurait pu être un film à thèse s'articulant autour du cas de conscience de l'écrivain. Pas du tout, il n'est en rien un réquisitoire contre une justice à deux vitesses. Le riche pédé qui a tué son amant prolo est filmé comme l'innocence même, une sorte de grand gosse qui a simplement fait une bêtise. Autour de lui, tous les habitants de la ville sont plus dérangés les uns que les autres : le jury, par exemple, est composé d'abrutis, dont un cinglé qui fomente d'empoisonner la ville entière.
Mais le plus étonnant c'est que ce film paraît, à plusieurs reprises, abandonner son sujet. Sur sa route, le jeune écrivain croise une drag-queen noire, Lady Chablis, star du sud de la Floride, ici dans son propre rôle. Elle prend l'ascendant sur le récit d'une façon stupéfiante comme si Clint Eastwood avait été fasciné par elle et lui avait écrit des scènes sur mesure, semblant oublier jusqu'à l'histoire qu'il avait commencé à raconter.

Minuit dans le jardin du bien et du mal est un très beau film, non pas sur le milieu gay, mais avec le milieu gay.

 



L'avis de Neil :
Est-ce que j’ai une gueule d’atmosphère…
Prononcez tout d’abord doucement le titre, en version originale qui plus est : Midnight in the garden of Good and Evil. Un régal pour l’oreille et tout un programme en perspective. Nous sommes à la fin des années 90 et Clint Eastwood est en plein dans sa période polars : après Les Pleins pouvoirs et avant Jugé coupable, le réalisateur ne se met cette fois pas en scène mais laisse le rôle du détective, ici amateur, à John Cusack. Cela dit Minuit dans le jardin du Bien et du Mal diffère pas mal des deux films sus-cités puisqu’il repose avant tout sur l’ambiance de la petite ville de Savannah, en Géorgie. John Kelso doit y faire le compte rendu d’une fête huppée donnée chaque année par le richissime John Williams. La nuit précédent son retour, il est brusquement réveillé par le tapage occasionné par le meurtre de Billy Hanson (Jude Law toujours aussi sexy). Tout porte à croire que c’est John Williams qui a fait le coup, mais le doute subsiste. Kelso va finalement rester quelques jours de plus pour élucider cette affaire.



C’est à un polar à ambiance que nous convie donc Clint Eastwood dans Minuit dans le jardin du Bien et du Mal. L’héroïne du film est bien Savannah et ses habitants hauts en couleurs : un intrigant millionnaire aux mœurs dissolues, un transsexuel au charme vénéneux, une prêtresse vaudou énigmatique... les personnages ne manquent pas d’allure, et le jeune blanc-bec John Kelso fait bien pâle figure (tout comme son interprète John Cusack). Comme tous les films à procès, Minuit dans le jardin du Bien et du Mal traîne parfois en longueur et accumule les scènes de plaidoirie qu’on aurait volontiers zappées. Malgré tout, on assiste à la fine description d’une société riche et oisive qui cumule pas mal de tares. Non contents d’être quasiment tous homophobes, les charmants habitants de cette petite communauté se révèlent bien souvent lâches et hypocrites. Clint EastwoodKevin Spacey s’en tire à merveille avec un rôle taillé sur-mesure où il prend un malin plaisir à s’auto parodier. Les amateurs y découvriront aussi Allison Eastwood (la fille de …) et son joli minois dans un de ses premiers grands rôles. Tout ça pour dire que Minuit dans le jardin du Bien et du Mal est un film plaisant qui nous montre une ville du sud des États-Unis bien ancrée dans ses traditions, sans doute pas le meilleur film de son réalisateur mais en bonne place dans sa filmographie. parvient toutefois à ne pas sombrer dans la critique vaine et stérile, mais tisse un propos très pertinent sur la Vérité et les Mensonges qui larvent chez tout un chacun. Bien malin qui pourra dire au final quel est le coupable, si tant est qu’il faille y en avoir un. Dans ce petit jeu machiavélique,
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