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Fiche technique :

Avec Fernando Ramallo, Jordi Vilches, Marieta Orozco, Esther Nubiola, Chisco Amado, Ana Gracia et Myriam Mézières. Réalisé par Cesc Gay. Scénario de Tomas Aragay, Cesc Gay et Jordi Sanchez. Directeur de la photographie : Andreu Rebes. Compositeurs : Joan Diaz, Jordi Prats et Riqui Sabates.
Durée : 96 mn. Disponible en VO, VOST et VF.


Résumé :
En Espagne, Dani et Nico sont deux lycéens inséparables. Ils se retrouvent pour les vacances dans la riche demeure de Dani, au bord de la Méditerranée. Sa famille est aisée, moderne et libérale, tandis que les parents de Nico sont divorcés et d'origine plus modeste.
Dans la chaleur de l'été, entre le village où l'on danse et la plage où s'ébauchent les rencontres, les deux adolescents rencontrent deux jeunes filles de leur âge : Berta et Elena. La première poursuit Dani tandis que Nico flirte avec Elena.

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Les deux garçons entreprennent leur apprentissage du sexe et entre eux naissent des sentiments ambigus. Pendant ces dix jours de liberté, ils découvrent ensemble l'amour, la jalousie et le désenchantement. Ils traversent ainsi la frontière vague qui sépare l'adolescence de l'âge adulte.

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L'avis de Rémi Jimenez :
La mise en scène, ça tient parfois à peu de choses. Quelques idées éparses, simples mais efficaces. Cet adage, Cesc Gay, réalisateur catalan dont c’est là le deuxième long métrage, l’applique à la lettre, cherchant moins à étaler une vaine virtuosité qu’à donner vie à ses personnages, deux adolescents : Dani et Nico. Au début du film, nombreux sont les signes qui, discrètement, esquissent le récit. C’est d’abord un trajet en train, annonçant les initiations à venir, les premières ébauches du passage d’un état à un autre. Non pas de l’adolescence à l’âge adulte, mais plutôt de l’adolescence à la post-adolescence.

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C’est ensuite Nico, passager au physique androgyne, qui vient rejoindre son pote Dani dans la maison de vacances de ses parents. Ils se retrouvent sur le quai, se donnent une franche accolade, puis quelque chose se produit. Quelque chose de limpide et de délicat : les deux compères se bousculent comme deux gamins agités, puis changent de position. Dani se retrouve alors à la place de Nico et vice versa. Ce renversement initial marquera de son sceau tout Krampack, et notre vision des choses, bourrée de préjugés (l’androgyne homosexuel, le petit blondinet qui fait craquer les femmes, etc.), s’en trouvera considérablement altérée…

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C’est donc à une chronique sur l'adolescence que nous convie Cesc Gay, genre ô combien délicat, tant il penche souvent du côté de la caricature : ces anciens ados devenus cinéastes jettent parfois un regard trop nostalgique, limite réactionnaire, sur cette étape décisive de leurs vies. Ouvrons ici une parenthèse, histoire d’indiquer que le cinéma ibérique a toujours été moins enclin que le nôtre à parler de cette classe d’âge. Pour des raisons historiques d'abord (la dictature franquiste laissait peu de place aux récits d’initiation, ou alors il s’agissait d’initiation patriotique !). Pour des raisons cinématographiques ensuite : ces dernières années ont été marquées par le cinéma almodovarien peu friand de ce type de personnage. Fin de la parenthèse.

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Ce contexte cinématographique est peut-être pour beaucoup dans la réussite relative de Cesc Gay : le cinéaste n’a pas cherché à imiter, ni à innover, préférant se focaliser sur ses deux protagonistes, parfaitement dessinés et interprétés (il faudra notamment suivre ce Jordi Vilches, qui a une gueule et du bagout)…

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Cette attention soutenue sur les deux comédiens explique sans doute les quelques errements repérés ici ou là : les adultes mal campés et un peu bâclés, ou bien encore ce recours un peu lourdingue au montage parallèle à la fin, comme pour mettre en perspective la découverte et l’épanouissement sexuels de Dani et Nico, chacun dans son coin, chacun dans son genre. Mais l’ensemble est suffisamment juste et touchant pour qu’on s’y attache. Oublions donc ces quelques travers.

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L'avis de Jean :
On n'est pas sérieux quand on a 17 ans…
Comme tous les ans, Dani, fils d'une famille aisée espagnol, invite son ami d'enfance, Nico, à passer les vacances chez lui, dans une magnifique villa sur la côte espagnole.
Cette année est particulière car les parents de Dani partent en Egypte et les deux compères, âgés de 17 ans, ne souhaitent pas passer l'été puceau.
Mais leur épanouissement sera différent.

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… Et qu'on joue au Krampack sous les ramages.
Si Krampack a été présentée en avant-première française lors du festival gay et lesbien qui s'est déroulé à Paris dans la deuxième moitié du mois de décembre 2002, ce n'est pas un hasard : ce film est très bon et, vous vous en doutez parle (aussi) d'homosexualité.
L'histoire pouvait nous faire crainde le pire mais Cesc Gay, le réalisateur, a réussi à saisir des instants d'émotion, de jalousie, d'incertitudes, sans fausse pudeur ni mièvrerie. Belle performance !
De plus il existe une parfaite osmose entre les acteurs. Le résultat est d'un très bon niveau. L'intervention de filles du même âge va faire la joie de Nico et les déconvenus de Dani, le rôle de la prof d'anglais, à qui les parents de Dani l'ont confié, va aussi être déterminant : elle voit bien ce qui se passe et joue un rôle de régulateur. Elle dit d'ailleurs à Nico (Dani n'a pas passé la nuit chez lui) : "Si tu es jaloux qu'il passe la nuit ailleurs, alors tu es amoureux de lui et tu dois l'assumer, sinon va dormir, il rentra bien demain, t'inquiètes !"

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N'allez pas croire que ce film, interdit au moins de 12 ans, est une partouze collective ou une ode à l'homosexualité. Ce n'est absolument pas le cas. Krampack ne joue pas la carte de la vulgarité.
C'est drôle, touchant, juste. Il évoque juste la constitution d'une personnalité sexuelle différente entre deux amis, l'un hétérosexuel, l'autre très attiré par les hommes, en particulier Nico.
Pour ceux d'entre vous qui n'auraient pas compris, Krampack est un film à voir.
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