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Fiche technique :

Avec Kazuya Takahashi, Seiichi Tanabe et Reiko Kataoka. Réalisé par Ryosuke Hashiguchi. Scénario de Ryosuke Hashiguchi. Directeur de la photographie : Shogo Ueno. Compositeur : Bobby McFerrin.
Durée : 135 mn. Disponible en VO, VOST et VF.



Résumé :
Naoya est un homosexuel replié sur lui-même, accompagné par un sentiment étrange que quelque chose manque à sa vie. Il fait la connaissance de Katsuhiro et succombe immédiatement à son charme.
Tous les deux commencent à se fréquenter quand apparaît Asako, une jeune femme qui propose à Katsuhiro de faire un enfant. Naoya ne peut envisager une telle éventualité et se montre agacé par Katsuhiro, son caractère indécis et la façon dont il dissimule son homosexualité.
Le frère de Katsuhiro et sa belle-soeur choisissent ce moment difficile pour leur rendre visite. Cette dernière est en effet préoccupée par le risque de dispersion des biens familiaux : elle connaît le passé d'Asako et tente de mettre un terme à sa relation avec Katsuhiro.

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L'avis de Bastian Meiresonne :

Le couple gay fraîchement formé par Katsuhiro et Naoya doit affronter leur première épreuve d'amour le jour où la marginale Asako demande à l'un d'entre eux de lui faire un enfant. Sérieusement ébranlés, les deux hommes se posent la question de la paternité, quand une envahissante collègue de travail, puis la famille s'en mêlent.

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Six ans séparent Hush! du précédent film de Ryosuke Hashiguchi, Grains de Sable. Abordant volontairement différentes choses, le réalisateur a voulu laisser un peu de temps pour prendre du recul sur son métier et réfléchir à une nouvelle histoire qui lui tenait vraiment à cœur. L'attente était donc d'autant plus insupportable, que ses deux premiers avaient laissé une forte impression. Petite fièvre des vingt ans avait relancé la mode des petits films indépendants, alors que Grains de sable confirmait l'habile maîtrise du cinéaste à brosser des sensibles portraits doublé d'un sens très juste de la mise en scène.

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Bénéficiant d'un bon marketing, le public se bousculait pour aller voir ce qui semblait une franche comédie sur l'homosexualité. Sujet plus ou moins tabou au pays du Soleil Levant, le sujet n'est que rarement abordé et souvent de manière exagérée et caricaturale ; pourtant une certaine curiosité d'une population intriguée et mal informée peut expliquer l'attente fiévreuse à la sortie du film. Les avis étaient au final très partagés, dû sans doute en grande partie à cause de l'hybridité des genres. Comme si Hashiguchi avait eu hâte de rattraper le temps passé à ne plus tourner, il surcharge son film de moult directions et de thèmes donnés.

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Son point de départ est la rencontre peu spectaculaire de deux gays esseulés. Arrivant à la trentaine, ils se mettent en couple, alors que peu de choses semblent vraiment les lier. Leur fragile relation sera mise à rude épreuve, lorsque l'un d'eux s'éprend de l'idée de plus en plus obsessionnelle à concevoir un enfant pour une autre âme esseulée, mais féminine. Prétexte à des lourdes comédies caricaturales par ailleurs, Hashiguchi exploite moins quelques clichés standardisés par la norme, que de s'attacher plutôt aux interrogations intérieures de ses personnages. En cela, Hashiguchi a bien caché son jeu : comme le titre (ne l'indique pas), Hush! – « Chut ! » en français - parle du non-dit et plus particulièrement au sein de la cellule familiale.

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L'homosexualité cachée au proche entourage (famille et collègues de travail), secrets de famille (une tentative d'empoisonnement, un mariage arrangé), le profond mal-être des personnes (les trois protagonistes principaux, Nagata, la belle-sœur), autant d'ulcères, qui seront crevés au cours d'une intrigue finalement loin d'être comique ; même les expérimentations farfelues de reproduction canine se font dans l'arrière-boutique et personne n'ose dire à la propriétaire du malheureux chien cobaye, que ce n'est qu'un bâtard et non pas un chien de pure race.

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Un scénario donc difficilement prévisible, mais plutôt par son éclatement structurel partant dans tous les sens, que par une intrigue riche en véritables rebondissements. L'aboutissement final est quant à lui trop décousu pour réellement toucher le spectateur. La mise en scène est indigne du réalisateur, qui se contente de tourner en longs et larges plans-séquences paresseux. La musique du célèbre Bobby McFerrin n'est de plus pas du tout adaptée aux images. Reste le portrait des protagonistes principaux et de forts personnages secondaires évoluant autour d'eux ; malheureusement cette disparité de sous-intrigues rend tout attachement impossible. En résulte un film inégal, qui aurait mérité de se concentrer sur les aspects plus approfondis du scénario pour convaincre totalement ; d'autant plus étonnant à l'égard des précédents métrages de Hashiguchi autrement plus maîtrisés.

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L'avis de Cinéasie :
Hush! est un film beau et romantique où l'on comprend que l'amitié est la source de tout. Ce film traite de l'homosexualité affirmée et refoulée avec gaieté parfois et sincérité sûrement.
En imposant un rythme lent et une mise en scène maîtrisée, le cinéaste réussit, sans forcer le trait, à cristalliser, à travers les incertitudes de ses deux héros, les moeurs d'aujourd'hui, où s'entrechoquent traditions puritaines et évolution des mentalités.

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Le scénario affectionne les ellipses radicales et la mise en scène s'étire en de longs plans-séquences aux cadres magnifiquement composés. La sobriété des comédiens achève de donner à Hush! son charme paradoxal : comment un film empreint d'une telle pudeur parvient à émouvoir autant...
Un film sensible, intelligent et drôle sur les problèmes que peuvent rencontrer un couple d’homosexuel dans la vie de tous les jours. De plus il offre une vision très optimiste de la vie en générale. Le tout accompagné par une musique de Bobby Mc Ferrin que certains reconnaîtront puisque ce n'est ni plus ni moins la musique qui fut utilisée pour les premières pubs de la Twingo.

Pour plus d’informations :

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