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Fiche technique :

Avec Serge Avedikian, Piotr Stanislmas et Catherine Albin. Réalisé par Philippe Vallois.

Durée : 90 mn. Disponible en VF.

 




Résumé :
1943. L'amitie d'un jeune résinier des Landes et d'un soldat allemand qu'il recueille blessé.


L'avis de Jean Yves :
Nous étions un seul homme : En 1943, dans le Lot et Garonne, Guy, un jeune forestier, recueille et cache dans sa ferme un soldat allemand blessé : Rolf.
N'ayant pas connu ses parents, Guy se prend d'une profonde affection pour son visiteur, et l'empêche une fois guéri de rejoindre son armée. Rolf se surprend à rester, sans réaliser tout d'abord qu'il tombe fou amoureux de son jeune ami. Les deux êtres se rapprochent, au cours de confidences, de chahuts, de beuveries et sous le regard complice de la fiancée de Guy. Au cœur de la forêt, ces deux hommes suivent un parcours de doutes, d'angoisses et de violence avant de donner enfin libre cours à leur passion.

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Nous étions un seul homme, c'est l'illustration d'une relation amoureuse à deux, dans un contexte particulièrement hostile.
Guy (Serge Avedikian) est un jeune paysan qui a fuit l'asile psychiatrique quand il a entendu dire que l'occupant allemand (nous sommes en 1943 dans la campagne du Lot-et-Garonne) exterminait les fous : pas si fou que ça, il faut admettre. Un jour, il recueille Rolf (Piotr Stanislas), jeune soldat allemand blessé, qu'il soigne et nourrit dans la bâtisse isolée où il se tient lui-même à l'écart. Les deux garçons sont le jour et la nuit : brun et blond, sale et propre, instinctif et rationaliste, ignare et cultivé. Avec beaucoup de sensibilité et de justesse psychologique, Philippe Vallois nous montre comment ces deux êtres si dissemblables vont se rapprocher, communiquer, se comprendre, s'aimer enfin.

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Pour Guy, l'Allemand est l'assassin, et il ne se prive pas de le dessiner et de l'inscrire sur les murs ; pourtant, il s'oppose à ce que Rolf le quitte pour rejoindre son unité. Des deux garçons, on se rend compte que c'est Rolf qui est homosexuel, et qui sait ce que signifie une relation entre garçons. Guy a de temps à autre une fille qui vient le voir et le soulager de ses désirs, et le contact physique avec Rolf n'évoque d'abord rien en lui de sexué : Philippe Vallois semble, à ce propos, être un partisan convaincu de l'homosexualité latente, du contact sportif, de l'érotisme refoulé du sport. Le jeune paysan dans son innocence n'acceptera de passer à l'acte que lorsqu'il comprendra que c'est le seul moyen de garder son compagnon et que son attachement à « l'Assassin » n'est rien d'autre que de l'amour. Cet amour dont le prix sera la mort de l'un des amis, tué par l'autre dans une scène très belle et très émouvante, dans un geste d'amour désespéré.
Avec ce film, Philippe Vallois a réalisé un long métrage qui va droit au cœur. À découvrir ou à revoir.

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Extrait d'une interview de Serge Avedikian pour l'Association des gays et Lesbiennes Arméniens :

L’acteur et réalisateur Serge Avedikian répond aux questions d’AGLA. Propos recueillis par Didier K.

Question : Vous êtes le seul acteur d’origine arménienne a avoir joué le rôle d’un jeune homme qui a un rapport homosexuel dans un film, à ma connaissance, vous n’avez jamais renié ce rôle. Quelle était votre perception des homosexuels à l’époque où vous avez tourné Nous étions un seul homme de Philippe Valois?

 

SA : C’est le premier film que j’ai tourné comme acteur, en 1979. J’étais jeune acteur de théâtre, je venais de faire le Festival d’Avignon et Philippe Valois avait vu des photos de moi dans une agence. Il ne cherchait pas forcément un acteur homosexuel, malgré le fait qu’il avait le choix, parmi beaucoup d’acteurs homosexuels. À l’époque, ils ne le revendiquaient pas mais ça se savait.

Question : Surtout qu’à l’époque, l’homosexualité n’était pas encore dépénalisée en France, il faudra attendre fin 1981.

SA : Je ne me rappelais plus de ça. D’ailleurs à l’époque, on disait entre nous pour rire « il est du bâtiment » c’était une sorte de mot de passe !
En fait, il cherchait quelqu’un qui pouvait avoir une forte sensibilité, un coté un peu sauvage, et quand on s’est vu, ça a collé tout de suite. Philippe Valois ne m’a pas du tout caché qu’il était homosexuel, il m’a présenté à ses copains, je suis allé chez lui. J’ai toujours été à l’aise avec eux tout en n’étant pas moi-même homosexuel, pas par essence mais par vécu, en n’ayant pas caché à Philippe que j’avais eu des expériences homosexuelles étant plus jeune et que je n’avais pas de rejet par rapport à ça, ni que ça se situait dans les confins de la normalité ou de l’anormalité.
Je me sentais tout à fait à l’aise et dans mon élément dans l’accompagnement de ce projet et quand j’ai lu le scénario, rien ne m’a choqué. D’autant que Nous étions un seul homme n’est pas un film ouvertement gay, ni militant. C’est un film qui parle d’une histoire d’amour impossible, entre un jeune garçon « fada », échappé d’un hôpital psychiatrique, qui vit dans la forêt, qui a des relations avec les putes du village et qui va séquestrer et accueillir e un soldat allemand avec qui, il va d’abord se mesurer par sa force et ensuite accepter l’amour que ce soldat Allemand va lui proposer.
Avec Philippe, on avait convenu la scène intime, mais c’est moi qui l’ai mise en scène d’une certaine façon, qu’on le veuille ou pas, parce que c’est tellement compliqué a faire une scène intime qu’on ne peut pas la mettre en scène… je me rappelle très bien quand je me couche sur le lit, je me couche sur le ventre et je soulève ma chemise pour m’offrir à lui, montrant mon cul, allégrement dans un geste tout à fait naturel et pudique. Ensuite on a tourné la scène d’amour à deux, puis à trois.

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Question : Ce rôle vous a-t-il gêné dans la communauté arménienne ?

SA : Si ce rôle m’avait gêné, je n’aurais pas pu le faire. De plus, la communauté arménienne n’a jamais parlé de ce film, sachant que le film qui m’a fait connaître était Le Pull-over rouge de Michel Drach, malgré que le film de Vallois, soit sorti juste après « Le pull.. » et qu’il soit resté très longtemps a l’affiche. J’ai fait des interviews dans la communauté arménienne pour « Le Pull.. » dans tous les journaux et je leur parlais de « nous n’étions… »
Et eux ne m’en parlaient jamais.
Je leur disais « vous savez j’ai fait un autre film que vous devriez aller voir ? » En plus à l’époque il y avait peu de journaux, à part Haratch et Gamk, il n’y avait rien d’autre et la communauté était très fermée sur elle-même. Je n’ai pas eu à en parler dans la communauté mais mes amis l’avaient vu et ils avaient beaucoup aimé.
Ce rôle est passé un peu inaperçu même si des curieux et des professionnels sont allés voir ce film un peu marginal à la suite du « Pull… » [...]
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