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L’auteur :
USA. Pseudonyme. Pas d’autres informations.
L'avis de Jean Yves :
Ne vous fiez pas à la couverture de la première édition française qui aguiche mais trahit le propos de ce roman. Les Nuits d'Aruba est un superbe roman sur la solitude de l'homosexuel. Lucide et tonifiant.
Andrew Holleran avait déjà écrit un beau livre avec son Danseur de Manhattan. Ce second roman, traduit en français, aborde un thème délicat, au départ peu séduisant : la prise de conscience du vide de sa vie par un gay quadragénaire. On aurait pu craindre un récit pessimiste. Non, il n'est ni larmoyant ni pathétique : c'est l'histoire de Paul qui a choisi de s'assumer, en comprenant que se retirer du tissu social conventionnel le livrerait tôt ou tard aux questions insidieuses du temps.
Ce roman classique se structure autour de trois pôles : le passé hésitant maintenant compris, la vie à New-York où se déroulent les rites de la drague, le retour régulier chez les parents dans une ville morte de province. Remarquable orchestration d'un récit qui puise dans l'amour de la mère, les forces capables de répondre aux premiers assauts de la propre usure du fils.
Les amitiés (le Clam, Vittorio, monsieur Field, le Cuisinier) portent l'écho d'un cérémonial qui s'appauvrit. Rencontrés ou aimés au temps de la splendeur – pendant le service militaire, quand tout était découverte et extase –, les amis portent l'écho angoissant de la sempiternelle drague, de l'éternel balancement entre espoir et déception.
Les pages consacrées aux rencontres, à la fraternité ambiguë de garçons que réunit le seul goût des hommes sont particulièrement émouvantes.
Le meilleur du texte prend ses dimensions courageuses dans ces retraites de plus en plus longues de Paul, venu chercher l'ennui, et une sorte de refuge, dans le vieux couple de ses parents. Le regard qu'il porte sur un père progressivement détaché de la vie, sur une mère qui abuse du simulacre des mondanités, tous deux de plus en plus accrochés à ce fils solitaire (dont ils ne veulent pas savoir le secret), ce regard violente le récit, lui donne ses perspectives intemporelles, l'arrache aux lourdeurs d'un sujet terre à terre.
Une courte partie du roman s'illumine d'un grand amour aussi fulgurant qu'éphémère, une flambée d'amour pour Sal, un garçon pour rêver de durée : chercher l'ennui, et une sorte de refuge, dans le vieux couple de ses parents.
« J'étais allongé au centre du monde, dans une paix à côté de laquelle tout le reste est non-sens... »

Les Nuits d'Aruba n'est pas un roman anodin, il ose les vraies questions. Un lyrisme tenu, vigoureusement mis en écriture.
Pour plus d'informations :
Publié aux Presses de la Renaissance (1984) puis aux éditions 10/18 (2003)

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