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par  BBJane Hudson

 

   

 La formule ayant eu l'heur de vous plaire (épisode 1) (épisode 2), je vous propose une nouvelle sélection de films halloweenesques, à consommer entre la soupe au potiron et les rognons de votre belle-maman...


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  1) THE BABY (Ted Post, 1973)



Bébé porte des couches culottes, marche à quatre pattes, dort dans un lit-cage, gazouille toute la sainte journée, et fait des risettes à tous ceux qui l'approchent. Bébé est un gentil poupon en pleine santé et parfaitement constitué, que rien ne différencie de milliers d'autres nourrissons, hormis un tout petit détail : il a 21 ans. Sa mère et ses deux sœurs s'accommodent fort bien de cette particularité, et voient d'un assez mauvais œil l'intérêt que lui porte une assistante sociale un peu trop zélée.
Un vrai film siphonné, qui m'est tombé dessus sans crier gare il y a quelques mois, et dont je ne me suis toujours pas remise. Ted Post, auteur du western brindezingue et spaghettisant Pendez-les haut et court (Hang'Em High, 1968) et du polar hypocrito-progressiste Magnum Force (1973), filme l'invraisemblable avec impassibilité, renforçant du même coup le malaise du spectateur, désarçonné devant ce cas extrême d'infantilisme prolongé. Le propos des auteurs, anti-matriarcal en diable, nous vaut une série de portraits de femmes aussi manipulatrices que déséquilibrées. Il faut voir l'assistante sociale calmer le grand bébé en lui donnant le sein, ou les deux sœurs le harceler avec une matraque électrifiée. Chouette photo typiquement seventies de Dixon Wimpy, superbe B.O. de Gerald Fried, et performance épatante de Ruth Roman – à la voix plus rocailleuse qu'un éboulement dans le Grand Canyon – en mère viscéralement abusive.

Un extrait (brutal) sur YouTube
et Amazon.com pour la commande (mais c'est cher, et en DVD Zone 1, of course...)

2) THE MONSTER CLUB (Le Club des monstres, Roy Ward BAKER, 1980)


Le film de Halloween idéal. Spécimen tardif d'anthologie gothique, comme l'Angleterre (et particulièrement la firme Amicus) en produisait dans les années 70, Le Club des Monstres regroupe trois histoires savoureusement désuètes adaptées de nouvelles de Ronald Chetwynd-Hayes, auteur célèbre outre-Manche mais inconnu chez nous. Chaque sketch met en scène un monstre différent : nous commençons par le Shadmock, drôle de zigue aux allures de croque-mort ayant le pouvoir de griller à distance ceux qui le contrarient, en émettant un sifflement particulièrement strident ; dans le deuxième segment, un vampire bon père de famille est aux prises avec les Hémostiques, brigade spécialisée dans l'élimination des hémophages ; dans le dernier sketch, un cinéaste cherchant un décor pour son film d'horreur s'égare dans un village peuplé de goules. Les histoires sont narrées à l'écrivain Chetwynd-Hayes (John Carradine) par le vampire Eramus (Vincent Price) dans une boîte de nuit fréquentée exclusivement par des monstres (une trentaine de figurants porteurs de masques achetés en promo dans un magasin de farces et attrapes...)
La bande ne fait pas peur une minute (l'épisode du vampire est d'ailleurs ouvertement parodique), c'est bien pourquoi elle est parfaite pour Halloween, grande fête de la simulation de trouille.
Et quel casting, mes aïeux ! Outre Price et Carradine Senior, nous avons droit à Donald Pleasence en chef de brigade antivampirique cauteleux et lunaire, Richard Johnson en émule pantouflard du Comte Dracula, Britt Ekland en épouse dévouée du suce-nommé, James Laurenson en monstre romantique malheureux comme les pierres tombales, Stuart Whitman en combattant viril et bedonnant d'affreux nécrophages, Simon Ward en escroc minable et tire-au-flanc, Patrick Magee en vieille goule baveuse et sans dents, et Geoffrey Bayldon en psychiatre météorique (3 secondes de présence à l'écran). N'oublions pas les numéros musicaux intercalés entre chaque sketch, assurés entre autres par UB40 et les Pretty Things (y a même Gabriel Faure, fraîchement déterré, qui participe à la B.O., comme vos oreilles peuvent le constater chaque fois que vous déboulez ici !) Et comme le signalait mon amie Miss Wendell sur son ancien blog, le film est vachement queer, puisque Price y suce Carradine dès la première séquence !

La bande annonce
Amazon.fr


3) HALLOWEEN 4, THE RETURN OF MICHAERL MYERS (Halloween 4, Dwight H. LITTLE, 1988)


Quitte à se taper un film de la franchise « Halloween », autant miser sur le bon. D'accord, le premier est une pure merveille, un classique, l'un des trop rares Carpenter épargnés par les outrages des ans. Mais on le connaît sur le bout des cils, tandis que le 4 se prête idéalement à la redécouverte. Superbe ambiance automnale, impeccable évocation du climat coloquintesque de la nuit d'Halloween, grande performance de Donald Pleasence en psychiatre à peine moins azimuthé que son maniaque de patient, inoubliable apparition du frais minois de Danielle Harris, la meilleure actrice enfant que l'on ait vue dans un slasher – et surtout : grands moments de trouille, restituant savamment la logique flippante et déglinguée de vos pires cauchemars (la poursuite sur le toit en pente). Ajoutez-y un vrai sens de l'insolite (la rencontre de Loomis et du prêcheur itinérant) et un finale implacablement nihiliste, et vous tenez – j'insiste – le sommet de la série, le meilleur des Myers.

La bande annonce
Les courses (0, 90 euros !...)

4) STRAIT-JACKET (La Meurtrière diabolique, William CASTLE, 1964)


Encore un qu'il vous faudra commander aux States. Mais si vous possédez un lecteur Zone 1 – je vous le souhaite, vu la pauvreté actuelle du catalogue français en matière de DVD fantastiques –, et si vous êtes aussi pédé que votre servante, vous ne regretterez ni l'effort, ni l'investissement. Joan Crawford en tueuse à la hache (le rôle de sa vie) se signale ici par son obstination à paraître 20 ans de moins que ses artères, par sa bitcherie intermittente mais véhémente, et par le cliquètement assourdissant de ses bracelets lorsqu'elle brandit son arme – ou tricote. William Castle, dans une forme éblouissante, signe le film d'horreur camp absolu, la soap opera du slasher, la huitième merveille du Septième Art. Imparable !

La bande-annonce
La commande (eh ! 3, 27 euros, les filles !...)

5) THE AMITYVILLE HORROR (Amityville, la maison du Diable, Stuart ROSENBERG, 1979)


Quand j'étais petite, pour éprouver ma capacité à affronter mes peurs nocturnes, je me tapissais sous les draps et répétais courageusement le mot conjuratoire : Amityville... Amityville... Amityville... Car Amityville, voyez-vous, était LE film le plus effrayant de l'histoire du monde intégral en 1979. Trente ans après, il est surtout le plus ringard, et ne fait plus peur à une mouche. D'ailleurs, même à l'époque, je crois bien qu'il craignait un max, mais on ne s'en apercevait pas, trop occupés que nous étions à gober le battage médiatique et les rodomontades promotionnelles de publicistes avisés.
Inspiré d'une histoire authentiquement vraie et rigoureusement incontestable, Amityville est un vrai Palais des Horreurs de fête foraine, truffé de frayeurs grossières et attendues, mais d'autant plus délectables. Margot Kidder commençait déjà à y perdre doucement les pédales, James Brolin y coupait du bois avec un gros air menaçant placardé sur la fiole, et Rod Steiger, l'immense Rod Steiger, l'inégalable Rod Steiger, le faramineux Rod Steiger, y piquait au moins deux de ces crises d'hystérie dont il a emporté le secret dans la tombe. « Je vous dis que c'était des phénomènes patents !.. J'ai vu, de mes yeux vu, des phénomènes patents !.. Je vous affirme qu'il s'agissait de phénomènes patents !.. Je sais reconnaître des phénomènes patents quand je vois des phénomènes patents !..» Épatant !...

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La commande

6) THE MUTATIONS (Mutations, Jack CARDIFF, 1976)


Comme j'ai la flemme et que j'aime rendre hommage à mes maîtres littéraires, je vous copie-colle un article du grand Alain Petit, l'inventeur de la critique bis.
Ce papier fut publié dans Mad Movies n° 38, lors de la sortie du film en VHS. Pour le DVD, faudra encore vous adresser aux Stâââtes...
« Le moindre intérêt de la distribution vidéo n'est certes pas de parfois lever le voile sur des œuvres inédites, dont les photographies nous ont, en leur temps, fait rêver dans les colonnes de moult monster magazines. The Mutations est de ceux-là, que nous brûlions de découvrir, ne serait-ce qu'en raison de sa distribution hétéroclite. Si on ne peut dire qu'il s'agit d'une œuvre géniale, loin s'en faut, The Mutations se révèle plaisant (Pleasence serait plus approprié), insolite, voire de très mauvais goût, ce qui n'est pas pour nous déplaire. La participation à l'entreprise d'une palanquée de freaks et autres authentiques phénomènes de cirque contribue à l'installation d'un climat de malaise omniprésent : il faut voir le numéro de Popeye, l'homme qui fait à volonté saillir ses globes oculaires hors de leurs orbites pour comprendre pleinement de quoi nous parlons. Cela dit, l'intrigue est conventionnelle en diable, caricaturale même, la réalisation assez plate. Dommage, car il manque bien peu de chose à ce film pour devenir cult-movie. »

Bande annonce
Dépensoir (quoi ?... encore de la Zone 1 ?... sans blague !...)

7) NOSFERATU, EINE SYMPHONIE DES GRAUENS (Nosferatu, F.W. MURNAU, 1922)


Pour les sourds qui n'ont pas le rond (film muet visible gratuitement sur YouTube). À voir tous les jours dès potron minet, à apprendre par cœur, à mimer lors des dîners de famille, à mettre dans le biberon de ses enfants quand on a le malheur d'en avoir, à ne pas offrir à ses ex qui ne le méritent pas, à emporter dans sa valise quand on part aux Carpathes, et à coucher avec pour être sûr d'y penser le lendemain au réveil.

L'intégralité du film sur YouTube
Le DVD

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