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Jean-Louis Garac vit à Nice et est passionné par la littérature et la poésie, l'art et le cinéma. Il aime également écrire sur des sujets divers des « billets d'humeur ». Il possède une maîtrise de lettres modernes et son sujet de mémoire a été consacré à Colette. Il tient un blog personnel d’une excellente qualité et participe au fonctionnement de plusieurs associations. Jean-Louis, qui n’est pas responsable du titre de sa chronique (c’est un mauvais jeu de mots, spécialité du chef Daniel C. Hall), entre avec classe dans la grande famille du blog Les Toiles Roses

 

05.

L'HOMME (Y COMPRIS GAY)

EST UN HOMOPHOBE POUR

L'HOMME !

 

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L’homme (y compris gay) est un homophobe pour l’homme, nous le constatons hélas tous les jours et notamment lors de certaines manifestations en faveur des libertés LGBT, où cette haine stupide sort son sinistre nez, et nous pouvons le constater aussi tous les jours à l'intérieur même du monde gay !

Il est vrai que l’homme d’aujourd’hui, surtout dans nos sociétés occidentales encore douillettes (mais plus pour très longtemps), semble oublier le monde incertain et féroce dans lequel il vit. Il surfe avec des milliers de faux amis sur Facebook, Viadeo et Twitter, dans le monde gnangnan, mercantiliste et futile, qu’il a créé à coup de logiciels, de processeurs, d’images en 3D et de milliers de cartes à puce !

Ainsi vont nos contemporains, la tête dans l’écran comme l’autruche dans son trou, montrant au reste de l’humanité, au propre comme au figuré, leur immense et égotiste derrière…

N’oublions pas, quitte à briser notre monde de « bisounours », que « L’homme est un loup pour l’homme » ! Beaucoup, justement, veulent passer sous silence ce constat ancestral, préférant bredouiller la complainte d’une humanité foncièrement bonne en marche vers une société meilleure, alors que sous d’autres latitudes on se le rappelle tous les jours de gré ou de force…

Certes cela n’est pas nouveau et depuis Thomas Hobbes certains en ont pris conscience ! On aurait pu écrire aussi, renouvelant l’image de notre philosophe, vu les horreurs de la seconde guerre mondiale et du cortège des atrocités qui n’ont guère cessé depuis : que « L’homme est une hyène pour l’homme » ou que « L’homme est un requin pour l’homme » ! Je me demande d’ailleurs si le bestiaire connu est suffisant pour illustrer les abysses de la démence humaine ?

Aujourd’hui, malgré une chape de chamallows, de guimauve virtuelle, et de « tout le monde il est beau et couche avec tout le monde », on ne peut pas effacer cette forme de cruauté inhérente aux hommes, cruauté qui exprime au fond une haine farouche de l’autre et qui cherche depuis toujours à détruire, à déchirer, et à porter atteinte à nos « chers » voisins : un frère, le type du pavillon d’en face, un collègue de bureau, tel étranger, tel groupe, telle nation !


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Cette haine peut venir de deux branches distinctes : l’une la jalousie, (rappelez-vous la motivation de Caïn dans le premier meurtre mythique rapporté par La Bible et en littérature notamment dans The Paradise Lost, où Milton en fait le moteur essentiel de la chute de Lucifer), l’autre naissant du rejet et de l’exécration parce que la personne visée devient insupportable pour ce qu’elle est et pour ce qu’elle fait.

La jalousie me paraît un ressentiment si profond qu’il semble difficile de la contourner ou de la maîtriser ; que peut en effet le raisonnement contre cette part d’ombre qui grandit si vite en nous et prend racine dans l’image égoïste et orgueilleuse que nous avons de nous-mêmes ?

Jalousie et haine sont un carburant toujours à la mode pour les cerveaux qui marchent avec cette énergie noire. Le mal a aussi son ying et son yang en circuit fermé !

Dans le monde gay, nous en payons toujours un lourd tribu, car l’homophobie est loin de s’épuiser : ouï-dire au travail, rumeur dans la famille, dans une cité, un quartier, un immeuble etc.

Les homophobes veulent traquer les gays comme naguère les nazis ceux qu’ils jugeaient inférieurs. Ils s’habillent de tous les préjugés possibles et n’hésitent pas à réciter un credo aussi niais que scientifiquement faux (le fameux : contre nature), s’en remettant à une lecture erronée des textes bibliques ou autres.

L’homophobie n’est pas simplement un rejet, elle est aussi une forme intolérable d’immiscion dans la vie privée, accompagnée de jugements avec application immédiate d’une « peine » décidée par des meneurs version caïds de la petite cause ! On y retrouve par exemple le « viol éducatif » pour les lesbiennes et le passage à tabac pour les gays, voire tournante parfois, et dans le pire des cas le meurtre !

Graffiti, lettre anonyme, agression téléphonique, insultes en public, rires et quolibets du groupe, harcèlements, tout peut se transformer ainsi en cyclone dévastateur, et la plupart du temps cela aboutit à un départ forcé des victimes, pour un autre quartier ou pour le cimetière.

Bien sûr, selon les lieux, les villes, la situation peut changer radicalement mais dans notre société il vaut toujours mieux être riche et célèbre que pauvre et anonyme, car les quartiers populaires semblent les plus sensibles à cette intrusion homophobe.

L’homophobie chez les bourges tient en effet plutôt de la confidence de salon et des traits d’esprit qu’on échange à table ; très rares sont ceux qui doivent déménager de leur 200 m2 dans le Marais ou dans le 16ème, ou faire mouiller leur yacht dans un autre port…


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Mais il y a aussi une dernière forme d’homophobie, très dérangeante celle-là, et dont on parle très peu, celle des gays vis-à-vis d’autres gays ! Comme si le vers était dans le fruit…

Là aussi, n’en déplaise à tous les « aveugles » du monde gay qui veulent croire à leur rêve, on rencontre des vexations, des moqueries, du mépris, de la mise à l’écart…. Cette sinistre « farandole » ou spectre (pour la couleur arc-en-ciel) est largement répandue et cette société « rose », qui perd son éducation comme les vieux monuments leurs peintures, multiplie les êtres arrogants et prétentieux, sans foi ni loi, qui ne jugent et ne voient qu’à travers le prisme étroit de leur univers de pacotille.

Beaucoup d’entre nous, sans le savoir ni le soupçonner, portent ainsi une « étiquette » comme un triste poisson d’avril, donnée si humainement et élégamment par une partie de la « communauté » (je ne sais pas si le mot est juste) ou un même clan !

Les gays entre eux sont souvent redoutables, j’en donne pour meilleur exemple les fins de non recevoir sur le Net, qui tombent comme de violents couperets, dans l’espace soi-disant convivial réservé aux « rencontres »… Après quelques interrogations sur des pratiques minables constatées sur un site Internet, un webmaster m’a conseillé récemment d’aller prendre un vrai bol d’air dans le monde réel… C’est vous dire…


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Ainsi, les gays, qui pleurent les premiers sur eux-mêmes et protestent dès le moindre mot de travers qui les dérange, pratiquent eux-aussi, dans les vestiges de leur communauté ou les ruines de leur ghetto, de sacrées « mises à mort » et de beaux ostracismes. Tout cela ne présage rien de bon pour l’avenir, car dans ce cas de figure il n’y en a plus !

Comme image, je retiendrai la célèbre formule en fin d’annonce : « Out les vieux, les folles, les gros etc. ». Image qui est devenue au fil des ans et des différents supports un best-seller du mépris trivial des rencontres homoérotiques et la devise d’un monde sans humanité ni rayonnement dont l’écho ondule sans fin !

Hélas, les homophobes ne sont pas seulement hors les murs, ils rôdent sous le charmant visage de nos frères, et c’est le plus difficile à comprendre et à accepter !


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