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Mon public de la première heure remarquera, à la lecture du titre choisi pour illustrer ce billet, que je prends le contre-pied de celui par lequel j’avais, il y a un peu plus d’un an, inauguré la série Zanzi and the City. Les mauvaises langues diront peut-être que je ne cherche qu’à faire de l’audience, d’autant que je vais vous parler de sexe dans cet épisode dont le numéro évoque ma position préférée. Cela n’a pas d’importance. L’argument développé l’année dernière était pertinent, et sans le renier, je dirai simplement que son antithèse est également recevable.

J’avais exposé qu’il fallait coucher le premier soir parce qu’il pouvait ne pas y avoir de deuxième soir. Partons de ce postulat. Vous rencontrez quelqu’un qui vous plaît, l’alchimie fonctionne et, de fil en aiguille, vous finissez tout nus dans les bras l’un de l’autre. Et vous consommez votre connaissance. Et patatras ! Vous avez couché le premier soir… Le mâle est fait.

Hypothèse numéro 1 : le mâle aimé décide de reprendre du potage (êtes-vous soupe ou potage ? il faudra répondre à cette question une autre fois…). C’est que le consommé lui a plu. Si vous êtes assez fin (ou fine) pour devenir son plat favori, alors c’est gagné. Zanzi and the City épisode 1 est fait pour vous.

Hypothèse numéro 2 : le mâle est fait, et malheureusement pour vous, il ne reprendra pas du potage. Cela manquait-il de sel, de piment ? Le goût lui a-t-il déplu ? Souvent, la saveur du moment dépend du cœur et du temps que l’on a mis à l’obtenir. Bien mâle acquis ne profite jamais… Ce qui tombe tout cuit dans votre assiette n’a, au fond, que peu d’intérêt.

Délaissons le registre de la métaphore culinaire pour exprimer les choses clairement. Vous avez couché le premier soir ? Vous avez cédé à la facilité et à vos pulsions du moment. Votre conquête vous plaisait au point que vous souhaitiez la revoir ? Pas de chance, elle ne partage pas votre point de vue. L’homme est un chasseur dans l’âme. Depuis la nuit des temps, cela fait partie de son héritage culturel, quelle que soit la société dans laquelle il évolue. Même les végétariens (il y en a dans mon lectorat) sont des prédateurs en matière d’amour et de sexualité. Le mâle chasseur ne profitera réellement de sa proie que si celle-ci lui aura donné du fil à retordre et qu’il aura dû, pour en prendre possession, surmonter des obstacles. En clair : vous auriez dû vous faire désirer. Le jeu du chat et de la souris est nécessaire à la naissance d’une relation amoureuse. Même si vous êtes dans l’hypothèse numéro 1, celle d’une coucherie réussie qui débouche sur une love story, ce jeu aura lieu a posteriori, à défaut d’avoir constitué les préliminaires. Cours après moi que je t’attrape ! Certains d’entre vous en sont des exemples vivants…

Si vous rencontrez quelqu’un dans une optique amoureuse, coucher le premier soir n’est pas la meilleure des entrées en matière. Ce faisant, en vous dépouillant trop hâtivement de vos vêtements, vous vous dépouillez aussi de la magie et du mystère qui vous entourent et qui sont des éléments constitutifs de votre charme auprès de votre partenaire. Si vous vous donnez tout de suite, celui-ci n’a plus rien à attendre de vous. Adieu, pour lui, le plaisir de la chasse, de la conquête et de la victoire. Vous n’êtes qu’une alouette cuite sitôt digérée et oubliée, non un trophée dont il jouira de la possession avec satisfaction et, si vous savez vous y prendre, l’ultime et le fleuron de sa collection !

Chacun fait comme il l’entend, mais de mon point de vue, si vous ne cherchez qu’un plan cul, alors il est évident qu’il faut coucher le premier soir. Si vous cherchez l’amour de votre vie, vous feriez mieux d’y réfléchir à deux fois avant de sauter… le pas. À mon avis, il serait même préférable de ne pas embrasser le premier soir. Donnez quand même à votre cœur de cible des signes encourageants pour l’engager à vous revoir rapidement. Le deuxième soir, embrassez-le, mais pas fougueusement. Les baisers fougueux débouchent facilement sur un Congrès du Kama-Sutra. Le troisième soir, échangez plus longuement vos salives et vos bactéries buccales (c’est bon pour la santé), cela fera monter l’adrénaline et le désir. Mais ne cédez pas encore. Pour les soirs suivants : faites comme vous voulez.

Ce billet d’humeur et d’humour n’a pas la prétention d’édicter une règle générale. Chaque relation est unique et se construit en fonction du tempo et selon le modus vivendi que les partenaires lui donnent. Il se borne juste à énoncer quelques pistes, selon l’expérience de votre dévoué serviteur, de retour sur Les Toiles Roses pour une quatrième saison de Zanzi and the City.


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