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Fiche technique :

Avec Robert Stadlober, Kostja Ullmann, Alicja Bachleda-Curuce, Miriam Morgenstern, Marlon Kittel, Jürgen Tonkel, Hanno Koffler, Tristano Casanova et Alexa Maria Surholt. Réalisé par Marko Kreuzpaintner. Scénario : Marko Kreuzpaintner et Thomas Bahmann. Compositeur : Niki Reiser.
Durée : 98 mn. Disponible en VO, VOST et VF.



Résumé :

Tobi et Achim sont copains depuis des années. L'un barreur, l'autre rameur dans une équipe d'aviron, ils vont disputer la plus grande régate de la région. Lorsque le flirt d'Achim et Sandra devient sérieux, Tobi comprend que ses sentiments pour Achim sont plus que de l'amitié.
Arrive alors dans la compétition une équipe de jeunes homosexuels athlétiques qui affichent fièrement leurs tendances. Tobi et ses camarades sont forcés de revoir leurs préjugés, leurs craintes, et leurs secrètes attirances. Au fur et à mesure que la tension monte, une confrontation entre les jeunes gens devient inévitable, en même temps qu'une violente tempête menace d'éclater sur le lac...

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L'avis de
Clément Graminiès :
Pour son premier film, le jeune réalisateur allemand, Marko Kreuzpaintner, met en scène un adolescent qui prend peu à peu conscience de ses attirances sexuelles pour son meilleur ami. Si la sincérité de la démarche ne fait aucun doute, la médiocre mise en scène parvient difficilement à traduire l’ambivalence de cette situation attendue et entretient malheureusement bon nombre de clichés sur la communauté gay.

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Amis de longue date, Tobi et Achim partent pour un championnat d’aviron avec leurs copines respectives. Encore peu expérimentés pour ce qui est des choses de l’amour et du sexe, les deux adolescents entretiennent une relation forte et teintée d’ambiguïté. Au cours de ce voyage, Tobi va pleinement prendre conscience de son attirance pour son meilleur ami. Pour faciliter les choses, le réalisateur a choisi d’isoler le groupe d’adolescents du reste de la société pour constituer un microcosme très réduit où chacun revêt une fonction type (l’homophobe, la fille compréhensive). Et pour faciliter encore plus le coming out de Tobi, l’équipe adverse est uniquement composé de jeunes homosexuels assumés et affichés. En partant d’un postulat simpliste et binaire, le réalisateur va forcément limiter la portée de son propos.

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À la relation d’amitié trouble qui aurait pu donner matière à une passionnante réflexion sur l’amour frustré, Marko Kreuzpaintner préfère le comique de situation en confrontant de jeunes allemands remplis de préjugés à une horde d’homosexuels décomplexés. Si certaines scènes peuvent prêter à sourire, on n’en oublie jamais le drame intime qui se joue pour Tobi et auquel le film ne donne finalement qu’une moindre importance. La mise en scène, aussi paresseuse qu’un téléfilm grand public de première partie de soirée, n’accompagne jamais l’adolescent dans cette quête du désir, dans sa demande de vérité ; elle ne fait que l’illustrer platement. Au mieux, la seconde partie insiste – assez pathétiquement d’ailleurs – sur le désarroi soudain du jeune homme enfin révélé à ses désirs, comme si au dernier instant, le réalisateur s’était souvenu des raisons pour lesquelles il avait pensé ce projet. Du coup, on n’échappe que trop rarement aux poncifs sur le mal de vivre de l’adolescent qui assume mal sa sexualité. Mélancolie et solitude se donnent forcément rendez-vous, sur fond de musique triste illustrant un enchaînement de fondu au noir à l’esthétique clip.

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Du rose mesuré au noir puis au rose grandiloquent, Summer storm peine péniblement à trouver sa couleur, et tente de combler tout un ensemble de handicaps par une bande-son digne d’une compil’ gay élémentaire. Du Power of love des Frankie Goes To Hollywood au Go West des Village People, le gay power s’affirme avec toute la mollesse d’une comédie familiale, bien loin du ton orageux qu’aurait pu nous laisser espérer le titre, finalement très illustratif.

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À chercher par tous les moyens à ne pas repousser le grand public, le réalisateur s’handicape de trop nombreux compromis. Totalement dépourvue d’audace - tant au niveau de la mise en scène que d’un traitement trop timoré du désir sexuel – la portée du projet de
Marko Kreuzpaintner s’émiette rapidement. Dommage pour les acteurs, Robert Stadlober en tête, naturels et spontanés, seuls capable de donner corps à ce récit initiatique particulièrement laborieux et sur lequel il serait malheureusement bien inutile de s’attarder.

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Pour plus d’informations :

Lire l’interview de Marko Kreuzpaintner

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