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Fiche technique :

Avec Paul McGann, James Corden, Mathew Horne, MyAnna Buring, Silvia Colloca, Vera Filatova, Ashley Mulheron, Louise Dylan, Lucy Gaskell, John Pierce Jones, Emer Keny, Emma Clifford, Susie Amy, Travis Oliver et Margarita Hall. Réalisation : Phil Claydon. Scénario : Paul Hupfield et Stewart Williams.

Durée : 88 mn. Sortie en salles : 22 juillet 2009.


Résumé :

Jimmy Maclaren et son ami Fletch profitent de leurs vacances dans la campagne anglaise, quand ils se retrouvent coincés dans un petit village reculé, où règne une terrible malédiction qui touche les femmes. Celles-ci se transforment toutes en vampires et rejoignent une secte de Vampires Lesbiennes. Jimmy et Fletch sont appelés à la rescousse par les hommes du village...



L’avis de Frédéric Mignard :

SHAUN OF THE BITCHES

Une série B britannique au titre accrocheur qui ne tient pas toutes ses promesses. Sympathique, certes, mais pas suffisamment déglingué pour s’élever instantanément au rang de film culte.



La bonne santé du cinéma de genre britannique permet aux jeunes cinéastes de faire tout et n’importe quoi, surtout n’importe quoi d’ailleurs, à en croire le titre aguicheur Lesbian Vampire Killers qui nous promet des tueurs, des vampires et des lesbiennes. Ça tombe bien car finalement on a bel et bien un film sur des tueurs de vampires lesbiennes.



Tous ceux qui suivent l’actualité vampirique depuis maintenant quelques décennies savent que les louves de Dracula aiment à se caresser entre elles, voire à se dévorer l’entrejambes. Même en France, que dis-je, surtout en France, on a pu voir ces suceuses de nectar précieux s’adonner aux plaisirs saphiques : Brigitte Lahaie chez Jean Rollin pourra vous en raconter un bout, et même Catherine Deneuve saura se répandre sur le phénomène après s’être exportée aux USA comme mère goudou dans le sensuel Les Prédateurs de Tony Scott en 1983. Pauvre Susan Sarandon, elle ne s’en est jamais remise.



Pastiche évident de ce culte régressif, Lesbian Vampire Killers s’inscrit par conséquent dans ce genre chargé de références. Le cinéaste Phil Claydon n’a d’ailleurs qu’une idée en tête, reconstituer avec trois bouts de ficelle l’univers préfabriqué des productions gothiques des années 60-70 avec des demeures tarabiscotées, des cimetières perdus dans la brume et une forêt profonde, voire caverneuse où la caméra s’enfonce avec délectation !



Joyeux luron de la pellicule, Phil Claydon a gavé son métrage d’un humour « bitch » très contemporain pour les filles (la petite amie du héros et toutes les servantes de Camilla, la reine des vampires, sont, il faut le dire, de vraies sal...), tandis que les garçons se retrouveront sans grand mal dans le ton geek servi par le meilleur pote du héros (et malheureusement personnage central), un gras du bide, buveur de pintes et obsédé de la moule qui ne rêve que de « hot dykes » (traduire par « gouines bandantes »). À fond dans son trip, Claydon en fait des tonnes, au détriment du sérieux, de la peur et de l’horreur, ces trois éléments étant totalement absents de ses intentions.



On mentirait en disant qu’on n’adhère pas à cette balade loufoque dans le terroir ancestral britannique – elle est plutôt exaltante et même revigorante –, au final, on ne peut s’empêcher de regretter le manque d’audace de ce délire de goujaterie et de grossièreté, beaucoup plus proche de Shaun of the Dead que des classiques du genre comme Vampyros Lesbos ou Le Frisson des vampires.



La rigolade inhérente au titre déconneur séduira sûrement plus les ados sans référence que les vrais fans de g(h)oul(u)es des seventies, tant ces derniers auront l’impression d’assister à une version légèrement plus osée de Scooby-doo.



Car entre nous ces vampires lesbiennes sont plutôt asexuées et niveau « killers », la grande tuerie attendue n’a pas vraiment lieu non plus. Bref, pour la déconne et le carnage, il vaut peut-être mieux revoir le britannique Boy Eats Girl, sorte de film de zombies adolescent qui finit pas un bain de gore corsé autrement plus efficace.

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