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Depuis que le cher Daniel C. Hall m’a fait l’immense honneur de m’offrir une rubrique sur Les Toiles Roses, je ne me sens plus de joie. Je dois bien reconnaître que, depuis hier matin, je me sens aussi excité qu’une puce sur le dos d’un chien. Je me sens même rajeunir d’au moins deux ans, ce qui, aux dires de certains, fait que j’ai 23 ans, bien que j’étais déjà un sémillant jeune premier à Hollywood dans les années 30.

En tant que cinéphile, cinéphage, cinévore, et ciné-Cheetah car j’adore la série des « Tarzan » de la MGM avec Johnny Weissmuller, je me suis empressé de consulter l’index alphabétique des films critiqués sur ce blog soi-disant intello. Et là, oh joie divine, je suis tombé sur ça : http://www.lestoilesroses.com/article-1034875.html. Si vous n’avez jamais vu ce téléfilm, c’est que vous ne consultez pas l’index susmentionné, ou ne regardez jamais M6 qui l’a déjà diffusé 3 fois, ou n’êtes ni gay ni gay-friendly et du genre à magasiner dans les rayons de « My Beautiful Megastore » chez Virgin.

Quel est l’intérêt de cette série Z réalisée par le petit frère de Christian « Jacquouille-la-fripouille » Clavier, me direz-vous, que la critique de votre blog préféré a descendu en flammes. La présence à l’écran du charmant Olivier Sitruk, mon voisin de quartier ? (chut) La thématique du mariage homosexuel ? Que nenni mes amis ! L’intérêt c’est qu’en visionnant ce petit bijou en toc, vous pouvez y voir briller un morceau de cristal nommé Zanzi. Eh oui, je l’avoue à genoux, j’ai osé faire de la figuration dans cette daube.

3 garçons, 1 fille, 2 mariages a été tourné en 2003 en Belgique, pour des raisons budgétaires. En effet, de plus en plus de téléfilms français sont tournés chez nos voisins les moules-frites où les coûts de production sont moins élevés qu’en France. À titre d’exemple, le modeste défraiement pour une journée de figuration s’élève à 25 € seulement. Une misère… Autant dire que j’ai participé à cette aventure pour le fun et en aucun cas par appât du gain.

Cela s’est donc passé l’été 2003, qui est entré dans la mémoire collective comme le plus meurtrier de l’histoire, puisque la canicule qui réchauffa l’Europe eut pour funeste conséquence de tuer le Lundi de Pentecôte l’année suivante. Nous étions fin août début septembre, il faisait bon, il faisait chaud, et je flânais de par les rues de cette charmante ville de province autoproclamée « capitale de l’Europe », lorsque sur la devanture d’un glacier italien je lus une annonce pour un casting qui avait lieu le jour même, dans un café à quelques pas de là. Dicho, hecho, je me suis présenté au lieu dit et, après avoir charmé les rabatteuses recruteuses, je fus engagé pour deux journées et une soirée.

C’est ici que je vous livre l’indice qui vous permettra de saisir mon image à l’écran. J’apparais en effet dans les scènes de mariages (car il y en a deux, comme le titre l’indique). Celles-ci furent tournées à l’hôtel de ville de Saint-Gilles, commune de Bruxelles-capitale. Le premier étage avait été mis à disposition de l’équipe de tournage. On y trouvait, pêle-mêle, Julie Gayet essayant sa robe de mariée et ajustant son maquillage, Jean-Claude Dreyfus répétant son texte comme Monsieur Marie fait la promo d’une bonne tourte aux poireaux, et des dizaines de figurants attendant patiemment qu’on veuille bien les appeler. Car le temps est long pour les figurants. On peut se tourner les pouces et regarder les mouches voler pendant des heures, mais quand le réalisateur vous appelle, il faut être prêt dans l’instant !

La première scène de mariage fut tournée dans une ambiance folklo. Cette séquence improbable est censée se dérouler en France (dans un futur proche ?), et le maire porte donc l’écharpe tricolore. Pour donner un semblant de réalité virtuelle à cette savoureuse science-fiction, il a été décidé que l’édile porterait l’écharpe selon le protocole municipal en vigueur dans toutes les mairies de France. Problème : doit-il la porter à partir de l’épaule gauche ou de l’épaule droite ? Stéphane Clavier n’en savait rien, l’acteur non plus, tout semblait perdu et c’est alors que j’intervins pour sauver la situation. En un coup de téléphone, j’ai apporté la solution en appelant ma Maman qui, elle-même, porte la dite écharpe lorsqu’elle marie les gens… Alors : épaule gauche ou épaule droite ? Regardez le dvd, vous aurez la réponse, non mais !

Dans cette même scène du mariage Sitruk-Gayet, troublée par l’irruption intempestive d’Arnaud Giovanetti (vu récemment dans le téléfilm Dalida où il campe un étonnant Orlando), Laurent, son personnage, déclare maladroitement sa flamme à Dan (Olivier Sitruk), et lui murmure un bouleversant « je t’aime » qui a été coupé au montage. Je me demande encore pourquoi… Au final, ce téléfilm fait l’éloge de la polygamie « plurielle », posant le postulat selon lequel chacun devrait être libre d’épouser qui il veut, homme et/ou femme. C’est une idée que je trouve séduisante et sur laquelle je reviendrai peut-être un jour sur ces pages.

Enfin, pour l’anecdote, sachez qu’au départ ce chef-d’œuvre du genre devait s’intituler Coup de Soleil. Tiens, cela me rappelle que je dois aller porter des oranges à Richard Cocciante…

Il est où, le Zanzi ? (Note de DCH)

Pour commander le film, cliquez ici ou sur les illustrations.

Pour lire le précédent épisode de Zanzi and the City, cliquez ici.

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