Ici Zanzi qui vous écrit en direct différé de nulle part. Je ne suis pas à la Plaine Saint-Denis, ni au Château de Dammarie-les-Lys. Je
suis rentré chez moi. Mon exil a pris fin hier soir.
Épuisé par ces six semaines, c’est d’un geste machinal que j’ai allumé le téléviseur sur la première chaîne (que vouâla une phrase qui fait
très « O.R.T.F. »). Je ne suis pas vraiment en mesure de faire un compte-rendu détaillé de ce qui s’est passé, ayant écouté le programme d’une oreille distraite. Je vais donc
laisser à la lumineuse Cathy le soin de nous livrer le compte-rendu de cette soirée qui vit passer ce vieux routier d’Eddie Mitchell et cette jeune routière de Nelly Furtado. Deux artistes
que, au demeurant, j’aime beaucoup.
Les prestations des élèves me sont un peu passées au-dessus de la tête. Je n’étais déjà pas dans mon état normal. À l’heure où j’écris ces
lignes, je fais une sorte de crise de foie, cadeau ultime et empoisonné que m’ont laissé mes camarades nantais avec leurs plats faits maison. Ce n’est pas une crise de foi sans E, celle pour
laquelle Rome recommande la vitamine B16… Ce sont de véritables troubles de la digestion qui m’empêchent de déjeuner et de dîner en famille ce soir (il est 19h51 ce samedi 11 novembre 2006 –
NDZ).
Pour en revenir au sujet que je ne peux, malheureusement, qu’évoquer brièvement, et pour faire court et sans détour, Gaël est consacré
« chouchou du public », sauvé par icelui pour le plus grand plaisir de Daniel qui, du fond de sa boule de cristal, le voit affronter Cyril Dion en demi-finale garçons.
Sans véritable surprise, les autres ont donc accordé un sursis à Jean-Charles. C’est un choix stratégique efficace et évident, ce dernier
étant le moins à même de menacer les leaders du classement, nonobstant la sympathie que j’ai pour lui. Il n’y a pas que les savons dans la vie, j’aime aussi Jean-Charles. Et Ludovic, qui fait
donc les frais de cette sélection impitoyable. Lui aussi rentre chez lui, mais contrairement à moi, ce retour marque peut-être le début de son exil. À moins que Pascal Nègre… (to be
continued)
Pour lire le précédent épisode de Zanzi and the City, cliquez ici.
Commentaires