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Fiche technique :
Avec Tony Yang, Duncan, King Chin, Dada Jl et Jimmy Yang. Réalisation : Dj Chen. Scénario : Rady Fu. Images : Chen Huei-Sheng. Son : Augustus Chen. Montage : Chen Hsiao-Dong. Musique : George Chen & Hung Tze-Li. Production : Alleen Li & Michelle Yeh.
Durée : 92 mn. Disponible en VO et VOST.


Résumé :
Tien (Tony Yang), 17 ans, lycéen sage et encore vierge, vient passer ses vacances d’été à Taipé, bien décidé à y trouver l’homme de sa vie. Il commence par rencontrer les garçons dont il a fait connaissance sur Internet. Ils lui font découvrir la vie gay de la capitale taïwanaise. Ils essayent aussi de lui éviter qu’un homme lui brise le cœur. Malheureusement, le naïf Tien tombe amoureux de Bai (Duncan), le pire bourreau des cœurs du pays...
L’avis de Bernard Alapetite (Eklipse) :
À la place de ce beau titre, qui invite à la rêverie et aux coupables nostalgies, ce film aurait du s’appeler : « Candide chez les tassepés de Taipé ». Si un jour de grippe, cloué au lit, vous avez la nostalgie des conversations intellectuelles que l’on peut entendre dans les bars du marais, ce DVD est pour vous. Ce qui malheureusement pour l’éditeur, qui pourtant a réalisé un bel habillage et une superbe sérigraphie sur la galette, devrait réduire quelque peu le potentiel de ventes. Car je ne vois pas bien ce qui pousserait quelqu’un d’autre à s’infliger cette niaiserie sucrée, jouée à la truelle. Une mention particulière pour le jeu de l’horripilante crevette, la folle de service, qui me fait penser quant à la finesse de son jeu à celui de Jacques Balutin si ce dernier était gay et asiatique ; heureusement pour ces communautés, ce n’est pas le cas, elles sont ainsi épargnées par cette honte.
Curieusement ce presque rien est bien filmé, beaux travellings (je recommande un long travelling parallèle à un canapé – où comment dynamiser une conversation statique –, un modèle !), longues focales isolant les visages dans le décor, souci de la composition du cadre... Mais même bien cadré, le pas grand-chose demeure une petite bricole.
Même pas question de se rincer l’œil, car si les garçons (mis à part l’insupportable crevette déjà citée) ne sont pas mal, le film est d’une pudibonderie toute vaticane ; d’ailleurs les protagonistes arborent presque tous une croix en pendentif.

L’Été de mes 17 ans ne met en scène que des hommes, tous homosexuels. À aucun moment, on ne parle de femme (on n’en voit pas une même en figuration) ni d'hétérosexualité, comme si cela n'existait pas ! Ce qui est assez surprenant, le film étant réalisé par une femme. Depuis, elle a tourné avec le même acteur principal Catch, un film policier.
Au dos de la jaquette, cette insignifiance est qualifiée de « fantaisie fellinienne » ! Là je lance un appel, pour éclairer ma cinéphilie : il faut que le rédacteur de ce texte improbable m’explique où il a bien pu dégotter Fellini là-dedans… On y apprend également que L’Été de mes 17 ans a connu un succès enthousiaste à Taiwan, en Inde, au Japon, à Toronto, Stockholm, Pusan et Palm Spring. On sait maintenant que l’internationale des pétasses existe.
La vision du film est pourtant riche d’enseignements, tellement il est représentatif dans sa forme des productions cinématographiques populaires (dans tous les sens du terme) actuelles, tant à Taiwan qu’au Japon. Il en a toutes les caractéristiques : un scénario étique, mêlant fleur bleue et humour lourdingue, joué par de jeunes acteurs mignons, issus de soap télévisés ou de la chanson, mis en images par des réalisateurs et leurs équipes ayant une parfaite maîtrise de leurs techniques. Ce sont de tels films qui font les entrées à Taiwan et non les opus de Tsai Ming-Liang ou ceux de Hou Hsiao-Hsien. On peut le regretter mais c’est ainsi.
Si vous aimez les garçons taïwanais, oubliez L’Été de mes 17 ans et jetez-vous sur les films de Tsai Ming-Liang et lisez ce merveilleux livre qu’est Garçon de cristal, dont il existe une adaptation télévisée dans laquelle joue… Tony Yang.

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