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Le Père Docu s'appelle Gérard Coudougnan, il est né en 1962 et a pour qualification « enseignant-documentaliste », vous savez la dame qui râle au C.D.I. (centre de documentation et d'information) : c'est lui. Pour des raisons indépendantes de sa volonté, il est en ce moment éloigné de son lieu de travail habituel mais a toujours un C.D.I. (contrat à durée indéterminée) avec les bouquins pour qui il a une vraie A.L.D. (affection de longue durée).

Au hasard de ses lectures, il a croisé Marc-Jean Filaire puis Môssieur Daniel C. Hall (« The Boss ») qui lui a proposé de regrouper ici quelques « recensions » d'ouvrages à thématique LGBT.

Toute remarque, toute suggestion sera la bienvenue. Les avis, sous forme de commentaires, pour échanger des points de vue encore plus !

La bibliothèque rose est ouverte… vous avez lu Le Club des Cinq d'Enid Blyton ? Claude, le « garçon manqué » est peut-être alors votre première rencontre avec une petite lesbienne ou une future transgenre ? Ah bon, vous n'avez pas connu les Bibliothèques Rose et Verte ? Qu'importe, entrez (couverts !) ici et faites ce que vous voulez entre les rayons, ne soyez pas sages ...

 

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Colette FELLOUS, Pour Dalida, Flammarion, 2010, 134 p., 16 €.

 

Dalida. Encore ? Oui, encore et toujours.

Mais pas une biographie, pas un produit commercial dont Orlando a le secret et grâce à qui l'Italienne de naissance égyptienne (c'est vrai, c'est vrai) est connue d'adolescents qui n'étaient pas nés le jour de son suicide le 3 mai 1984.

Pas un roman non plus.

Colette Fellous, femme de lettres et de radio (1) nous offre une romance, comme indiqué sur la couverture de ce livre qu'il est impossible de lire sans fredonner.

Cette romance est le lien tissé par l'auteure entre deux femmes, sa mère et Yolanda Gigliotti. Avec des points de départs communs, une enfance arabo-méditerranéenne, à Tunis pour l'une, au Caire pour l'autre et dans des milieux cosmopolites où l'on parlait mal plusieurs langues que l'on mélangeait dans la même phrase comme on bat un jeu de cartes.

Colette Fellous a plusieurs atouts dans son jeu : un style qui nous emporte en nous prenant par la main, comme un bambino, bambino, nous rapprochant de sa mère et d'elle-même avec un lien récurent, Dalida, la reine de cœur brisé.

Que fait ce titre dans la bibliothèque rose ? Il est là parce qu'il n'y a pas à avoir honte de certains clichés, et que si une discussion au sujet de Mylène Farmer a enflammé le blog, avec Dalida ce sera plus romantica, romantique et bohème.

Dans le Dictionnaire Gay (2) on lit à l'article « Les divas des gays » un sous-article Dalida qui remplit une page entière : « ...Le côté dramatique et excessif de son tempérament théâtral, longs cheveux et robes parfaites d'excentricité mesurée, sa voix chaude, emplie de roulades qui en font le charme, son sens de la mise en scène sur fond de paillettes et de strass, ainsi qu'un répertoire où l'amour malheureux, la nostalgie de l'amour, l'amour des jeunes et beaux mâles (Il venait d'avoir dix-huit ans) tiennent une place essentielle et lui ont attiré la sympathie d'un public gai en connivence avec sa vie sentimentale mouvementée, faite d'une suite de drames, d'échecs, d'amours fous et de douches froides.... »

Colette Fellous fait de Dalida l'inséparable complice d'une relation d'amour mère-fille qui laisse une large place à ces éléments de connivence.

Biographie de style aquarelle, désordonnée, plus axée sur les sentiments que sur la chronologie, elle offre le plus bouleversant témoignage sur une voix qui ne cesse d'agir sur les cœurs de milliers de Gigi à qui elle peut encore manquer.

 

(1) interviewée au sujet de ce livre dans Têtu n°154, avril 2010, p.32

(2) Lionel Povert, Dictionnaire Gay, Jacques Grancher, 1994, 483 p.

 

POUR EN SAVOIR PLUS :

Sur Iolanda Gigliotti : http://fr.wikipedia.org/wiki/Dalida

Le site officiel : http://www.dalida.com/

Colette Fellous parle de son livre avec Paula Jacques dans l'émission de France Inter «Cosmopotaine » le 14 mars 2010 http://sites.radiofrance.fr/franceinter/em/cosmopolitaine/

 

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Olivier DELORME, L’Or d’Alexandre, H&O éditions, 2008, 444 p., 23 €.

 

Un roman EXTRAORDINAIRE pour les lecteurs du blog Les Toiles Roses. Résumons et frappons les trois coups : coup de maître, coup de cœur, coup de foudre !

En parcourant la quatrième de couverture, on comprend assez vite que le trésor chèrement acquis par le Louvre n'est pas forcément authentique… Pourtant, ce sont de véritables pépites, invisibles au premier regard, que recèle le roman d'Olivier Delorme. Il faut attendre la page 88 pour se demander ce qu'est ce fauteuil dont parle Philippe, « en or massif monté sur roulettes en diamants ». Oui, l'un des héros de ce livre est un « c6-c7 », tétraplégique suite au « crash » qui a scindé sa vie en deux parties. Avec son compagnon Stéphane et son auxiliaire de vie Malika, ils mènent une longue enquête donnant lieu à de véritables cours de mythologie antique, de histoire de l'art de la Renaissance et d'histoire contemporaine et à d'intéressants développements sur les techniques de la contrefaçon ou l'art du boursicotage !

Olivier Delorme nous avait dans La Quatrième révélation (H&O, 2005) amenés à découvrir un Saint Paul assez étonnant, personnage trouble à qui la morale judéo-chrétienne doit beaucoup de son obscurantisme, dont fait partie l'homophobie. Ici, ce sont tous les esprits étroits autant chrétiens que musulmans (famille de Malika) qui vont en prendre pour leur grade !

L'auteur, de sa rencontre avec Michel Robert, lecteur tétraplégique à qui il dédie son livre, a su faire un portrait sincère, cru et profond d'un être humain physiquement diminué, mais humainement éblouissant, dans ses doutes comme dans ses ambitions. Numismate de formation, Olivier Delorme frappe ici un écu d'or dont l'avers s'appelle Philippe et le revers Stéphane. Philippe, sur sa « tatamobile », transcende ce roman, dont Stéphane est le principal acteur, Indiana Jones à l'esprit et au cœur puissants et sensibles. La sincérité et la force de leur relation laisseront rêveur plus d'un handi célibataire. Couple fidèle mais pas exclusif, ils en feraient presque oublier la qualité de l'intrigue et ses multiples rebondissements, qui finissent dans une clarté dont on avait pu douer à certains moments !

Avec une lucidité et une crudité rares, sans aucun pathos (on n'est pas dans un roman de Guy d'Esquarres !) le lecteur peut, sous le prétexte d'une énigme politico-policière riche en liens avec l'actualité, se mettre dans la peau d'un « invalide » et de son compagnon : leurs ennemis ne se limitent pas à de dangereux trafiquants ou à des faussaires chevronnés. Plus pervers et pernicieux sont les regards déplacés, curieux, peureux, homophobes, bien pensants culs-bénits, les proches qui « s'évaporent » face au handicap ...

Ce handicap n'occupe explicitement que quelques pages du livre, mais son essence imprègne presque chaque page et on peut facilement savoir si c'est Philippe ou Stéphane qui est le narrateur, tant leur vécu est finement transcrit dans leur pensée et dans leurs actes.

Érudit mais jamais ennuyeux, Delorme passionnera ceux qui ont une curiosité pour l'histoire et l'archéologie. Il touchera tous ceux que concernent le handicap et l'homosexualité dans un subtil cocktail à la saveur inoubliable.

L'ouvrage est un bel objet : 14,5 x 22 cm, 444 pages, c'est un cadeau de 23 € à se faire ou à suggérer... À lire pour soi, à relire à haute voix à son compagnon, à prêter à ses amis, ses soignants, son kiné ou à sa famille… en s'offrant un luxe suprême : se demander ceux à qui on va passer ce bouquin en donnant la clé « c6-c7 » et ceux à qui on laissera la surprise, le choc !

 

POUR EN SAVOIR PLUS : 

Editeur : www.ho-editions.com

Auteur : www.olivier-delorme.com/presse/presse_or.html, site chaleureux et convivial à partir duquel on peut naviguer vers les différents commentaires, strictement littéraires mais aussi à dominante handi ou gay.

Sexualité des blessés médullaires : www.c5c6csex.com

 

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Jean-Louis RECH, Mathéo et Julien, Montréal, PopFiction éditions, collection "Homonyme", 2009, 108 p., 14 €.

 

Jean Louis Rech s'est fixé un défi de taille : transposer en une centaine de pages Roméo et Juliette au XXIe siècle, entre deux jeunes hommes parisiens.

Cet auteur de nouvelles homoérotiques déjà publiées chez le même éditeur, ainsi que chez H&O, est un fin narrateur de scènes que les règles de la morale ou, selon les lieux, de la censure, interdisent aux moins de dix-huit ans.

Il n'y en a aucune dans ce roman qui reste très pudique au moment des ébats de Mathéo et Julien. C'est sur un registre plus sentimental et social que se situe l'action : comment vivre un amour entre Julien, un jeune lycéen fils de notable parisien et Mathéo, jeune enseignant sans autre statut social que celui de professeur de musique dans un autre lycée que celui de Julien ?

Le contexte familial, tout comme celui du lycée de Julien n'est pas vraiment gay-friendy mais on échappera à la rivalité Montaigu/Capulet pour rester dans une tonalité plus contemporaine... même si le dénouement peut sembler, en 2010, un peu excessif...

Un honnête moment de lecture sans ennui ni emballement.


Note de Daniel C. Hall : Si les éditeurs ou les auteurs (auto-édités ou non) souhaitent envoyer un service de presse à Gérard en vue d’une critique sur ce blog, merci de prendre contact avec le chef Daniel C. Hall qui vous communiquera ses coordonnées : lestoilesroses@hotmail.fr.



TO BE CONTINUED…

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