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Fiche technique :
Avec Joe Dallesandro, Geraldine Smith, Patti d’Arbanville-Quinn et Candy Darling. Réalisé par Paul Morrissey. Scénario de Paul Morrissey
Durée : 105 mn. Disponible en VO et VOST.

Résumé :
A New-York, Joe, un marginal, se prostitue pour subvenir aux besoins de sa famille, tandis que Geraldine, sa compagne, mène une vie parallèle avec une autre femme se prénommant Patti.
L'avis de Jean Yves :
New York. Vingt-quatre heures de la vie de Joe Dallesandro qui se prostitue pour subvenir à ses besoins, à ceux de son enfant, et de sa femme Géraldine, qu’il partage avec une autre femme, Patti.
Ce film a été réalisé par Paul Morrissey et produit par Andy Warhol, le maître du pop art, qui en assura aussi la photographie. Paul Morrissey deviendra par la suite son conseiller spirituel et fera découvrir au grand public le « pape de l'underground ».
Le film débute par un célèbre plan très « warholien », caméra fixe pendant plusieurs minutes sur le visage endormi de Joe (Warhol n'a-t-il pas filmé un homme en train de dormir pendant six heures avec le même plan fixe ?) Ce film montre des scènes quotidiennes et quasi-répétitives : le réveil de Joe, la conversation avec son épouse, le déjeuner avec le bébé, la préparation pour aller faire le trottoir, seul moyen de survie du couple, dans un ordre chronologique et routinier.
Vêtu d'un costume on ne peut plus érotique pour l'époque (tee-shirt noir moulant sous une chemise blanche ouverte, jean et baskets), Joe arbore un look beach boy [à mettre en rapport avec la date de création 1968, alors que le film ne sera découvert en Europe qu'en 1973].
Rencontre avec plusieurs types de clients sur fond de 42e rue : le premier, banal, qui désire le revoir ; le second qui lui donne un cours d'histoire de l'Art tout en le photographiant – dans des poses antiques inspirées des fresques de la Chapelle Sixtine – moyennant cent dollars. Retour au tapin, quelques réflexions entre prostitués sur les tarifs et spécialités de chacun. Détour chez un groupe de transsexuels, et retour au foyer pour rejoindre sa femme et sa copine. Même plan fixe final sur le visage de Joe, exténué, se préparant après un sommeil réparateur à reprendre le même chemin le lendemain. Répétition et fatalité.

Flesh est le film d'un beau gars marginal, à qui la splendeur de son physique permet d'échapper aux navrantes contraintes du travail. Flesh, c'est du cinéma direct. La qualité de l'image filmée n'était sûrement pas le souci du réalisateur. Comme si la seule chose qui comptait, c'était que les gens filmés soient beaux. Plus exactement fascinants, par une mise en exergue de l'excentricité ainsi que de tout ce qui sortait de l'ordinaire. « Beauté » des marginaux pour la seule raison qu'ils vivent en marge. Beauté des personnages accrue par l'existence qu'ils mènent. Avec des dialogues en toute liberté, l'improvisation étant un des principes majeurs de la « Factory » de Warhol.
Ainsi, une journée de Joe Dallesandro prend l'allure d'une aventure picaresque. Dans Flesh, le sexe est la grande affaire, sur fond bruissant de dollars. Pour la bonne raison que Joe ne compte que sur le sien pour en récolter. Avec un brin d'humour, qui n'est pas encore aussi noir qu'il le sera dans Trash (1970) ou dans Heat (1972).
Bien sûr, certaines considérations sur le couple et le sexe peuvent paraître démodées. Mai 68 pointait seulement.

Pour plus d’informations :
Site officiel de Joe Dallesandro

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