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Blog LGBT du rédac' chef :
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, Henry Victoire, Didier Roth-Bettoni
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, Lucian Durden,
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et Hugo Rozenberg.

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Un grand merci à Francis Moury,
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LES NEWS ROSES

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Quel merveilleux site que celui où chacun d'entre nous peut se faire sa couverture de Martine. Vous pouvez essayer aussi,  lectrices et lecteurs fidèles, et nous les envoyer à lestoilesroses@hotmail.fr. A vous de jouer !!! Je ne résiste pas et en rajoute encore deux :

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Blogué par nos amis de GayClic.com :


Voici LA nouvelle qui a fait le tour du monde en moins de temps qu'il ne faut pour le dire... MAIS QUELLE NOUVELLE ? Et bien les millions de fans d'Harry Potter viennent d'apprendre que l'un des héros de l'histoire, Albus Dumbledore, le directeur de Poudlard, est gay. La révélation a été faite vendredi dernier par l'auteur en personne, J.K. Rowling, lors d'une séance de questions-réponses à New york.

Quand l'un des intervenants lui a demandé si Dumbledore avait déjà connu l'amour, elle a simplement répondu : « J'ai toujours pensé que Dumbledore était gay. » Après un bref silence, la salle l'a alors longuement applaudie. Puis elle a ajouté : « Si j'avais su que ça vous rendrait si heureux, je vous l'aurais dit il y a des années. » Elle a ensuite expliqué que Dumbledore avait été amoureux d'un autre sorcier, Grindelwald. Ce dernier s'avérant être un mage noir, Dumbledore avait du l'affonter en duel et le faire emprisonner. Elle a également raconté que dans le script du sixième film, on faisait dire à Dumbledore qu'il avait connu une fille jadis, et qu' elle avait tout de suite mis une note dans la marge pour le scénariste disant : « Dumbledore est gay ! »

Blogué par nos amis de GayClic.com :


Un astéroïde découvert en 1994 (qui se ballade entre Mars et Jupiter) vient d'être nommé « 7307 Takei » en l'honneur de l'acteur George Takei, célèbre pour le rôle d'Hikaru Sulu dans Star Trek (1966) et plus récemment pour son interprétation de Kaito Nakamura (le père de Hiro) dans la série Heroes (2006). Le comédien âgé aujourd'hui de 70 ans, avait fait son coming-out en 2005... Il s'est depuis engagé dans la défense des droits des gays, notamment auprès de Human Rights Campaign, l'une des plus grandes organisations américaines d'égalité des droits pour les Gays.

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L'animateur de télévision Jacques Martin est décédé vendredi à l'âge de 74 ans à Biarritz, a annoncé France 2 ce matin.
Une figure incontournable du paysage audiovisuel français nous a quitté, lui qui, pendant plus de trente ans, a diverti et éveillé le cœur des Français comme des Belges. Il a été le créateur de plusieurs émissions extrêmement populaires, comme "Le petit rapporteur" ou "Dimanche Martin". Mais c’est surtout en tant qu’animateur de ‘’L'Ecole des fans" sur France 2 qu’on se souviendra de ce touche-à-tout de génie.
Victime d'un accident cérébral au printemps 1998 qui l'avait laissé à moitié paralysé, il avait alors pris sa retraite de la télévision. Il n'y était revenu qu'en 2003, invité par Laurent Ruquier pour un hommage à son ami Jean Yanne décédé une semaine auparavant. Jacques Martin vivait retiré depuis plusieurs années à Biarritz.

Jacques Martin, j'ai grandi avec vous. Avec mes grands-parents et mes parents, vous avez enchanté  ce sacré dimanche après-midi pendant de très nombreuses années. Aujourd'hui, je suis triste, je vous remercie, je pense à vous et à votre famille. Jacques, vous nous quittez sous nos applaudissements...





 


Cette année, Rosh hashanah (le Nouvel An juif) est célébré les 13 et 14 septembre. Les dix jours suivants qui mènent à la fête de Yom Kippour sont les journées de repentance. Le Yom Kippour, le 22 septembre 2007, est également appelé Jour du Grand Pardon, et probablement la fête la plus importante du calendrier juif.
Bon nouvel an à mes ami(e)s et aux lectrices et lecteurs juifs de ce blog.

product-162001b.jpg 1 500e BILLET
PUBLIÉ SUR CE BLOG !

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1-speedo.jpg Sur cette photo, je prends un bain de pieds car j'ai attrapé des vilaines mycoses dans mes chaussettes.



Et voili-voilou, je taille une reprends la plume après quelques jours de silence (Hééé hoooo, y a quelqu’un ?). Bin ouais, il faut dire que j’ai passé plusieurs jours avec mon petit frère chéri et que, franchement, nos pérégrinations et autres galéjades n’ont que peu de rapport avec la thématique de ce blog, si vous voyez ce que je veux dire par là (et par là, j’arrive à dire beaucoup de choses). En plus, j'ai passé un merveilleux week-end en amoureux avec mon chéri d'à moi que j'aime pour fêter mon anniversaire (c'est le 12 août, alors pour les messages, cadeaux, espèces sonnantes et trébuchantes et autres chèques, contactez-moi par l'email du blog. Et n'oubliez pas ou sinon ma vengeance sera terriiiiibleuh.) Donc je me suis mis en grève : pas de chronique, pas de nouveaux papiers de Bernard (qui sous le coup de la fureur s’est transformé en un Hulk rose du plus joli effet) et pas de Zanzi trente fois par jour au téléphone (Où es-tu mon Zanzichou ?). Bref, le régime sec (mais j’ai pas maigri d’un poil).

Et puis, j’ai réfléchi. Si, si, c’est vrai ! Et oui, messieurs et messieurs, il m’arrive de réfléchir. Le mot fait peur, je le sais bien, surtout dans notre nouvelle France de la droite décomplexée et peopolisée. Pour l’UMP, ce verbe est très politiquement incorrect ! Qu’un électeur sarkozyste puisse réfléchir passe encore (mais avec du mal), mais qu’un pédé gauchiste le fasse alors ça non, qu’est-ce qu’on va dire au Vatican ?

Donc, vous écrivais-je, j’ai réfléchi. Puis j’ai entamé un long débat avec moi-même pour en arriver à la décision à l’unanimité de moi-même moins une voix qu’une chronique de sept jours, c’est trop long et quelques fois peu intéressant. Enfin, je me comprends, tout ce que je fais est capital et fascinant néanmoins dois-je, sous prétexte d’être votre phare éblouissant, vous faire partager des bribes de mon existence aussi bouleversantes que :

Lundi : Je suis sorti de chez moi et j’ai dit, je cite : « Tiens, il va pleuvoir. »

Mardi : Mon chéri, en me regardant avec dévotion et adulation, me susurre amoureusement : « Tiens, passe-moi le pain. » Un « s’il te plaît » aurait presque été de trop, à la limite de l’orgasme volé.

Mercredi : Je ne retrouve pas mon godemiché douze vitesses et les 125 grammes de chapelure que j’avais préparé pour me détendre.

Jeudi : Bernard est un critique de cinéma remarquable et un puits de science extracagifrigilistique. Meuh nan, je déconne !

Vendredi : Après avoir regardé Les Feux de l’amour, je demande à Zanzi : « À quoi tu penses, mon Zanzichou ? », et lui de me répondre : « À la même chose que toi, mon Casimir. » Aussitôt j’éructe : « Alors remue un peu ton gros cul et ramène-moi mon putain de café ! » J’adore le dialogue. C’est émoustiflant, non ?

Samedi : Déjà ? Je croyais qu’on était vendredi. Vivement dimanche !

Dimanche : « Manche ! »

Étonnant, non ? Aussi dans mon infinie sagesse et ma grande bonté, j’ai décidé de changer le titre de ma chronique et de ne vous narrer que les veilles où quelque chose d’important ou de futile vaudrait bien la peine d’être rapporté le lendemain. C’est fun comme concept, n’est-il pas ? C'est moi que j'ai eu l'idée tout seul comme un gland. Je résume pour ceux du fond : j’écrirai un billet quand JE veux et le posterai si JE veux. Et je ne raconterai le lendemain de la veille ce qui ne s’est passé qu'hier tout en ne le postant que demain. Tout le monde suit ? Bernard, faut te le dire en langage SMS ou quoi ? Oups, passez les sels à Zanzi !

Et voilà, emballez c’est pesé !

Alors à la brochette de foie et ravi d’avoir fait votre plein d’essence…

  

Daniel C. Hall

 


Sur cette photo, je décide de jouer un peu au ballon car j'ai repris six fois de la choucroute à midi.



Vendredi 20 juillet 2007 :

Rien de plus sensuel hier soir pour Zanzi que des plantes en pot sur un balcon et des piqûres de moustiques. Sa légende de grand séducteur en prend un coup (c’est toujours ça !).

Impossible d’accéder à l’administration de mon blog de toute la journée ! Je fais une grosse colère en tapotant de mes deux petits peutons la moquette de mon bureau. Je suis tellement énervé que, comme dirait le poète Devedjian, j’en chierais une pendule à treize coups… salope ! Heureusement que le blog est toujours programmé au (ou pour jouer du) kazoo. Je quitte mon bureau très déprimé à la pensée de mes millions de fans qui doivent trépigner, s’inquiéter, pleurer, se flageller, hurler leur désespoir (Williams)… J’imagine Bernard balançant son déambulateur contre les murs sous le coup de la frustration et Zanzi bouffant ses talonnettes (qui le grandissent de dix centimètres, pour arriver au mètre 32 pile poil !) en bavant comme Cujo. Je sais, vous toutes et tous qui m’adulez, que le week-end sera long comme un jour sans Sarkozy. Mais sachez que moi aussi, je suis effondré de ne pas pouvoir me lire. Je ne vous comprends que trop, mes fidèles disciples.

Mon patron est en vacances (moi, ce sera dans une semaine). Il le mérite bien mon boss, si, si, je vous jure. Bonnes vacances, François. Tu es le meilleur patron du monde ! Comment ça, j’en fais des tonnes pour avoir une augmentation ? Méééé eeeeuuuuh Pat’won… [Merci de ne pas mettre de commentaires désobligeants sur les patrons. Le mien me lit et c’est même un ami patron de gauche ! Oui, lui aussi est une minuscule minorité invisible ! J] Bon, je m’égare de l’Est ! Pierre Douglas, sors de mon corps !

J’ai fait les soldes de Cdiscount et voilà que m’arrive : les 4 Alien avec mon amoureuse et mon fantasme d’adolescent : Sigourney Weaver ; Beur, blanc, rouge avec Yasmine Belmadi ; Travail d’arabe de Christian Philibert ; Hush ! de Ryosuke Hashiguchi ; La Sucette magique de Zanzi et Tatin au pays des endives par Bernard Alapetite (catégorie triple X soldée à 0,15 €) ; Prends-moi par les 18 trous avec le ravissant Tiger Wood et le DVD interactif de Qui veut gagner des millions ? (Zut une boulette, que dis-je une erreur, de môôôsssieu Cdiscount ! Non ? Ah bon ! Autant pour moi...)

Ce soir, ce sera Koh-Lanta ou rien ! Et pis, c’est tout !

Samedi 21 juillet 2007 :

Aaaaah… un week-end de repos, enfin ! Si je voulais, je pourrais faire plein de sport, de longues promenades champêtres et bucoliques, sortir me gorger de culture et de rencontres vivifiantes… Si je voulais… Donc, je décide que ce sera week-end DVD style grosse feignasse avachie sur le canapé (c’est moi !). Et pis, c’est tout !

Pour débuter, j’enchaîne Alien de Ridley Scott et Aliens de James Cameron. Le premier est un splendide film claustrophobique d’horreur spatiale et le second un Rambo III dans l’espace. Cameron se la joue « je me reprends trois fois de la choucroute » mais force est de constater que les deux films sont toujours aussi inquiétants et forts au bout de tant d’années. Ségolène… euh, Sigourney est royale, elle s’approprie le personnage de Ripley de manière magistrale. L’univers de H.R. Giger, un artiste que j’adore, fait aussi beaucoup pour l’atmosphère mortifère et érotique de cette saga (Oh my God, j’utilise des mots de plus de deux syllabes ! Je suis en train de me bernardalapetitiser !). Et Sigourney, en petite culotte, m’a toujours fait fantasmer. Si, si, je vous jure ! Bref, il faut voir et revoir ces films. En revoyant les scènes coupées du premier, je me dis que Cameron et les scénaristes du deuxième opus n’ont pas été chercher bien loin. Tout était là, dans le premier…

Beur, blanc, rouge de Mahmoud Zemmouri, sous des couverts de comédie grinçante, est une exploration de la fracture entre certains jeunes perdus entre deux cultures. C’est une vraie réussite, drôle, décapante, intelligente (même si la fin est poussive et quelque peu plate). On y retrouve un acteur que j’apprécie beaucoup : Yasmine Belmadi. J’ai découvert Belmadi avec Les Corps ouverts de Sébastien Liefshitz, Wild Side du même réalisateur, Grande école de Robert Salis et dans un téléfilm remarquable (que m’a filé Bernard) Les Terres froides de… Liefshitz toujours. Comme Salim Kechiouche, Yasmine Belmadi a pris le risque d’avoir une véritable filmographie gay et de jouer des rôles qui marquent (comme Zinedine Zidane !

Zanzi dramacouine à Paname, achète des bédés pornos dans une librairie du Marais et me sort un jeu de mots hilarant de la Baltique : « Elles sont six les gourney ? » Moi je dis qu’il faut le piquer avant qu’il morde le Pierre Doris en miniature ! Et pis, c’est tout !

Tiens, une blague sur Zanzi : « Zanzi et TiFrère sont assis à la terrasse d'un café. Ils voient passer un super canon, mais ce canon, c'est une fille malheureusement.
Alors Zanzi s’adresse à Tifrère : — Ah je te jure! Y a des jours comme ça où on regrette... de ne pas être lesbienne. »

Dimanche 22 juillet 2007 :

Je m’attaque de bon matin à… Battlestar Galactica, la série originale de Glenn Larson. Et ce pour plusieurs raisons. Un : je fais ce que je veux ! Non mais… Deux : je suis totalement accroc à la nouvelle mouture très « Guerre mondiale contre le terrorisme à la W. Bush » dont j’attends avec impatience la sortie de la 3e saison. Trois : ça me rappelle le petit cinéma minable de mon enfance où le dimanche voyait les doubles épisodes réunis en un faux long métrage de Galactica, Hulk, Cosmos 1999 péter sur grand écran. Ah ce cinéma… crade, vieillot, puant (je ne le savais pas encore à l’époque, mais c’était très atmosphère vieux ciné porno)… mais c’était magique pour le môme que j’étais. Bref, ça a bien vieilli cette série, mais c’est toujours aussi bon pour le fan que je suis…

Après-midi en famille…

Je m’attaque au roman de Gus van Sant, Pink. Et j’ai du mal à accrocher. La traduction me semble plus que limite et j’ai vraiment des difficultés à accrocher aux premiers chapitres…

Lundi 23 juillet 2007 :

Cécilia Sarkozy est à Tripoli avec Claude Guéant. Mais qu’ils y restent, bon sang ! En plus, Khadafi relooké en Prada, ça va swinguer comme un wagon de choucroute (expression typiquement alsacienne).

Pour le reste de la journée, c’est boulot et déménagement du salon de mon pote le Jackson Five shooté. Résultat : je sue quinze litres et me nique le dos. C’est plus de mon âge ce genre de conneries !

Mardi 24 juillet 2007 :

Zanzi m’appelle, suite à la parution tardive pour raisons techniques de ma 2e chronique, et m’enguirlande comme du poisson pourri. Il me menace d’engager Maître Collard (des Guignols de l’info) et Maître Noachovitch (de Sans aucun doute de Julien Courbet et candidate UMP malheureuse aux législatives 2007) pour m’attaquer pour « publicationnage pirate de zoli poème intime à plusieurs millions de dollars (sic orange) ». Pour l’instant, je ne panique pas. Mais s’il met Maître Vergès sur le coup, alors là je suis mal. Zanzi me raccroche au nez en charlènisant : « ENCULÉÉÉÉÉÉÉ ! (sic citron) » Voilà ce que c’est de raconter que la vérité sur son blog ! C’est vraiment trop injuste !

Bernard Alapetite me snobe… Lui aussi est vexé de voir que je suis honnête et que je ne vous donne, chères lectrices et lecteurs, que la vérité et toute la vérité. Il menace d’écrire ses prochaines critiques en langage SMS ! Ah bon, c’est pas ce qu’il fait déjà ?

Je laisse Pink de van Sant en stand-by. Ce ne doit pas être ma tasse de whisky…

Mercredi 25 juillet 2007 :

Le boulot est prenant et je dois boucler pas mal de choses avant mon départ en vacances. Aussi je n’ai pas le temps (ni l’envie) de faire grand-chose les soirs en rentrant. Cette chronique est d’un passionnant !

Au dodo et j’en profite pour terminer la lecture du dernier PREF et d’un formidable dossier sur « L’influence du slip » (je vous jure que c’est vrai !). Mais je m’en fous, moi je n’aime que les caleçons Charles Ingalls de mon chéri ! Et pis, c’est tout !

Jeudi 26 juillet 2007 :

Mon petit frère arrive demain d’Allemagne ! Ça fait deux ans et demi que je ne l’ai pas vu… Autant vous dire que ça va être la fiesta : Champomy, pépito, apéricubes nature et Dragonball Z crypté pendant la nuit... Oui, nous sommes des psychopathes carbonararisés dans la famille ! En plus, je suis officiellement en vacances demain soir pour un mois ! Youpi, c’est la fête !

En relisant cette troisième chronique, je m’aperçois que vous avez bien du courage de me lire. En effet, j’ai une vie tellement plus palpitante et passionnante que la vôtre… N’est-ce pas ?

Demain, je prédis une panne d’over-blog et une administration en rade. On parie ?

Et je reviens la semaine prochaine avec un papier encore plus chiant. Et pis, c’est tout !

Daniel C. Hall


«  Si l'acteur ne bouscule pas la réalité pour aller plus loin dans les émotions ou dans le rire, ce n'est plus un artiste. » Michel Serrault


Dans le rôle de Zaza Napoli, La Cage aux folles

[De gros problèmes techniques ont empêché la parution, hier, de la chronique de Daniel C. Hall. Elle paraîtra lundi matin, datée de vendredi avec un lien rétroactif.]

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Sur cette photo, j'évalue les difficultés de mon parcours avant de me la péter avec mon skate de djeun des técis.


Vendredi 13 juillet 2007 :

Hier soir, j’ai laissé ma grand-mère (83 ans !) devant Tatie Danielle sur TF1. Elle m’a dit : « Je ne veux pas voir un film de vieux ! En plus, je n’ai pas mis mon appareil ! » Je vous jure que c’est authentique ! Elle n’a, évidemment, rien compris à ce film. Normal, elle n’avait pas mis son appareil ! J’adôôôôre ma mamy rose (pas blue).

Bernard et Zanzi, choqués parce que je livre toute la vérité et rien que la vérité sur leur compte dans cette chronique, tentent un putsch. Bernard me menace d’envoyer dix fois plus d’articles (Oh my God !) et Zanzi de se vendre à la concurrence (Yeesss ! Je le donne à qui veut !). Ah… Je ne peux pas leur en vouloir… Bernard et Zanzi, ce sont un peu mes bonnes œuvres, des cas sociaux que Les Toiles Roses réconfortent. Je vous pardonne les gars… Ils ne savent pas ce qu’ils font comme le disait si bien l’acrobate crucifié sur son planeur

Reçu Les Amis de Gérard Blain par la poste. Un cadeau de Bernard avant qu’il ne se vexe de voir ses travers étalés sur ce blog. Paul, 17 ans, vit avec sa mère, qui est divorcée et ne le comprend pas. Il rencontre Philippe, marié et sans enfant, un imprimeur quadragénaire qui ne trouve pas non plus l'affection qu'il attendait auprès de son épouse. Philippe et Paul vont mutuellement partager la tendresse et la compréhension qui leur faisaient défaut. Paul se sent des dispositions artistiques et Philippe l'encourage dans cette voie. Lors de leur séjour à Deauville, Paul se lie avec un groupe de jeunes de son âge et plus particulièrement avec Marie-Laure, une des filles de la bande, dont il tombe rapidement amoureux. Mais devant les moqueries de celle-ci pour qui ce flirt n'était qu'un amusement, c'est sur l'épaule compréhensive de Philippe qu'il se consolera. Grâce au soutien de celui-ci, Paul suit des cours d'art dramatique où il obtient d'excellents résultats jusqu'au jour où Philippe a un terrible accident de voiture... Un étonnant film de 1971, fort réussi, qui ferait scandale aujourd’hui. Oui, une belle découverte.

Voooouuuuiii, bon, j’ai regardé Koh-Lanta. C’était gêêêêniâââl. Denis Brogniart, sors de mon corps ! Heu, non, attends un peu et bouge !

Samedi 14 juillet 2007 :

Bon, bin… les 56 millions d’€ de la cagnotte de l’Euromillions, je me les remets dans la culotte, ça me fera un gros zizi ! Pfffff…

Faut être con comme un manche pour regarder le documentaire de Louise Hogarth, The Gift, à six heures du matin, un samedi. Mais je suis con comme une valise sans poignée (comme dirait le plagiste de La Baule, private joke). « Le cadeau dont il est question dans ce documentaire de Louise Hogarth consacré au « bareback » n’en est pas un. Il s’agit du virus du Sida. En français, « bareback » se traduit par « chevaucher à cru », une manière de désigner les rapports sexuels non protégés dans la communauté homosexuelle et ailleurs. Pour tenter de comprendre, la réalisatrice a rencontré aux États-Unis des séronégatifs (« bug chasers ») recherchant la contamination et des séropositifs qui « donnent le cadeau de l’infection ». Pour certains d’entre eux, le virus du sida est devenu érotique, quelque chose de spécial qui les définit, les distingue. Mêlant aussi interviews d’activistes, de psychiatres et de malades de la « première génération », The Gift tente de surmonter les divisions au sein de la communauté homosexuelle et nous rappelle qu’au-delà de ces pratiques exceptionnelles, le sida est plus que jamais un sujet d’actualité et une maladie mortelle. Un film déconcertant, qui aborde un sujet pour le moins tabou. » J’en ressors ébranlé, effaré, effrayé et presque écœuré. Comment peut-on vouloir se suicider en se faisant plomber ou bien devenir un meurtrier en plombant ? Long débat mais je suis épouvanté par ces pratiques. Autant dire que ce n’est pas le genre de documentaire à voir avant de prendre son petit-déjeuner !

Aujourd’hui, c’est la Marche des fiertés militaires. Sarkozy saute de voiture et embrasse plein de bidasses sur la bouche (si ! si !). Comme dirait ma grand-mère, on dirait presque une émission de Michel Drucker ! Oui, mais ça manque singulièrement de rose, de plumes et de beaux petits culs dénudés. Enfin, à chaque communauté sa façon d'être, non ? Léon Zitrone doit quand même se retourner dans sa tombe. Guy, allo Guy, on vient de me péter mes lunettes ! Je ne vous entends pas Guy… Tiens, c’est vrai que Cécilia Sarkozy ressemble à Simone Garnier, non ?

Bon, c’est pas le tout, mais c’est week-end de boulot. 400 pages à maquetter. Ça fait chier la bite... salope, comme dirait l’humoriste Patrick Devedjian à son amie Anne-Marie Comparini. Et en plus, je rate le premier épisode de La Petite mosquée dans la prairie sur Canal. J’enrage ! Je vais être obligé me m’acheter la première saison en DVD !

Petite bouffe entre amis le soir. Sont présents : Robert Wagner (mon ami hétéro, mais c’est pas de sa faute), Faustine et son chat Mô, l’Abbé Monmon et Zézette ; et le Jackson Five shooté. Ils ignorent tous mes délicieuses plaisanteries et mon inénarrable humour pour gagatiser sur ce crétin de chat ! Je saoule le félin au whisky (quelle descente il a, le petit poilu !) et propose de lui apprendre à la cuisine la recette de la tourte au chat. C’est bon, mais attention aux poils entre les dents !

Dimanche 15 juillet 2007 :

Le travail, c’est la santé… Ouais, c’est ça, et mon cul c’est du poulet ?

Au téléphone, mon chéri m’apprend qu’il a lu ma première chronique. Aïe ! Aïe ! Meuh nan, il est pô faché mon cœur. Bon, puisque tu me lis mon amoureux d’à moi tout seul, je veux te dire que je t’aime plus que tout au monde mon petit poussin d’amour. Tiens, on dirait mes crétins d’ami(e)s d’hier soir avec ce reugneugneu de chat. Non, je ne veux pas de la recette de la tourte au chéri. N’insistez pas !

Deux épisodes de Deadwood et dodo les yeux ! Quel fichu week-end ! Pouark !

Lundi 16 juillet 2007 :

C’est l’anniversaire de mon petit frère ! Comment ça, vous vous en battez frénétiquement les testicules contre un mur ? Vous préférez que je vous oblige à lire l’intégrale des poèmes de Zanzi ? Oui, c’est cruel mais vous m’avez cherché ! On arrive à faire crever un mouton en moins de sept minutes avec cette méthode… Alors faites gaffe ! Allez, un petit exemple pour la bonne bouche :
Depuis des temps antiques
Je vois ton aphte, j'en suis allergique
Et crois-moi, bien souvent j'ai voulu t'en mettre des baffes
La couleur de tes cheveux carbonisés font peine à voir
J'ai encore du mal à le concevoir
Il faut bien un jour déballer
Toutes les rancœurs encroûtées
Depuis que je te connais, mon cerveau s'est enfumé
Tu es fossoyeur et tu as tenté de créer un guet-apens
Mais j'ai bien senti ton mauvais coup et ta haine profonde
Tu es chelou
Mardi je partirai faire la nouba
Et toi, homme de pacotille tu resteras dans le pétrin
En plus d'être méchant et moche, tu es presbyte
Et tu n'arrives même pas à différencier un smocking d'un pyjama
Peut-être est-ce parce que tu es radin
Tu passes tes journées à renifler le sel
Je ne comprends toujours pas pourquoi
Tu ressembles à quoi ?

À une tentacule !
Avec cette face-là, tu n'auras jamais le visa.

Alors ? Hein ? C’est beau comme du Jacob Delafon, non ?

Bernard menace de réserver son talent de plume à La santé après 50 ans si je ne publie pas très vite ses anciens articles perdus au fond de mes tiroirs virtuels. Je ne sors pas de l’ETNA (comme dirait Haroun Tazieff), mais je commence à me demander s’il ne radote pas un peu, notre Paul Wermus de la critique cinématographique (je suppute qu’il va adorer cette image !).

Fatigué de mon week-end de labeur salé, je feuillette quelques pages de L’Homosexualité au cinéma de Didier Roth-Bettoni, sers mon ours en peluche contre mon cœur et m’endors comme une enclume.

Mardi 17 juillet 2007 :

Les médias m’apprennent que Nicolas Sarkozy a mangé de la truite aux amandes ce midi. Putain, ça me troue le cul ! Vivement qu’il se mette au gloubi-boulga !

Zanzi veut m’inviter au grand raout du 25 août à Paris pour célébrer son départ pour Caribouland. Il compte inviter tous ses ex (attention, je ne suis pas un ex de Zanzi ! Ni un futur ex d’ailleurs. Je suis peut-être gay, mais j’ai bon goût !). Je ne sors pas de Polyclinique, mais ça va pas lui faire un peu cher à mon Zanzi la location du Stade de France ? D’autant qu’on risque quand même d’être serrés comme des tartines !

Je regarde la splendide édition 2 DVD chez MK2 de Maurice de James Ivory. Film adapté du roman éponyme de E.M. Forster, Maurice nous plonge dans la société anglaise du tout début du XXe siècle pour mettre en relief les défauts de sa morale rigide. L’interdit de l’homosexualité est mis en avant. Comme l’écrit Lui : « James Ivory adopte une mise en scène particulièrement feutrée et douce rendant ainsi le film très prenant même s’il pourra probablement être jugé trop académique par certains yeux modernes. Hugh Grant et surtout James Wilby interprètent avec beaucoup de sensibilité et parfois même de retenue ce duo de jeunes hommes tout en parvenant à garder intacte la force de leur personnage. » Quel grand film ! Et quelques bonus plutôt sympathiques ! Un film à voir et à revoir.

Deux épisodes de Deadwood (bientôt finie la 3e saison ! Snif) et bye-bye les neunœils…

Mercredi 18 juillet 2007 :

Bernard crise comme un ouf car je n’ai toujours pas publié la critique de La Leon. Pour le faire enrager, je complète et reposte trois anciens papiers. Bernard tant pis (y a un super jeu de mots marseillais ! Je suis trop fort !).

Finalement, Zanzi abandonne l’idée de louer le Stade de France pour inviter ses ex. Il choisit plutôt (l’ami de Mickey) l’ancienne base militaire de l’Otan à Chambley. A priori, tout le monde pourra rentrer. Hein c’est vrai, Zanzichou ?

Dans Secret story, cette grosse p*te de Laly, ignare, vulgaire, fouteuse de merde, nous la joue transphobe de première avec Erwan. C’est vraiment à gerber !

Pas envie de regarder un film, aussi je commence la lecture du 5e volume des aventures de Hap et Léonard (le texan blanc straight et le black gay), Tsunami mexicain, d’un de mes auteurs fétiches : Joe Lansdale. Joe est un ami et son traducteur Bernard (mais c’est pas vrai, ils se reproduisent !) Blanc aussi. Une série que je vous conseille très fortement ! Quand je commence un volume de Lansdale, j’ai vraiment beaucoup de mal à le lâcher !

Jeudi 19 juillet 2007 :

Il fait horriblement chaud et je dégouline de partout. Arrêtez de ricaner, bande d’esprits tordus. Faut pas être né de la cuisse de Jean-Pierre pour deviner que vous sortez rarement du slip ! Re pffff !

Tiens, je n'ai pas envie de dire du mal de Bernard et Zanzi aujourd’hui. Méééééé non, je déconne ! Je publierai le papier de Bernard demain et Zanzi, je vais l’embêter au téléphone ! Il m’annonce d’ailleurs qu’il va avoir une relation sexuelle ce soir. C’est beau : trente secondes de plaisir pour son partenaire. Oui, Zanzi, dans les milieux informés, on l’appelle Cassegrain.

Ce soir, pas de surprise : suite de Tsunami mexicain.

Et pour terminer cette semaine sur un bon mot un peu osé, je vous offre cette histoire :
Bernard Alapetite se présente au domicile de Jean Cocteau. Il sonne à la porte, un maître d'hôtel lui ouvre et demande : « C'est pour le Maître ?
— Non, répond Bernard, c'est juste pour le voir... »
Je ne suis pas le champion du monde de la blague, môôôa ? Hein ?

Daniel C. Hall

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