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LES NEWS ROSES

DU POURQUOI ET DU COMMENT LES TOILES ROSES

SE PaCSe AVEC DREAMPRESS.COM...

Non, je n’ai pas vendu votre blog préféré à une entreprise capitaliste qui va en faire un supermarché du sexe. Quelle première phrase, non ? Mais autant l’écrire de suite, cela évite bien des malentendus.

J’ai décidé (avec mon amoureux) de lier Les Toiles Roses à cette petite maison d’édition qu’est Dreampress.com pour trois raisons :

― La première, c’est que tout comme je suis l’un des fondateurs de ce blog, je suis aussi fondateur de cette petite maison d’édition qui œuvre dans les domaines de l’imaginaire. Autant le préciser, si Dreampress.com est bien une petite entreprise, elle n’a pas de salarié. Moi, comme les ami(e)s – tous hétéros hélas ! – de ce petit navire dans l’océan de la littérature sommes bénévoles. Comme je suis (et toute l’équipe) bénévole pour Les Toiles Roses. Alors autant réunir le tout pour des raisons de structures juridiques et légales. Néanmoins ce PaCS nous laisse totalement libres et indépendants. Il peut se dénoncer à tout moment si cela n’était plus le cas.

Dreampress.com prend en charge tous les frais techniques du blog (une centaine d’euros par an) et récupère les commissions octroyées par notre partenaire Amazon. Dans un premier temps pour rembourser cette avance de frais (à titre d’information : l’affiliation nous a rapporté en quatre mois presque 20 euros, autant dire que nous ne serons jamais un supermarché en ligne !). Si les commissions récoltées grâce à votre soutien et à vos commandes à partir de notre blog dépassent un jour les frais avancés, la somme sera reversée intégralement et immédiatement dans la caisse d’un projet littéraire assuré par notre équipe et sur la thématique gay.

Dreampress.com m’a chargé de monter une petite collection d’ouvrages gays pour la fin de cette année. J’y travaille avec un certain nombre de personnes. Un premier projet, issu de la blogosphère, est en préparation. Mais chut ! Vous en saurez plus dans les semaines à venir. Cette collection s’intitulera « Les Toiles Roses » pour faire dans l’original ! Et comme je bosse déjà pour Préférencesmag pour la partie critiques de livres, des partenariats intelligents sont éventuellement à prévoir. Avec les mêmes principes : intelligence, passion et qualité, Dreampress.com et Les Toiles Roses travailleront aussi avec les mêmes ambitions : donner à lire aux lecteurs curieux des ouvrages innovants, inédits et boudés par l’édition professionnelle traditionnelle, de petits ouvrages en tirage limité soignés et originaux, réunissant des témoignages, des nouvelles, des essais ou de courts romans.

Voilà, Les Toiles Roses demeure ce blog que vous aimez et ne changera pas. Mais de nouvelles perspectives excitantes s’ouvrent à nous. Il suffit d’aller faire un tour sur le site de Dreampress.com pour comprendre que l’aventure va être exaltante. Je prends les paris. Merci de votre fidélité, de votre soutien et de votre confiance.

Daniel C. Hall

 

 

 

Daniel C. Hall souhaite une bonne Saint Valentin à son amoureux (mon petit coeur à moi !), et au nom de toute l'équipe des Toiles Roses une bonne Saint Valentin à tous les amoureux, à toutes les amoureuses du monde.

C’est à Alex, la moitié de Greg – lui-même moitié d’Alex - et inversement, et réciproquement, et tout le tutti, et tout le quanti, que nous devons le nouveau design des Toiles Roses. Il a travaillé des heures et des heures, sous les ordres du sadique geôlier de votre blog préféré : moi. Merci mille fois, jeune génie ! Et je compte sur vous toutes, chères lectrices, et vous tous, chers lecteurs, pour agonir de compliments notre ami (dans les commentaires). Ha Greg, quelle chance tu as d’avoir un bricoleur à la maison… (rires)


© Courrier International - D.R.

LES DESSOUS DE BAREBACK MOUNTAIN
par Matoo


Bon alors, ils ont osé sortir un film de luc qui s’appelle comme ça non, de ce côté-là de l’atlantique, ou de l’autre ?
Bref, tout ça pour aussi expliquer que je suis allé voir le film avec une bande de copines mercredi soir, aux Halles à la séance de 22h05, et que c’était BLINDÉ DE PÉDÉS !!! Graaaaaave de chez grave, mais ça tombe bien car j’y étais aussi un peu allé pour ça. Et les autres aussi, donc bonne ambiance de Gay Pride et de RezogPride dans les rangs.
Et du coup c’est drôle, car on sentait une sorte de tension dans la salle, une espèce de surexcitation, comme si on voulait que ce film soit aussi culte qu’on avait pu nous le faire croire. Ahh le clientélisme gay… Il faut bien se rendre à l’évidence, ce film n’est pas vraiment un film « gay », enfin oui, mais non, mais si, mais pas vraiment, un peu mais pas beaucoup ou pas tant que ça. Même si comme je l’ai résumé à mon boss avant-hier qui m’a demandé « Alors ça parle de quoi ce film ? ». Boaaaaah j’ui ai dit : « C’est deux cow-boys qui s’enculent dans la montagne ! ». Et là encore le tendre, romanesque et sagace Sébastien de faire remarquer : « Baaaah il a du avoir mal au cul l’autre, parce qu’il avait pas bien lubrifié. Il sait pas comment on fait hein !!! Ça aurait pas du rentrer aussi facilement, ou alors le Jake il s’était mis un oide avant !! ».
Et là, les livres viennent à notre secours, car on peut lire dans le bouquin :

Ennis écarta sa main comme s’il avait touché du feu, se mit à genoux, déboucla sa ceinture, baissa son pantalon, attira vers lui Jack à quatre pattes et, avec l’aide de la gomina et d’un peu de salive, le pénétra, chose qu’il n’avait jamais faite, mais un mode d’emploi n’était pas nécessaire.

 

Ahlalalala, la vérité dans les livres, je vous le dis ! Voilà donc le fin mot de l’histoire, le lubrifiant de nos ancêtres-copines : la gomina. Donc ce qu’on ne voit pas dans le film c’est que le cow-boy se passe d’abord incidemment la main dans les cheveux, et baaaam il récupère plein de bonne gomina bien grasse et parfumée (important après une bonne journée dans ton jean), et ensuite il complète son mélange par un glaviot bien crémeux. Ou alors, il lui fait d’abord un anupellus, oui oui oui, il lui frotte son cuir chevelu gominé sur le trouduc afin de l’enfiler.
Et le truc, c’est qu’on ne voit rien. Même pas un bout de bite… Pfff. La déception était palpable dans le public, siiiiiii j’vous jure madame !!! (Ne jurez pas Marie-Thérèse !!)
Alors là ça risque pas de devenir un film culte ce truc, en plus ce sont pas de vrais pédés. Bah non, ces cons là ils couchent avec des meufs, et ils ont des mômes. Des honteuses !!

Bon, là je suis sérieux, et j’ai proprement halluciné sur mon siège. Lorsque l’une des femmes les grille au tout début de leurs retrouvailles, les gens ont rigolé. Alors je sais que c’était la meuf de Dawson, mais tout de même, moi j’ai trouvé ça super triste. Et je pense qu’à la base, c’est plutôt triste quand une femme découvre que son mari la trompe avec son copain pêcheur (en plus). Ensuite, les keums ont applaudi à des moments où de la même manière, je n’avais vraiment pas spécialement envie de me réjouir de la souffrance des nanas qui subissaient cette situation singulière. Je pense que la sur-représentation numéraire homo a complètement plombé l’ambiance de Bareback Mountain.
Hein ?
Quoi ? Il est pas bon mon jeu de mot ? Rhoalalalalalala !

 

Comme prévu, Le Secret de Brokeback Mountain a été le grand gagnant de la 63e cérémonie des Golden Globes hier soir à Los Angeles, avec quatre récompenses, dont celles du meilleur film dramatique et du meilleur réalisateur pour Ang Lee.
Ce long-métrage sur l'histoire d'amour entre deux cow-boys dans le Wyoming des années 1960 a également remporté le Golden Globe du meilleur scénario et de la meilleure chanson originale.
De manière générale, cette 63e cérémonie des Golden Globes, dont on dit qu'ils donnent une bonne indication du palmarès des Oscars, a vu récompenser les films traitant de l'homosexualité ou de la transexualité.
Felicity Huffman, star de la série Desperate Housewives, a ainsi été sacrée meilleure actrice pour son rôle d'homme se préparant à changer de sexe dans Transamerica. Chez les hommes, Philip Seymour Hoffman a été récompensé pour son interprétation de Truman Capote, écrivain américain homosexuel, dans Capote. (Source : Associated Press)

SUMMER STORM

Un film de Marco Kreuzpaintner

Avec Robert Stadlober, Kostja Ullmann, Alicja Bachleda Curus

SORTIE DU DVD LE 18 JANVIER 2006

Durée 1 h 38 - Allemagne - 2004

Tobi et Achim sont copains depuis des années. L’un barreur, l’autre rameur dans une équipe d’aviron, ils vont disputer la plus grande régate de la région. Lorsque le flirt d’Achim et Sandra devient sérieux, Tobi comprend que ses sentiments pour Achim sont plus que de l’amitié. Arrive alors dans la compétition une équipe de jeunes homosexuels athlétiques qui affichent fièrement leurs tendances. Tobi et ses camarades sont forcés de revoir leurs préjugés, leurs craintes, et leurs secrètes attirances. Au fur et à mesure que la tension monte, une confrontation entre les jeunes gens devient inévitable, en même temps qu’une violente tempête menace d’éclater sur le lac…

INTERVIEW

Avec Marco Kreuzpaintner


D’où vous est venue l’idée du scénario de SUMMER STORM ?

J’ai souvent été agacé par le fait que dans les films allemands Grand Public, on rit souvent des gays au lieu de rire avec eux. J’ai donc voulu faire un film qui traite de l’homosexualité d’une façon simple et compréhensible pour tous – pas une niche qui parle des gays ou des hommes mariés qui font leur coming out. Je voulais toucher les classes moyennes de la société avec un thème jugé marginal et tabou. Sans concertation, Thomas Wöbke et moi-même avons eu la même idée au même moment, et nous avons voulu la concrétiser ensemble. Nous avons passé beaucoup  de temps à réfléchir à la façon de raconter l’histoire de cette prise de conscience. Nous avons voulu un film honnête qui raconte la jeunesse, l’ambivalence et les doutes qui la caractérisent. Pas une comédie cinglante ou une farce primaire basée sur le sexe, mais un film qui prend au sérieux les jeunes, leur monde émotionnel, leur mélancolie. J’ai ensuite rédigé un texte à partir duquel a été écrit le scénario. Et ce texte représentait  ma propre histoire.

Est-ce que SUMMER STORM est d’une certaine façon votre propre coming out ?

En fait, l’histoire de Tobi ne correspond pas tout à fait à la mienne. Mais il y beaucoup de points communs avec ma biographie, que j’ai mise en scène. Les personnages ressemblent aux gens que j’ai fréquentés ensuite. J’étais effectivement un rameur moi aussi, mais je n’ai jamais participé à un camp sportif avec mon équipe, seulement lorsque j’étais enfant de chœur. Ces camps représentaient une période très difficile pour moi, surtout du point de vue sexuel. J’ai eu pleinement conscience de mon homosexualité à l’âge de 18 ans. Depuis le moment où je l’ai acceptée, je n’ai jamais eu à le regretter, et je me suis senti beaucoup mieux dans mon fort intérieur. Cette prise de conscience a été un moment assez fort en émotion pour moi.

Comment  s’est passé la collaboration avec votre co-auteur Thomas Bahmann ?

Claussen et Wöbke avaient déjà travaillé avec Thomas Bahmann en tant que scénariste. Quand nous avions recherché quelqu’un qui pouvait avoir le même niveau d’émotivité et de sensibilité que moi, nous avons tout de suite pensé à lui. Thomas a écrit les premières lignes du script à partir de mon texte ; ensuite, nous avons écrit ensemble les autres versions. Le tournage a commencé mi-août. Six mois se sont écoulés entre le premier jet en janvier et la finalisation du script. Mais nous voulions tourner immédiatement, car nous étions trop impatients de raconter cette histoire. Nous avions vraiment la certitude que nous devions faire le film très vite.

Comment les gays et les hétérosexuels se sont entendus sur le tournage ?

Seul un des acteurs était ouvertement homosexuel. Mais, évidemment, la sexualité était un sujet de conversation qui revenait souvent sur le tournage. C’était incroyable de constater la facilité avec laquelle les garçons rattachaient leurs propres expériences érotiques homo aux choses qui se sont passées dans le film. Deux ou trois d’entres eux ont même découvert de nouvelles facettes de leur personnalité après le tournage.
Mais jusqu’à preuve du contraire, personne n’a fait son « coming out » à la suite du tournage !

Comment avez-vous su gérer ce groupe très hétérogène ?

C’était un vrai challenge de contrôler 18 jeunes acteurs âgés de 15 à 23 ans pendant 38 jours ! Il y avait aussi un réel « décalage » entre les maturités : leurs expériences,  leurs centres d’intérêt, leurs sujets de conversation ; il y a même eu des moments de tension inévitables du fait de ces différences d’âges. J’ai compris qu’il était primordiale pour moi de devenir leur ami. Cela aurait été vraiment ridicule de se la jouer « dompteur de fauves » dans ce contexte. Certaines personnes comparent le tournage d’un film à une guerre. Nous, notre « politique »  a toujours été basée sur l’amitié, et je pense vraiment que la créativité ne peut se révéler qu’avec une ambiance sereine et chaleureuse. L’angoisse vous renferme sur vous-même, et vous rend plus nerveux. 
La plupart des acteurs n’avait jamais vu une caméra hormis pour de la figuration Télévision, et avait appris à respecter le scénario « à la lettre ». J’ai dû commencer par leur montrer qu’ils devaient être plus motivés et audacieux devant la caméra, qu’ils devaient être plus spontanés, et dire ce qu’ils ressentaient avec leurs mots. Quand vous dirigez d’aussi jeunes gens, vous en avez toute la responsabilité , et vous devez les encourager à garder leur indépendance, leur personnalité même dans le cadre de leur travail. Beaucoup étaient  « coincés » du fait de cette fragilité liée à l’adolescence. Je pense que l’ambiance « bon enfant » a favorisé la spontanéité devant la caméra.
Nous étions tous logés dans le même hôtel, et vivions tous ensemble 24 heures sur 24. Cela créait quelquefois de l’électricité, et des besoins de se défouler ; mais c’était aussi un bon catalyseur de créativité.
Par exemple, il était important pour moi de faire écouter la bande originale du film aux acteurs, sur le tournage. Ils avaient tous avec eux leur Walkman ou MP3, et pouvaient par conséquent se conditionner et se préparer au mieux pour le tournage.
Le morceau de musique que nous avons choisi d’utiliser plus tard était une chanson de Nada Surf, que nous écoutions en boucle sur le tournage. Ce qui est intéressant, c’est que les scènes se sont déroulées d’une façon complètement différente avec la musique. Mon souhait n’était pas une musique minimaliste ou électronique, celle qu’on entend tous les jours, mais plutôt une composition qui colle parfaitement à la personnalité des rôles principaux du film. Niki Reiser a su relever le challenge.

Comment vous y êtes-vous pris pour les scènes délicates ?

J’étais plus inquiet que les acteurs eux-même concernant les scènes de sexe entre Léo et Tobi. Je passais mon temps à anticiper, à préparer le terrain avec Robert et Marlon, et je leur disais que j’imaginais leur scène comme quelque chose de pur et de  sincère, et non comme une scène de sexe « cliché » et trop « esthétique » .Je voulais filmer la sexualité, dans sa naturalité et sa sincérité. En tous les cas, c’était une expérience sexuelle anodine, mais pour Tobi, c’était une première étape importante, car c’était LA première fois pour lui, en lui confirmant ses sentiments.
Les acteurs ont été très loin pendant le tournage. Nous voulions seulement aller à l’essentiel pour ce film, et surtout pas tomber dans le voyeurisme.

Environ 80% du film a été tourné en extérieur…

Ce qui était épuisant. Tellement de choses se sont passées pendant le tournage. Notre directeur de plateau a eu un sérieux accident de moto, le temps était pitoyable….  Comparé à mes autres films, SUMMER STORM a été bien plus compliqué du point de vue technique, et du point de vue direction d’acteurs. Mon film BREAKING LOOSE, était une belle histoire humaine, aux paramètres limités. Tout était facile à gérer, il y avait peu d’acteurs. SUMMER STORM a été plus épique - pensez simplement à la scène du gros orage, et imaginez les machines et tout le  matériel que nous avons dû utiliser sur le tournage pour obtenir ces effets - et aussi plus difficile sur le plan physique et émotionnel, pour les acteurs comme pour moi. Et comme c’était ma propre histoire, je me devais de ne rien laisser passer et de déborder d’énergie pour arriver à mon objectif. Nous avons utilisé beaucoup de matériel, parfois avec la caméra 35 mm, comme d’autres utilisent le DV, nous laissions les caméras tourner.
Heureusement, grâce à Jakob Claussen, Thomas Wöbke et Uli Putz, j’avais les meilleurs producteurs qu’on peut souhaiter à un réalisateur dans ce pays ; ils ne m’ont jamais mis la pression. Et lorsqu’il y avait des problèmes, ils étaient là pour m’aider. Ils se considéraient comme mes partenaires. Finalement, malgré mon expérience limitée, je peux dire que ce fut le tournage le plus éreintant que j’ai jamais réalisé. Et pour ceux qui y ont participé, le tournage a été un vrai orage d’été en ce qui concerne leur évolution personnelle !

Matériel photographique et interview nous sont offerts par Antiprod. Qu'ils en soient remerciés !

Pour commander le film, cliquez sur le logo :


Notre amie et néanmoins collaboratrice Tatiana Potard, à qui nous devons le roman Sex Addict, sera l'invitée du SET de Pink TV le jeudi 19 janvier 2006 à 19h45 (en clair). Tous devant Pink pour admirer la star !

Aïd Mabrouk ou Snine Dayma à tou(te)s nos ami(e)s, voisin(e)s, cousin(e)s et frères (soeurs) musulman(e)s de la part de Soussi et Daniel (et de tou(te)s les collaborateurs(trices) et lecteurs(trices) musulman(e)s ou non...)


Pour voir Jésus et Alien rencontrer une des grandes icônes gay, cliquez sur ce lien qui vous ménera sur le blog de notre ami Matoo :
Vous nous en direz des nouvelles...
Toutes les collaboratrices et tous les collaborateurs, toutes les blogueuses et tous les blogueurs qui font de ce site une réussite, Daniel C. Hall et Soussi, bref Les Toiles Roses vous souhaitent une bonne et heureuse année 2006 où que vous vous trouviez dans le monde... Paix, tolérance, coexistence et amour...

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LE TOP 5 DES DVD MUSICAUX À OFFRIR POUR LES FETES 2005
(à votre famille, vos amis, votre amoureux ou amoureuse…)


Par Tatiana Potard


Voilà mon Top 5 des DVD musicaux (hors comédies musicales) :

1. Barbara : Une longue dame brune. Il est difficile de faire un choix lorsqu’il s’agit de Barbara. Après une longue hésitation entre le concert du Châtelet (1987) et celui de Pantin (1981), j’ai choisi ce coffret car il contient des images rares et de très jolis moments. « Je suis une femme qui chante », se plaisait-elle à dire. Notre plus belle histoire d’amour, chante toujours…

2. Queen : Live at Wembley (1986). Queen est pour moi un groupe mythique… et un de mes plus grands regrets : ne pas avoir pu voir Freddie Mercury sur scène (mais j’ai vu Barbara !). Ce double DVD est une merveille. Wembley est LE concert historique du groupe. Il sera l’un des derniers, Mercury étant déjà bien affaibli par la maladie. Les tubes s'enchaînent, la voix écorchée de Freddie résonne et nous vrille le ventre tandis que les riffs de Brian May nous achèvent... à voir vraiment car... la Reine n'est pas morte !

3. Madonna : The Girlie Show (Live Down Under). Pour moi, sans nul doute le meilleur show de l’icône gay par excellence. Chaud, torride, sensuel... et le son de tous les classiques qui ont bercé mon adolescence. Un souvenir de la grande période Sexe à la sauce Mado…

4. Mylène Farmer en Concert : Tour 89. Ne cherchez pas le DVD de ce concert, à ma connaissance, il n’existe qu’en VHS. Je ne suis pas de celles qui se gaussent sur le sujet alors qu’elles écoutent la Mylène en cachette. Mais j'avoue que j'ai décroché après le Live à Bercy. Pour moi, rien ne pourra jamais égaler ce premier concert. Sombre, beau, étrange… simplement émouvant. Bien loin de la mise en scène répétée au centième de seconde et des larmes automatiques…

5. Texas : The Greatest Hits Tour "Paris texas". J’aime Texas, Sharleen Spiteri est un de mes fantasmes (Sharleen si tu me lis… Râââh Lovely !) et en plus, j’étais dans la salle le soir de l’enregistrement de ce DVD alors… comment ne pas le faire figurer dans mon top 5 ?

Retrouvez Tatiana Potard sur son site Tatiblog et lisez son roman Sex Addict
Pour commander les films, cliquer sur les visuels
LE TOP (PLUS VRAIMENT) 5 DES FILMS À OFFRIR POUR NOËL 2005
(Des films pour votre famille…)

Par Jean Yves



Si votre famille ne connaît pas votre homosexualité et se refuse à entendre parler de ce sujet :
Furyo
de Nagisa Oshima, le face à face de deux hommes issus de cultures différentes pendant la seconde guerre mondiale.


Vous êtes un adolescent et avez annoncé à votre famille que vous êtes homosexuel tout en souhaitant en parler plus sérieusement avec elle :

Eban & Charley
de James Bolton, pour parler de l’amour sans se limiter à un discours facile ou voyeuriste.
Un fils de Amal Bedjaoui, pour affirmer qu’être homosexuel n’est pas synonyme d’abandon de sa famille.
Juste un peu de réconfort d’Armand Lameloise, Beautiful Thing de Jonathan Harvey ou Juste une question d’amour de Christian Faure, sur la découverte de l’homosexualité à l’adolescence.


Si vous sentez que votre famille à envie de parler de votre homosexualité avec vous :

Courts mais gay/lesbiens
(des courts métrages divers qui peuvent servir de support à un dialogue ; 10 tomes gays  et 2 tomes lesbiens)


Vous avez annoncé à votre famille que vous êtes homosexuel mais elle refuse d’en parler à cause de votre petit frère (ou de votre petite sœur) :

Tout contre Léo
de Christophe Honoré, un film sur les secrets imposés pour soi-disant protéger.


Si votre famille connaît votre homosexualité mais est trop « pudique » pour en parler :

Les loups de Kromer
de Will Gould, une fable onirique mordante sur l’hypocrisie sociale.


Si votre famille connaît votre homosexualité, en parle sans aucun problème, tout en souhaitant élargir la thématique :

Le soleil assassiné
d’Abdelkrim Bahloul, sur l’engagement politique via la culture.
Boys Don’t Cry de Kimberly Peirce, sur la violence subie à cause de l’identité sexuelle.
Looking for Langston d’Isaac Julien, un hymne à la liberté des gays noirs des années 20.


Si votre famille aime pleurer au cinéma :

Philadelphia
de Jonathan Demme, sur le sida.


Si votre famille ne jure que par le rire :

Mambo italiano
de Steve Galluccio et Emile Gaudreault, un Pacs à l’italienne filmé comme une « sitcom ».

Retrouvez Jean Yves sur son site Culture & Questions qui font débat (avec souvent une orientation gay)
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LE TOP 5 DES FILMS À OFFRIR POUR NOËL 2005
(à votre famille, vos amis, votre amoureux…)

Par Scape


Eh bien voilà mon humble participation....
Une sélection qui vaut ce qu'elle vaut !

1. Victor Victoria (Blake Edwards, 1982) : Parce qu’il faut bien commencer par un classique. Ce film est une des apothéoses de l’humour élégant de Blake Edwards. Remake improbable, Victor Victoria est un enchantement musical sur le mélange des genres, une douce folie sur le paris gay des années 20. Le réalisateur s’amuse à brouiller les cartes du tendre, à bouleverser le trio typique du boulevard parisien, la femme, le mari et l’amant. Parce que ici aussi on se cache dans les placards, les portes claquent et les masques tombent.
Parce que Julie Andrews, bien évidemment !!

2. My own private Idaho (Gus Van Sant, 1991) : Pour l’univers tout à fait personnel de Gus Van Sant. Un film et une histoire d’amour traitée de manière onirique au cœur du milieu de la prostitution masculine. Il me reste de ce film des images entêtantes, un voyage imaginaire de deux garçons et des routes immenses. Pour ce sentiment de pouvoir vivre selon ses envies et sans rendre de comptes, pour le sentiment de liberté et d’appartenance au monde.
Pour l’image saisissante d’une gueule d’ange qui s’écroule dans le sommeil. Ailleurs.

3. Un ami de longue date (Norman René, 1990) : Un des plus beaux films sur cette période des premières années du sida. Bien au-delà du larmoyant Philadelphia. Pour cette scène finale sidérante où les malades et victimes de la maladie reviennent tous.
Aussi impressionnant que Angels in America, courte série adaptée de la pièce éponyme de Tony Kuschner, et qui reste à mes yeux le plus grand témoignage politique et la plus grande parabole sur la maladie.

4. Torch Song Trilogy (Paul Bogart, 1988) : Un raz de marée que ce film et celui qui en est l’image tutélaire : Harvey FIERSTEIN. Une mise en image parfaite, à la hauteur d’un humour « Camp »  dévastateur. Il n’y a plus aucune limite, ni barrière dans ce petit monde des travestis (female entertainer) new-yorkais. Parce que ce film est aussi une leçon d’amour et de tolérance, parce que « The show must go on », parce qu’il faut des rires et des larmes, parce que la vie, oui, est aussi grande que ça !!

5. Un chant d’amour (Jean Genet, 1950) : Parce que ce film est à la base de tous les autres. Parce ce que son imaginaire et son esthétique sont toujours insondables. Parce que copié, pillé, installé sur un piédestal. Parce que dérangeant, mutilé, censuré.
Parce que ce film est sans conteste la plus belle image du désir des hommes qui puisse être projetée sur un écran.

Retrouvez Scape sur son site (En marge...)
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LE TOP 5 DES FILMS À OFFRIR POUR NOËL 2005
(à votre famille, vos amis, votre amoureux…)

Par Patrick Antoine


Tout d'abord merci Daniel et Soussi de me demander mon avis, je suis flatté. Pas évident de trouver cinq films gay que j'ai aimé et que je serais susceptible d'offrir à mes amis. Mais bon, j'ai essayé d'en retenir cinq...

1. Les Roseaux sauvages, d'André Techiné. Je ne sais plus pourquoi, c'était il y a très longtemps, mais ce film a été très important dans mon acceptation de ma sexualité.

2. Philadelphia, de Jonathan Demme. Parce que ce film m'a tiré des larmes, parce qu'il ne caricature pas les homos, parce qu'il parle du rejet et du sida de façon honnête, parce qu'il parle aussi du racisme (un malade blanc, un avocat noir), parce que j'ai toujours la larme à l'œil quand j'entends La Callas dans l'air de « La mama morta » ou la superbe musique des « Streets of Philadelphia » de Bruce Springsteen…

3. Maurice, de James Ivory. Ça, c'est ma sensibilité britannique, je n'ai pas fait des études de littérature anglaise pour rien. J'en ai le souvenir d'un très beau film, très bien filmé, de belles images, et rien de vraiment choquant.

4. Juste une question d'amour, de Christian Faure. Une belle histoire d'amour filmée au naturel. À mettre entre toutes les mains.

5. Priscilla, Folle du désert. Ça, c'est plutôt pour les amis que pour la famille. trois folles qui parcourent le désert australien en faisant leur show. J'avais trouvé ça délirant à l'époque.

Il fallait se limiter à cinq, et j'ai opté pour des films plutôt consensuels, avec des personnages plus ou moins « normaux », mais sinon j'offrirai également volontiers Hedwig & the Angry Itch, Crustacés & coquillages, Un amour à taire, Les Lois de l'attraction, À cause d'un garçon, la série des Tales of the City ou celle des Queer as folk, sans oublier bien sûr quelques Almodovar...

Retrouvez Patrick sur ses blogs Mon cinéma et Mon blog
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