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Peux-tu nous présenter ton blog, sa genèse, son contenu, ce qu’il t’apporte et ce que tu penses qu’il apporte à tes lecteurs(trices) ?

Mon blog est plutôt intimiste. C'est un concentré de textes ou de petites anecdotes rédigés à partir d'événements de ma vie, autrement dit tout ce que j'écris est vrai même si ce peut être parfois un peu romancé puisque c'est lu ! Suivant les thèmes que j'aborde, souvent par le biais de l'autodérision d'ailleurs, j'y ajoute une photo, une image plus ou moins glamour, suggestive, provocatrice... J'aime jouer sur les ambiguïtés. C'est aussi une façon pour moi d'extérioriser, de partager une partie de ma vie sans trop m'exposer et visiblement, ceux qui me lisent apprécient :).

Tu écris le premier paragraphe d’un roman ou d’une nouvelle dont l’héroïne n’est autre que toi-même. Quel serait ce paragraphe ?

« Retraite tranquille dans mes quartiers d’été. Je me perds dans mes pensées et j’en arrive à la conclusion fade que les relations humaines sont décidément trop compliquées…
Je me dis qu’on n’a qu’une vie et qu’il y a des choses à côté desquelles je ne veux pas passer. Je voudrais qu’elle pense comme moi. Je voudrais qu’elle écoute mieux la petite voix qui sait ses propres vérités et non celles qui lui sont imposées. Agir, faire exploser les barrières et vivre ce qu’il y a à vivre pour se payer le luxe d’une vie riche. Sans regrets.
Un jour, elle m'a demandé : "Comment est-ce qu’on arrête le temps ?" Alors je lui ai répondu : "Cesser de réfléchir un moment. Faire le vide, pour mieux sentir." »
(Ok j’ai un peu triché, il s’agit du début un peu modifié d’une de mes notes ;) )

Si tu étais les premières images d’un film, quelles seraient-elles et pourquoi ?

L'entrée de mon Paradis perso... Un palais oriental au beau milieu d'une forêt tropicale, au bord de la piscine ma Princesse en bikini... (ça y est je suis partie)

Quel est ton roman préféré (à thématique gay ou LGBT) et pourquoi ?

Femmes qui courent avec les loups de Clarissa Pinkola Estes. Ce n'est pas à proprement parler un roman, mais lisez-le et vous comprendrez :)

Quel est ton film préféré (à thématique gay ou LGBT) et pourquoi ?

Je ne sais pas si je peux dire que c'est mon film « préféré » mais ce qui est certain c'est que lorsque j'ai vu Magnolia pour la première fois, j'ai pris en pleine figure la mine de messages délivrés par ces histoires toutes liées les unes aux autres. On pourrait en discuter pendant des heures mais je ne suis pas sûre que ce soit l'endroit adéquat !

Quelle est ta série TV préférée (à thématique gay ou LGBT) et pourquoi ? 

Sans hésiter Ally McBeal : déjanté et riche de sens à la fois. Par certains côtés je lui ressemble...

Quelle phrase tirée d’un livre ou film ou encore d’une chanson semblerait te définir à la perfection ?

"I want it all",  Depeche Mode.
Une référence parmi tant d'autres...

Quelle photographie (perso ou non), image, tableau (etc.) pourrait te définir le mieux ou donner des pistes sur ta personnalité ?

 


Question piège : Penses-tu qu’il existe une culture gay ?

Je pense qu'il existe une culture gay dans le sens où il existe une histoire de l'homosexualité, des événements culturels, une littérature homo, des personnages médiatiques (Jean-Paul Gaultier, Amélie Mauresmo pour ne citer que ceux-là), des associations, des lieux (bars, restaurants, hôtels, agences de voyage... etc.). Pour moi, il y a une culture du moment qu'il y a existence d'une communauté qui implique l'existence de codes. Mais je ne suis pas spécialiste de la question...

Quel dialogue pourrais-tu imaginer entre ton moi profond et ton moi blogueur ?

Bizarre comme il m'est difficile de répondre à cette question... mais je crois que c'est tout simplement parce qu'Axelle K. et moi ne faisons qu'une ! (ce qui règle une bonne fois pour toute la question de savoir si je suis schizophrène ou non.)

Quel est le blog que tu voudrais réellement faire connaître et pourquoi ?

Tous les blogs qui sont dans mes liens sont des blogs que je consulte très régulièrement mais je vais tout de même en citer quelques uns que j'aime tout particulièrement : Fleur sur le ring, Fragments beyond skin, L'Éducation sentimentale, Prix de Flore 2006 et Des playmates formidables.

Quelle question ne voudrais-tu pas que l’on te pose ?

« Est-ce que tu pourrais m'expliquer comment tu fonctionnes ? »

Dernière question. Pour passer (ou non) à la postérité, il faut préparer ses derniers mots ou dernières phrases à dire sur son lit de mort : quel(le)s seraient-ils(elles) ?

« On n'a jamais autant le temps que ce que l'on croît. Il faut vivre, maintenant. »

Toutes les photos sont (c) D. R. Sans autorisation,
elles seront retirées sur simple demande ou munies d'un lien actif.




TO BE CONTINUED...
Le prochain épisode de cette saga mettra en vedette :
MARY POPPERS DU BLOG
LE JOURNAL ZINTIME DE MARY POPPERS


Peux-tu nous présenter ton blog, sa genèse, son contenu, ce qu'il t'apporte et ce que tu penses qu'il apporte à tes lecteurs(trices) ?

La genèse, la généalogie, l'archéologie de mon blog sont dans ce post.
Il m'apporte du plaisir.
J'espère que mes lecteurs prennent autant de plaisir à me lire que moi à m'écrire.

Tu écris le premier paragraphe d'un roman ou d'une nouvelle dont le héros n'est autre que toi-même. Quel serait ce paragraphe ?

Longtemps je me suis couché de bonheur.

Si tu étais les premières images d'un film, quelles seraient-elles et pourquoi ?

Un enfant, au crépuscule, court le long d'une allée de cyprès

maly kluk za soumraku bezi cyprisovou aleji

il court vers la maison dont les fenêtres sont ombragées par des persiennes

bezi k domu se zabednenynmi drevenymi okenicemi

sa main se pose sur la porte

detail pootevrenych dveri, ve kterych je videt zenska postava od pasu dolu. Ma tmavou sukni

close-up sur la porte entrouverte d'où l'on voit une femme torse nu. Elle porte une longue robe sombre

a videt jsou jen ruce, ktere kluka postrci do dveri

et ses mains qui poussent l'enfant vers la porte

...zabouchne dvere

et claquent la porte

za dvermi se zdvihne prach do vzduchu

du pas de la porte (à l'extérieur) s'élève un nuage de poussière.

a zacina pribeh

L'histoire commence.

Quel est ton roman préféré (à thématique gay ou LGBT) et pourquoi ?

Madame Bovary.

Quel est ton film préféré (à thématique gay ou LGBT) et pourquoi ?

Quelques pornos – ils me font jouir.

Quelle est ta série TV préférée (à thématique gay ou LGBT) et pourquoi ?

Je hais la tele. End of story.

Quelle phrase tirée d'un livre ou film ou encore d'une chanson semblerait te définir à la perfection ?

Christophe Donner, dans Forme d'amour n° 3 ou 4 écrit ceci que je trouve superbe :

― Oui je l'ai lu, a répondu le diplomate, tout le monde l'a lu ici. Personnellement, je l'ai trouvé un peu narcissique.
― Tu verras Emilio, même mon film aussi ils diront que c'est un film narcissique. Cette accusation pèse sur moi depuis le début. Tant pis. Si le narcissisme est l'art de se changer en fleur, alors c'est très bien.

Quelle photographie (perso ou non), image, tableau (etc.) pourrait te définir le mieux ou donner des pistes sur ta personnalité ?

Tout est décrit .


Penses-tu qu'il existe une culture gay ?

Oui : ce sont les mêmes codes qui sont utilisés à travers le monde et à travers les âges par les gays, les queers, les pédérastes, les uraniens, les homosexuels, les arcadiens, les bougres, les tantes...
Et notre ennemi ne change guère non plus.

Quel dialogue pourrais-tu imaginer entre ton moi profond et ton moi blogueur?

― T'as encore oublié de parler de moi dans ton blog...
― Ta gueule, t'as qu'a bloguer si tu veux que quelqu'un parle de toi...

Quel est le blog que tu voudrais réellement faire connaître et pourquoi ?

Aucune idée – too many of them.

Quelle question ne voudrais-tu pas que l'on te pose ?

T'es actif ou passif?

Pour passer (ou non) à la postérité, il faut préparer ses derniers mots ou dernières phrases à dire sur son lit de mort : quel(le)s seraient-ils(elles) ?

OK bon, bah... fini de m'amuser...

Toutes les photos sont (c) D. R. Sans autorisation,
elles seront retirées sur simple demande ou munies d'un lien actif.




TO BE CONTINUED...
Le prochain épisode de cette saga mettra en vedette :
AXELLE K. DU BLOG AXELLE K., D'ICI ET D'AILLEURS


Peux-tu nous présenter ton blog, sa genèse, son contenu, ce qu’il t’apporte et ce que tu penses qu’il apporte à tes lecteurs(trices) ?

Le tout est parti d’un télescopage : un article dans SVM-MAC qui vantait la facilité de mise en route d’un blog, et un dimanche après-midi au Cox où j’ai croisé un collègue de travail et découvert officiellement que je n’étais pas le seul homo dans ma boîte. Comme j’adore écrire et que j’ai tenu mon journal pendant des années, la suite était logique. Raconter mes petits tracas de la vie – ce n’est pas pour rien que l’on m’a appelé la Dramaqueen – et si possible de manière drôle. En outre, il y a la distanciation de l’écrit couplée à un besoin de faire un point sur ce que je suis aujourd’hui. Plutôt désabusé quant au Marais et la vie « gay » actuelle, et suffisamment adulte pour assumer toute ma folle-attitude. Enfin, si les lecteurs se reconnaissent dans mes propos ou les trouvent intéressants tant mieux. Il y a très peu d’espaces publiques pour les homosexuels au sens le plus large de parler naturellement de ce qui les occupe au quotidien. Les hétéros parlent de leur vie de tous les jours. Un mec qui kiffe les mecs, et qui le raconte comme une évidence, ce n’est toujours pas banal. Tandis que moi, au fond, je suis d’une banalité affligeante.

Tu écris le premier paragraphe d’un roman ou d’une nouvelle dont le héros n’est autre que toi-même. Quel serait ce paragraphe ?

Vendredi. Tout a basculé un vendredi soir. Les premiers beaux jours, le bourgeonnement du printemps et une excitation que je peine à canaliser. Je sors de la gym où je me défoule après le boulot, depuis trois mois, le temps de m’installer à Paris. Je n’ai toujours pas franchi le pas, sauf de glaner les adresses sur le Net, de mater les photos et de rêver faire un tour dans le Marais. Pourtant, c’est pour cela que j’ai enfin quitté le monde étriqué de la trinité famille, lycée et chef-lieu de canton. J’ai fui cet univers-là parce que de toute façon, je n’avais pas la force d’assumer de leur montrer ce que je veux être, de ce qui me taraude, de ce qui me rend fou, à tel point que je passe des nuits entières à rêvasser sur cet autre moi que je pourrais être. Si j’avais le cran. Le courage. Le déclic et le mec qui me pousse tout en me rassurant sur l’inconnu où je désire pourtant aller. Ce vendredi-là, au lieu de continuer sur mon parcours habituel en RER, je descends aux Halles, bifurque vers la rue des Archives.

Si tu étais les premières images d’un film, quelles seraient-elles et pourquoi ?

Long travelling dans une maison, lumière du jour qui se lève, la caméra s’arrête sur le héros, dans son lit défait. On voit un homme d’une trentaine d’années, nu, sur le ventre, assez beau garçon. La caméra s’arrête sur un détail en gros plan, la main d’un autre homme, avec l’avant-bras poilu, qui lui caresse le creux des reins. (J’ai toujours été fasciné par les scènes d’intimité où surgit un détail insolite qui déclenche une histoire d’amour, ou l’explique. Je suis assez romantique à la limite du maladivement midinette. J’aime pleurer sur les histoires de rencontres réussies ou ratées, ou d’amour impossible.)

Quel est ton roman préféré (à thématique gay ou LGBT) et pourquoi ?

Joe Keenan Un mariage à la mode (Blue Heaven) – extrêmement bien écrit (lisez-le en anglais si vous pouvez), à pisser de rire, avec des rebondissements incroyables et des personnages gays très dignes et très bien croqués. Plus les grands classiques, à savoir Chroniques de San Francisco (Armistead Maupin) et les deux premiers Transports parisiens (Alec Steiner).

Quel est ton film préféré (à thématique gay ou LGBT) et pourquoi ?

Aucun en particulier, le film qui m’a le plus marqué à l’âge de 13 ans, Le Guépard de Visconti, n’a rien de spécifiquement gay ; disons le dernier film que j’ai adoré : 20 centimètres de Ramon Salazar

Quelle est ta série TV préférée (à thématique gay ou LGBT) et pourquoi ?

Idem, rien de spécifiquement gay et LGBT ; à la rigueur Sex and the City pour ce ton désinvolte très new-yorkais ainsi que Stargate pour son côté péplum dans le casting, surtout des méchants Goa’uld et les gentils Jaffa. Mais je suis fan de séries télé, il y a toujours un personnage joué par un acteur auquel j’aimerais volontiers conter fleurette si je le croisais dans le Marais.

Quelle phrase tirée d’un livre ou film ou encore d’une chanson semblerait te définir à la perfection ?

Ce monde est-il rêve ? réalité ?
Réalité ou rêve, je ne sais, puisque étant,
il n’est pas.

(Kokinshû, recueil de poèmes japonais du 9e siècle – l’auteur de ce haiku n’est pas connu)

Quelle photographie (perso ou non), image, tableau (etc.) pourrait te définir le mieux ou donner des pistes sur ta personnalité ?


Beauté du corps, idéal inaccessible, et tourments métaphysiques parce que toute certitude factuelle n’est qu’illusion.

Question piège : Penses-tu qu’il existe une culture gay ?

D’un point de vue épistémologique, je pense que non. Pour l’homme, tout est sexuel, en partant du biologique, physiologique, psychologique et de là, jusqu’au social et culturel. Parler de culture gay n’a alors aucun sens. D’autant que les définitions d’homosexualité ou d’hétérosexualité datent du XIXe siècle qui a vu émerger d’une vue purement scientifique du monde et de l’homme une déferlante de notions précises, mesurables et réductrices. Mais comme le fait culturel apparaît aussi et simplement comme le reflet d’un groupe qui se constitue par la définition de critères d’appartenance, si effectivement un comportement sexuel sert de critère pour faire partie d’un groupe, alors oui, aujourd’hui, dans le monde occidental, et particulièrement aux États-Unis et en Europe de l’Ouest, il y a des manifestations que l’on pourrait à la rigueur appeler une culture gay.

Quel dialogue pourrais-tu imaginer entre ton moi profond et ton moi blogueur ?

Blog : Bon alors tu accouches ?
Moi : Pas le temps, pas envie, pas le courage…
Blog : Si, tu vas y arriver !
Moi : Alors je me lance. Mais je vais être ridicule.
Blog : Encore, tu te rabaisses en te persuadant d’être ridicule. Tant pis, tant mieux, fais-les rire.
Moi : Oui, mais si c’est mauvais. Il y a tant de pages mal écrites sur le Net.
Blog : T’en a rien à cirer, les encouragements de tes vrais amis valent toutes les angoisses de la page blanche.

Quel est le blog que tu voudrais réellement faire connaître et pourquoi ?

NightCrawler, complètement différent de moi, mais d’un foisonnement remarquable.

Quelle question ne voudrais-tu pas que l’on te pose ?

Parce que je me la suis posée moi-même : « Qu’est-ce qui t’empêche de le faire, t’aurais pu le faire depuis belle lurette ! »

Dernière question. Pour passer (ou non) à la postérité, il faut préparer ses derniers mots ou dernières phrases à dire sur son lit de mort : quel(le)s seraient-ils(elles) ?

Très XIXe, cette question. Aujourd’hui, on décède à l’hôpital, le plus souvent déjà inconscient, alors de là à prononcer des paroles taillées pour la postériorité. Je dirai probablement une nullité et pour me rattraper, bah ce sera trop tard, de toute façon.

Toutes les photos sont (c) D. R. Sans autorisation,
elles seront retirées sur simple demande ou munies d'un lien actif.



TO BE CONTINUED...
Le prochain épisode de cette saga mettra en vedette :
REMI DU BLOG BIENHEUREUX CEUX QUI SAVENT...


Peux-tu nous présenter ton blog, sa genèse, son contenu, ce qu’il t’apporte et ce que tu penses qu’il apporte à tes lecteurs(trices) ?

Mon blog est trop récent pour avoir des conclusions à en tirer, mais j’espère que chaque visiteur y laissera sa petite phrase…

Tu écris le premier paragraphe d’un roman ou d’une nouvelle dont le héros n’est autre que toi-même. Quel serait ce paragraphe ?

Cela tombe bien, j’écris justement un scénario pour un court métrage. Voici l’histoire, Pierre et Rachel, tous deux âgés de trente-cinq ans environ, forment un couple sans histoire. Lui est sculpteur depuis quatre ans, après avoir démissionné de son poste d'informaticien. Elle est réceptionniste dans un hôtel. Ils ont un fils, Damien, âgé de 9 ans.
Pierre a aménagé un atelier de sculpture dans le sous-sol de leur maison. Il sculpte des corps d'hommes : virils, sensuels ; il donne vie à cet amour masculin qu'il a toujours rêvé, mais auquel il n'a jamais cru.
Rachel n'ignore pas qu'avant leur rencontre, Pierre a eu un passé homosexuel mais que celui-ci avait fait un choix.
Un jour de septembre, il reçoit Julien qui vient poser pour une commande. Julien ne cesse de le regarder, de l'observer... Il ne faut pas beaucoup de temps à Pierre pour comprendre que ses désillusions passées vont le rattraper et à quel point ce garçon va faire basculer sa vie... mais ne risque t'il pas de le regretter ?

Si tu étais les premières images d’un film, quelles seraient-elles et pourquoi ?

Aurélien Recoing dans L’emploi du temps de Laurent Cantet, ce long plan sur son visage où il s’effondre lentement, j’ai envie de le prendre dans mes bras.

Quel est ton roman préféré (à thématique gay ou LGBT) et pourquoi ?

Une saison en enfer d’Arthur Rimbaud parce que : « Jadis, si je me souviens bien, ma vie était un festin où s'ouvraient tous les cœurs, où tous les vins coulaient et un soir, j'ai assis la beauté sur mes genoux, je l'ai trouvée amère et je l'ai injuriée. »

Quel est ton film préféré (à thématique gay ou LGBT) et pourquoi ?

17 fois Cécile Cassard de Christophe Honoré, parce qu’il m’a fallu le voir plusieurs fois pour l’aimer de plus en plus, tout comme un amour qui grandit. Ce slow entre Béatrice Dalle et Romain Duris, puis ce garçon qui se lève, prend la main de Romain Duris et continue à danser sur la musique de Lily Margot, m’a totalement subjugué.

Quelle phrase tirée d’un livre ou film ou encore d’une chanson semblerait te définir à la perfection ?

« Votre problème fondamental c’est le manque de maturité émotionnel, vous voulez que la vie ressemble à un film de cinéma pleins de mouvements et de plaisirs, c’est ainsi que fonctionne un cerveau d’enfant, les adultes eux acceptent la régularité, les pensums, la frustration » (Pierre Bondu - Mieux que personne).

Quelle photographie (perso ou non), image, tableau (etc.) pourrait te définir le mieux ou donner des pistes sur ta personnalité ?


Question piège : Penses-tu qu’il existe une culture gay ?

Sans y avoir vraiment réfléchi, je pense qu’il en existe une, mais le reconnaître c’est une fois de plus être à part, il existerait une culture hétéro alors ?

Quel dialogue pourrais-tu imaginer entre ton moi profond et ton moi blogueur ?

Je ne sais pas trop encore, mais je pourrais certainement me confier à lui.

Quel est le blog que tu voudrais réellement faire connaître et pourquoi ?

Le mien évidemment, parce qu’il est encore vierge (sourire).

Quelle question ne voudrais-tu pas que l’on te pose ?

Pose toujours la question.

Dernière question. Pour passer (ou non) à la postérité, il faut préparer ses derniers mots ou dernières phrases à dire sur son lit de mort : quel(le)s seraient-ils(elles) ?

Plus le malheur est grand, plus il est grand de vivre.


Toutes les photos sont (c) D. R. Sans autorisation,
elles seront retirées sur simple demande ou munies d'un lien actif.




TO BE CONTINUED...
Le prochain épisode de cette saga mettra en vedette :
LA DRAMA QUEEN DU BLOG JOURNAL D'UNE DRAMA QUEEN


Peux-tu nous présenter ton blog, sa genèse, son contenu, ce qu'il t'apporte et ce que tu penses qu'il apporte à tes lecteurs(trices) ?

Mon blog est le blog d'une étudiante guitariste monomaniaque râleuse à mi-temps, future femme de Jennifer Beals. Le contenu est plutôt varié, je le qualifierais de « libre et cynique adaptation de mon quotidien et d'observations de mon environnement ».
Lorsque j'ai décidé de créer un blog, j'étais en pleine « quête de ma sexualité ». Je recherchais des blogs tenus par des lesbiennes pour découvrir en quelque sorte un « milieu » (même si je n'aime pas parler de milieu) et un état d'esprit dont je ne connaissais rien et qui m'intriguait d'autant plus que j'en entendais tellement peu parler qu'il s'apparentait à une société secrète. Et j'ai découvert que les blogs tenus par des lesbiennes étaient très peu nombreux (surtout il y a un an et demi, avant que le phénomène blog n'explose). Alors je me suis dit que tant qu'à faire, autant créer le mien. Et avec le temps, il est passé de « blog lesbien » dans lequel je me posais beaucoup de questions sur la sexualité à « blog fouillis » ;)
Ce qu'il m'apporte, essentiellement la satisfaction d'être lue. Ce qu'il apporte à mes lecteurs, je ne sais pas trop. Du divertissement ;) J'ai remarqué que lire un blog c'était une sorte d'habitude. Un jour, vous vous mettez à lire un blog, vous cliquez ensuite sur les blogs en lien, vous sélectionnez vos préférés, et au bout d'un moment, votre « blogosphère personnelle » atteint sa dilatation maximale parce que si vous en rajoutez, vous y consacrez trop de temps. Mais de manière générale, on arrête rarement de lire un blog sur lequel on avait l'habitude d'aller.

Tu écris le premier paragraphe d'un roman ou d'une nouvelle dont l'héroïne n'est autre que toi-même. Quel serait ce paragraphe ?

Je commencerais par la fin. Ça donnerait quelque chose comme : « Ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants qu'ils mangèrent lorsque les jours de famine arrivèrent. » Le héros serait moi en version homme hétéro, l'histoire serait une satire de conte de fées pour les raisons que nous connaissons tous.
Je suis « fascinée » par les hommes hétéros, parce que je les envie. En même temps, je suis très heureuse d'être lesbienne plutôt qu'homme hétéro. Disons que ce que j'envie chez les hommes hétéros, c'est le choix qui s'offre à eux.

Avec tout ça, je n'ai pas écrit le premier paragraphe de mon roman hihi ?

Si tu étais les premières images d'un film, quelles seraient-elles et pourquoi ?

Ça se passerait sur une autre planète. Il y aurait du Radiohead en fond sonore, parfaitement adapté à une ambiance cosmique. Il y aurait des formes vivantes mais indiscernables et vaporeuses qui bougeraient lentement, qui accéléreraient d'un coup et qui finiraient par exploser. Et tout disparaîtrait. Le film qui s'ensuivrait ne ressemblerait à rien d'autre de connu puisqu'il serait construit à partir d'une remise à zéro et ne comporterait aucune référence « humaine » déjà existante.
Les réponses à ce questionnaire sont certifiées ne pas être livrées sous l'emprise de l'alcool ou autres substances illicites.

Quel est ton roman préféré (à thématique gay ou LGBT) et pourquoi ?

J'hésite entre Caresser le velours et les Chroniques de San Francisco tome 1. En même temps, ce sont les deux seuls livres à thématique LGBT que j'ai lus donc je n'ai pas trop le choix. Mais je les ai adorés.

Quel est ton film préféré (à thématique gay ou LGBT) et pourquoi ?

Je n'ai pas vu beaucoup de films à thématique LGBT. Alors je vais parler de celui qui m'a le plus marquée : Mulholland Drive. Parce que je préfère les films qui obligent à s'y reprendre à 36 fois pour les comprendre. Bon là en l'occurrence, ça doit faire 50 fois que je le regarde et je n'ai toujours pas compris. Mais qui sait, peut-être qu'un jour ?
Sinon ce que j'aime dans MD c'est la tension sexuelle entre les deux personnages. La première fois que je l'ai vu, je me suis dit : « Wahoo, j'ai rien capté au scénario, mais au moins je ne suis pas passée à côté des grosses phéromones qui flottaient dans l'air. » Et ce genre de tension est trop rarement retranscrite de manière aussi sensuelle entre des personnages féminins (sauf dans Buffy, admirez mes références) pour mériter d'être souligné.

Quelle est ta série TV préférée (à thématique gay ou LGBT) et pourquoi ?

The L word, parce que c'est la seule « vraie » série lesbienne adressée principalement aux lesbiennes. Et puis aussi parce que c'est la seule série à thématique LGBT que je connaisse, il faut l'avouer. En tous cas, je tiens à mettre en garde celles et ceux qui n'auraient pas vu la saison 3 : à quelques épisodes près, elle est grave décevante !!

Quelle phrase tirée d'un livre ou film ou encore d'une chanson semblerait te définir à la perfection ?

Oula, il y en aurait tellement...
D'une manière générale, toutes les chansons de Radiohead me définissent, parce que dans leur confusion, elles expriment toutes quelque chose de très précis qui me parle beaucoup. Et puis il y a "Idioteque", qui a donné son nom à mon blog (sauf que j'ai dû changer l'orthographe puisque le nom de domaine était déjà pris).
Sinon, il y a cet extrait de "Paranoid Android" de Radiohead (encore) qui parle à mes nombreuses personnalités :
Please can you stop the noise, I'm trying to get some rest

From all the unborn chicken voices in my head

Quelle photographie (perso ou non), image, tableau (etc.) pourrait te définir le mieux ou donner des pistes sur ta personnalité ?


J'aurais aussi pu choisir une photo de guitare, mais c'est moins original.
Je ne sais pas si cette photo me définit, en tous cas je suis passionnée d'astronomie. Pas le système solaire parce qu'il n'est plus assez mystérieux, mais le reste de la galaxie.
J'aime les trucs qui ont des proportions tellement gigantesques qu'on ne peut même pas se faire une idée de ce que ça représente.
Quand on me dit « 10 milliards d'années lumière », ça me fait des trucs :D. C'est grisant.
Ce que je préfère, ce sont les trous noirs parce qu'on ne sait pas où va la matière absorbée, comment ça se fait que quelque chose d'immatériel pèse aussi lourd, si leur incroyable force gravitationnelle explique la forme des oreilles de Capitaine Spock, etc. Un jour, je partirai en expédition dans un trou noir. Officiellement parce que ça me passionne, officieusement parce que je suis une tueuse à gage et qu'on m'a promis une super prime si je ramène Dieu sur Terre.
Parfois, je deviens même un peu claustrophobe en réalisant que même lorsqu'on est à l'air libre, on est condamné à rester sur la même planète. Ça réveille mon côté écolo, quelque part ;)

Question piège : Penses-tu qu'il existe une culture gay ?

Hum, oui et non.
En fait il y a des références communes, plus qu'une culture gay à proprement parler. Parce qu'en dehors des oeuvres culturelles créées par des homos, qui parlent ouvertement d'homosexualité et destinées à un public homo avant tout (et qui constituent vraiment une culture gay dans ce cas, même si je trouve dommage que dès qu'on parle d'homosexualité, on pense « destiné aux homos »), ce qu'on appelle la culture gay regroupe surtout des oeuvres qui n'étaient pas initialement destinées à un public gay : par exemple Mylène Farmer, Barbara, Madonna, etc. Ce n'est pas une culture spécifique au milieu gay.

Quel dialogue pourrais-tu imaginer entre ton moi profond et ton moi blogueur ?

Mon moi profond et mon moi blogueur n'ont jamais réussi à communiquer entre eux, il y a trop d'interférences avec mes 5 736 autres personnalités qui se hurlent dessus à longueur de temps.

Quel est le blog que tu voudrais réellement faire connaître et pourquoi ?

Le mien, parce que c'est le blog le plusse mieux de la galaxie, trous noirs compris.
Sinon, on trouve à cette adresse toute une pléiade de blogs affriolants.

Quelle question ne voudrais-tu pas que l'on te pose ?

Tu pars toujours à Los Angeles cet été pour ton stage ? Ah non ? Au lieu de ça, tu vas ranger des chaussettes sur les rayons de Carrouf en banlieue parisienne ? Niiiaaark !

Dernière question. Pour passer (ou non) à la postérité, il faut préparer ses derniers mots ou dernières phrases à dire sur son lit de mort : quel(le)s seraient-ils(elles) ?

Novocaïne m'a tueR

Toutes les photos sont (c) D. R. Sans autorisation,
elles seront retirées sur simple demande ou munies d'un lien actif.



TO BE CONTINUED...
Le prochain épisode de cette saga mettra en vedette :
PATRICK POTTIER DU BLOG PATRICK POTTIER


Pouvez-vous nous présenter votre blog, sa genèse, son contenu, ce qu’il vous apporte et ce que vous pensez qu’il apporte à vos lecteurs(trices) ?

Tout d’abord, merci de vous être intéressé à notre blog.
Nous sommes deux à faire vivre notre blog : Sébastien, 30 ans et Freddy, 33ans.
PARISIANBOYS est né d’un constat que nous avons fait dans la blogosphère mondiale : il n’y a pas ou peu de blog gay généraliste traité sous l’aspect blog-magazine, du moins en langue française.
Nous avons donc décidé d’en créer un et de là, PARISIANBOYS est né le 31 janvier !
Nous y trouvons tout ce que nous aimons, nous traitons l’actualité gay, de façon non exhaustive, nous publions des séries de photos de beaux garçons, tout en restant soft, nous parlons des people adulés par les gays et globalement, nous traitons de tout ce qui peut intéresser la communauté homosexuelle. Bien entendu, nous ne prétendons pas représenter la majorité des goûts de chacun.
Nous avons également une rubrique nommée BOYSBOX qui vit uniquement grâce aux contributions photographiques de nos lecteurs.
Enfin, nous faisons partager notre sens de l’humour un peu particulier aux lecteurs au travers d’une rubrique qui ne laisse pas indifférent : LANGUE DE PUTE.
LANGUE DE PUTE aborde toutes sortes de sujets sous un angle sarcastique et cinglant, mais toujours avec humour et dérision ! Une sorte de défouloir.
PARISIANBOYS est un moyen de faire connaître ce qui nous touche sous forme de « magazine en ligne ». Si les lecteurs éprouvent du plaisir et de l’intérêt à venir sur notre site, autant que nous en avons à le réaliser, alors notre mission sera accomplie !

Vous écrivez le premier paragraphe d’un roman ou d’une nouvelle dont le(s) héros ne sont autre que vous-mêmes. Quel serait ce paragraphe ?

Seb : (ce sera de la pure science-fiction).

Nous sommes en 2256 à PARIS ! Et l’homosexualité est la « norme » la plus courante, en revanche la communauté hétérosexuelle est minoritaire, mais cette dernière a son quartier « hétéro », il se situe dans le 4eme arrondissement de Paris.
Je me ballade aux Halles, j’ai rendez-vous dans 30 minutes avec un ami « hétéro », on prendra un verre dans le bar 100 % hétéro le plus branché du quartier mais cela ne me dérange pas, je suis très à l’aise même dans les quartiers un peu ghetto.
J’arrive Rue des Archives et je sens les regards des femmes, c’est flatteur, contrairement à ce que la majorité des gays pensent, j’arrive au « Straight Pride »… Tout le monde est entassé, un jeune homme embrasse langoureusement une blonde, cette vision ne me choque pas et je me dis qu’il ne serait pas aussi libre sur Les Champs Élysées. Mon pote me fait signe, nous nous saluons, nous buvons notre bière, le temps passe vite, il est 00h je vais me coucher et en m’endormant je me surprends à penser ce qu’ont pu vivre nos ancêtres dans les années 2000.

Si vous étiez les premières images d’un film, quelles seraient-elles et pourquoi ?

Fred : Un survol de Paris la nuit. Parce que je veux garder un contact avec la réalité qui m’entoure et en même temps, j’essaie de m’en détacher pour mieux appréhender les épreuves de la vie.
C’est très métaphorique ! lol

Seb : Une grande ville (un peu comme Fred) dont les images passeraient en vitesse accélérée avec le flot de circulation, des passants, etc. Car c’est ce que représente notre vie, surtout dans nos sociétés occidentales : aller vite, toujours plus vite…

Quel est votre roman préféré (à thématique gay ou LGBT) et pourquoi ?

Seb : Par manque de temps, je n’ai pas récemment lu de livre à thématique gay, en revanche je viens d’acquérir le best-seller du moment en Italie Générations of love de Matteo B. Bianchi que je n’ai pas encore lu !

Fred : Jim Grimsley, Confort et joie. Pour la facilité à « rentrer » dans le roman et pour l’histoire qui donne une certaine vision de l’homosexualité dans la campagne américaine. Enfin, pour la façon dont est abordée l’homosexualité. Un livre sur les relations familiales, les interrogations, et l’angoisse d’un jeune homosexuel. Un roman bouleversant !

Quel est votre film préféré (à thématique gay ou LGBT) et pourquoi ?

Seb : Un téléfilm, Un amour à taire, puisque pour la première fois un film grand public a traité de la déportation des homosexuels pendant la 2eme Guerre Mondiale. L’émotion m’a submergé.

Fred : My Beautiful Laundrette. Mes premiers souvenirs de personnages homosexuels au cinéma.

Quelle est votre série TV préférée (à thématique gay ou LGBT) et pourquoi ?

Nous avons la même série préférée en commun, à savoir Six Feet Under, elle n’est pas spécifiquement à thématique gay mais parmi les personnages, il y a un couple de gays avec ses soucis, ses craintes, ses aspirations… etc. De plus, il y a une part de nous (Seb & Fred) dans chacun des personnages de cette série.

Quelle phrase tirée d’un livre ou film ou encore d’une chanson semblerait vous définir à la perfection ?

Fred : Les Écorchés de NOIR DESIR.

Pour les écorchés
Serre-moi encore
Étouffe-moi si tu peux
Toi qui sais où
Après une subtile esquisse
On a enfoncé les vis...

Nous les écorchés vifs
On en a des sévices

Quelle photographie (perso ou non), image, tableau (etc.) pourrait vous définir le mieux ou donner des pistes sur votre personnalité ?

 


Je vous envoie une photo de moi (Seb), prise de dos à l’Institut du monde arabe.
Je suis au milieu d’un blanc immaculé, il reste donc encore plein d’action à accomplir dans notre vie.
Encore une métaphore !

Question piège : Pensez-vous qu’il existe une culture gay ?

Seb & Fred : C’est la grande question ! Personnellement, je répondrais par l’affirmative, il existe une culture gay ! Depuis notre plus jeune âge, nous sommes entourés de différents univers qui nous façonnent (la famille, l’école, etc.). Je reprendrais donc l’idée d’un célèbre philosophe contemporain qui pense que nous avons un « capital culturel » régi par tous ces univers que nous fréquentons.
En l’occurrence, nous sommes assimilés à un univers particulier, l’univers homosexuel est régi par des valeurs, des codes, des perceptions, etc. qui lui sont propres… Puisque cet univers est lui-même reconnaissable, alors oui il existe une culture spécifiquement homosexuelle au sens large du terme.
Concrètement, un sujet quelconque n’aura pas le même impact s’il est à destination d’un homosexuel ou d’un hétérosexuel !
J’ajouterais au passage que certains hommes politiques se battent pour la reconnaissance d’une mémoire homosexuelle. En effet, un homosexuel doit pouvoir laisser une trace de son passage sur terre et être reconnu en tant que tel. Ce témoignage pourra servir de modèle, par exemple, à un jeune homosexuel qui a des difficultés à s’affirmer.

Quel dialogue pourriez-vous imaginer entre votre moi profond et votre moi blogueur ?

Seb : Mon moi profond et mon moi blogueur ne font qu’un !

Quel est le blog que vous voudriez réellement faire connaître et pourquoi ?

Sans être narcissique, PARISIANBOYS, en l’occurrence, le nôtre, tout simplement parce que nous pensons qu’il peut servir à chacun pour des attentes différentes : se détendre, s’informer, réagir à des questions, etc.
Pour infos, un jeune gay, ne s’assumant pas du tout nous a contacté pour chercher un peu de réconfort et des conseils quant à l’acceptation de sa sexualité.
Si la réponse que nous lui avons apportée l’a rassuré alors nous pouvons nous dire que PARISIANBOYS  se doit d’exister.
Plus généralement, et cela peu vous sembler très engagé, nous aimerions faire connaître tous les blogs gays qui existent puisqu’ils sont un espace de liberté pour toute une communauté dont le quotidien est loin d’être rose !

Quelle question ne voudriez-vous pas que l’on vous pose ?

Fred : « Es-tu gay ? ». Tout simplement parce que j’aimerais que les différences sexuelles des uns et des autres ne soient plus une préoccupation majeure dans notre société.
Demande-t-on à quelqu’un «  Serais-tu hétéro ? »

Seb : « Comment t’imagines-tu dans 20 ans ? » Parce qu’il est bien difficile de répondre à cette question. Tellement de paramètres peuvent rentrer en compte !

Dernière question. Pour passer (ou non) à la postérité, il faut préparer ses derniers mots ou dernières phrases à dire sur son lit de mort : quel(le)s seraient-ils (elles) ?

Heu…..nous sommes encore jeunes, 30 et 33 ans, ce n’est pas trop vieux ? Donc nous n’y avons jamais pensé !
Ou alors, peut-être : « Nous sommes heureux d’avoir fait un bout de chemin sur terre, si notre passage ne laisse, ne serait-ce qu’une seule trace, alors nous volerons vers un monde spirituel meilleur ! »

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elles seront retirées sur simple demande ou munies d'un lien actif.



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Le prochain épisode de cette saga mettra en vedette :
NOVOCAÏNE DU BLOG IDIOTHEKE


Peux-tu nous présenter ton blog, sa genèse, son contenu, ce qu’il t’apporte et ce que tu penses qu’il apporte à tes lecteurs(trices) ?

Présenter mon blog ? D'abord ce n'est pas mon blog, mais mes blogs, le principal Chocolat ou café ? et ses deux blogs annexes, l'un consacré au cinéma, l'autre à la musique baroque. Au début il y avait juste l'envie d'écrire, de se raconter, mon blog c'est moi, ce que je suis ou ne suis pas, ce que j'aime ou n'aime pas, ce que je pense. Parfois je suis sérieux, parfois je suis futile, souvent je dis des choses sans intérêt, mais c'est tout moi !
Qu'est-ce qu'il m'apporte ? Je ne sais pas. Peut-être simplement que je m'ennuie et qu'il meuble un peu de mon temps libre.
Ce qu'il apporte aux éventuels lecteurs ? À vous de me le dire, je serais curieux de le savoir

Tu écris le premier paragraphe d’un roman ou d’une nouvelle dont le héros n’est autre que toi-même. Quel serait ce paragraphe ?

Je devais avoir six ans la première fois que j'ai deviné que je n'étais pas un garçon comme les autres, que je pensai des choses que les autres garçons ne pensaient pas. C'était dans le jardin à Dakar, j'aidais le jardinier à planter des hibiscus, je tripotais la terre humide de mes petites mains, et je regardais son dos, la sueur qui luisait sur son corps d'ébène ferme et musclé. J'avais six ans, et je matais déjà les muscles des hommes. Je ne savais pas ce que ça voulait dire, mais je savais que ça n'était pas normal, que ce n'était pas le genre de chose que je devais raconter à mes parents.

Si tu étais les premières images d’un film, quelles seraient-elles et pourquoi ?

Une porte. Un homme qui s'en va, un autre qui reste, une rupture. Pourquoi ? Parce qu'une fin c'est un nouveau départ, que ça peut mener vers n'importe quoi, et que la vie est un éternel recommencement.

Quel est ton roman préféré (à thématique gay ou LGBT) et pourquoi ?

Maurice, de EM Forster. Parce qu'on a réussi à en faire un classique, et qu'on peut être amené à le lire sans être homosexuel. Et aussi Giovanni's Room de James Baldwin, ou Fragments that remain de Steven Corbin, ou...

Quel est ton film préféré (à thématique gay ou LGBT) et pourquoi ?

Idem, j'ai beaucoup aimé les adaptations des romans de Forster par James Ivory.

Quelle est ta série TV préférée (à thématique gay ou LGBT) et pourquoi ?

Je ne regarde pas la télé, mais j'avoue par contre regarder des dvd de séries télé (oui, je sais, je suis contradictoire). Je pense que ma série préféré c'est Queer as folk, parce que je suis resté éternellement nostalgique d'une période de ma vie où j'ai vécu pas loin de Manchester et où j'ai traîné dans les bars de canal St. Quand j'entends l'accent de Manchester, j'ai toujours un petit pincement au cœur.

Quelle phrase tirée d’un livre ou film ou encore d’une chanson semblerait te définir à la perfection ?

Une chanson de Dalida, Pour ne pas vivre seul. Elle est tout ce que je ne suis pas, tout ce que je ne fais pas, et d'ailleurs je vis seul, à mon grand désarroi. J'aurais aimé avoir des enfants.

Quelle photographie (perso ou non), image, tableau (etc.) pourrait te définir le mieux ou donner des pistes sur ta personnalité ?


Une photo d'un gros chien. parce que je suis bêtement fidèle à mon maître quand je le trouve. Parce que j'ai une vie assez patachonne, parce que je ne suis rien sans l'autre. Parce que finalement je suis un bon gros toutou.

Question piège : Penses-tu qu’il existe une culture gay ?

Oui, évidemment. Il y a des choses qui n'atteindront jamais un hétérosexuel lambda.

Quel dialogue pourrais-tu imaginer entre toi moi profond et ton moi blogueur ?

Oups, joker ! Il faudrait déjà que j'ai un moi blogueur qui ne soit pas moi... Je pense que je reste assez fidèle à ce que je suis dans mon blog pour ne pas être atteint de dichotomie.

Quel est le blog que tu voudrais réellement faire connaître et pourquoi ?

Faire connaître un blog autre que le mien, mais vous n'y pensez pas cher monsieur! Il y a quelques liens sur mon blog...

Quelle question ne voudrais-tu pas que l’on te pose ?

Quand est-ce que tu prends ton destin en main ?

Dernière question. Pour passer (ou non) à la postérité, il faut préparer ses derniers mots ou dernières phrases à dire sur son lit de mort : quel(le)s seraient-ils(elles) ?

Un lit de mort ? Sachant que je suis séropositif, il y a de grandes chances pour que ma vie ne se finisse pas dans un lit mais plutôt au bout d'une corde quand je serai arrivé à un état de déchéance physique que je supporterai plus. Mes dernières mots seront sûrement du genre : « Voilà c'est fini, vous vivrez aussi bien sans moi. »

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SEB ET FRED DU BLOG PARISIANBOYS


Peux-tu nous présenter ton blog, sa genèse, son contenu, ce qu’il t’apporte et ce que tu penses qu’il apporte à tes lecteurs(trices) ? 

Ça a commencé par un délire entre potes, avec une copine lesbienne et un pote hétéro, et j’ai commencé à me prendre au jeu de l’écriture, je trouvais ça marrant d’avoir un endroit où vomir des choses sur ma vie, juste pousser une gueulante, ou faire connaître ce que j’aime… Je dirais que mon blog est le blog d’un contemplatif, je décris ce que je vis sur un ton blasé/mélancolique qui se veut détaché mais passe souvent pour arrogant je crois, j’apporte à mes (3) lecteurs la joie de passer totalement à coté de ce qu’il fallait comprendre et un gros mal de crâne pour remettre les mots dans l’ordre (j’ai tendance à enchaîner des mots parce que je trouve que ça sonne bien, je trouve ça « joli » et ça finit par donner un post).

Tu écris le premier paragraphe d’un roman ou d’une nouvelle dont le héros n’est autre que toi-même. Quel serait ce paragraphe ?

« Je me réveille avec la nausée, le soleil est encore bas et la ville balbutie ses premiers hoquets d’hystérie comme une vieille clocharde en fin de vie, je sais qu’il est trop tôt, je le sens, je roule sur le dos, je fixe le plafond, j’ai un goût amer dans la gorge, je ferme les yeux quelques instants tout en sachant qu’il me serra impossible de me rendormir, cette impression d’oublier quelque chose qui empêche de trouver le sommeil et qui cause des insomnies ; alors je me lève, le carrelage de la salle de bain est froid sous mes pieds nus, je pose mon verre de jus d’orange sur la lunette fermée des toilettes et ausculte mon visage, j’ai les yeux bouffis et rouges comme après avoir pleuré, des flashs de la nuit me reviennent, je rêve que je suis sur une vieille calèche en bois façon Autant en emporte le vent tirée par six chevaux au milieu d'un champ de hautes herbes, celles qui font des vagues quand le vent se lève, je regarde le ciel, il fait nuit et un feu d'artifice illumine les alentours, des étoiles par milliers scintillent, c'est sublime et je m'en fais la réflexion, je suis bien, les chevaux s'emballent d'un coup et certains s'enfuient dans les bois, il faut rentrer rapidement, l’orage approche, les feux multicolores se sont transformés en éclairs, le ciel gronde et devient noir de jais, quelque chose d’angoissant approche ; l’eau sur mon visage me calme mais cette sensation qui serre ma gorge est tenace et ne part pas avec la sueur et le savon dans le siphon du lavabo, je m’assois sur le coin du lit pour choisir un pantalon, noue mes lacets, il faut que je sorte d’ici. »

Si tu étais les premières images d’un film, quelles seraient-elles et pourquoi ? 

Je serais un plan fixe sur le visage de quelqu’un qui regarde le paysage par la fenêtre d’un taxi, le regard vide, genre Chloé Sévigny dans Kids de Larry Clark, parce que je trouve ça intrigant, et j’ai envie qu’on ait envie de connaître ma suite.

Quel est ton roman préféré (à thématique gay ou LGBT) et pourquoi ? 

Les 7 Noms du Peintre de Philippe Le Guillou, très beau livre, je crois que le personnage principal est pédé, mais finalement on s’en fout, et c’est très bien comme ça, sinon des Mishima, pour le plaisir de l’écriture.

Quel est ton film préféré (à thématique gay ou LGBT) et pourquoi ?

The Living End de Gregg Araki, je suis fan de Gregg Araki, celui-là est son premier film, j’aime beaucoup les oeuvres de jeunesse en général, il est en super huit (ou un truc du genre), c’est l’histoire de deux garçons qui se rencontrent et je crois qu’ils ont le sida mais on s’en fout et ça part dans tous les sens, et c’est vachement bien. Ou alors The Raspberry Reich de Bruce LaBruce parce que j’aime beaucoup l’idée « d’Intifada homosexuelle ».

Quelle est ta série TV préférée (à thématique gay ou LGBT) et pourquoi ? 

Six Feet Under, même si la thématique est plutôt la vie en général, la mort et la difficulté à trouver sa place, cette série est juste sublime (gay ou LGBT ? Bah y a des gays dedans, un couple interracial en plus, et qui s’embrasse pour de vrai face caméra et non pas une bonne grosse accolade virile ou la tapette cliché de base, sinon ça serait The L Word saison 1, parce qu’elles sont beaucoup plus classes que les bouseux de Queer As A Folk US).

Quelle phrase tirée d’un livre ou film ou encore d’une chanson (merci de donner la source) semblerait te définir à la perfection ?

Je vais aller sur le facile pour celle-là, pas envie de chercher, une chanson de Damien Rice : « Life goes easy on me… most of the time. »

Quelle photographie (perso ou non), image, tableau (etc.) pourrait te définir le mieux ou donner des pistes sur ta personnalité ?


Un Magritte dont je ne connais pas le nom.

Question piège : Penses-tu qu’il existe une culture gay ?

Non, en tout cas plus depuis que les homosexuels veulent être certifiés 100 % dans la norme et si possible avec une carte de l’UMP en cadeau de bienvenue, j’ai souvent l’impression d’être une militante de Ni pute ni soumise qui regarde un clip de Christina Aguilera en se demandant où ça a bien pu partir en couille… Y a une culture Gay aux États-Unis ou en Angleterre, « Queer » serait limite un meilleur terme (elle a commencé avec Bowie, Iggy Pop, Lou Reed… aujourd’hui on a : Le Tigre, Anthony and the Johnsons, Margaret Cho, AbFab, The L Word, JT Leroy, et plein d’autres trucs…) mais pas en France, je pense que c’est un des composants de la Pop Culture qui est totalement inexistante ici, celle qui fait le lien entre culture de masse et Culture, et finalement quand les homos ont lâché l’underground pour TF1, ils ont aussi lâché la créativité (je fais dans la généralité vite fait là hein, pas taper…).

Quel dialogue pourrais-tu imaginer entre ton moi profond et ton moi blogueur ? 

― T’en as pas marre de raconter ta vie comme un con sur Internet ?
― Je t’emmerde sale con prétentieux, je fais ce que je veux.
― Ho hé ça va hein le merdeux hypeux là, moi je suis profond tu comprends, je m’intéresse à la vraie nature des choses, à l’intemporel, je cherche à toucher le divin du doigt…
― Blablabla, t’es juste un concept débile/bisounours de psychologie de supermarché inventé pour faire croire à la ménagère de moins de 40 ans qu’elle est pas juste vide, qu’elle a un « noyau de spiritualité » dont il faut prendre soin, pfff, l’humain est creux et peu d’entre eux cherchent à se remplir d’autre chose que de clichés pré-mâchés…
― Houlà, tu ne serais pas aigri mon pauvre ? À 27 ans, c’est triste… T’es encore plus puant que moi toi, je t’aime bien finalement…
― Cool… va z’y à quatre pattes, tourne toi, je vais te donner de l’amour moi, que tu serves à quelque chose.

Quel est le blog que tu voudrais réellement faire connaître et pourquoi ? 

Euh…je sais pas, je lis pas trop de blogs en fait…  Berlinette ? Allez, va pour Berlinette, juste pour la faire chier…

Quelle question ne voudrais-tu pas que l’on te pose ? 

Pourquoi tu n’écris plus sur ton blog ?

Dernière question. Pour passer (ou non) à la postérité, il faut préparer ses derniers mots ou dernières phrases à dire sur son lit de mort : quel(le)s seraient-ils(elles) ?

Rosebud !

Toutes les photos sont (c) D. R. Sans autorisation,
elles seront retirées sur simple demande ou munies d'un lien actif.




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Le prochain épisode de cette saga mettra en vedette :
PATRICK DU BLOG CHOCOLAT OU CAFE ?


Peux-tu nous présenter ton blog, sa genèse, son contenu, ce qu’il t’apporte et ce que tu penses qu’il apporte à tes lecteurs(trices) ?

Mon blog ? C’est une facette de ma vie intime, disons un certain éclairage sur ma personnalité, pas toujours très rose. Enfin on se comprend… Je l’ai lancé sur les encouragements de Garfieldd (non, ça n’est pas une blague) en septembre 2005, donc bien avant sa lamentable affaire. J’ai toujours désiré écrire depuis mon adolescence. La formule du blog, qui préserve une certaine intimité (je suis un grand timide) par rapport à l’édition classique, me convient donc parfaitement ! À dire vrai, je ne sais pas ce qu’il apporte à mes lecteurs, et, à une exception près, je ne connais personnellement aucune des personnes qui me lisent. Peut-être qu’il permet de faire partie d’une ultra-communauté dont le seul lien est Internet, d’avoir l’occasion de construire des amitiés bizarres et pourquoi pas seulement de participer un peu à ma vie trépidante (ça ne fait pas trop je me prends la grosse tête là ?).

Tu écris le premier paragraphe d’un roman ou d’une nouvelle dont le héros n’est autre que toi-même. Quel serait ce paragraphe ?

Il est 23h30, je suis horriblement en retard comme d’hab’ mais je m’en fous, de toute façon cette soirée risque d’être assez ennuyeuse. Il fait froid, je roule trop vite pour l’alcool que j’ai déjà dans le sang, je bois trop ces temps-ci mais je ne résiste pas au champagne, à un bon Ruinard et puis pourquoi en garder au frigo, il sera éventé demain. J’ai décidément froid, je n’aurais pas dû décapoter la Merco mais c’est trop tard maintenant, je monte le chauffage et le son du poste sur lequel j’écoute en boucle « Cash machine » de Hard-Fi. Je franchis les grilles de la propriété, premier gorille – avec un flingue – qui me reconnaît et me laisse passer sans que j’ai besoin de montrer mon invit’. À l’entrée de la villa deuxième gorille, ce con me dévisage et me demande les clefs du SLK : ah oui merde, c’est le voiturier. Je descends un peu trop vite de la voiture et manque de m’étaler par terre. Je remarque alors le cul d’enfer du mec et je lui laisse les clés dans la main en insistant un peu trop lourdement, bof de toute façon ça n’est que le début de cette foutue soirée. La P.R. me saute dessus et me demande si je vais biennnnnn – ouiiiiiiiii...  espèce de dinde ai-je envie de lui répondre, ça ne se voit pas ? Elle me dit qu’elle pense qu’on se connaît déjà, qu’elle m’a déjà vu quelque part. Je lui dis que c’est sûrement en photo dans Nice-Matin, que j’y suis très souvent. C’est un truc qui marche toujours. Ah bon vous êtes journaliste ? me répond-elle. Je vais craquer et la gifler cette conne, mais j’ai de nouveau envie d’un verre d’alcool, quelque chose de fort et de sucré genre un Campari-Schweppes. Alors que je franchis le seuil de la villa art déco située en plein quartier de la Californie à Cannes et louée le prix d’une Ferrari juste pour une soirée, je remarque ce truc, là dans le jardin, j’ai dû mal voir pourtant ça ressemblait à… à une statue de démon mésopotamien mais Grand Dieu ça bougeait ! Du bout de la salle Evangelista – Evil pour les H.F. (happy few) – me reconnaît, elle crie mon nom trop fort, tout le monde se retourne, déjà pétée celle-là comme d’hab’. Elle vient me rejoindre en traînant par le bras derrière elle sa dernière conquête, cet Ukrainien ou Moldave – je ne sais plus – richissime mais qu’est-ce qu’il est laid, absolument non baisable et en plus il a la vraie gueule du mafieux.
Ça y est, j’ai fait une entrée fracassante.

Si tu étais les premières images d’un film, quelles seraient-elles et pourquoi ?

Euh… tu reprends les premières lignes du paragraphe juste au dessus.

Quel est ton roman préféré (à thématique gay ou LGBT) et pourquoi ?

Je ne suis pas très milieu gay à la base, dans la vie courante comme dans mes préférences. D’ailleurs je me suis toujours considéré comme absolument normal, y compris dans mes préférences sexuelles. Pour répondre à ta question, disons que j’ai une préférence marquée pour L’Arc en ciel de la gravité de Thomas Pynchon, roman délirant où à la fin, le jeune amant d’un nazi est enfermé dans une fusée V2 destinée à traverser l’Atlantique pour atteindre New York, dans les derniers jours de la deuxième guerre mondiale. Que chacun y voie ce qu’il veut comme symbole, mais ça m’a marqué et assez excité, le côté grosse bite/bondage/explosion en plein vol. J’aurais pu également citer un roman de Bret Easton Ellis, mais comme je viens de lui tailler une veste dans un post…

Quel est ton film préféré (à thématique gay ou LGBT) et pourquoi ?

Bon, même punition que pour la précédente question ! Allez, j’en donne deux. Le Satyricon de Fellini, pour son atmosphère onirique et le côté pèlerinage à Cythère, et James Bond contre Dr No parce que, pour paraphraser un copain, quand Sean Connery sort de l’eau avec son petit short bleu on ne peut pas s’empêcher de regarder le paquet qu’il a entre les jambes.

Quelle est ta série TV préférée (à thématique gay ou LGBT) et pourquoi ?

Eh bien c’est X-Files. Pas gay pour un sou ? Moi, j’y ai trouvé plein de plans assez « Closet », en particulier les relations plus que troubles entre Fox Mulder et Skinner. Et puis je suis raide dingue de David Duchovny. Ah ! Le voir courir dans son petit costume sexy, son sourire ravageur, et son fameux petit Speedo rouge quand il sort de la piscine… Tiens je me rends compte d’un coup que je fais peut-être une fixette sur les maillots de bains. Je vais y réfléchir.
Bon sinon j’ai suivi un bout de temps QAF version US mais je ne suis pas un fana absolu.

Quelle phrase tirée d’un livre ou film ou encore d’une chanson semblerait te définir à la perfection ?

« Si les dieux existaient, comment supporterais-je de ne pas en être un ? » Nietzsche, Ainsi parlait Zarathoustra.

Quelle photographie (perso ou non), image, tableau (etc.) pourrait te définir le mieux ou donner des pistes sur ta personnalité ?


J’aime beaucoup cette photo prise au travail avec mon Sharp GX en mars dernier. Je me suis toujours senti à l’aise quand je suis habillé tout en noir. La photo est limite floue, les couleurs sont basiques mais contrastées, et on devine un sourire sur mon visage surexposé et en grande partie caché. Dans cet instantané apparaît quelque chose comme le bonheur de l’instant présent.

Question piège : Penses-tu qu’il existe une culture gay ?

Oui, mais je n’y participe pas. Trop indépendant d’esprit ou alors à cause de mon éducation catholique ? Mais à force de cross over, la culture gay est devenue quelque chose d’uniquement hype, vite re-formatée et revendue à la société de consommation globale. La faute aux gays eux-mêmes.

Quel dialogue pourrais-tu imaginer entre ton moi profond et ton moi blogueur ?

Moi : Salut Pan’ !
Moi-Blog : Salut ma poule.
Moi : Quelque chose à me demander, pour une fois qu’on se parle entre quatre yeux ?
Moi-blog : Putain mec tu fais chier ! Laisse-moi prendre ta place dans la vie plus souvent, moi aussi je veux vivre centenaire.

Quel est le blog que tu voudrais réellement faire connaître et pourquoi ?

Mon deuxième blog, sur mon roman intitulé Le sixième monde et qui est en gestation.  Le problème c’est que pour l’instant il est vide car je n’ai pris que des notes manuscrites sur un cahier à spirale.

Quelle question ne voudrais-tu pas que l’on te pose ?

Aucune. Je trouverai toujours quelque chose à dire pour zapper si la question m’embarrasse. Déformation professionnelle je pense car je suis responsable de comm’ dans la vraie vie.

Dernière question. Pour passer (ou non) à la postérité, il faut préparer ses derniers mots ou dernières phrases à dire sur son lit de mort : quel(le)s seraient-ils(elles) ?

« Étranger qui passe, prie pour mon âme, car j’ai joui de tous les plaisirs de la vie et je ne m’en suis jamais repenti. »

Toutes les photos sont (c) D. R. Sans autorisation,
elles seront retirées sur simple demande ou munies d'un lien actif.



TO BE CONTINUED...
Le prochain épisode de cette saga mettra en vedette :
NeimaD DU BLOG NeimaD


Peux-tu nous présenter ton blog, sa genèse, son contenu, ce qu’il t’apporte et ce que tu penses qu’il apporte à tes lecteurs(trices) ?

C’est très simple, dans mon blog, je raconte ma vie. Enfin pas toute ma vie, je censure les moments chiants par égard pour les lecteurs. Et dieu sait s’il y en a… (des moments chiants, hein, des lecteurs, il y en a, mais moins). Ça fait maintenant deux ans que je tiens le rythme. Il me permet surtout de me défouler, si on me lit attentivement, on verra que j’en ai bien besoin. Quant à ce qu’il apporte aux lecteurs, aucune idée. J’espère les faire rire un peu. Si, aussi réagir, et réfléchir, si ce n’est pas trop prétentieux. Récemment, j’ai parlé de la mooncup (pour les curieux, j’ai tout expliqué sur mon blog) et j’ai été contente de pouvoir amener des filles à connaître cet objet et à s’en servir. Mon blog sert aussi à ça. Et pour les curieuses/curieux, non la mooncup n’est pas un joujou sexuel.

Tu écris le premier paragraphe d’un roman ou d’une nouvelle dont l’héroïne n’est autre que toi-même. Quel serait ce paragraphe ?

Elle se lève, elle prend son petit-déjeuner… non vraiment, je suis trop mauvaise dans cet exercice. Je n’ai rien d’une héroïne de roman. En tout cas, pas d’un roman que j’aimerais lire… Je suis déjà l’héroïne de mon blog, il ne faut pas trop m’en demander.

Si tu étais les premières images d’un film, quelles seraient-elles et pourquoi ?

Certainement une fille nue… parce que c’est comme ça. Parce que c’est cool une fille nue. Allez, elle serait brune, elle nous regarderait dans les yeux… Ah j’aime déjà ce film.

Quel est ton roman préféré (à thématique gay ou LGBT) et pourquoi ?

Caresser le velours de Sarah Waters. Et pas uniquement à thématique homo, il est un de mes romans préférés tout court. Pourquoi ? Lisez le, on en reparle.

Quel est ton film préféré (à thématique gay ou LGBT) et pourquoi ?

Je suis assez peu portée sur les films à thématique homo par contre… Je m’en suis infligé certains, pour la plupart mauvais. Si je cite La cérémonie ou Mulholland Drive, je vais passer pour une snob. Allez, Pourquoi pas moi ? Parce que mille visionnages plus tard, il me fait toujours rire.

Quelle est ta série TV préférée (à thématique gay ou LGBT) et pourquoi ?

Queer as folk version anglaise. Même si je suis gouine, je ne citerai L word qu’en deuxième position. Putain, je vais me faire renier par la communauté.
Pourquoi ? Bonne question. J’ai découvert cette série avec des gays à 15 ans, je ne me sentais pas du tout concernée et pourtant j’ai accroché dès le début…

Quelle phrase tirée d’un livre ou film ou encore d’une chanson semblerait te définir à la perfection ?

Oh mince alors, je suis une littéraire et je sèche carrément sur cette question. On a le droit de passer ?

Quelle photographie (perso ou non), image, tableau (etc.) pourrait te définir le mieux ou donner des pistes sur ta personnalité ?


J’aime bien cette photo, elle va figurer dans mon mémoire de cette année je crois. Elle résume bien le militantisme féministe qui me tient tellement à cœur et qui fait partie de ma vie.

Question piège : Penses-tu qu’il existe une culture gay ?

Oh wi, pour moi, ça ne fait aucun doute. Pour faire mon coming out en douceur ou tester l’orientation sexuelle d’une fille que je rencontre, quoi de plus simple que de placer Sarah Waters, L Word… dans la conversation. Si la fille me regarde avec des yeux ronds, il y a de fortes chances pour qu’elle soit hétéro.
En cela, je considère que cette culture-là nous est propre. Même si c’est réducteur pour la culture en question.

Quel dialogue pourrais-tu imaginer entre ton moi profond et ton moi blogueur ?

Moi profond : Putain, qu’est-ce que t’écris bien et qu’est-ce que tu es drôle.
Moi blogueur : Wi je sais, merci.

Mon moi profond et mon moi blogueur s’entendent bien comme vous pouvez le constater.

Quel est le blog que tu voudrais réellement faire connaître et pourquoi ?

Le mien bien sûr, pour me faire de la pub !

Quelle question ne voudrais-tu pas que l’on te pose ?

Bon alors, t’en es où de ton mémoire ?
Sinon, je réponds à tout. Je suis très ouverte.

Dernière question. Pour passer (ou non) à la postérité, il faut préparer ses derniers mots ou dernières phrases à dire sur son lit de mort : quel(le)s seraient-ils(elles) ?

Non, non, je n’aurai pas de lit de mort. Je mourrai autrement, sans avoir le temps d’articuler un mot.

Toutes les photos sont (c) D. R. Sans autorisation,
elles seront retirées sur simple demande ou munies d'un lien actif.



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PANAMA DU BLOG LE SIXIEME MONDE DE PANAMA THE GREAT


Peux-tu nous présenter ton blog, sa genèse, son contenu, ce qu’il t’apporte et ce que tu penses qu’il apporte à tes lecteurs(trices) ?

J'ai commencé ce blog sur les conseils d'un ami. Dans un premier temps, je voulais avant tout parler des films que je voyais car depuis plus de 10 ans, je fréquente pas mal les salles obscures (avec des périodes plus assidues que d'autres) et si les termes « cinéphile » ou « cinéphage » me correspondent, j'aime aussi conseiller à mes amis d'aller voir tel ou tel film (même si je suis trop rarement entendu...). Et puis avec le temps, j'ai rajouté pas mal de choses, et je parle de moi de temps en temps... Je ne fais pas forcément dans l'épanchement, mais au détour d'une séance de ciné il m'arrive parfois des choses assez drôles...
Jusqu'à présent, le blog ne m'a apporté que des bonnes choses. Et la plus importante de toutes : des rencontres. Car le phénomène de liens d'un blog à l'autre est une chaîne dans cette blogosphère et j'ai eu la chance de profiter de quelques liens chez les blogueurs pour en découvrir d'autres et les rencontrer en vrai ! Car un blogueur n'est pas qu'une adresse URL : c'est aussi un être humain !
Ce que mon blog apporte aux autres ? Je n’en sais rien, il faudrait le demander à mes lecteurs, mais si tu veux vraiment une réponse, je dirai qu'au moins – grâce à mon blog – ils savent que je vais bien car si tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir, on peut en déduire que tant que Niklas va au cinéma c'est qu'il y a de la vie !

Tu écris le premier paragraphe d’un roman ou d’une nouvelle dont le héros n’est autre que toi-même. Quel serait ce paragraphe ?

Niklas fit lentement le tour des rayons et remarqua que, mis à part l'employé qui se tenait à son bureau, la bibliothèque était curieusement déserte. Il s'approcha du vieil homme et lui demanda :
« Comment se fait-il qu'il n'y ait personne aujourd'hui ?
– Les gens ne s'intéressent plus à ces vieilleries... » lui répondit-il en indiquant les livres qui figuraient sur l'étagère la plus proche.
Niklas retourna auprès des livres, un peu déçu par la réponse qu'il venait d'obtenir, et ireprit sa promenade dans l'immense étalage qui s'offrait à lui. À la lettre « N », il s'arrêta et prit un livre dont le titre était L'Absence, d'un auteur qu'il ne connaissait pas. Mécaniquement il jeta un œil sur la quatrième de couverture. Il fut surpris de n'y trouver que le nom de l'écrivain, le titre suivi de l'indication « Roman » et le nombre de pages : 275. Aucune description quant à la nature de l'ouvrage ou sur l'origine de son auteur n'y figurait. En l'ouvrant au hasard des feuillets, il se trouva face à une double page entièrement blanche. Plus déconcerté que réellement intrigué, Niklas feuilleta un peu plus loin les pages suivantes, elles étaient toutes vierges ; il les tourna encore et encore jusqu'à la fin du livre : rien. Il revint en arrière : toujours rien. Le nez dans ce roman sans texte, il traversa les rayons et, avant qu'il n'ait pu exposer son dilemme à l'employé, levant la tête il se rendit compte que celui-ci avait disparu. Il posa le livre sur le bureau, l'ouvrit une nouvelle fois, recommença à tourner les pages, mais plus lentement cette fois-ci. Au bout de quelques-unes, il rapprocha le livre de ses yeux, et lut la seule phrase que semblait contenir le roman : « C'est ici que tout commence… »

Si tu étais les premières images d’un film, quelles seraient-elles et pourquoi ?

1.1
La caméra subjective fait un long plan séquence sur le bitume d'une rue de Paris, elle tourne à gauche, puis à droite, continue tout droit sur plusieurs mètres. Elle tourne encore une fois à gauche, à quelques mètres de là elle tourne à droite. Le plan séquence se poursuit toujours filmant le bitume sur plusieurs mètres, la caméra rentre dans un immeuble, monte l'escalier sur deux étages et s'arrête devant une porte fermée. On aperçoit un doigt qui appuie sur la sonnette.

J'adore les plans séquences, et l'idée de la caméra subjective vient du mystère qu'elle apporte dès les premières minutes, on ne sait pas qui prend la place de la caméra. Comme on ne le sait pas dans le labyrinthe de la ville (laquelle ?) où elle se dirige. La scène 1.2 devrait apporter quelques réponses.

Quel est ton roman préféré (à thématique gay ou LGBT) et pourquoi ?

Histoire de la nuit de Colm Toibin. Pour la simple et bonne raison que je me suis identifié au personnage principal comme je ne l'avais jamais fait auparavant, et puis c'est bien écrit, et l'histoire d'amour est super belle (oui… parfois… je suis un peu mièvre)...

Quel est ton film préféré (à thématique gay ou LGBT) et pourquoi ?

Happy Together de Wong Kar Wai. Avant la thématique gay, il faut quand même reconnaître à Wong Kar Wai toutes les qualités d'un grand réalisateur. Et, ce film a été un véritable choc, pas tant à cause de l'histoire des deux garçons mais par ses qualités esthétiques dans un premier temps. Ensuite, comme je l'ai dit sur Les Toiles Roses il y a quelque temps à son propos, ce film ne raconte pas une histoire d'amour entre deux garçons : mais une histoire d'amour tout simplement, et il est donc l'un des premiers films au monde, à raconter une histoire gay sans pour autant se revendiquer en tant que tel. C'est la banalisation totale de l'estampillage « gay » qui m'a plu, c'est un peu l'anti-Brokeback Mountain. :-)

Quelle est ta série TV préférée (à thématique gay ou LGBT) et pourquoi ?

Je ne regarde pas les séries, le coté addictif me fait un peu peur. Plus jeune; longtemps j'ai suivi Friends où il y avait tout de même deux lesbiennes, mais j'ai arrêté. J'ai découvert Sex and the city (où il y a 1 homo) très (voire trop) tard... Bref, non seulement je ne suis pas à jour, mais quand je découvre un truc ça n'a aucun lien avec la pédétitude : cette question ne m'est définitivement pas destinée, mais j'y réponds quand même : je suis joueur ! :-)

Quelle phrase tirée d’un livre ou film ou encore d’une chanson semblerait te définir à la perfection ?

« Voudriez-vous me dire, s'il vous plaît, par où je dois m'en aller d'ici ?
― Cela dépend beaucoup de l'endroit où tu veux aller.
― Peu m'importe l'endroit...
― En ce cas peu importe la route que tu prendras.
― ...pourvu que j'arrive quelque part. »

Lewis Carroll – Alice au pays des merveilles, chap. 6.

Quelle photographie (perso ou non), image, tableau (etc.) pourrait te définir le mieux ou donner des pistes sur ta personnalité ?


Question piège : Penses-tu qu’il existe une culture gay ?

Dans l'absolu je n'en suis pas certain, mais il faut toujours relativiser… alors relativisons. Je dirai donc que chaque groupe, chaque société, chaque période crée des mouvements culturels qui lui sont souvent (mais pas toujours) propres. Cela dit, ces tendances découlent toujours de ce qui a été fait précédemment, soit en continuant dans le sens des aînés soit en les reniant. Et le milieu gay en fait autant, par exemple Chantal Goya, avant d'être une icône Gay, n'était tout de même qu'une affligeante chanteuse pour enfants. Le milieu gay lui a permis de refaire surface en exerçant ses médiocres talents en matière de comptine dans des boîtes de nuit pour faire bouger et continuer d'abrutir des générations entières qui resteront persuadées qu'au 21e siècle, à l'instar de Bécassine toutes les bretonnes vont encore à l'école avec des sabots de bois et que les lapins sont d'abominables assassins provoquant ainsi la baisse de la fréquentation et donc de la drague homosexuelle en milieu sauvage dans les bois de Boulogne et de Vincennes.
Nous pouvons donc en déduire que si il y a une culture Gay, celle-ci a pour seul mérite de permettre à une vieille chanteuse, abominable apologiste de la déportation des pandas de leur milieu naturel, de rembourser tout l'argent que son mari, coupable entre autres de ses textes et spectacles abêtissants, doit au Fisc !

Quel dialogue pourrais-tu imaginer entre ton moi profond et ton moi blogueur ?

MP : Tiens! Tu ne postes pas aujourd'hui ?
MB : Nan.
MP : Pas envie ?
MB : Nan, rien à dire...
MP : Il y a toujours quelque chose à dire... Allez réfléchis un peu...
MB : ... Bof...
MP : De toute façon ce n'est pas bien grave non plus, il n'y a pas de règle, tu posteras deux fois demain...
MB : ... Mmmmouais... On verra...
MP : Hihihi... Ça t'énerve non ?
MB : Quoi ?
MP : De n'avoir rien à dire...
MB : Pas autant que le fait que tu me nargues...
MP : Allez, fais pas la gueule, et puis tu peux toujours faire un post sur le fait que tu n'as rien à dire, dans l'immensité de la blogosphère personne ne se rendra compte du grand vide de ton post...
MB : Ohhh ça suffit là ! Arrêtes un peu de te moquer de moi !
MP : Oh la ! Faut pas prendre la mouche !
MB : Oui mais bon t'es chiant aussi... T'as rien d'autre à faire que de m'embêter là en pleine crise d'inspiration ?
MP : Ahhh… je dérange Monsieur ! Il faut le dire tout de suite que je dérange, mais je te rappelle que je suis chez moi tout comme toi ! Mais puisque c'est comme ça, je me casse, je vais me faire une toile !
MB : Voilà ! Fais ça... (intérieurement) et puis, comme ça, je pourrai en faire un post !

Quel est le blog que tu voudrais réellement faire connaître et pourquoi ?

Je pourrais bien évidemment citer un certain M... mais je crois qu'il n'a pas besoin de pub, alors je dirai L'ogre (http://elogroterco.blogspot.com/) qui tient son blog depuis près d'un an, je ne le connais pas personnellement mais c'est toujours un plaisir de le lire. Bon, autant dire que tous les blogs qui sont listés sur le mien sont des blogs que je lis et que j'aime beaucoup, pour des raisons différentes...
Voilà ça c'est fait !

Quelle question ne voudrais-tu pas que l’on te pose ?

Celle-là même. Parce que suggérer ce dont on ne veut pas parler est le meilleur moyen de laisser supposer qu'on a un grave problème avec le sujet en question.
En gros, ma réponse implique qu'il y a plein de choses dont je ne veux pas parler ou même simplement évoquer. (CQFD)

Dernière question. Pour passer (ou non) à la postérité, il faut préparer ses derniers mots ou dernières phrases à dire sur son lit de mort : quel(le)s seraient-ils(elles) ?

« Un mercredi entier cloué au lit ? Pffff, j'ai raté les derniers films sortis... »

Toutes les photos sont (c) D. R. Sans autorisation,
elles seront retirées sur simple demande ou munies d'un lien actif.




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PANDORE DU BLOG LA BOITE DE PANDORE


Peux-tu nous présenter ton blog, sa genèse, son contenu, ce qu’il t’apporte et ce que tu penses qu’il apporte à tes lecteurs(trices) ?

Il était une fois... Transsworld. Mon blog est né il y a bientôt deux ans (anniversaire en juillet), je l'ai créé pour faire comme une amie, avant je n'avais aucune idée de ce que pouvait être un blog. Alors j'ai pris la chose très au sérieux. Dès le départ, je me suis fixé un thème : Trans ou plus exactement aborder tout ce qui m'intéresse en essayant d'aller au-delà des apparences. Depuis le début, figure en haut de mon blog la définition du préfixe trans-. Et pour moi trans-, ça ne veut pas dire que transsexuel(le). D'ailleurs pour ceux qui se demandent, je ne suis pas transsexuelle, mais transsensuel, nuance. lol
La transsensualité est un de mes concepts. En résumé, un homme transsensuel est un homme qui assume sa féminité sans être une caricature, une follasse. Et une femme transsensuelle, c'est une femme qui assume sa masculinité sans être un camionneur. Rien avoir avec l'androgynie, ça y ressemble, mais c'est différent. Ce n'est pas parce qu'on est androgyne qu'on est sensuel... un jour j'espère que ça sera dans le dictionnaire.
Je me suis toujours senti différent, alors là j'ai la possibilité de tout faire comme je veux, sans réserve, laisser cours à toutes mes envies, créer un blog comme moi.
Je me suis aussi fixé une autre règle : la décoration. La déco c'est primordial, toujours inventer et ne jamais lasser, toujours surprendre, tous les deux mois je change de version. Transsworld, c'est comme un caméléon, ça change souvent.
Pour le contenu, on y trouve tout ce qu'on veut : une catégorie musique avec beaucoup d'artistes que vous ne connaissez sûrement pas, j'aime bien écouter des artistes insolites, parfois inconnus en Europe que même en import tu trouves pas le cd. Il y a aussi des recettes de cuisine, beaucoup de confitures avec des goûts étranges, l'alkékenge par exemple. Des conseils divers que je me permets de vous donner ça peut toujours servir, d'ailleurs je vous conseille de voir la vidéo de Mr Connard. Une catégorie perso, où je raconte ma vie, y'a des hauts, des bas, une vie normale. Avec plus de 450 posts, il y a de quoi trouver son compte.
En clair, mon blog c'est un peu comme mon bébé, je le bichonne, je m'y investis beaucoup, pour moi c'est une vraie aventure. Je ne pensais pas il y a deux ans, que j'allais faire beaucoup de visites, avoir des habitués, qu'il y en ait même qui soient presque tristes lorsque j'ai failli tout arrêter... une histoire glauque... avoir un blog quand on y donne tout ce qu'on a, ça crée des liens, c'est virtuel c'est sûr, mais ça existe quand même. Alors je ne sais pas si j'apporte quelque chose à mes lecteurs, ce n'est pas à moi de le dire, mais en tout cas et c'est assez narcissique mais de savoir qu'on me lit, et qu'on m'apprécie à travers des emails ou des commentaires : bah moi ça me touche.

Tu écris le premier paragraphe d’un roman ou d’une nouvelle dont le héros n’est autre que toi-même. Quel serait ce paragraphe ?

J'ai beau réfléchir, je ne trouve pas... j'aime écrire, mais écrire un truc dont je serais le héros, alors là, je bloque. C'est bizarre, pourtant j'ai beaucoup d'imagination, mais se projeter dans un récit, je n'y arrive pas. Joker.

Si tu étais les premières images d’un film, quelles seraient-elles et pourquoi ?

Le film The Cell, quand Jennifer Lopez arrive habillée d'une sublime robe blanche avec des plumes, et qu'elle marche sur des montagnes de sable. Puis elle rencontre un petit garçon avec une chemise bleue. Le paysage est surréaliste, totalement décalé. C'est un film qui n'a pas beaucoup marché, mais que je trouve puissant. L'inconscient en images. Ce film est ultra esthétique. J'aime bien ce style où chaque plan est totalement différent, comme dans un rêve, sans dessus ni dessous. En plus, la BO du film est... enivrante, je l'écoute souvent pour trouver l'inspiration.

Quel est ton roman préféré (à thématique gay ou LGBT) et pourquoi ?

Je ne peux pas répondre à cette question, parce que je n'ai jamais lu un roman à thématique gay ou LGBT. Je n'ai même jamais ouvert un Têtu de ma vie... à vrai dire, lire une histoire gay ne m'intéresse pas plus que ça.

Quel est ton film préféré (à thématique gay ou LGBT) et pourquoi ?

Wild Side réalisé par Sébastien Lifshitz. C'est un ami qui me l'avait conseillé, il savait que ça allait me plaire. Et ça m'a plus que plu, ça m'a bouleversé. Si vous ne connaissez pas, je vous invite à le voir ! C'est con, parce que je pense être loin des trois personnages du film, et pourtant ça m'a beaucoup touché. Pourquoi ? Bah c'est un film transgenre qui montre une réalité à la fois triste et gaie, et j'éprouve beaucoup de sympathie pour toutes ces femmes.

Quelle est ta série TV préférée (à thématique gay ou LGBT) et pourquoi ?

Encore une question à laquelle je ne peux pas répondre... non mais vous le faites exprès ?? Parce que niveau séries, moi j'aime bien Lost, Supernatural, Ally McBeal, les trucs de ce style-là. L-word ou Queer as folk ce n'est pas mon truc. J'ai plus l'habitude de m'identifier à des personnages féminins, Ally par exemple j'aurais adorer être comme elle, ou Ling lol. Et puis quand je vois un beau Sawyer ou un beau Jack, je fonds... loool

Quelle phrase tirée d’un livre ou film ou encore d’une chanson (merci de donner la source) semblerait te définir à la perfection ?

« Love will keep me believing
Thru the dark... can you hear me calling
Holding on when I'm dreaming
Love is all »

Love is All – Yanni
Je ne sais pas si ça me correspond mais j'aime beaucoup cette chanson. Si je devais faire un Transs hit parade, ce serait l'une des premières.

Quelle photographie (perso ou non), image, tableau (etc.) pourrait te définir le mieux ou donner des pistes sur ta personnalité ?


Ça fait un peu photo fantôme, apparition... on voit ce que l'on veut voir.

Question piège : Penses-tu qu’il existe une culture gay ?

Ahhhh la question piège !!! Déjà faudrait savoir qu'est-ce que la culture. Houla... « n.f : Ensemble des activités soumises à des normes socialement et historiquement différenciées et des modèles de comportement transmissible par l'éducation, propre à chaque groupe social donné. Chaque société a sa propre culture ... » Heuuu… ça rend le truc plus difficile... mais perso, je pense que non. Le mot « culture » doit englober tous les gays, et c'est évident que tous les gays ne sont pas pareils, il faut sortir du cliché. Nous n'allons malheureusement pas tous dans le même sens.

Quel dialogue pourrais-tu imaginer entre ton moi profond et ton moi blogueur ?

Houla… c'est une question psychologie de comptoir ça ! Parce que je connais le moi, le ça, et le surmoi, deuxième topique (Freud)... mais le moi profond c'est quoi ? Je déconne, mais je lutte contre l'utilisation galvaudée de termes psychanalytiques ! Je pense que mon moi profond et mon moi blogueur, c'est la même personne, c'est logique. Je ne joue aucun rôle sur mon blog, il est à mon image. Bien sûr je ne raconte pas tout, mais je ne mens pas en tout cas. Les deux s'équilibrent et fonctionnent ensemble.

Quel est le blog que tu voudrais réellement faire connaître et pourquoi ?

Houuu c'est dur ça... À qui vais-je faire ce cadeau ? Hummmmmmm... Bon alors il ne s'agit pas d'un blog. Oui, je sais mais je fais ce que je veux ! J'aimerais vous faire connaître « Ma parole ! » le podcast de Désiré Beladonne. Désiré est un amateur, mais ce qu'il fait est digne d'un pro, j'admire et il me fait beaucoup rire, surtout son chroniqueur Boris, que j'aime beaucoup beaucoup. Malheureusement, le podcast n'est pas actualisé souvent, mais à chaque fois c'est un régal.

Quelle question ne voudrais-tu pas que l’on te pose ?

Il n'y a que des questions super dures !!! J'ai eu beaucoup de mal jusque-là...
Je ne suis pas du genre à avoir de tabou, je suis très open. Un ami peut me poser toutes les questions qu'il souhaite, je répondrai. Avec un inconnu, j'aurai plus de réserve. Mais là, une question précise, je ne vois pas...

Dernière question. Pour passer (ou non) à la postérité, il faut préparer ses derniers mots ou dernières phrases à dire sur son lit de mort : quel(le)s seraient-ils(elles) ?

Quoi mourir à mon âge ???? 22 ans, c'est tôt... Heuuuuu qu'est-ce que je vais dire... heuuuu…
Voilà, j'ai trouvé : Je... heuuuuuuuuuuughrrrg.
Oui, je sais, ça ne veut rien dire, mais j'étais en train de mourir, c'était déjà assez dur comme ça !

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NIKLAS DU BLOG NOTHING'S GONNA CHANGE MY WORLD ?


Peux-tu nous présenter ton blog, sa genèse, son contenu, ce qu’il t’apporte et ce que tu penses qu’il apporte à tes lecteurs(trices) ?

Mon blog s’est construit parallèlement à l’informatisation de ma bibliothèque personnelle qui est rangée maintenant comme une bibliothèque publique (par auteurs notamment pour les romans). Auparavant elle était rangée selon un critère esthétique : je regroupais sur une même étagère les livres qui avaient un dos de couverture de même couleur… pas très pratique pour retrouver un livre.
Le contenu de mon blog est « vieillot » selon les dires d’un lecteur. C’est un choix délibéré de ma part car je ne vois pas l’intérêt d’écrire un article de plus sur des livres, films… récents qui sont déjà largement analysés (sur le net) par des personnes qui ont de bien meilleures compétences que les miennes.

Je ne suis le porte-parole de personne. Je ne revendique que le droit à l’émotion. Et celui d’exprimer ma sensibilité sans avoir à être obligatoirement optimiste, attitude que je ressens comme imposée par les lois d’un « marché » que je ne comprends pas.
Deux questions que je me pose : (je garde mes réponses…)
▪ Pourquoi écrire quand on n'a pas une nouvelle idée à faire partager ?
▪ Réaliser sérieusement un blog prend des heures. Qu'est-ce que je faisais de ces heures avant de faire mon blog ?

Tu écris le premier paragraphe d’un roman ou d’une nouvelle dont le héros n’est autre que toi-même. Quel serait ce paragraphe ?

Pendant toute son enfance, il avait passé son temps libre au cimetière, à regarder le vieux fossoyeur creuser des trous. Parfois il ramassait un os long et le faisait tourner comme un bâton de majorette. Pour lui, c’était alors comme une fête, une joie qu’aucune pensée macabre ne pouvait ternir. En été, il remontait au maximum les jambes de son short : il fermait les yeux et s’imaginait porter une mini-jupe. Les curés, il en connaissait plusieurs : jamais il n’en avait rencontré un qui avait réfléchi sur le sens de la Mort. Plus tard il avait compris que la seule Mort qui compte, c’était celle qui se préparait en lui.

Si tu étais les premières images d’un film, quelles seraient-elles et pourquoi ? 

Un gros plan sur des livres ouverts dont les pages seraient balayées délicatement par le vent : le spectateur découvrirait  des bribes d’écriture notamment « Le goût de vivre n'a pas de prix. » et « Le droit de partir non plus. » 
Je prends un joker quant au « Pourquoi ».

Quel est ton roman préféré (à thématique gay ou LGBT) et pourquoi ?

Il y en a de nombreux. Peut-être Fête des mères, Yves Navarre, Editions Albin Michel, 1987, ISBN : 2253047848.
Dans ce roman, Yves Navarre « aime » ses personnages, c'est-à-dire qu'il les voit, les comprend, jusqu'à la compassion, si la compassion c'est partager et faire siennes les questions essentielles de l'autre. 

Quel est ton film préféré (à thématique gay ou LGBT) et pourquoi ?

Minuit dans le jardin du bien et du mal, un film de Clint Eastwood (1997).
Un très beau film, non pas sur le milieu gay mais avec le milieu gay.

Quelle est ta série TV préférée (à thématique gay ou LGBT) et pourquoi ?

Aucune, je ne regarde pas de séries TV.

Quelle phrase tirée d’un livre ou film ou encore d’une chanson semblerait te définir à la perfection ?

« Le coupable, c'est l'humain quand il ose dire je. » Yves Navarre, Romances sans Paroles, Editions Flammarion, 1982, ISBN : 2080644777, page 184.

Quelle photographie (perso ou non), image, tableau (etc.) pourrait te définir le mieux ou donner des pistes sur ta personnalité ?


Question piège : Penses-tu qu’il existe une culture gay ?

Il me semble que la « culture gay » est d’abord une expression avant d’être une réalité précise.

Quel dialogue pourrais-tu imaginer entre ton moi profond et ton moi blogueur ?

MP : Mon Dieu, je sais que nous allons tous mourir…
MB : Ne pouvez-vous pas faire une exception pour moi ?
MP : Non ! Arrête de tricher.

Quel est le blog que tu voudrais réellement faire connaître et pourquoi ?

Je n’ai pas à distribuer d’image idéale pour « convaincre » quiconque.

Quelle question ne voudrais-tu pas que l’on te pose ?

Que trouves-tu de beau dans le bonheur ?
Et si on insistait, je répondrais : la part la plus belle du « bonheur », c’est le « HEURT ».

Dernière question. Pour passer (ou non) à la postérité, il faut préparer ses derniers mots ou dernières phrases à dire sur son lit de mort : quel(le)s seraient-ils(elles) ?

Les gens ne meurent que si on les oublie. Une fois qu’ils sont morts, il n’y a plus rien, à dire, à écrire, à faire.

Toutes les photos sont (c) D. R. Sans autorisation,
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TRANSS DU BLOG TRANSSWORLD


Peux-tu nous présenter ton blog, sa genèse, son contenu, ce qu’il t’apporte et ce que tu penses qu’il apporte à tes lecteurs (trices) ?

Je m’occupe du blog http://merovingien02.skyblog.com depuis bientôt deux ans. Ma passion pour le cinéma m’avait poussé à fréquenter de nombreux forums de cinéma et à laisser mes avis sur les films. À l’époque (j’avais 18 ans), mes textes étaient plutôt sommaires et bordéliques, puis j’ai décidé de me lancer dans un blog qui serait en quelque sorte des chroniques de tous les films que je voyais chaque jour. Ton plutôt libre, emploi de la première personne, grosse déconnade… Lancé en juillet 2004, la ligne directrice de mon blog s’est développée et précisée : j’ai supprimé toutes les photos personnelles pour me concentrer sur une formule « 1 page : 4 critiques + un beau mec ». Plaisir de l’esprit (au fil de mes écrits, j’ai largement développé l’analyse, les recherches et mon avis) et plaisir des yeux (des miens surtout, chaque photo de mâle sexy faisant partie de mes gros fantasmes).
Ce blog est un peu une vue sur mon esprit. Moi qui déteste discuter d’un film immédiatement après l’avoir vu et qui ai horreur des discussions familiales sur le cinéma (genre la tante qui fait semblant de s’intéresser en s’exclamant « Dis donc tu t’y connais » juste parce que j’ai reconnu un film de Kubrick à la télé !), ce blog permet de refléter mon avis quasi complet sur une œuvre. Je peux passer des heures sur un article (en moyenne : 3 heures par jour) afin de les enrichir le plus possible, me couper du monde pour rester seul face avec mes idées qui s’entrechoquent.
Je pense que mes lecteurs ont fini par me cerner peu à peu. Alors que les visites étaient pour le moins confidentielles à mes débuts, j’ai désormais une base solide de blogueurs cinéphiles qui vient me rendre visite quotidiennement, à tel point que l’on peut presque parler de « communauté cinéphiles skyblog » (dont certains membres sont devenus des amis).

Tu écris le premier paragraphe d’un roman ou d’une nouvelle dont le héros n’est autre que toi-même. Quel serait ce paragraphe ?

« Je m’appelle Nicolas, j’ai 20 ans et il ne me reste que quelques années à vivre ».

Si tu étais les premières images d’un film, quelles seraient-elles et pourquoi ?

Un plan serré de face sur mon visage souriant. Décors lumineux, probablement un ciel vanillé. Puis ma tête exploserait, dévoilant une succession d’images subliminales comme des instantanés de ma vie vécue (enfance, mes premiers émois amoureux, mes études, ma famille, mon couple) ou fantasmée (illumination intérieure, veines coupées, fantasmes sexuels inassouvis allant du fist-fucking au gang-bang…). Un vrai kaléidoscope d’images positives et/ou négatives s’entrechoquant.

Quel est ton roman préféré (à thématique gay ou LGBT) et pourquoi ?

Je pourrais tomber dans la réponse classique à base de Seigneur des Anneaux (lu 3 fois), de clichés (Bret Easton Ellis est effectivement un de mes auteurs préféré) ou encore Charlie et la Chocolaterie (mon livre préféré étant enfant). Néanmoins, j’ai envie d’évoquer mon premier souvenir littéraire, quand j’avais 6 ou 7 ans. Il s’agissait d’un livre pour enfant très simple de quelques pages qui me faisait beaucoup pleurer : Hélène, la petite fille du noir et du silence. J’ai un doute sur le titre mais je me rappelle qu’il était tiré d’une histoire vraie, celle d’Hélène, une enfant aveugle et sourde qui ne pouvait exprimer son incapacité à communiquer et à voir le monde que par la colère. Une enfant malheureuse qui a fini par s’en sortir grâce au soutien d’une femme qui ne l’a pas laissée tomber. Rien qu’en écrivant ces lignes, j’ai encore les larmes aux yeux, signe que ce petit livre me parle au fond de moi-même et que c’est peut-être toujours le cas aujourd’hui avec le souvenir de l’enfance et les perspectives d’avenir.

Quel est ton film préféré (à thématique gay ou LGBT) et pourquoi ?

J’aime tellement de films que ce serait difficile d’en choisir un. Si ce devait être un film gay, j’évoquerai certainement le Rocky Horror Picture Show (vu à New York dans une salle en délire : le rêve absolu !) ou des œuvres comme The Hours ou Alexandre (mais si, mais si, ne faites pas cette tête-là petits canaillous !). Sinon, je ne peux que rendre justice aux deux trilogies qui m’ont marqué profondément au fer rouge : Matrix dont les trois épisodes sont d’une cohérence ahurissante et qui ne cessent de me faire cogiter sur les multiples entrées de lecture et le Seigneur des Anneaux, œuvre dont j’ai suivi la production pendant deux ans (j’avais lu le pavé de Tolkien et j’adorais déjà Peter Jackson pour Braindead) et dont je n’ai cessé de parler à tous mes amis qui se foutaient bien de ma gueule (« Vous allez voir, le film le plus hallucinant jamais tourné va vous foncer en pleine poire dans 16 mois ! Si si !! », « C’est ça ouais, tu vas nous faire croire que le réal’ de Bad Taste va faire un chef d’œuvre ! Et pourquoi pas une pluie d’Oscars tant qu’on y est ! »). La sortie de la trilogie complète m’a donné raison. Goodbless Peter Jackson !

Quelle est ta série TV préférée (à thématique gay ou LGBT) et pourquoi ?

Il y a encore trois ans, j’aurai répondu Dawson’s Creek sans hésiter. Cette série m’a véritablement servi de guide pendant toute mon adolescence, j’ai vécu des expériences dans ma vie en même temps que les personnages (coming-out, dépression, relations amoureuses, études…) ce qui n’a fait que renforcer mon attachement à ce show vraiment magique. Depuis, j’ai grandi et mes goûts se portent désormais sur des œuvres plus « exigeantes », subtiles et osées. En ligne de mire, Six Feet Under et Nip/Tuck qui sont à égalité. Six Feet, c’est la transcendance télévisuelle, la perfection absolue, le divin dans la petite lucarne. Les questionnements sur la mort et la vie (comment m’accepter comme je suis ? Comment vais-je vivre ma vie ? Comment savoir si mes choix sont bons ?) et la délicatesse des scripts et de la réalisation (un plan fixe sur une mère mangeant seule dans sa cuisine est capable de me faire fondre en larmes) en font la série la plus iconoclaste possible.
Quand à Nip/Tuck, c’est tout ce que je rêvais de voir à la télévision : des personnages extrêmes comme j’aimerais parfois l’être, une violence sexuelle jamais qualifiée de mauvaise ou déviante (une poupée gonflable peut devenir un libérateur sexuel et psychologique par exemple) et des thèmes abordés de front, avec lucidité et sans tabou. Une série qui me met face à mes propres vices refoulés mais aussi qui me questionne sur ma vision du monde, de l’amitié ou de la famille. Brillant.

Quelle phrase tirée d’un livre ou film ou encore d’une chanson (merci de donner la source) semblerait te définir à la perfection ?

« You want my peine ? Let me see your’s. »
Nip/Tuck saison 3.

Parce qu’il y a des blessures et des zones d’ombre au fond de moi-même que je ne suis prêt à dévoiler qu’en échange d’autres informations sur mon interlocuteur. Parce que j’ai un besoin constant de me situer par rapport aux autres (confronter les expériences, les points de vue), parce que j’attache beaucoup d’importance à la sphère de l’intime et parce qu’en dépit de toutes nos cicatrices, nous recherchons tous le bonheur.

Quelle photographie (perso ou non), image, tableau (etc.) pourrait te définir le mieux ou donner des pistes sur ta personnalité ?


Cette image issue de Matrix Revolutions résume assez bien ma personnalité. Bien sûr, je la sors volontairement de son contexte mais elle reflète bien ce à quoi j’aspire : être détaché de toute considération matérielle, me détacher du monde et libérer mon esprit à l’illumination. Plus simplement, j’aspire à me débarrasser de tous mes démons et à libérer mon esprit.

Question piège : Penses-tu qu’il existe une culture gay ?

Il existe une culture en général mais qui se divise en une multitude d’influences. La culture africaine n’a rien à voir avec la culture asiatique par exemple. Dans ce monde de diversité, je pense que oui, il existe une culture gay. Bien entendu, on ne peut définir précisément où commence et où s’arrête cette culture (par exemple, je ne supporte pas les rayons « films gay » à la FNAC où à force de vouloir faire de la tolérance, on enferme les homos dans une case étriquée). Cette culture est ouverte à tous, mais ce sont les homos qui la régissent, qui en définissent les codes (l’exemple typique du porno gay) et qui l’alimentent.

Quel dialogue pourrais-tu imaginer entre ton moi profond et ton moi blogueur ?

« Salut ! On baise ?
― OK »

Quel est le blog que tu voudrais réellement faire connaître et pourquoi ?

Bon, je ne sais pas si ça lui plairait de savoir que je cause de son blog ici (mon avis est qu’il s’en fout royalement et il a bien raison) mais j’ai particulièrement envie de parler de http://nicco.free.fr/. Un mec qui a le même nom que moi, globalement les mêmes goûts que moi et les mêmes idées que moi sur le monde, on pourrait presque croire qu’il s’agit des premiers symptômes d’une schizophrénie. Mais en fait non. Les chroniques de cet adepte du « Hellboy il a une grosse main », c’est un régal absolu. Des argumentations riches et intéressantes, qui plus est hilarantes, des délires en free style, une vision pertinente de l’univers bobo, une vraie cinéphilie et un vrai talent (je vous conseille vivement la section vidéo)… Bref, c’est du pur bonheur.

Quelle question ne voudrais-tu pas que l’on te pose ?

« T’as pas 100 balles ? »

Dernière question. Pour passer (ou non) à la postérité, il faut préparer ses derniers mots ou dernières phrases à dire sur son lit de mort : quel(le)s seraient-ils(elles) ?

« J’ai baisé avec Colin Farrell, Matthew Fox, Blake Harper et Charles Dera. »

Si avec ça je deviens pas une légende !!

Toutes les photos sont (c) D. R. Sans autorisation,
elles seront retirées sur simple demande ou munies d'un lien actif.



TO BE CONTINUED...
Le prochain épisode de cette saga mettra en vedette :
JEAN-YVES DU BLOG CULTURE & QUESTIONS QUI FONT DEBATS


Peux-tu nous présenter ton blog, sa genèse, son contenu, ce qu’il t’apporte et ce que tu penses qu’il apporte à tes lecteurs(trices) ?

Mon blog s’appelle : Marions les Homos ! J’avais observé depuis longtemps sur le net la multiplicité des blogs et autres sites dédiés aux gays. Mais aucun ne s’occupait réellement des questions liées à l’égalité des droits : accession au mariage civil, reconnaissance des couples homosexuels, des enfants (ou adoptés par ces couples) et des différentes orientations sexuelles par la République. J’ai toujours été un garçon engagé, et bien avant d’être gay, je me considère Français et citoyen. J’entends donc pouvoir disposer des mêmes droits que les autres citoyens.
Bizarrement mon pote de Puteaux Christophe Grébert (le plus célèbre parmi les blogeurs) m’a toujours dit qu’un blog lu est un blog se concentrant sur une thématique précise. Aujourd’hui (je prends acte de l’audience de mon blog) les internautes recherchant une information sur les questions liées à l’homosexualité, à l’homoparentalité, au mariage civil… viennent plus facilement chez moi.
Les radios, télés et autres journalistes le consultent, et vu les messages de certaines personnalités politiques connues, je pense que mon blog est utile au débat que je souhaite voir initié dans les prochains mois.
Depuis un moment, les citoyens ont compris que les clés de l’avenir étaient entre leurs mains et pas dans celles de leurs gouvernants : AU BOULOT !!!!

Tu écris le premier paragraphe d’un roman ou d’une nouvelle dont le héros n’est autre que toi-même. Quel serait ce paragraphe ?

« Je suis venu, j’ai vu, j’ai été vaincu au début, puis j’ai vaincu bien des années après.
La vie n’est pas un long fleuve tranquille mais le plus important à comprendre c’est que l’on n’est jamais tout seul à vivre cette vie.
Les chemins se croisent, se décroisent et se recroisent.
Le bonheur on le cherche, on passe souvent à côté et des fois on le rencontre au coin d’une rue.
L’important au final c’est d’être heureux…..
 »

Je précise au passage que mon bouquin s’appellera Chroniques de la vie des autres par Régis. Disponible dans les librairies en 2074. 24 € aux Éditions Parle-moi de Toi !

Si tu étais les premières images d’un film, quelles seraient-elles et pourquoi ?

(Long silence...)
Une maman accouche. Un bébé est lavé, nettoyé, brossé et on le pose sur le ventre de sa maman. Papa le regarde, lui fait un sourire et lui dit : « Bienvenue en enfer mon bébé ! »

Quel est ton roman préféré (à thématique gay ou LGBT) et pourquoi ?

La Bible ! Car il y a plus de deux mille ans, un mec qui s’appelait Jésus avait réussi à avoir 12 gars qui le suivaient jour et nuit. Jamais ça m’arrivera à moi ! J

Quel est ton film préféré (à thématique gay ou LGBT) et pourquoi ?

Pas un film, mais plutôt une série de feuilletons récents : Clara Sheller. Ce mec (beau mec : Fred Diefenthal) et cette nana m’ont fait penser à la vie que je mène avec ma voisine Céline. Seule différence : on n’a pas trouvé de voisin dans l’immeuble avec qui coucher tous les deux ! J

Quelle est ta série TV préférée (à thématique gay ou LGBT) et pourquoi ?

Queer as Folk sur Jimmy, car même si c’est très américain sur la forme, je trouve dans cette série toutes les attitudes, les problèmes et les sujets auxquels les homos sont confrontés un jour dans leur vie. Elle est pour moi la plus proche de la réalité.

Quelle phrase tirée d’un livre ou film ou encore d’une chanson semblerait te définir à la perfection ?

« Sait ce que tu veux être, fait tout pour y parvenir, et sois fier de ce que tu est devenu » tiré de Jonathan Livingston le Goéland de Richard Bach.

Quelle photographie (perso ou non), image, tableau (etc.) pourrait te définir le mieux ou donner des pistes sur ta personnalité ?


J’aime cet animal. Je lui ressemble. Un cœur tendre sous une carapace très dure. Par vents et marées, avec ou contre les hommes... la tortue fait sa vie et avance. À la fin, elle dépasse le lièvre et elle trouve la paix et la sérénité.

Question piège : Penses-tu qu’il existe une culture gay ?

Non, la culture gay n’a jamais existé. C’est un truc inventé par les homophobes ou les homos refoulés pour essayer de faire croire que les PD et les gouines sont différents des autres.

Quel dialogue pourrais-tu imaginer entre ton moi profond et ton moi blogueur ?

MP : T’es encore en colère aujourd’hui ?
MB : Ben comme d’habitude….
MP : T’en a pas marre des fois ?
MB : Tous les jours, mais rien n’avance et on nous prend pour des cons !
MP : Ben rien n’a changé… laisse le temps au temps !
MB : Fait chier d’attendre… vivement que les gens comprennent qu’on les prend pour des cons, qu’ils nous utilisent et qu’ils se foutent joyeusement de notre gueule avec notre pognon.
MP : Laisse le temps…
MB : Le temps de quoi ? De crever ? Tu trouves pas qu’y a déjà assez de malheur comme ça autour de nous ?
MP : Un jour ça ira mieux !
MB : Ouais le 21 avril 2002 avant 20H00… les Français croyaient déjà qu’avec Jospin ça irait mieux !
MP : Ça va j’ai compris !
MB : (sourires)

Quel est le blog que tu voudrais réellement faire connaître et pourquoi ?

Tous les blogs sans exception. Car c’est bien la preuve que les gens pleurent, sourient, s’amusent, bossent… vivent tout simplement. C’est une richesse, un patrimoine. Chacun a sa place dans cette société, chacun a son mot à dire. Vive la liberté.

Quelle question ne voudrais-tu pas que l’on te pose ?

Aucune. Je n’ai pas de tabou ni de sujet interdit.

Dernière question. Pour passer (ou non) à la postérité, il faut préparer ses derniers mots ou dernières phrases à dire sur son lit de mort : quel(le)s seraient-ils(elles) ?

Flippante ta question… Encore une question à la con… OK…
« J’ai souffert dans ma tête, dans mon cœur et dans ma chair. J’en ai gardé les traces. Ça me fera toujours mal. J’ai croisé sur ma route des gens, des vies, des histoires… Y’avait des cons… beaucoup de cons. Je les ai laissé de côté et j’ai pris ce qu’il y avait de meilleur chez les autres.
Je suis né, j’ai fait ma vie et je m’en vais aujourd’hui. Je regretterai toujours plein de choses mais pas celle d’avoir essayé chaque jour de faire de mon mieux pour rendre le bien aux gens qui le méritaient. Si j’ai réussi cette chose là : je pars en paix avec moi-même.
Pas de messe, pas de prière… des fleurs : juste des fleurs. J’emporte les couleurs avec moi. Pour la grande boîte, vous la mettrez là où elle ne dérangera personne ! Adieu. »

Toutes les photos sont (c) D. R. Sans autorisation,
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TO BE CONTINUED...
Le prochain épisode de cette saga mettra en vedette :
NICOLAS DU BLOG MEROVINGIEN02

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