Le 17 mai 2008, lors de la Journée mondiale contre l’homophobie, Rama Yade a déclaré que « le principe d'une initiative européenne appelant à la dépénalisation universelle de l'homosexualité, (…) serait portée devant l'Assemblée Générale
des Nations unies » durant la présidence française de l'UE, au second semestre 2008.
La secrétaire d'État « a annoncé aux associations que le
gouvernement français reconnaissait désormais officiellement cette Journée internationale contre l'homophobie ».
Elle s'est également « engagée à évoquer les cas
d'homophobie constatés lors de ses déplacements à l'étranger », selon un communiqué de ses services.
« Je comprends le désir sincère de nombreux couples homosexuels qui ont souvent vécu leur amour dans
l'exclusion de la clandestinité de faire reconnaître celui-ci par la société. » Abbé Pierre.
« Je respecte les personnes homosexuelles, j'en connais quelques unes et je ne fais pas dans la discrimination. Mais je crains que la Gay
Pride soit tout autre chose, un acte d'exhibition sexuelle, et je suis opposé à toute forme d'exhibition, homosexuelle ou hétérosexuelle. » Gianni Alemanno, nouveau maire de Rome et
ancien néo-fasciste.
« Je me sens rejeté par mon pays. (…) Moi-même, je ne pensais pas que je ressentirais si fort cette décision. Je suis blessé et
indigné. C'est comme si j'étais dans la peau d'un immigré sans papier. Or, moi non plus, je n'ai rien fait de mal. Quant à mon ami, il me soutient et il trouve que la France est un pays
rétrograde et conservateur ! »
« Je ne comprends pas pourquoi une Française mariée à un Hollandais ou une Italienne qui épouse un Français ont droit à la double
nationalité. Mais, lorsqu'il s'agit d'un Français qui épouse un autre homme aux Pays-Bas, il est déchu de sa nationalité ! Aux yeux de la loi française, je suis considéré comme célibataire alors
que j'ai un acte de mariage légal. Tout ça parce que la France ne reconnaît pas le mariage homosexuel... »
« Je demande seulement au président de la République, pour qui j'ai voté et qui maintenant m'enlève ma nationalité (j'ai été radié des
listes électorales consulaires), de prendre les dispositions nécessaires pour que, désormais, la France respecte la loi hollandaise. » Frédéric Minvielle, source : Le Parrisien.fr.
Le Parti socialiste juge lundi que le gouvernement, « loin
de militer pour l'union homosexuelle, considère avec mépris l'égalité des droits » et s'insurge qu'« aujourd'hui, dans un pays comme la France on puisse accepter de déchoir de
ses droits à la nationalité un Français sous prétexte qu'il a contracté mariage avec un autre homme à l'étranger ». Dans son communiqué, le PS relève que le ministère de
l'Immigration « a entamé une procédure de réexamen de la situation de Frédéric Minvieille », un Français déchu de sa nationalité parce qu'il a pris la nationalité néerlandaise
après avoir épousé un homme aux Pays-Bas. Mais il estime que le ministère « serait surtout bien avisé de revoir les procédures aussi inconséquentes avec tous les pays qui reconnaissent
déjà, les unions de couples de même sexe ».
Le Commissaire européen en charge de la Justice Franco Frattini étant appelé à exercer des fonctions ministérielles dans le prochain
gouvernement de Silvio Berlusconi, c'est le français Jacques Barrot, qui passera à la Justice pour lui succéder. Au jeu des chaises musicales européennes, c'est un italien (dont on ne connaît pas
encore le nom) qui deviendra commissaire aux Transport.
Silvio Berlusconi s'est réjoui mercredi soir de récupérer ce portefeuille des Transports. « Il est beaucoup plus intéressant pour nous de nous occuper d'infrastructures et de transports que
d'homosexualité », a-t-il déclaré, en allusion au refus en 2004 des eurodéputés d'investir son candidat pour la
Justice, Rocco Buttiglione, qui avait tenu des propos sexistes et homophobes. Il avait entre autre qualifié l'homosexualité de « péché ». [Blogué par nos amis de GayClic.com]
« La mairie agira de manière décisive et sans compromission pour prévenir toute tentative d'organiser de telles manifestations car la
société est dans sa grande majorité opposée au mode de vie homosexuel et à sa philosophie (…) »
« Le fait que des homosexuels prévoient des rassemblements non autorisés dans différentes parties de Moscou pendant le Festival de la paix
et du travail suscite la surprise et l'indignation (…) »
« Il pourrait y avoir des effusions de sang et personne ne veut cela (…)» a déclaré
le porte-parole de la mairie de Moscou Sergueï Tsoï cité par Interfax, des propos confirmés à l'AFP par un de ses collaborateurs, en référence au 1er mai, une des fêtes les plus importantes à
l'époque soviétique, jour où se prépare la Gay Pride russe ou des manifestations pour la tolérance dans différentes villes russes, répression à l'image des précédents défilés homosexuels qui
s'étaient soldés par des violences [graves] et des arrestations [arbitraires]. (Source : Agence France Presse, 23 avril 2008)
« Il n'y a pas de gays dans le football, je ne sais pas si les joueurs sont contre le fait d'en avoir dans leur
équipe, mais moi je le suis. Dans les clubs où j'ai travaillé, il n'y en a jamais eu. Je n'ai jamais voulu d'un joueur homosexuel et je refuserais encore aujourd'hui d'en faire signer. Je suis
vieux jeu, mais je connais l'ambiance du football et un gay ne serait pas capable d'y survivre. Un homosexuel ne peut pas exercer le métier de footballeur. Le monde du football n'est pas conçu
pour eux, c'est une atmosphère spéciale, dans laquelle on est notamment amené à être nu sous la douche. » Luciano
Moggi, ancien directeur général de la Juventus de Turin, 20 avril 2008.
« J'ai vu Dieu. Elle est noire, communiste et lesbienne. » Anne-Marie Fauret, 1971, Les Gouines Rouges.
« Une lesbienne jouit sans penser à mâle. » Georges Elgozy, économistre français.
« Les païens, les avorteurs, les homosexuels et les lesbiennes, je les montre du doigt et je leur dis : vous avez rendu
possible ce qui vient de se produire. » Jerry Falwell (prédicateur protestant proche de George Bush) à propos des attentats du 11 septembre 2001 (3 octobre 2001).
« Ce que nous considérons comme déviation peut être à l'origine d'une vision du
monde plus profonde, et ceci, justement, parce que le regard n'est pas asujetti à la contrainte impérieuse, au voile de l'espèce. C'est une chose qui frappe, généralement, chez les homosexuels
dont le jugement s'exerce dans le domaine intellectuel. C'est pourquoi leur commerce est toujours profitable à l'intellectuel, même sans mentionner l'aspect divertissant de leur
fréquentation. » Ernst Junger, 17 avril 1943.
« Nous sommes plus de 343 salopes !
Nous nous sommes fait enculer par des Arabes !
Nous en sommes fiers et nous recommencerons !»
Front Homosexuel d’Action Révolutionnaire, 1971.
« Nos amours ? Répétons-le : une vespasienne qui pue, de la merde et des bouteilles pleines d'urine, des croûtons de pains poussiéreux,
disposés là exprès, comme pour nous dire : voilà ce que tu es : une merde rien de plus. Et les années qui foutent le camp, la solitude pour seule compagne, avec – en arrière-plan –
l'insupportable idée : je n'aurais pas vécu. »
(Extrait du Rapport contre la normalité du FHAR, symptôme 3, éditions Champ Libre, 1971)
« [Je souhaite] pouvoir dire que l'homosexualité est un comportement à risque, et pose de sérieux problèmes »
« Beaucoup de personnes homosexuelles ne vivent pas leur orientation sexuelle comme un choix, mais comme une compulsion qui blesse leur liberté » et il faudrait ainsi aider ces pauvres hères
à « s'en sortir ». »
« L'homosexualité est une négation de la sexualité elle-même. Il n'y a sexe que là où il y a différence sexuelle reconnue dans les principes et dans les comportements. Par définition, les sexes
masculin et féminin sont relatifs l'un à l'autre. Les lobbies homosexuels, en prônant l'usage et la reconnaissance sociale de l'homosexualité, font de chaque sexe un absolu et détournent la
sexualité humaine de son sens - son orientation, comme sa signification : manifester, entre autres, que l'amour ne peut jamais s'enfermer dans le narcissisme mais est toujours tourné vers
l'autre. »
Père Philippe de Kergorlay, prêtre du diocèse de Paris, 2005.
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