« La présidence de l'union sera l'occasion pour la France de faire passer des messages forts dans des
domaines qui lui sont chers et notamment dans le domaine des droits de l'Homme. Soyez assurés que la situation des personnes LGBT sera prise en compte dans les actions qui seront entreprises par
la France avec l'Union européenne dans ce domaine. Je m'y engage. » Rama Yade,
Têtu janvier 2008.
« De fait, la doctrine déontologique qui s’est imposée depuis la très sensible affaire du salon
Rainbow Attitude (automne 2005) consiste à accepter des représentations publicitaires de personnages ouvertement homosexuels, à condition que les postures ne soient pas hyper-sexualisées et les
propos non choquants pour le grand public. L’idéal, pour concilier les deux principes déontologiques évoqués ci-dessus, étant de rester dans l’implicite ou un degré de lecture supposant une
certaine maturité, ne permettant pas le décodage du message par des jeunes enfants. Le spot Dolce & Gabbana satisfait ces conditions. » Bureau de Vérification de la Publicité, à propos d’une rumeur de censure de la nouvelle publicité de Dolce & Gabbana (décembre
2007).
L'archevêque Desmond Tutu a présenté, hier, ses excuses aux gays du monde entier pour la façon dont ils ont été traités par
l'Eglise.
« Je tiens à présenter mes excuses, à vous et à tous ceux que nous, dans l'Eglise, avons persécutés. Je suis désolé que nous ayons pris part à la persécution d'un groupe particulier. Pour
moi, c'est totalement contraire au Christ et, pour cette raison, c'est inacceptable... Peut être que, même en tant qu'archevêque à la retraite, j'ai probablement, dans une certaine mesure, une
sorte d'autorité, mais en dehors de tout ça, permettez-moi de dire en mon nom et au nom de tous ceux qui désirent se joindre à moi, que je suis désolé. Je suis désolé pour le mal, pour le rejet,
pour l'angoisse que nous vous avons causé. »
Desmond Tutu, lundi 17 décembre 2007, dans une interview exclusive accordée à Ashley Byrne pour l'émision « The Gay hour » sur la BBC Radio
Manchester.
« Ceux qui, même sans s'en rendre compte, s'opposent à l'institution familiale, rendent la paix
fragile car ils affaiblissent la famille, la principale agence de paix. »
« Tout ce qui aide à amoindrir la famille fondée sur le mariage entre un homme et une femme, tout ce qui directement ou indirectement en freine la disponibilité à l'accueil responsable d'une
nouvelle vie, tout ce qui empêche la famille d'être le principal sujet dans l'éducation des enfants, représente un obstacle sur la route qui mène à la paix. »
Le pape Benoît XVI, 11 décembre 2007, lors de son message pour la Journée mondiale pour la paix
2008.
« L'homosexualité peut poser un risque dangereux pour la santé publique. L’homosexualité est une aberration, quelque chose
d’antinaturel. »
« Si le gouvernement fédéral est disposé à faire quelque chose de sérieux contre la propagation du virus du
SIDA, il faudrait alors isoler les malades »
« Le gouvernement n’a pas besoin de dépenser des milliards pour la recherche d’un vaccin alors que des stars
comme Elizabeth Taylor ou Madonna peuvent donner des millions chacun. La recherche contre le SIDA reçoit à mon avis trop d’argent comparé à la recherche contre le cancer ou le
diabète. »
Mike Huckabee, candidat républicain à la présidence des Etats-Unis.
« Ce que les gens attendent, c'est un film "pro" ou "anti",
mais il semble impossible de montrer un couple homosexuel comme faisant simplement partie de la vie. » Robert Altman, le 17 octobre 1979 lors d'un entretien avec Michel Ciment, réédité dans le n°562 de
Positif, décembre
2007.
« Condamnée en première instance et en
appel pour avoir insinué que j'étais pédophile, Joëlle Ceccaldi-Raynaud dit avoir agi par "principe de précaution" ! Me reprochant de prendre des photos des manifestations locales, elle a
signé un arrêté municipal interdisant de prendre des photos d'enfants, expliquant qu'il s'agissait d'un "moyen d'approche dangereux" ! Dans le journal municipal, elle ajoute, après sa double
condamnation, qu'elle n'agira pas autrement à l'avenir... "Je continuerai dans cette voie", a-t-elle lancé lors d'un récent
conseil municipal. Bref, aucun regret, aucune excuse. Au contraire, l'odieux sous entendu est pleinement maintenu : un homosexuel serait un danger potentiel pour les enfants. »
Christophe Grébert de MonPuteaux.com
Au cours d'une émission de radio diffusée aujourd'hui mardi 20 novembre sur la BBC, l'archevêque anglican Desmond Tutu, reproche à l'Église d'être « obsédée » par
l'homosexualité. L'ecclésiastique sud-africain, Prix Nobel de la Paix, âgé de 76 ans, dit se sentir honteux de l'attitude de son Église envers les gays.
Dans cet entretien, il critique également Rowan Williams, archevêque de Canterbury et chef des Anglicans dans le monde : « Notre monde est confronté à des problèmes, la pauvreté, le VIH
et le sida, une pandémie dévastatrice, les conflits... Dieu doit être en pleurs en regardant les atrocités que nous commettons les uns contre les autres. Face à tout cela, notre Église, en
particulier l'Église anglicane, est presque obsédée à l'heure actuelle par des questions sur la sexualité humaine. » Puis Desmond Tutu ajoute que l'Église anglicane lui a paru
« extrêmement homophobe » lors de la querelle sur la question d'autoriser ou non le prêtre ouvertement homosexuel Gene Robinson à devenir évêque du New Hampshire. Desmond Tutu
se dit « attristé et honteux » de l'Église sur ce point. Quand le journaliste lui demande s'il a toujours honte, il répond : « Si
nous ne voulons pas accueillir ou inviter des personnes en raison de leur orientation sexuelle, oui. Car si Dieu comme ils le disent était homophobe je ne vénérerais pas ce Dieu ».
Toujours dans cet entretien accordé à la BBC, l'archevêque anglican parle de ces religieux conservateurs qui croient que l'homosexualité est un choix : « C'est une perversion si vous me
dites que quelqu'un choisit d'être homosexuel... Il faut être fou pour choisir un mode de vie qui vous expose à tant de haine. C'est comme dire que vous choisissez d'être noir dans une société
infectée par le racisme. »
Respect ! Certains hommes d'Église devraient en prendre de la graine !
« Pour moi il n'est pas nouveau qu'un homme courageux et brillant puisse aimer un
autre homme. C'est mon personnage. Il est ce qu'il est, et j'ai le droit de dire ce que je veux sur lui ». J. K. Rowling, à propos de l’homosexualité de Dumbledore.
« Ce n'est pas un bon exemple pour nos enfants qui aiment vraiment les livres et
les films [d'Harry Potter]. Je pense que cela encourage l'homosexualité. Jamais je n'autoriserai mes enfants à lire les livres ou à regarder les films. Les autres parents devraient en faire
autant... » Roberta Combs, la présidente de l'organisation religieuse
« The Christian Coalition of America », après la révélation de l’homosexualité de Dumbledore.
« En tant que musulmans et leaders religieux, qui irait à la
télévision pour dire que sa fille épousera la fille de quelqu’un d’autre ? C’est pourtant cette démocratie-là que l’Occident veut nous imposer. » Et de poursuivre que « ce qu’Allah dit dans le coran est très clair. [C’est qu’un] homme peut se marier avec une femme, mais pas une femme
avec une autre femme et un homme avec un homme. Le lesbianisme ne sera pas accepté en Gambie, donc son concept de la démocratie est inacceptable, non islamique et
irréligieux. » Yayah Jammeh, président de la Gambie.
En 1997, le programme de séquençage du génome humain (qu’il a conduit à
ses débuts) bat son plein. Chaque mois ou presque, de nouveaux gènes de maladie sont découverts ; les bases génétiques des comportements humains sont discutées. James Watson, codécouvreur de
l’ADN, Nobel de médecine en 1962, évoque alors la possibilité de découvrir un « gène de l’homosexualité », et de le dépister chez le fœtus. Et il
lance : « Les femmes doivent pouvoir avorter si leur enfant est testé homosexuel. » (…) « C’est parce que la plupart
des femmes veulent des petits-enfants », ajoute-t-il à présent.
« Si la propagande impose l'homosexualité, nous devons interpeller la société et lui dire que c'est faire de la publicité
pour ce péché. C'est une maladie, c'est changer la personnalité de l'homme (…) Il y a aujourd'hui une fracture funeste entre la morale et l'apparition d'une nouvelle génération des droits de
l'homme, de même que dans la justification d'actes amoraux par le biais des droits de l'homme. » Le patriarche orthodoxe russe Alexis II, mardi 2 octobre 2007,
dans une intervention devant le Conseil de l'Europe à Strasbourg.
Réponse du Nicolas Sarkozy (qui paraît-il est notre président) : « Cette démarche inédite et exceptionnelle est un signe majeur et tangible de la volonté des chrétiens d'Europe de se rapprocher et
d'unir leurs efforts, autour des racines chrétiennes de l'Europe, pour construire une société plus humaine... »
Commentaires