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MOTS : Citations philes et phobes

« Les prétendus démocrates considèrent que les minorités sexuelles sont un indicateur et un symbole de démocratie, mais pour ma part, je continuerai dans le futur à interdire la propagande faite par ces minorités. » Iouri Loujkov, maire de Moscou, décembre 2008.

« Une lesbienne est une femme qui aime mieux sa prochaine que son prochain. » Pierre Dac.

« Passé 40 ans, une femme qui ne rend pas son salut à un homme ne peut être que myope, frigide ou lesbienne. » José Arthur.

« Malgré les apparences, je suis un homme hétérosexuel. Comme je suis bien habillé, les gens pensent "Il doit être gay . Regardez sa coiffure, il doit être gay. Regardez comme il est sensible et vulnérable, il doit être gay." Du coup, les femmes se sentent en sécurité avec moi. Elles se fient à moi. Et ensuite, bang ! Enceinte ! Bang ! Enceinte ! Une nouvelle génération. » Russell Brand, comédien anglais.

« J'ai déclaré à la presse n'avoir jamais traité les homosexuels d’ "anormaux". Certains ont cru pouvoir me contredire en invoquant l'enregistrement de l'interview accordée à "Télémoustique". Celui-ci confirme heureusement ma position. En effet, je fais toujours une claire distinction entre les personnes et un comportement. On peut émettre un jugement négatif sur un comportement, sans pour autant condamner les personnes qui le pratiquent. J'ai donc expliqué que l'homosexualité comme telle correspond à un développement imparfait de la sexualité humaine. L'interviewer m'a ensuite demandé si, dès lors, la tendance homosexuelle était une "anormalité". J'ai, bien sûr, confirmé, puisqu'il s'agit bien d'un comportement qui contredit la logique et la finalité spécifiques de la sexualité et, en ce sens, n'est pas dans la norme. Transcrire cela en disant que j'ai déclaré que les homosexuels étaient "anormaux" est un grave abus de langage. La présence d'une tendance ou d'une orientation anormales chez une personne ne permet, en aucune manière, de déclarer que la personne elle-même est anormale, ce qui serait gravement injurieux ! Ainsi, par exemple, si une personne est habitée par une tendance anorexique, cette tendance est bien anormale puisqu'elle contredit l'instinct fondamental de conservation. Mais cela ne signifie en aucune manière que la personne anorexique est, comme personne, anormale. » Monseigneur Léonard, Évêque de Namur, avril 2007.

« Au lycée, je suis devenu le meilleur ami d’un gay notoire. Le fréquenter m’a fait passer pour gay moi-même et j’étais fier de ça, fier d’être gay même si je ne l’étais pas ! J’avais presque trouvé une identité : j’étais enfin un marginal, mais pas un marginal moyen [average geek], j’étais un marginal pas comme les autres… » Kurt Cobain, interview contenue dans le documentaire Kurt Cobain, About a Son.

Source : "http://overlord.hautetfort.com"


"Il y a quelques jours, un de mes billets a été repris sur un blog gay nommé « les Toiles roses » – ce qui est déjà tout un programme – dans la rubrique « citations philes et phobes » ce qui a eu pour effet de faire exploser mes statistiques. Je profite donc de ce nouveau lectorat pour exposer ici quelques remarques sur l’homosexualité et le mouvement gay.

En elle-même, l’homosexualité n’a guère d’intérêt. Il ne s’agit finalement que de quelques pratiques charnelles – on devrait plutôt parler d’ « homogénitalité » - et chacun sait qu’entre une solide amitié et l’homosexualité il n’y a qu’un lit de distance et que Marlon Brando était foutrement beau.

Peu importe également ce qu’en disent psychologues et psychanalystes. A ce niveau, l’explication la plus intéressant est probablement celle de René Girard qui voit dans l’homosexualité un résultat possible des rivalités mimétiques. Quant à la Bible, elle condamne l’homosexualité au même titre qu’elle condamne l’inceste ; pas tant donc tant que pratique privée mais parce qu’on savait très bien déjà à l’époque qu’une société dans laquelle tout le monde couche avec tout le monde – papa avec la fille ou le fiston, maman avec le beau frère ou grand- maman, etc. - une société indifférenciée donc, est condamnée à la violence et ne peut survivre.

Il y a toujours eu des homosexuels dans toutes les sociétés. Et toutes les sociétés ont toléré l’homosexualité à des degrés divers, l’acceptant dans certaines circonstances ou à certains moments (dans le cadre de rituels par exemple) et en développant des institutions ou des espaces dans lesquels elle pouvait se réfugier ou s’exprimer, comme la virile camaraderie militaire ou sportive. Jusqu’à une date récente, les homosexuels pouvaient même se vanter à juste titre d’être une population subversive, et peut-être plus créatrice que la moyenne. Et c’est justement ce qui est aujourd’hui terminé. Car, encore considérée comme un délit par la plupart des codes pénaux des pays occidentaux il y a encore une petite quarantaine d’années, ces mêmes codes pénaux condamnent ou menacent de condamner aujourd’hui non seulement toute hostilité envers l’homosexualité ou les homosexuels mais même toute réserve envers le « mariage homosexuel », l’adoption d’enfants par des couples homos, les frasques des gay prides [que nous condamnons aussi], etc.

Bref, en quelques années, l’homosexualité est passée du statut de vice condamné par la loi à celui de norme sociale encouragée par toutes sortes d’actions de prosélytisme ou de propagande. De population variablement persécutée et condamnée, les homosexuels se retrouvent maintenant du côté de la loi, de la morale et de la vertu, du camp du « Mal » l’homosexualité est passée au camp du « Bien » et il n’est vraiment pas sûr qu’elle y ait gagné quelque chose.

Les raisons de ce changement sont difficilement explicables mais la grande lessive des années 60 allait permettre au monde moderne de se consacrer entièrement à son idéal de construction d’un «homme nouveau » ou plutôt d’un « humain nouveau » débarrassé de toute identité et qui ne sera plus qu’une simple unité biologique de consommation et de production – ce qui contente à la fois le socialisme le plus délirant et le libéralisme le plus débridé. C’est cela « Mai 68 ».

C’est aussi le moment du triomphe du fantasme d’une sexualité que ne serait récréative, fun et ludique – donc en clair du rejet de la sexualité. Corollaire : apparition d’un arsenal législatif destiné à réprimer les « comportements incorrects » qui aurait effrayé même les pires dévots du 17ème siècle. Exhibition et répression sont les deux faces de la sexualité de la démocratie terminale.

Débarrassé de tout réfèrent moral ou philosophique si ce n’est l’égalitarisme et les droits de l’homme la démocratie terminale n’est régulée en dernier ressort que par le droit et le marché Elle est devenue le champ de bataille sur lequel s’affronte une multitude de lobbys de groupes et d’associations qui revendiquent toujours plus de droits et d’égalité, c’est à dire de privilèges.

Le « mouvement gay » n’est rien d’autre que l’un de ces groupes condamnés à revendiquer ou à disparaître. Gageons que nous allons l’entendre encore très longtemps quelles que soient les victoires obtenues. Des victoires, des « progrès » dont les pionniers du mouvement doivent encore être stupéfaits de la facilité avec laquelle ils ont été obtenus.

Il n’empêche que cette quête schizophrénique d’une égalité qui serait à la fois un droit à la différence et à l’indifférence, et la concurrence interne des associations que le compose, fait du lobby gay une des machines à revendiquer des droits parmi les plus hargneuses ; c’est aussi la plus odieuse parfois avec le chantage à l’outing mais surtout une des plus pathétiques et pitoyables car ne parvenant finalement jamais à sortir des stéréotypes les plus éculés sortis de la cage aux folles ou des Village People. (ou quand les gays deviennent homophobes),

Je veux cependant bien croire qu’il n’est pas plus facile d’être homosexuel aujourd’hui qu’il y a un siècle. Tout d’abord parce qu’il est interdit de faire de son homosexualité quelque chose d’uniquement privé, l’exhibition étant obligatoire et que, d’autre part, les gays auraient tort de croire que les courbettes que leur font politiciens et médiatiques sont sincères car ces derniers sont terrorisés à l’idée de passer pour homophobes, ce qui ruinerait leurs carrières encore plus sûrement que des accusations de racisme ou d’antisémitisme et c’est cette même crainte qui retient tout le monde de rire de la comédie burlesque que sera toujours un "mariage homosexuel"

Dans le fonds, je comprends le « combat » des homosexuels. Le dressage des populations et l’intimidation ont leurs limites. Les gays savent bien qu’ils seront finalement toujours considérés comme des « pédés »."

« Le mariage est une institution sacrée entre un homme et une femme. Si des juges activistes continuent de vouloir redéfinir le mariage par voie de décision de justice, la seule alternative sera le processus constitutionnel. » George W. Bush, président des États-Unis, le 4 février 2004, communiqué cité par l’AFP.

« Il est bien évident qu’il existe un racisme spécifiquement sexuel, qui refuse de considérer l’amour pour le même sexe comme équivalent à l’amour pour l’autre sexe. […] Ce qui est rejeté ou infériorisé, […] c’est tout simplement “l’amour pour le même”. » Didier Éribon, Réflexions sur la question gay, Fayard, 1999.

« Le coming out est dès lors considéré à la fois comme un geste nécessaire au bien-être psychologique personnel des gays et des lesbiennes, qui peuvent ainsi vivre librement et ouvertement ce qu’ils sont, et comme un geste éminemment politique, étant entendu que le fait que des centaines de milliers de gays et de lesbiennes soient visibles en tant que tels ne peut manquer d’avoir des effets sur la société et la culture en général. » Didier Éribon, Dictionnaire des cultures gays et lesbiennes, Larousse 2003.

« On ne naît pas homosexuel, on apprend à l’être. » Michael Pollak, Le Débat n°10, mars 1981.

« En plus du désir normal masculin et féminin, la nature, dans sa souveraineté, a donné à certains hommes et certaines femmes le désir homosexuel, les mettant ainsi dans un asservissement sexuel qui les rend physiquement et psychiquement incapables […], même avec les meilleures intentions, d’érection normale. Ce désir crée par avance une franche horreur du sexe opposé. » KÁroly MÁria Kertbeny, lettre ouverte au ministre de la Justice prussien, 1869.

« Où placera-t-on la frontière, pour un enfant adopté, entre l’homosexualité et la pédophilie ? » Christine Boutin, Le Mariage des homosexuels, 1998.

« Rendons obligatoire pour les homosexuels de se faire tatouer les fesses avec le message : 'la sodomie peut sérieusement endommager votre santé' ainsi que leurs joues avec : 'la fellation tue' » a écrit sur son blog Peter Mullen, pasteur anglican de la City de 66 ans. Dans une interview au quotidien du soir Evening Standard, lundi, Peter Mullen a assuré que ces remarques devaient être considérées comme une « plaisanterie légère ». « Je n'ai absolument rien contre les homosexuels... J'ai beaucoup d'amis qui sont de cette conviction », a-t-il ajouté. (Source : AFP)

« Muzil, les derniers temps qui ont précédé sa mort, avait tenu, discrètement, sans cassure, à prendre quelques distances avec l’être qu’il aimait, au point qu’il a eu le formidable réflexe, la trouvaille inconsciente d’épargner cet être à un moment où presque tout de son propre être, son sperme, sa salive, ses larmes, sa sueur, on ne le savait pas trop à l’époque, était devenu hautement contaminant. » Hervé Guibert, À l’ami qui ne m’a pas sauvé la vie, 1990.

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