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Mardi 6 septembre 2 06 /09 /Sep 00:00

Fiche technique :
Avec Gael Garcia Bernal, Javier Camara, Fele Martinez, Daniel Gimenez Cacho et Lluis Homar. Réalisé par Pedro Almodovar. Scénario de Pedro Almodovar. Directeur de la photographie : José Luis Alcaine. Compositeur : Alberto Iglesias.
Durée : 110 mn. Disponible en VO, VOST et VF.
Résumé :
En 1980, à Madrid. Enrique Goded (Fele Martìnez), sémillant metteur en scène de 27 ans, cherche une histoire pour son nouveau film. Le sort lui amène un visiteur muni d’un remarquable scénario écrit sous forme d'une nouvelle « La visite ». L’inconnu, par ailleurs fort à son goût, n’est autre qu’Ignacio Rodriguez (Gael Garcia Bernal), son ami d’enfance au collège des jésuites, mais aussi son premier amour. Le destin lie à nouveau les deux garçons par une sorte de providence divine, mais Enrique, intrigué par cet Ignacio qu’il ne reconnaît pas vraiment, va peu à peu s’apercevoir que la réalité de leurs retrouvailles est beaucoup moins idyllique qu’il n’y parait.
L'avis de Matoo :
J’attends toujours de pied ferme le dernier Almodóvar car c’est un auteur qui réalise des films dont la première impression est toujours très forte. Il est, à mon avis, le réalisateur qui sait comme personne mettre en situation les passions, surtout amoureuses, et les exacerber jusqu’à un expressionnisme qui frise l’hystérie. Je laisse le titre en espagnol car un Almodóvar ne se voit que dans sa langue originelle. J’ai pourtant bien besoin des sous-titres pour comprendre, mais la langue espagnole avec ses sonorités, son rythme et ses secousses est essentielle à l’authenticité des dialogues. Ce qui fait outrageux ou « joué » doublé, est teinté dans cette langue d’une troublante sincérité et exactitude. Une engueulade revêt alors des violences inimaginables, tandis que la passion amoureuse s’exprime avec toute la fougue d’un tango argentin. Et Almodóvar excelle en cela dans tous ses films.
J’ai aimé ce dernier opus, même si la fin m’a un peu déçu. Finalement, je l’ai trouvé un peu « too much » malgré cette forme toujours aussi parfaite et émouvante. L’histoire déjà m’a rassuré, en effet je m’étais imaginé un sombre récit de curés pédophiles franquistes et de rejetons traumatisés et forcément travelos. En réalité, l’auteur dépeint une de ses intrigues alambiquées où l’amour et la haine se succèdent avec une passion démesurée (comme toutes les passions) et en dehors de toutes les conventions morales. On y évoque l’abus d’un enfant par un prêtre, puis la seconde déchirure qui voit cet enfant privé de son premier amour en la personne d’un autre gamin de l’école. Sur cette ébauche se trame alors un récit plus complexe avec plusieurs mises en abîmes. En effet, l’enfant abusé revient des années plus tard et retrouve son ancien amour qui est devenu réalisateur de films. Il lui propose une nouvelle qu’il a écrite et qui évoque leur passé. Le film met ensuite en image la nouvelle, et on glisse dans une nouvelle version de la réalité. Finalement, la fiction devient tangible, mais les chausse-trappes s’ouvrent jusqu’à la dernière minute.
On retrouve les images habituelles d’Almodóvar qui va même jusqu’à placer son intrigue dans la Movida des années 80. Et bien sûr, tous les mecs sont des travelos en puissance, mais ces travelos ne sont pas toujours des folles, parfois même le contraire. Il y a un truc dingue en tout cas, c’est qu’on ne trouve QUE des mecs dans ce film ! Pas un seul rôle consistant tenu par une femme. Incroyable tout de même !
L’histoire est excellente, la réalisation est parfaite, la manière dont chaque personnage est introduit et le montage placent vraiment le spectateur dans une fébrilité délectable. On sent peu à peu la trame s’épaissir à mesure que l’on découvre les véritables identités, puis la nature réelle de chacun. Et puis les comédiens sont tous impeccables, ils déploient une virtuosité hallucinante dans la palette de rôles qu’ils doivent finalement endosser. Comme toujours, certains dialogues (entre drag notamment) sont croustillants à souhait et très drôles… un peu vulgaire, un peu spirituel…
Ma seule déception vient d’une fin qui multiplie les revirements et finit par donner un peu le vertige. Et c’est tellement complexe qu’il use même des personnages pour raconter littéralement, tant il faudrait des heures de film pour tout faire comprendre de manière implicite. Et du coup, on perd en crédibilité, et la forme ne suffit plus à faire tenir le fond… le maquillage finit par couler, et j’ai perdu patience. Mais c’est un petit bémol pour beaucoup de plaisir en définitive. Et un beau mec de chez beau mec (Gael Garcia Bernal, déjà incroyable dans Amours chiennes) !
Pour plus d’informations :
Bande annonce
Site du film
Voir Fiche n°1, l'avis de Jean Yves
Par Matoo - Publié dans : FILMS : Les Toiles Roses
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Mardi 6 septembre 2 06 /09 /Sep 00:00

PREFmag n°10, septembre/octobre, le magazine de nos préférences, vient de sortir en kiosque. Pourquoi parler de cette revue dans ce blog ? Car Jacques Raffaelli, son rédacteur en chef, qui nous avait envoyé un petit email d’encouragement et de félicitation le mois dernier, vient de demander à l’équipe de Les Toiles Roses d’assurer la chronique livres du prochain numéro de novembre/décembre. Numéro qui parlera aussi de votre blog préféré. Sachant que depuis le début du mois, les statistiques explosent, nous allons dans un avenir proche devenir les (souvenez-vous de Leonardo dans Titanic) roooiiiiiis du mooooonnnnnddeeee ! Une proposition que je viens d’accepter (la chronique livres, pas d’être les rois du monde. Encore que…). Je vous tiendrai au courant dans les prochaines semaines. Etonnant, non ?

Par Daniel C. Hall - Publié dans : LES NEWS ROSES
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Lundi 5 septembre 1 05 /09 /Sep 00:00

Distriforce, une société spécialisée dans le cybermarketing, vient de publier sa newsletter de rentrée. Elle est consacrée au gay marketing et en propose une définition générale. Notre blog Les Toiles Roses est cité en lien culturel. Vous pouvez consulter cette newsletter à l'adresse suivante :


 
Par Daniel C. Hall - Publié dans : LES NEWS ROSES
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Mardi 30 août 2 30 /08 /Août 00:00

Fiche technique :
Avec Gérard Darmon, Michèle Laroque, Dany Boon, Jacques Dutronc, Guillaume Cramoisan, Ruben Alves, Dominique Besnehard et Nathalie Corré. Réalisé par Gabriel Aghion. Scénario de Gabriel Aghion, Pierre Palmade, Bertrand Blier et Patri
ck Timsit. Directeur de la photographie : Jean-Marc Fabre. Compositeur : Jean-Claude Petit.
Durée : 90 mn. Disponible en VF.

Résumé :
Loïc et Seb forment un couple de notables installés dans le Marais. Seb est le patron de la boîte de nuit la plus chic et la plus folle du quartier. Loïc va réaliser son rêve : transmettre tout ce qu'il a dans la tête, tout ce qu'il a dans le coeur. Il va être père. C'est lui qui a donné son sperme. Fécondation in vitro.
Leur complice Marie Hagutte leur a fait ce cadeau. Le plus beau des cadeaux qu'on puisse faire à deux homos : un bébé ! Elle est enceinte de trois mois...
Sauf que l'amour remet tout en cause. Marie tombe amoureuse de Charles, un merveilleux inconnu ; un hétéro en tous cas. Et d'ailleurs, il vient dîner demain... Que faire ? Rendre hommage à l'amour et honorer la femme de leur vie ? Ou bien tout faire pour écarter cet homme qui représente le départ de Marie, la perte de leur équilibre à trois et peut-être aussi la perte de l'enfant ?

L'avis d’Oli :
Pour ceux qui hésitaient encore, c'est bon, économisez vos deux heures et faites autre chose pendant ce temps-là. Ce fim, où en gros Michèle Laroque porte le bébé de Gérard Darmon et de Dany Boon, s'empêtre dans un style vaudeville théâtral qui rend très très mal à l'écran (vas y que je te sorte ma réplique, vas y que j'attende la tienne, vas y qu'on laisse le public rire ensuite), sur une histoire sans queue ni tête (ou alors on voulait faire un film concept, mais on ne le présente pas comme une comédie grand public dans ce cas), des caricatures qui ne sont même pas réussies, un manque d'extravagance barbant (sauf une scène de fête dans une cage d'escalier, la scène la plus sympa, la seule qui soit extravagante justement).
Ce film, c'est un peu du chacun pour soi. Dany Boon fait son one man show Dany Boon, idem Gérard Darmon et Michèle Laroque itou. C'est chiant, c'est mal joué, c'est le plus mauvais film de 2004 pour moi.

Pour plus d’informations :
Site officiel du film
Bande annonce

Par Oli - Publié dans : FILMS : Les Toiles Roses
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Vendredi 26 août 5 26 /08 /Août 00:00


Fiche technique :
Avec Jonathan Caouette, Renée LeBlanc, David Sanin Paz, Rosemary Davis et Adolph Davis. Réalisé par Jonathan Caouette.
Durée : 88 mn. Disponible prochainement en dvd en France.

Résumé :
Tarnation élabore une nouvelle écriture du documentaire. Ce long métrage est l'autoportrait de Jonathan Caouette, 31 ans, qui dès l'âge de 11 ans, décide de filmer la chronique chaotique de son enfance dans une famille texane. Avec Tarnation, il nous entraîne dans un tourbillon psychédélique à partir d'instantanés, de films d'amateur Super-8, de messages enregistrés sur répondeur, de journaux intimes vidéo, de ses premiers courts métrages et de bribes de la culture pop des années 80, accompagnés de scènes reconstituées, pour tracer le portrait d'une famille américaine éclatée par de multiples crises mais réunie par la force de l'amour.
L'avis de Matoo :
Imaginez un gamin un peu perturbé qui, dès l’âge de 11 ans, se met à se filmer avec une caméra, à s’enregistrer et à fixer son image et celle de son entourage sur tous les supports. Et c’est vrai que plus les années s’égrainent et plus il est possible de trouver des gens dont l’existence a pu potentiellement être filmée depuis les premières échographie « en live » et pendant toutes les périodes de la vie. Pour le réalisateur-producteur-scénariste-acteur de cette œuvre biographique extraordinaire, c’est une démarche un peu moins banale puisqu’il a trente ans et un an, et qu’il s’est approprié une caméra pour se filmer lui-même tout môme dès 1983.
Il s’agit donc d’un OVNI cinématographique qu’on se prend en pleine poire, et j’y ai été particulièrement sensible. Tout commence par un plan sur ce mec, Jonathan Caouette, une espèce de beau mec avec un air à la Robbie Williams, qui se filme dans un moment de déprime et de crise d’angoisse car sa mère ne va pas bien. On comprend qu’elle souffre d’une maladie psychiatrique assez grave. Le mec de Jonathan lui fait un câlin pour le consoler (ah il est homo ?!), et Jonathan entreprend de raconter son histoire à travers ses images.
On trouve alors un patchwork d’images, de photos, de vidéos, de messages de répondeur, une bande-son d’une foisonnante richesse (très ro
ck) qui forment au final un ensemble extrêmement homogène. Cette œuvre aurait pu être autant dans une expo à Beaubourg qu’à l’UGC tant la recherche artistique sur la forme est extraordinaire. Quand on voit que les producteurs exécutifs sont Gus Van Sant et le brillant John Cameron Mitchell (auteur de mon fétiche : Hedwig and the angry inch), on comprend bien ce qui a pu les motiver dans ce projet. En effet, Tarnation est à la fois un délire queer et fantaisiste mais aussi une fable adolescente à fleur de peau, et un opéra rock dramatique.
L’histoire débute par l’annonce de l’overdose au lithium de sa mère, et donc par là, le récit de l’histoire de Jonathan… celle de la rencontre de ses grands-parents, de la naissance de sa mère et de ses premiers problèmes psychologiques qui ont été « soignés » par électrochocs qui l’ont rendu encore plus malade des années durant. Et puis, vers l’âge de 11 ans, Jonathan commence à se filmer, et comme tous les mômes, il se met à jouer devant ce miroir rémanent, ou bien à shooter sa famille et ainsi conserver des bribes de vie familiale. On perçoit tout de suite la fragilité de l’enfant, et en même temps son talent incroyable (la première « scène » qu’il interprète m’a scotché à mon siège), on ressent son besoin de capturer le réel pour mieux l’apprivoiser.
Le film prend alors une tournure très biographique, puisqu’il raconte son histoire au travers de ses essais de vidéaste amateur, en même temps qu’il raconte en voix off quelques moments de son existence (notamment lorsqu’il a été placé dans des familles d’accueil). L’homosexualité n’y est pas largement évoquée, mais elle tient une part importante malgré tout dans le récit, puisqu’il l’évoque dès l’adolescence en tant qu’élément majeur de son développement.
Mais surtout Jonathan Caouette évoque sa mère et son rapport avec elle. Elle est de plus en plus déphasée et en décalage avec sa personnalité originelle, et cela affecte aussi beaucoup son fils. L’amour (réciproque) qu’il lui voue est un des sentiments qui passent le plus limpidement dans ce film. Il évoque aussi ses propres problèmes psychologiques, entre la maladie de sa mère, ses névroses liées à son éducation et aux épreuves qu’il a traversées, mais aussi une affection psychiatrique réelle. En effet, Jonathan a fumé deux joints à 11 ans avec non seulement de la marijuana, mais aussi une molécule (genre LSD) qui lui a bousillé un peu les méninges, de sorte qu’il vit (et voit) sa vie comme dans un rêve, et est incapable de se concentrer. On comprend alors aussi mieux la manière dont il réalise son film.
J’ai été touché par cette œuvre troublante à plusieurs niveaux. D’abord c’est un récit poignant dans le fond et autant singulier que superbe dans la forme. Et puis, l’homosexualité et la famille névrotique sont forcément des notions qui me parlent. A un moment, il se pose aussi un problème que moi-même j’ai ressassé dans le rapport à la folie. En fait, il se demande s’il va devenir fou, et s’il va lui aussi perdre complètement la boule. Il y a cette angoisse qui l’étreint, comme j’ai cette sourde crainte de devoir aussi un jour faire face à ces démons familiaux qui font que deux tantes, un oncle et mon père sont mabouls.
Jonathan se pose aussi l’intéressante question de son propre travail et de sa démarche, et j’ai trouvé cela particulièrement intelligent et pertinent. Est-ce que c’est complètement dingue de s’être filmé comme cela pendant des années et d’en faire un film ? Ou bien est-ce que c’est au contraire ce qui l’a sauvé de la folie ?
Ce support de ses névroses est-il une catharsis ou une camisole ?
Bon, inutile de dire qu’il faut le voir… Vous comprenez aisément que j’ai adoré. J’y suis allé seul, et ça m’a plongé dans un drôle de cocon tout le dimanche soir. D’ailleurs je suis rentré à pied, et je ne me suis même pas rendu compte du trajet, j’ai avancé comme un zombie sur ce chemin que je connais par cœur. C’est ce même soir que j’ai écouté Vive la fête en boucle. Humm, tiens ce n’était pas innocent ça finalement (mais l’ai-je cru un moment ?).

Pour plus d’informations :
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Par Matoo - Publié dans : FILMS : Les Toiles Roses
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Jeudi 11 août 4 11 /08 /Août 00:00

Fiche technique :
Avec Colin Farrell, Angelina Jolie, Val Kilmer, Jared Leto, Anthony Hopkins, Jonathan Rhys-Meyers, Rosario Dawson, Christopher Plummer et Gary Stretch. Réalisé par Oliver Stone. Scénario de Oliver Stone, Christopher Kyle et Laeta Kalogridis. Directeur de la photographie : Rodrigo Prieto. Musiques de Vangelis.
Durée : 170 mn. Disponible en VO, VOST et VF.

Résumé :
La vie d'Alexandre le Grand, narrée par Ptolémée : de son enfance à sa mort, des cours d'Aristote aux conquêtes qui firent sa légende, de l'intimité aux champs de bataille. Fils du roi Philippe II, il soumit la Grèce révoltée, fonda Alexandrie, défit les Perses, s'empara de Babylone et atteint l'Indus pour établir à 32 ans l'un des plus grands empires ayant jamais existé.
L'avis de ExCalin :
J’ai vu Alexandre (d’Oliver Stone) au Gaumont Italie : les navets sont toujours plus savoureux sur grand écran. Le film avait reçu beaucoup d’échos préalables dans la presse gay, Stone ayant promis de montrer la bisexualité d’Alexandre. Un barrage de déclarations inverses, faisant état d’une suppression quasi complète de toutes les scènes « litigieuses », suite à des pressions de la Warner, m’ont décidé à aller le voir. Non, les costumes antiques n’y sont pour rien.
Alexandre (Colin Farell, à qui la jupe va plutôt bien (zut, trahi !)), est donc un grand conquérant peroxydé ; la chimie de l’antiquité était décidément plus avancée que ce je croyais. Force est de reconnaître que si son coiffeur est très doué, le reste de son entourage l’est beaucoup moins.
On commence par son père Philippe II, roi borgne de Macédoine, joué par Val Kilmer. Celui-ci montre comme toujours un jeu d’acteur remarquable, qui conduit toutefois à l’interrogation suivante : aurait-il pu être encore moins expressif s’il avait été complètement aveugle ?
Vient ensuite Anthony Hopkins qui campe un Ptolémée vieillissant, narrateur a posteriori de l’histoire, et pharaon d’Égypte. Point de salut non plus dans ce rôle ingrat de vieil homme se remémorant ses aventures passées, et les dictant à ses scribes esclaves.
Mais le clou du spectacle est très certainement Angelina Jolie, qui campe la mère dominatrice et manipulatrice d’Alexandre. Le fait que les deux acteurs aient en fait le même âge n’a pas échappé à Stone, qui use des toutes dernières avancées en matière de maquillage pour la vieillir : 1 cm de mascara = 10 ans. Sa crédibilité est bien heureusement renforcée par son accent grec (en VO tout au moins), à base de « r » roulés, qui ferait mourir d’envie un Lord Écossais.
Seule vraie bonne surprise du casting, Jared Leto, qui incarne avec beaucoup de justesse Héphaistion, l’amant et compagnon d’Alexandre. Leur relation, si elle n’est pas montrée à travers de scènes sexuellement explicites est tout de même parfaitement claire. Plus que bisexuel, Alexandre apparaît avant tout comme homosexuel (en dépit d’un mariage clairement présenté comme étant de convenance). On retiendra l’amusante formule « Alexander was only defeated once, and that was by Hephaistion’s thighs. »
Toute cette amusante galerie de personnage est complétée par une pléthore (une bonne douzaine) de personnages tertiaires, amis d’enfance d’Alexandre ou généraux de son père. Ceux-ci commencent par l’aider avant de s’opposer à lui, et finissent souvent par en mourir. Ce schéma, répétitif à l’extrême, est compliqué par l’abondance de ces personnages qu’on ne peut s’empêcher de mélanger.
Au centre de tout ce petit monde, Alexandre cherche à venger son père de Darius (roi des Perses, responsable présumé de la mort de ce dernier). Cela le conduira tout d’abord à Babylone, puis de fil en aiguille au coeur de l’Orient. Contre l’avis de ses généraux, il décide de pousser ses conquêtes « libératrices » là où personne n’est encore jamais allé. Alternent alors dans le film des scènes de batailles, impressionnantes mais brouillonnes (Alexandre triomphant d’une armée Perse dix fois supérieure à la sienne en nombre en plein coeur d’un désert, cela laisse surtout un souvenir de nuage de sable…), et de longues scènes d’introspection et de doutes (faut-il rentrer ou continuer ?).
Un film à voir pour se faire une idée, mais probablement pour être déçu.

Pour plus d’informations :
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Site officiel du film

Par ExCalin - Publié dans : FILMS : Les Toiles Roses
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Jeudi 28 juillet 4 28 /07 /Juil 00:00

Le TOP 5 des films à éviter, par Daniel C. Hall

1) Pédale dure, un film de Gabriel Aghion (2004)
2) Folle d'elle, un film de Jérôme Cornuau (1997)
3) La Cage aux folles III, un film de Georges Lautner (1985)
4) Sleepers, un film de Barry Levinson (1996)
5) Le Placard, un film de Francis Veber (2000)

Le TOP 5 des films à fuir, par Jean Yves

1) L'Attaque de la moussaka géante, un film de Panos H. Koutras (1999)
2) Le Trio, un film de Hermine Huntgeburth (1997)
3) Folle d'elle, un film de Jérôme Cornuau (1997)
4) Le Talentueux Monsieur Ripley, un film de Anthony Minghella (1999)
5) Mon capitaine (un homme d'honneur),  un film de Massimo Spano (1996)

Par Daniel C. Hall & Jean Yves - Publié dans : LES NEWS ROSES
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Mercredi 27 juillet 3 27 /07 /Juil 00:00

Le TOP 10 de Daniel C. Hall : des films pour montrer à tout le monde…

J’ai choisi, selon mes goûts, des comédies intelligentes pour toute la famille, des coming-out touchants, des drames déchirants mais instructifs

1) Beautiful Thing, un film de Hettie MacDonald, 1996
2) Forgive and forget, un film de Aisling Walsh, 1999
3) Big Eden, un film de Thomas Bezucha, 2002
4) Un Amour à taire, un film de Christian Faure, 2004
5) Presque rien, un film de Sébastien Lifshitz, 2000
6) Ma vraie vie à Rouen, un film de Olivier Ducastel et Jacques Martineau, 2002
7) Un soupçon de rose, un film de Ian Iqbal Rashid, 2004
8) Chouchou, un film de Merzak Allouache, 2002
9) 2 garçons, 1 fille, 3 possibilités, un film d’Andrew Fleming, 1993
10) In & Out, un film de Frank Oz, 1997

Le TOP 10 de Jean Yves : des films qui dépassent le voyeurisme…

J’ai choisi des films qui montrent une vision très personnelle des relations humaines, voire avec une dimension autobiographique et qui cassent les clichés sur l'homosexualité (1, 3, 6, 7 et 9) ; des films sur les violences liées à l'homosexualité du "héros" (2 et 5) ; des films qui interrogent intelligemment des fantasmes divers (4 et 8) ; un film où l'homosexualité ne pouvait qu'être habilement suggérée en regard de l'époque (10).

1) La chatte à deux têtes, un film de Jacques Nolot, 2002
2) Le soleil assassiné, un film de Abdelkrim Bahloul, 2003
3) Mon voyage d’hiver, un film de Vincent Dieutre, 2003
4) L.I.E. Long Island Expressway, un film de Michael Cuesta, 2001
5) Boys don’t cry, un film de Kimberly Peirce, 1999
6) Wild side, un film de Sébastien Lifshitz, 2002
7) Omelette, un film de Rémi Lange, 1997

8) O Fantasma, un film de Pedro Rodrigues, 2000
9) La mauvaise éducation, un film de Pedro Almodovar, 2004
10) La corde, un film de Alfred Hitchcock, 1948

 

Par Daniel C. Hall & Jean Yves - Publié dans : LES NEWS ROSES
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Mardi 26 juillet 2 26 /07 /Juil 00:00

Yossi, chef de compagnie, et Jagger, l'un de ses chefs de groupe, ne se ressemblent en rien. L'un est taciturne, enclin à ruminer ; l'autre, d'un naturel expansif et ouvert. Leur compagnie stationne à la frontière entre Israël et le Liban. La liaison des deux hommes doit rester secrète. Jagger va bientôt être libéré. Il voudrait que Yossi qui lui aussi l'armée. L'atmosphère déjà tendue en raison des opérations à la frontière s'exacerbe encore du fait de la relation amoureuse entre les deux officiers.
Un film d’Eytan Fox (Tu marcheras sur l’eau) à ne pas manquer !

Par Daniel C. Hall - Publié dans : LES NEWS ROSES
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Samedi 23 juillet 6 23 /07 /Juil 09:08
Zanzi violet :


Zanzi bleu :


Zanzi vert :


Zanzi jaune :


Zanzi orange :


Zanzi rouge :
Par Daniel C. Hall - Publié dans : LES NEWS ROSES
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