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MOTS : Citations philes et phobes

« Certains ont un peu peur de moi quand ils me reconnaissent. J'imagine que le premier message que leur envoie leur cerveau n'est pas "acteur" mais « attention serial killer en vue » [rires]. D'autres sont gênés d'avouer qu'ils aiment la série, car ils ne veulent pas avoir l'air de justifier les actes horribles commis par Dexter. Mais la plupart des fans me trouvent cool, ce qui est assez inquiétant en soi (...) Certains membres de ma famille, parmi les plus âgés, étaient plus gênés de me voir jouer un homosexuel dans Six Feet Under que de me voir incarner un serial killer aujourd'hui. Beaucoup de fans ne se seraient jamais identifiés à mon personnage dans Six Feet Under, mais comprennent Dexter. C'est flippant, non ? C'est bizarre de vivre dans une société qui a plus de sympathie pour un assassin que pour un gay... » Michael C. Hall, acteur de  Six Feet Under et  Dexter, dans  Séries Mag, mars 2010.


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« J'ai toujours détesté quiconque n'était pas tolérant envers les homosexuels, les lesbiennes ou les bisexuels. Maintenant, je jouis d'une situation privilégiée qui me permet de vraiment aider et agir à ce sujet. (...) Je crois que c'est important pour quelqu'un issu d'un gros succès commercial comme Harry Potter et particulièrement parce que je ne suis ni gay, ni bisexuel, ni transgenre... ni lesbienne. Le fait que je sois hétérosexuel ne change rien, mais il montre que les hétéros se sentent aussi concernés et se soucient beaucoup de ce sujet et qu'il n'est pas nécessaire d'être homo pour s'y intéresser. » Daniel Radcliffe.

 

« Je préférerais tuer mon propre fils de mes mains plutôt que de le savoir gay ! » Mel Gibson, acteur américain.

rainbow muslim


« Pourquoi les travestis n'auraient-ils pas le droit de prier ? C'est plutôt mal vu ici de côtoyer ou d'aider ces personnes. Mais le Coran ne dit-il pas qu'on est tous égaux devant Dieu ? » Semo Prasetyo, imam à la mosquée Mujahadah Al Fatah, à Yogyakarta.

 

« L'inégalité religieuse existe en Indonésie. Beaucoup nous considèrent comme anormaux. Certains n'osent plus se rendre dans les mosquées de peur d'être mal traités ou mal perçus. On a pourtant le même droit de prier que les autres. (…) J'ai travaillé dans des églises, à Bali ou à Jakarta, sans avoir été rejetée. C'est peut-être plus facile du côté catholique, mais je me sens malgré tout plus musulmane. (…) Le Coran n'accepte pas l'homosexualité ou la transsexualité, mais ne l'interdit pas non plus. De toute façon, Dieu ne fait pas de différence entre les hommes. (…) Ici, personne ne me juge ni ne me pose de questions. Le Coran parle de ces changements de personnalité. Je ne fais donc rien de mal. » Mariyani, 52 ans, transsexuelle musulmane, fondatrice de Pondok Waria (un refuge pour transsexuels) en Indonésie, plus grand pays musulman (210 millions de fidèles).

 

« L'homosexualité est un péché. Mais nous ne considérons pas ces personnes comme des ennemis. Nous allons leur faire prendre conscience que ce qu'ils font est mal. » Amir Syarifuddin, député et représentant du conseil des oulémas.

 

« Ils souffrent d'une maladie mentale intérieure. Ils peuvent prier, mais ces prières doivent les aider à redevenir normaux. » Imam Aris Widyono.

 

« Hommes et femmes sont égaux, indépendamment de leur ethnie, de leur richesse, de leur position sociale et même de leur orientation sexuelle. (…) [l'homosexualité est] naturelle et vient de Dieu. (…) C'est l'essence même d'une religion que d'humaniser les êtres humains et de leur devoir respect et dignité. » Siti Musdah Mulia, professeure de pensée islamique à l'Institut des sciences d’Indonésie.

« Je ne peux pas dire que les hommes m'attirent, je peux dire que j'ai connu un mec qui a mon âge qui a compté autant que la femme avec laquelle je vis aujourd'hui. C'était une véritable histoire d'amour ! »  Quand Mireille Dumas lui demande s'il a eu des rapports sexuels avec cet homme, la réponse est immédiate : « Oui ! (…) Homosexualité peu importe, l'important c'est l'amour, un moment donné les envies sont là et pour être bien dans sa tête il faut s'assumer, c'est tout. » Marc Lavoine, émission Sexy Folies, 28 mai 1986, invité de Mireille Dumas.

« Les gays et lesbiennes savent bien que l'homophobie existe et qu'elle est exprimée partout. Couper les commentaires en cas d'homophobie ne fait que dissimuler l'homophobie qui existe bel et bien. En un sens, c'est du déni. Et ce n'est pas constructif : on ne peut pas lutter contre ce qu'on ne voit pas. » Matt Mills, directeur éditorial du groupe de presse Pink Triangle Press, à propos de la carte de vœux très gay de Scott Brison, député libéral canadien ouvertement gay, et son époux Maxime St. Pierre, mariés en 2007, après une attaque de commentateurs homophobes sur le blog du député.

 

La carte de vœux du député :


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« Comme beaucoup d'entre vous qui vivent dans le New Jersey, j'ai suivi le développement de la législation sur l'égalité du mariage en cours d'examen à Trenton. J'ai depuis longtemps cru et je me suis toujours prononcé en faveur des droits des couples de même sexe, et je suis entièrement d'accord avec le gouverneur Corzine quand il écrit que "la question de l'égalité du mariage doit être reconnue pour ce qu'elle est réellement - un problème de droits civils qu'on doit approuver pour s'assurer que tous les citoyens soient traités de façon égale devant la loi". Je ne pourrais pas être plus d'accord avec cette déclaration et je demande instamment à ceux qui soutiennent un traitement équitable pour nos frères et soeurs homosexuels et lesbiennes, de faire entendre leurs voix aujourd'hui. » Bruce Springsteen, décembre 2009.

«  (…) Pas question de dépénaliser l'homosexualité au Sénégal (…) Il ne saurait être question de la dépénalisation de l'homosexualité pour le Sénégal, qui a ses croyances religieuses et sociologiques et où l'écrasante majorité de la population croit en Dieu et en l'islam. (…) Chaque pays a ses réalités sociales et la communauté internationale doit tenir compte (des) différences et ne doit pas nous imposer de légaliser les relations contre nature. Nous ne saurions l'accepter. (…) Il y a des intégristes (musulmans) qui se soulèveront et les conséquences seront beaucoup plus dramatiques car cela ne va pas avec nos réalités…» Madické Niang, ex-ministre de la Justice du Sénégal, décembre 2009 à l’APS.

« La famille, c'est un homme, une femme, des enfants, ou bien un homme et une femme. Or le message qu'on envoie aux plus jeunes, c'est : la famille, ça peut effectivement être un homme, une femme, des enfants, ou ça peut être un couple d'homosexuels liés par le pacs. Eh bien, moi, je ne suis pas d'accord... La question, c'est : devons-nous mobiliser une part de nos impôts et modifier la totalité de notre droit familial et de notre droit civil pour ces Français qui ont fait le choix de ne pas se marier ? » Nicolas Sarkozy, Grand jury RTL/Le Monde, septembre 1998.

« Pierre Bergé est un homme d’affaires très importantes, socialiste à ses heures de bureau, homosexuel le reste du temps. Ou le contraire. Mais ce n’est guère un gentil homme, c’est le moins qu’on puisse juger après ses déclarations pour le moins vomitives sur le Téléthon qui, d’après-lui « parasite(rait) la générosité des Français ». Rien de moins. » (…) « Le sida frappe tout aussi bien hétérosexuels qu’homosexuels, mais ce n’est pas la première évidence qui vient à l’esprit des gens.

La faute à qui ?

Depuis l’annonce des ravages de cette maladie voici une trentaine d’années déjà, certains représentants autoproclamés de la communauté homosexuelle n’ont eu de cesse de monopoliser toutes les attentions médiatiques autour de celle-ci. Ils n’ont eu de cesse de persuader l’Opinion publique que le sida était « la » maladie des homosexuels. Et quasi-exclusivement la leur, malgré toutes les évidences contraires.

Pour quelles raisons ? N’étant plus victimes des lois homophobes abolies à juste titre par François Mitterrand, beaucoup tenaient à rester coûte que coûte des victimes. Statut privilégié s’il en est au sein d’une société dégoulinante de repentance institutionnalisée comme la société française de ce début de XXIe siècle.

Mais avec pour conséquences plus de dix fois moins de dons pour le Sidaction que pour le Téléthon.

Monsieur Bergé, grand donneur de leçon, en est sans doute un des premiers responsables. En a-t-il seulement conscience ? »

Philippe Randa sur son site.

 

Lire aussi l'article "Les talibans de la galipette à l'envers" : lien ici.

Lire aussi l'article "La Cour européenne des droits inutiles" : lien ici.


© Les chroniques de Philippe Randa sont libres de reproduction à la seule condition que soient indiquées leurs origines, c’est-à-dire le site http://www.philipperanda.com.

« Eh bien, j'ai regardé la fin (du serment) qui dit : "avec liberté et justice pour tous". Et il n'y a vraiment pas de liberté et de justice pour tous. Il y a les gays et les lesbiennes qui ne peuvent pas se marier. (...) J'ai grandi avec beaucoup de gens et de bons amis (...) qui sont homosexuels, et vraiment, je pense qu'ils doivent avoir les droits que tout le monde doit avoir. » (Sur la réaction de ses camarades de classe :) « Ils ont supposé que j'étais gay et j'ai été plusieurs fois traité de pédé dans les couloirs et à la cafétéria. » Will Philips, jeune écolier américain de 10 ans, originaire de l'État de l'Arkansas, a décidé de ne plus se lever en classe ni prêter allégeance au drapeau américain tant que les homosexuels n'auront pas les mêmes droits que les autres, novembre 2009.

 

« C'est peut-être une évolution de la société. La société évolue, le monde change. La population a énormément changé de comportement en 40 ans. C'est peut-être une évolution normale dans la société pour certains couples. » Bernadette Chirac, à propos de l’homoparentalité, émission Passion Classique de Radio Classique, 20 novembre 2009.

 

« Nous voulons qu'on puisse aimer qui on veut... Nous sommes pour le mariage [homosexuel] et l'adoption [par des couples homosexuels]. (…) L'État ne doit pas nous dire avec qui nous marier [et…] qui on doit aimer. » Martine Aubry, Grenoble, 22 novembre 2009.

 

« Moi, comme je pense qu'un enfant a besoin d'un papa et d'une maman, eh bien je dis qu'il faut interdire l'adoption par les célibataires. » Christine Boutin, émission C Politique, France 5, 16 novembre 2009.

 

« Je pense que j'ai dû blesser des gens sans le vouloir car je suis une femme passionnée. En particulier, certains homosexuels au moment du débat sur le Pacs. Un homosexuel mérite autant le respect et l'amour que n'importe qui d'autre. je veux bien prononcer un pardon là-dessus » Christine Boutin, l'ex-ministre de la Ville, L’Optimum, décembre 2009.

 

« Il faut arrêter l'hypocrisie sur l'adoption. Un célibataire peut adopter un enfant. Au risque de vous choquer, je ne serais pas totalement hostile à l'adoption par des couples homosexuels. Ce qui compte, c'est l'équilibre du couple » Chantal Jouanno, secrétaire d'État à l'Écologie, interview accordée à l'émission Face aux chrétiens de Radio Notre-Dame, Radios Chrétiennes Francophones et La Croix, 28 novembre 2009.

 

« Par exemple, l'homosexualité. C'est une sexualité de plus en plus facile à accepter. Mais c'est le regard des autres qui pose problème, même dans l'entourage proche. Et encore, on ne portera pas le même regard sur l'homosexualité dans le quartier du Marais à Paris, que dans un village au fond des Ardennes. » Jean-Marie Ressuche, sexologue ardennais, La Semaine des Ardennes, 26 novembre 2009.

Déclaration de l’archevêque de Montpellier sur le « mariage » homosexuel

 

Montpellier, le mercredi 18 novembre 2009
Source : Diocèse de Montpellier.

Faudrait-il se taire ?

Dans un pays comme le notre, si prompt à revendiquer la liberté, l’égalité et la fraternité, il m’a semblé qu’il était bon de participer à un débat de société, dans le respect de l’autre.

Montpellier est en passe d’apparaître comme ville-phare pour promouvoir le mariage homosexuel par une loi civile. Comme citoyen, mais aussi dans ma charge, faut-il rester muet ? Bien sûr, il faut entendre d’où provient cette démarche opiniâtre  des personnes homosexuelles à vivre comme tout le monde. Je me réjouis de tout ce qui a fait reculer l’irrespect ou la marginalisation dont ces personnes ont pu être victimes.

Mais y a-t-il liberté et égalité sans recherche aussi de vérité ? Dans une lecture récente, je suis tombé en arrêt sur cette affirmation d’Albert Camus : « Mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur du monde. » Quelle sagesse ! Si on ne peut rendre l’autre heureux, à tout le moins ne pas ajouter au malheur d’autrui. Le dictionnaire de la langue française donne un sens précis au mot mariage ; il n’y a pas besoin d’être catholique, et je le suis, pour comprendre que jouer avec le mot mariage, union d’un homme et d’une femme, ne rend service à personne.

Ce prétendu droit, fondé sur une négation anthropologique de base pourrait-il  rendre « heureuses » les personnes qui revendiquent le mariage pour une union entre deux hommes ou deux femmes ? Ce qui est par contre certain, c’est que cela contribue à brouiller les repères de la jeunesse, qui ne saurait bien grandir dans la confusion. Je plaide pour le respect des mots qui touchent à la famille.

Est-ce que je sors de ma responsabilité dans une prise de parole libre, qui se veut respectueuse d’autrui ? J’aurais pu me référer à la Bible, mais le philosophe Camus aide à comprendre un propos qui, sans le label « catho », propose simplement une parole de sagesse.


Mgr Guy Thomazeau

Archevêque de Montpellier

« Ma famille politique est opposée à l’adoption par les couples homosexuels. La loi ne le permet pas et je ne vois pas pourquoi il faudrait la changer. (…) Je ne suis pas favorable non plus au mariage homosexuel car, ensuite, se pose précisément la question de la filiation ou de l’adoption par les couples homosexuels. J’estime qu’il est important de poser des repères. (…) Le candidat Nicolas Sarkozy n’a pas proposé l’adoption par les couples homosexuels. Ne pas être favorable à l’adoption par les couples homosexuels ne veut pas dire qu’on est conservateur par nature. La cohérence et la stabilité ne sont pas des valeurs passéistes. Certes la société évolue, les contours de la famille, notamment monoparentale, se dessinent autrement… Mais ce n’est pas pour cela qu’on ne peut pas vouloir conserver des références stables. Ce qui n’est pas incompatible avec une approche moderne de la société. (…) » Xavier Bertrand, secrétaire général de l’UMP, interview du 18/11/2009 sur le site La Croix.

« On dit que je suis misogyne. Mais tous les hommes le sont. Sauf les tapettes ! » Autobiographie de David Douillet, L’Âme du conquérant, paru chez Robert Laffont en 1998.



Nicollin : jamais deux sans trois...

 

Ce samedi soir (31/10/09), Louis Nicollin, président du Club de Ligue 1 Montpellier, répond au micro de Canal+ et déclare : « La victoire d'Auxerre est méritée, mais au match retour, on va s'occuper de Benoît Pedretti. Ce type est une petite tarlouze ! »

Il y a quelques mois, en répondant aux journalistes, Louis Nicollin ponctue déjà chacune de ses phrases, au sujet de ses détracteurs et adversaires, d'injures à caractère homophobe du type : « cette bande de pédés », « les pédés ».

En juin dernier, interrogé sur la diffusion de notre clip contre l'homophobie, il déclare : « un clip sur le racisme, je suis prêt à le passer dès demain matin. Mais sur l'homophobie... Après ce sera quoi ? Les femmes battues ? ». Avant d'ajouter : « Si la mairie me demande de le passer, je le ferai. Mais je préférerais montrer des filles à poil... »

À combien de déclarations à caractère homophobe le président d'un club de l'élite française a-t-il droit ?

Un club de football loisir, le Créteil Bébel, a été récemment exclu de notre championnat pour avoir refusé de jouer contre notre club. À ce moment-là, la FFF, la LFP, le Ministère de la Jeunesse et des Sports et de nombreuses associations se sont émus publiquement d'une telle homophobie banalisée et décomplexée. Mais Monsieur Nicollin sévit toujours sans crainte d'aucune sanction.

Il ne devrait donc plus être possible d'entendre de tels propos de la bouche d’un responsable du football français. Comment peut-on lutter contre une telle discrimination dans les stades quand un président, censé montré l’exemple, se comporte de la sorte ?

Nous espérons vivement que ce dérapage de plus de Monsieur Nicollin suscitera de la part des instances du football ou autres la même réaction d'indignation que pour l'affaire du Créteil Bébel. Nous demanderons bien évidemment que de réelles sanctions soient prises à l’encontre de Monsieur Nicollin qui se devrait d'être un exemple.

Enfin, nous contacterons l'AJ Auxerre, signataire de la Charte contre l'homophobie dans le football, pour connaître leur position quant à cette insulte. En tout état de cause, nous nous joindrons à eux en cas de plainte de leur part.

 

Paris Foot Gay

http:www.parisfootgay.com

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