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Blog LGBT du rédac' chef :
Daniel Conrad

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Daniel Hall


secondé par :

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L'équipe des "piliers" en exclusivité
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, Bernard Alapetite, Zanzi, Neil, Kim,
Matoo, Mérovingien02, Juju, Chori,
Shangols, Boris Bastide, Stéphane Riethauser,
 
Niklas,
Robert Wagner,
 Jag1366, Hari3669, Maykel Stone,
Marc-Jean Filaire,
Isabelle B. Price, Psykokwak,
Rémi Lange
, Henry Victoire, Didier Roth-Bettoni
et
BBJane Hudson...

Mais aussi, depuis, Cyril Legann,
Gérard Coudougnan (Livres), Voisin Blogueur,
Nicolas Maille, Sullivan Le Postec, Vincy Thomas,
Jann Halexander, Tom Peeping
, Lucian Durden,
Papy Potter, Nico Bally, Marie Fritsch,
Sir Francisco, Laurent Fialaix
et Hugo Rozenberg.

Special Guest Star : Philippe Arino.

Un grand merci à Francis Moury,
Olivier Nicklaus et à
Yann Gonzalez.
Et en special guest star gay-friendly... Dr Orlof !


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Dossier et chronique-soutien
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Jeudi 2 février 4 02 /02 /Fév 08:25
Fiche technique :
Avec Bruno Crémer, Marie-Christine Barrault, Stéphane Bonnet, Bruno Pradal, Cécile Vassort et Fabienne Lafont. Réalisé par Claude Bernard-Aubert. Scénario : Claude Bernard-Aubert. Directeur de la photographie : Claude Becognée. Compositeur : Alain Goraquer.
Durée : 90 mn. Disponible en VF.
Résumé :
Michel et Nicole, mariés et heureux, vivent une vie des plus paisibles, jusqu'au jour où lui est de plus en plus attiré par Philippe, un de ses collègues...
L'avis de Jean Yves :
Un bourgeois marié et père de famille découvre qu'il peut tomber amoureux d'un beau jeune homme, et braver quelque temps tabous et préjugés. Mais sa femme est là et elle veille au grain pour que tout rentre dans le bon ordre moral.
Un couple à la dérive
Nicole (Marie-Christine Barrault) et Michel Dupré (Bruno Crémer) forment un couple bourgeois qui s'emmerde : la femme sent que son mari s'intéresse à quelqu'un d'autre, lui imagine quelques secrétaires sexy et, au lieu de ça, découvre que son homme couche avec son jeune collaborateur (Stéphane Bonnet). D'abord réfugiée chez son meilleur copain, pédé cliché, Marc (Bruno Pradal) tenant une galerie, elle réagit et, fine mouche, récupère son mari en séduisant l'amant.
Le ménage à trois sera un fiasco et Michel Dupré rentrera dans le rang : est-il un hétéro qui vit son fantasme pédé, ou une « honteuse » qui assume un moment mais revient dare-dare dans le moule majoritaire ? La réponse se situe sans doute dans l'entre-deux.
Le personnage de Philippe (le collaborateur du mari) est assez mal défini : est-ce qu'il est un peu gigolo ? Est-ce qu'il couche avec un homme pour la première fois ? On n'en sait rien. On peut lui trouver un côté profiteur, même si, sur certains côtés, on a l'impression qu'il subit aussi la situation.
Quand il est nu sous la douche, Philippe joue l'ambiguïté, comme le symbolise sa façon de regarder le mari. De même, avec son sourire un peu narquois quand le couple retrouvé, l'abandonne sur la plage.
Nicole Dupré, la femme semble la « gagnante » immédiate de l'histoire, mais on peut penser que le couple sera beaucoup plus marqué que Philippe par cette expérience. Michel Dupré en gardera sans doute une amertume qu'il aura bien du mal à dépasser.
Pour plus d’informations :
––
Par Jean Yves - Publié dans : FILMS : Les Toiles Roses
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Mercredi 1 février 3 01 /02 /Fév 15:15

gang of zboubs
Vidéo envoyée par le-lokal
Par Daniel C. Hall - Publié dans : VIDEOS : La TV en folie
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Mercredi 1 février 3 01 /02 /Fév 15:09

Kickboxers
Vidéo envoyée par Salle
Par Daniel C. Hall - Publié dans : VIDEOS : La TV en folie
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Mercredi 1 février 3 01 /02 /Fév 08:46


Fiche technique :
Avec Farley Granger, Ruth Roman, Robert Walker, Leo G. Carroll, Patricia Hitchco
ck, Marion Lorne, Jonathan Hale, Laura Elliot, Howard St-John, Norma Varden, John Brown et Robert Gist. Réalisé par Alfred Hitchcock. Scénario : Raymond Chandler, Czenzi Ormonde, Whitfield Cook et Ben Hecht. Directeur de la photographie : Robert Burks Compositeur : Dimitri Tiomkin.
Durée : 100 mn. Disponible en VO, VOST et VF.

Résumé :
Un champion de tennis est abordé dans un train par un inconnu qui lui propose un étrange marché : il supprime sa femme encombrante si celui-ci se charge d'éliminer son propre père. Croyant avoir à faire à un fou, le tennisman ne lui prête aucune attention. Peu de temps après, sa femme est assassinée...
L'avis de Mérovingien02 :
Psychose, Les Oiseaux, Sueurs Froide... Les films les plus connus d'Hitchcock auraient tendance à éclipser d'autres petites perles du maître dont cet Inconnu du Nord-Express qui mérite tout autant de lauriers que les précédentes œuvres citées. On y parle de folie, de relations Œdipienne et d'homosexualité avec une maestria hors du commun. Des thèmes chers à Hitchcock habilement insérés dans une trame de thriller machiavélique (adapté d'un roman de Patricia Highsmith).
Ou comment deux hommes vont se rencontrer dans un train et l'un subir le chantage de l'autre. Au gré d'une discussion anodine, Bruno va tenter Guy afin de tuer sa femme pour lui, en échange de quoi Guy devra tuer le père de Bruno. Le crime parfait, sans mobile ni pour accuser l'un, ni pour accuser l'autre. Leur première rencontre permet à Hitchco
ck de placer la relation d'échange qui va lier les deux hommes. L'introduction du récit suit des pieds qui vont finir par se heurter dans un train. Un premier élément fétichiste qui place l'idée du miroir de l'homme (les deux pieds semblent aller à la rencontre de l'autre dans une symétrie). En effet, le film va nous montrer, à travers le personnage de Bruno, le reflet de nos propres pulsions inavouables. Bruno est ainsi décrit comme un homme vouant une haine tenace à son père et qui privilégie l'exclusivité de l'amour maternel. Le meurtre est pour lui un véritable plaisir. Hitchcock annonce que nous avons tous déjà eu au moins une fois envie de tuer quelqu'un (la scène de colère au téléphone de Guy) et que la mort devient parfois sujet à plaisanterie (la bourgeoise qui accepte de se faire étrangler). La bourgeoise ou encore Guy, dans la scène du train, en acceptant de plaisanter sur le thème du meurtre, deviennent finalement des complices de l'assassin. D'une certaine manière, nous avons tous une part de Mal en nous que l'on réfrène mais qui ne demande qu'à exploser au grand jour. Il n'y a qu'à voir le lieu du meurtre qui devient très visité pour s'en convaincre.
Pour renforcer sa théorie, Hitchco
ck prend le risque de nous attacher au criminel. Qu'on le veuille ou non, on le prend en sympathie. Si on replace le film dans son contexte, on imagine aisément les ligues de vertu de l'époque s'offusquer, puisque le criminel est finalement un homosexuel psychotique pour lequel les spectateurs ont une certaine affection (élément qui, de nos jours, n'est pas dérangeant). Car le personnage de Bruno laisse en filigrane apparaître une fascination pour Guy, qui est champion de tennis. La mort du père et l'affection de la mère sont autant d'indices qui deviennent plus explicites par la suite, tout comme le meurtre de la femme une fois sortis du tunnel de l'amour. Bruno est fasciné par Guy. Il l'épie constamment, lui téléphone, la rencontre entre les deux hommes se fait par un mouvement du pied (évoquant les caresses du pied des jeux amoureux), petits mots... Même la séquence finale, dans le manège, prend des allures de corps à corps dans un environnement tourbillonnant. L'homosexualité est donc latente durant tout le récit.
La symétrie des pieds au début tout comme les jeux de reflets offre à Guy et Bruno une relation d'interdépendance. L'un et l'autre sont liés par leur destin, comme viendra le démontrer la digression narrative finale où, pendant que Guy joue un match, le montage parallèle nous présente Bruno tentant de récupérer le briquet de Guy qu'il a fait tomber dans un égout. À noter que le thème de l'homosexualité était déjà présent dans Rebecca et La Corde.
Au-delà de la réflexion sur la dualité Bien/Mal qui habite tout individu, au-delà de la réflexion sous-jacente sur le couple gay, Hitchco
ck nous convie comme dans ses plus grandes œuvres, à une démonstration de savoir-faire technique qui le désigne définitivement comme un grand architecte du cinéma. Bien entendu, quand on évoque l'Inconnu du Nord-Express, on pense à un film noir, à un suspens au couteau, à de grands numéros d'acteurs (Robert Walker, dont c'est ici l'avant-dernier rôle avant sa mort, est tout simplement parfait, éclipsant même Farley Granger) et à l'habituel caméo du réalisateur (il monte dans le train avec une contrebasse). Mais ce qui frappe le plus dans le film, c'est sa construction géométrique et sa rigueur mathématique. Car au-delà des plans cités plus haut mettant en avant la dualité qui nous habite et la thématique du double, Hitchcock parsème son film de plans évoquant le reflet (il en retire d'ailleurs les scènes les plus marquantes). Ainsi, le meurtre sera filmé dans un reflet de lunettes et l'instant précédent le meurtre se fera par un jeu d'ombres renvoyant à nos propres démons. De la même manière, si les deux héros se font échos dans le récit, une séquence va marquer définitivement la rupture entre les deux individus lors de la scène de tennis où, alors que les spectateurs effectuent un mouvement de la tête gauche-droite tandis qu'au milieu de la foule, seul Bruno est fixe, apparaissant comme un élément perturbateur loin de la masse (on retrouve cette idée d'un élément différent et dangereux dans la scène du Sénat où la silhouette noire de Bruno fait parasite dans le décor blanc immaculé).
Une anecdote du tournage du film rapporte que Farley Granger, inquiet de voir Hitchco
ck assis dès le début du tournage, lui avait demandé s'il se sentait bien. Ce à quoi le maître répondit qu'il s'ennuyait car il avait déjà le film en tête et avait la sensation de faire de la redite. Une preuve de la rigueur du réalisateur qui savait parfaitement où poser sa caméra et ce qu'il souhaitait nous dire. Ainsi, toujours dans l'optique d'un film aux plans mathématiques, l'Inconnu du Nord-Express nous décrit la chute de Guy comme une spirale infernale dont il ne parvient pas à s'extirper. Le motif du cercle infernal revient constamment à l'écran. En effet, L'objet déclencheur de l'engrenage pour Guy est sa femme qu'il veut voir mourir. Or, celle-ci se révèle être une vendeuse de disque. Puis avant de commettre son meurtre, Bruno fera claquer un ballon avec sa cigarette. Le motif du cercle s'impose de plus en plus au fur et à mesure que le film avance et que les enjeux se resserrent. Avant la confrontation finale, nous assistons au coucher du disque solaire vu par les deux protagonistes. Enfin, c'est dans un manège circulaire que prendra fin le récit, le héros se libérant de son ennemi lorsque le manège finira par être détruit, le cercle infernal étant brisé.
L'Inconnu du Nord-Express demeure donc encore aujourd'hui une référence dans la filmographie du réalisateur. Un scénario exemplaire, une thématique récurrente du maître qui trouve ici un terrain de jeu propice à son exploitation et à des quantités de trouvailles visuelles. Que demander de plus ?
Pour plus d’informations :

Par Mérovingien02 - Publié dans : FILMS : Les Toiles Roses
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Mardi 31 janvier 2 31 /01 /Jan 16:36
ROBSON ET PHILIPPE ONT BESOIN DE VOUS !
Juste un e-mail, un signe, un soutien, une aide, un témoignage, un don, un geste...
Les Toiles Roses, solidaires, vous demandent de lire
les articles du blog d'urgence de ce couple :

http://robinho.over-blog.com/

Par Daniel C. Hall - Publié dans : URGENT : Gays, militants et résistants !
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Mardi 31 janvier 2 31 /01 /Jan 16:30

Bonjour à tous,

Les chiffres du jour

  • 3272 signataires de la pétition.
  • Plus de 395 billets en parlent.
  • Plus de 100 blogs le soutiennent.
  • 29 articles de presse et reportages (tous média confondus)
  • 6228 personnes ont visité ce site, soit 900 visites par jour en moyenne.

On en parle

Par Daniel C. Hall - Publié dans : URGENT : Gays, militants et résistants !
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Mardi 31 janvier 2 31 /01 /Jan 08:03

Fiche technique :
Avec Pascale Bussières, Don McKellar, Rachael Crawford et Henry Czerny. Réalisé par Patricia Rozema. Scénario : Patricia Rozema. Directeur de la photographie : Douglas Koch. Compositeur : Lesley Barber.
Durée : 95 mn. Disponible en VO, VOST et VF.

Résumé :
Camille et Martin s'aiment. Les responsables du collège religieux où ils enseignent leur demandent de légaliser leur union. Camille ne se sent pas prête pour le mariage. La mort de son chien la plonge dans un total désarroi. Sa rencontre avec Petra, irrésistible jeune femme, acrobate dans un cirque ambulant, va remettre en question son amour pour Martin.
L’avis de gayvisual :
Deux femmes projetées dans deux chemins de vie différents, tombent amoureuses l’une de l’autre, avec en toile de fond l’univers sacré de la religion mêlé à la magie du cirque. Magnifique, merveilleux, fantastique sont autant de qualificatifs employés par la critique pour célébrer la distribution de ce film en salle.
Elle-même élevée dans la rigidité du calvinisme, la réalisatrice canadienne, Patricia Rozema, va utiliser l’austérité et la dureté de la religion pour mieux libérer ses personnages et faire vivre une histoire d’amour. Elle se dit profondément influencée par Ingmar Bergman et Woody Allen, parce qu’ils parviennent à exprimer cette coexistence profonde entre spirituel et charnel. Ainsi, le titre du film est inspiré d’une réplique tirée du film de Bergman Fanny et Alexandre, qui se termine par « Le monde est un repaire de brigands et la nuit est en train de tomber… Aussi dépêchons-nous d’être heureux, gentils, généreux et bons. »

When Night is Falling est récompensé en 1995 dans six festivals internationaux, dont le très convoité festival de Berlin.
Camille enseigne « les belles histoires » de la mythologie dans un collège religieux calviniste au Canada. Équilibrée dans sa vie austère, elle semble promise à un de ses confrères ambitieux, Martin, qui enseigne la théologie. Alors qu’ils sont sur le point d’être promus responsables du collège, le Révérend, supérieur de l’établissement, leur demande d’abord de légaliser leur union devant Dieu. Camille doute. Elle n’est pas décidée à s’engager.
La mort de son chien Bob bouleversera son destin tracé et réglé par les institutions et l’ordre moral,  en lui faisant prendre conscience qu’elle vit à côté d’elle même. Elle place le corps de son chien dans son réfrigérateur afin de le préserver, pour ne pas devoir affronter sa disparition. Cryogénisé, le temps s’est arrêté. Elle l’aimait plus que n’importe qui d’autre au monde. Désemparée et inconsolable, elle entre alors dans une laverie automatique. C’est là qu’elle rencontre Petra, une artiste de cirque, qui la voyant pleurer, tente de la réconforter. Petra est très attirée par la fragilité de Camille et use d’un subterfuge pour la rencontrer à nouveau. Elle intervertit le contenu des sacs de vêtements.
Camille est troublée par la force douce de la liberté sensuelle de Petra. Tout semble pourtant séparer les deux femmes. Petra jongle avec la lumière alors Camille professe celle de Dieu. L’une est homosexuelle, l’autre pas. L’ordinaire de la vie de Petra est « sauvage », Camille évolue dans la tradition, l’austérité et le silence. Ces deux personnages profonds, imprégnés de mystère et irradiant de beauté vont s’apprivoiser et vivre un nouveau départ.
Le cirque, sanctuaire du rêve, de l’imaginaire et de la liberté fascine et impressionne Camille. D’abord elle ne se reconnaît pas dans ce nouveau monde. Elle a peur de Petra et d’elle même. Puis ses points de repère et les institutions vont voler en éclats au fur et à mesure qu‘elle va pénétrer l’univers initiatique de Petra. À cet instant, il n’est plus question d’aimer Dieu ou d’avoir la foi. Cet amour épidermique, où vibre une autre forme de spiritualité, l’ensorcelle.
Comment ses sentiments et ses désirs peuvent-ils coexister avec les exigences pesantes de sa vie ?
L’Amour profane effrite l’intransigeance du Sacré. Ses élans de tendresse ébrèchent ses convictions. Le charnel se confronte à la religion.
Le choix de Camille est une épreuve. Il s’agit, pour elle, de distinguer pour la première fois ce qu’est véritablement le bien et le mal. Tiraillée à la fois par son affection pour Martin et ses sentiments profonds pour Petra, sa carrière et le désir de vivre un amour intense, l’éthique et la liberté, elle doit choisir entre ombre et lumière. Une porte s’est ouverte, elle ne la refermera pas.
Ce dilemme est parfaitement illustré par l’esthétisme des images fortes et sensuelles qui soulignent le contraste entre l’univers austère, figé et intolérant du collège et celui du cirque où tout est bruit, couleur, mouvement, libération et profusion.
L’apport de ce film réside sans doute dans le fait que l’amour entre ces deux femmes soit célébré avec une grande liberté de ton et d’image. Alors que bien souvent, une histoire comme celle-ci est traitée d’une façon violente et douloureuse, ou bien à l’inverse à travers une comédie souvent réductrice, When Night is Falling choisit douceur et poésie. La sensualité et le velouté s’expriment à la fois à travers les personnages, les dialogues et les scènes de cirque.
Le film fait l’apologie de l’exploration de soi, du courage d’affronter ses désirs et de dépasser ses peurs, de la liberté d’être et de choisir sa vie.

When Night is Falling n’est pas un film gay militant bien qu’il soit devenu culte pour la communauté lesbienne dès sa sortie. Ce n’est pas non plus un film noyé dans l’eau de rose.
Il s’agit d’un conte de fée, sensuel et envoûtant, d’une haute qualité cinématographique qui apporte un souffle nouveau à la poésie des histoires d’amour au cinéma en balayant les tabous religieux. D’ailleurs la réalisatrice est persuadée que « la foi religieuse et l’amour profane sont d’une certaine façon similaires. L’amour est une croyance en quelqu’un, croyance par nature irrationnelle. »
Ce film canadien qui s’inscrit dans la lutte contre l’imprégnation du puritanisme en Amérique du Nord possède une sensibilité européenne. D’ailleurs il reçut aux Etats-Unis la même classification (NC17) que les films pornographiques. Comme s’il était intolérable et subversif d’oser présenter deux femmes faisant l’amour, ou bien peut être encore parce que l’une d’elles est noire. C’est avant tout un film d’amour et de douceur.

Pour plus d’informations :

Par gayvisual - Publié dans : FILMS : Les Toiles Roses
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Mardi 31 janvier 2 31 /01 /Jan 00:00
Pour vous aider à y voir plus clair, voici l'index des ouvrages analysés sur le blog Les Toiles Roses avec les liens directs vers les articles.


A

Autobiographie érotique, Bruce Benderson (USA – 2004)

C

Ce qui reste, Rachid O. (France – 2003)
Chocolat chaud, Rachid O. (France – 1998)
Chronique d’un été, Patri
ck Gale (Grande-Bretagne – 2001)
Chroniques du Pays des Mères, Elisabeth Vonarburg (France, Canada – 1996)
Contes de la fée verte (Les), Poppy Z. Brite (USA – 1994)
Corps d’Alexis (Le), Raphaël Moreno (France – 2005)
Corps exquis (Le), Poppy Z. Brite (USA – 2005)

D

Danse du coucou (La), Aidan Chambers (Grande-Bretagne – 1982)
Danseur, Colum McCann (Grande-Bretagne – 2003)
Danseur de Manhattan (Le), Andrew Holleran (USA – 1978)
Diable et Daniel Silverman (Le), Theodore Roszak (USA – 2002)
Dorian, une imitation, Will Self (Grande-Bretagne – 2004)

E

Enfant ébloui (L’), Rachid O. (France – 1995)
En haut des marches, Joseph Hansen (USA – 1993)
Escalier C, Elvire Murail (France – 1983)

F

Face cachée de Luna (La), Julie Anne Peters (USA – 2004)

J

Jeune Américain (Un), Edmund White (USA – 2000)

K

Khanaor, Francis Berthelot (France – 1983/2002)

L

Langage perdu des grues (Le), David Leavitt (USA – 1987)
Langage perdu des grues (Le), David Leavitt (USA – 1987) – Fiche n°2
Lune noire d’Orion (La)
, Francis Berthelot (France – 1980)

M

Mais il part…, Marie-Sophie Vermot (France – 2005)
Mon frère et son frère, Hakan Lindquist (Suède – 1993)
Mouettes volent bas (Les), Joseph Hansen (USA – 1978)

N

Nos amis les hétéros, François Reynaert (France – 2004)
Nuits d’Arubia (Les), Andrew Holleran (USA – 1980)

P

Petite cuisine du diable, Poppy Z. Brite (USA – 2002)
Pied dans la tombe (Un), Joseph Hansen (USA – 1987)
Plastic Jesus, Poppy Z. Brite (USA – 2001)
Plusieurs vies, Rachid O. (France – 1996)
Poids du temps (Le), Joseph Hansen (USA – 1970)
Premier essai, Guillaume Dustan (France – 2005)

R

Ravages de la nuit (Les), Joseph Hansen (USA – 1984)
Rivage des intouchables, Francis Berthelot (France – 1990)

S

Sacrements, Clive Barker (USA – 1996)
Sang d’encre, Poppy Z. Brite (USA – 1993)
Sex addict, Tatiana Potard (France – 2005)
Sexualité en Islam (La), Abdelwahab Bouhdiba (France – 2004)

T

Temple (Le), Stephen Spender (Grande-Bretagne – 1929)
Tri
cks, Renaud Camus (France – 1979)

 

Par Daniel C. Hall
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Lundi 30 janvier 1 30 /01 /Jan 16:14

Bonjour à tous,

Les chiffres du jour
  • 3214 signataires de la pétition.
  • 395 billets en parlent.
  • 91 blogs le soutiennent.
  • 27 articles de presse et reportages (tous média confondus)
  • 5256 personnes ont visité ce site, dont plus de 900 hier.

On en parle

L'APA, l'Association Pour l'Autobiographie, évoque l'affaire Garfieldd.


dans la presse

Le Midi Libre (29/01/2006) : un bel article sur Garfieldd, lisez-le!!!
Et si le mammouth s'ouvrait un peu l'esprit ! (en pdf)

La chaine pornographique et ses billets du jour

Welcome to Skoobeeland
Michalak et moi... (11/02/2005)

Un petit comprimé par jour pendant un an
Jamais partir (29/06/2005)

Les ailes de l'albatros
Né en 17 à Leidenstadt (J.J. Goldman) (27/01/2005)

Irène Delse, un blog d'écrivain
Dieu est amour (Jacques Haurogné - 1988) (16/06/2005)

Racontars
Ces gens-là. (02/2005)

Par Daniel C. Hall - Publié dans : URGENT : Gays, militants et résistants !
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Lundi 30 janvier 1 30 /01 /Jan 09:19

Fiche technique :
Avec Claire Nebout, Patri
ck Jouanné, Françoise Arnoul et Jean Dasté. Réalisé par Guy Gilles. Scénario : Guy Gilles. Directeur de la photographie : Jacques Boumendil. Compositeur : Vincent-Marie Bouvot.
Durée : 90 mn. Disponible en VF.

Résumé :
Jean, peintre à Paris, erre de cabine en cabine. Tout le nuit il va parler par téléphone à Stella, une jeune femme avec qui il a vécu, de leur histoire d'amour qui se termine. Au fil de son parcours il va rencontrer un jeune prostitué.
L'avis de Jean Yves :
Avec Nuit docile, le spectateur est frappé par l'incessant passage du noir et blanc à la couleur. Il faut noter que, Jean, l'homme qui rompt avec sa femme, est peintre : il voit certaines choses comme des tableaux, comme il aimerait les peindre. En utilisant le noir et blanc et la couleur, le réalisateur permet de relier les retours en arrière à ce que Jean vit cette nuit-là. On peut penser aussi que ce sont des images mentales qui rejoignent son univers pictural qu'il a dans sa tête.
Jean rencontre des gens, et en particulier le jeune Jeannot qui lui donne la possibilité de vivre en une nuit tout ce qu'il aurait voulu vivre durant toute sa vie. Il explique à sa femme que son sens de l'absolu le pousse à considérer l'amour d'une manière romantique mais il regrette que l'amour ne dure pas avec la force des premiers jours.
Avec l'apparition de Jeannot, Jean va vivre pleinement tout son potentiel en un laps de temps très court. Jeannot est une sorte d'accoucheur qui révèle la vérité des autres personnages. Plus exactement un accoucheur accouché, car Jean est aussi amené à faire dire des choses à Jeannot. Mais le jeune homme, qui est un cynique tendre, est tellement pris dans son style de vie qu'il ne se rend plus très bien compte de ce qu'il vit : il est dans un tel état de confusion que les choses les pires lui semblent naturelles.
Quand Jeannot dit : « La mort je la vois en face », on peut considérer qu'il est conscient de ce qu'il fait : le cœur de son personnage reste pourtant cette peur d'aimer qu'il manifeste notamment dans la cabine téléphonique lorsqu'il déclare qu'il n'aimera jamais.
Jean lui répond alors :
« Tu aimeras, tu souffriras comme tout le monde, sinon tu deviendras un vilain petit fruit sec. »
Jean, l'adulte, tient en quelque sorte un double discours, puisque avec Stella qu'il a aimée et avec Jeannot, il fait courir sur le film deux langages différents :
– En révolte contre Stella, il tient un langage plutôt dur, mais on voit dans les retours en arrière qu'à d'autres moments de leur vie commune, il n'a pas toujours parlé comme ça.
– Au contraire, l'espèce de désespoir du jeune prostitué l'amène à lui dire ce qu'il y a de beau dans la vie.
Entre cette dureté et cet enthousiasme, il y a Rémy, le cinéaste qui a aimé Jean et que Jean a aimé lorsqu'il était adolescent. Rémy est une sorte de médiateur. Nuit docile oppose le visage marqué de Jean à ce qu'il était à dix-sept ans, sur la vidéo de Rémy. C'est un peu un résumé de la vie, l'altération des visages et la fixité du souvenir. Jean est court-circuité par le temps, mais c'est surtout un homme qui se sent ballotté entre sa passion de l'art et celle des êtres humains. C'est difficile pour lui de concilier ces deux passions, mais la situation est plus difficile encore pour les gens qui l'aiment : l'art est un rival pour Stella.

Pour plus d’informations :
Le site consacré à Guy Gilles

Par Jean Yves - Publié dans : FILMS : Les Toiles Roses
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Lundi 30 janvier 1 30 /01 /Jan 00:30

Liste mise à jour le 2/02 à 8h00. Merci à Embruns .

GARFIELDDGATE : UNE BATAILLE,

MAIS PAS LA GUERRE…

Et maintenant on fait quoi ?

L'affaire n'est pas terminée puisque le ministre parle toujours de sanction même si l'expression « mieux proportionnée à la faute » est employée.

Le syndicat de Garfieldd va continuer, je l’espère, à se battre pour que la sanction soit symbolique (blâme par exemple, c'est à dire une sanction « effaçable » au bout de trois ans – ce ne serait pas une bonne idée ?). À notre sens, la pression doit donc être maintenue, quelques lobbyistes de poids et de talent, sur la blogosphère et dans diverses communautés vont, j’en suis sûr, s'y employer. Nous autres, les petits, devont continuer à relayer et informer.

Je veux faire valoir que, si Garfieldd a (un tant soit peu) manqué au devoir de réserve en mêlant, comme ça lui est reproché, vie professionnelle et vie personnelle, en étant identifiable ou tout au moins repérable (malgré le pseudo et l'anonymat factuel qu'il confère), la façon dont l'affaire a été révélée dans la presse répond à la même faute :

On l'a révoqué dit-on, non pas pour une faute dans le cadre de l'accomplissement de son métier, mais au sujet d'un pan de sa vie privée qu’on lui reproche d'avoir exposé.

On l'a accusé de pornographie en précisant qu’il était homo, et que c'était incompatible avec la fonction. Le mélange des genres qu'on lui a reproché, le ministère est tombé dedans de la même façon, aggravé par la médiatisation. On l’a jeté en pâture, lui et son homosexualité, à la presse et donc à la population, sans considération pour les conséquences humaines. C'est ça qu'on appelle un « outing » non ? Avec les conséquences pour ses proches, ceux qui le connaissent ou qui peuvent désormais l'identifier. Et c’est grave !

C’est pour cela qu'il faut continuer à en parler, et ne pas baisser la garde. Le ministère espère sans doute un tassement, il ne s'est engagé sur aucun calendrier. Pire, pour Garfieldd, nous ne savons pas à l'heure actuelle si cette déclaration le rétablit dans ses droits, salaires, couverture sociale, etc. Et c’est grave !

Alors que va faire le ministre ? Nous attendrons sa décision, en maintenant la pression. Car si une lueur d’espoir a été allumée par ce communiqué, je connais trop bien les politiques quand ils décident de laisser traîner une affaire pour désamorcer un mouvement. Et ça, je le refuse ! Nous devons continuer le combat !

 
Daniel C. Hall

Suite et fin des réactions avant le communiqué de presse du ministère :
Par Daniel C. Hall - Publié dans : URGENT : Gays, militants et résistants !
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Dimanche 29 janvier 7 29 /01 /Jan 00:00

Jean Christophe homosesual
Vidéo envoyée par Jindid
Par Daniel C. Hall - Publié dans : VIDEOS : La TV en folie
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Dimanche 29 janvier 7 29 /01 /Jan 00:00

Worstdisease
Vidéo envoyée par hawkida
Par Daniel C. Hall - Publié dans : VIDEOS : Lutte contre l'homophobie
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Samedi 28 janvier 6 28 /01 /Jan 10:14

virgin atlantic
Vidéo envoyée par ovalballs
Par Daniel C. Hall - Publié dans : VIDEOS : La TV en folie
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Vendredi 27 janvier 5 27 /01 /Jan 19:04

Bonjour à tous,

FRAGMENT DE PETITION... NR 3025

"Cette sanction me paraît démesurée et injuste pour notre ancien collègue dont l'ardeur à la tâche, l'investissement dans la vie éducative et l'écoute des adolescents ont toujours été au-dessus de tout soupçon."

Nombre de visites sur le site : 2535
plus de 900 visites hier, jeudi. Merci à tous !

Nombre de signatures sur la pétition "bienveillance pour Garfieldd" : 3020
Allez, nouveau cap : les 3500 !

Par Daniel C. Hall - Publié dans : URGENT : Gays, militants et résistants !
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Vendredi 27 janvier 5 27 /01 /Jan 05:24

Pub-ilga-adoption
Vidéo envoyée par elpouyou
Par Daniel C. Hall - Publié dans : VIDEOS : La TV en folie
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Vendredi 27 janvier 5 27 /01 /Jan 00:00
ROBSON ET PHILIPPE ONT BESOIN DE VOUS !
Juste un e-mail, un signe, un soutien, une aide, un témoignage, un don, un geste...
Les Toiles Roses, solidaires, vous demandent de lire
les articles du blog d'urgence de ce couple :

http://robinho.over-blog.com/

Par Daniel C. Hall - Publié dans : URGENT : Gays, militants et résistants !
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Vendredi 27 janvier 5 27 /01 /Jan 00:00


Nouvelle croisade homophobe !

Plus de 10 000 Maires, surtout issus du milieu rural,
sont à l'origine d'une pétition contre le mariage GAY !
Voici le site internet où vous pouvez lire leurs commentaires lamentables :
www.mairespourlenfance.com

Bien entendu, il faut réagir en leur écrivant des mails de protestations !!!

Jacky Majda
Par Jacky Majda & Daniel C. Hall - Publié dans : URGENT : Gays, militants et résistants !
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Vendredi 27 janvier 5 27 /01 /Jan 00:00

© Courrier International - D.R.
Par Daniel C. Hall - Publié dans : LES NEWS ROSES
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Jeudi 26 janvier 4 26 /01 /Jan 18:19

Bonjour à tous,

Nombre de visites sur le site : 1 675
dont plus de 900 hier, mercredi. Merci à tous !

Nombre de signatures sur la pétition "bienveillance pour Garfieldd" : 2 927
Allez, demain, on aura passé les 3000 !!!

Par Daniel C. Hall - Publié dans : URGENT : Gays, militants et résistants !
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