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Blog LGBT du rédac' chef :
Daniel Conrad

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Daniel Hall


secondé par :

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L'équipe des "piliers" en exclusivité
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Matoo, Mérovingien02, Juju, Chori,
Shangols, Boris Bastide, Stéphane Riethauser,
 
Niklas,
Robert Wagner,
 Jag1366, Hari3669, Maykel Stone,
Marc-Jean Filaire,
Isabelle B. Price, Psykokwak,
Rémi Lange
, Henry Victoire, Didier Roth-Bettoni
et
BBJane Hudson...

Mais aussi, depuis, Cyril Legann,
Gérard Coudougnan (Livres), Voisin Blogueur,
Nicolas Maille, Sullivan Le Postec, Vincy Thomas,
Jann Halexander, Tom Peeping
, Lucian Durden,
Papy Potter, Nico Bally, Marie Fritsch,
Sir Francisco, Laurent Fialaix
et Hugo Rozenberg.

Special Guest Star : Philippe Arino.

Un grand merci à Francis Moury,
Olivier Nicklaus et à
Yann Gonzalez.
Et en special guest star gay-friendly... Dr Orlof !


et bien d'autres depuis le début et d'autres à venir...

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Mercredi 4 janvier 3 04 /01 /Jan 00:00
Par Daniel C. Hall - Publié dans : VISUELS : Les affiches et pubs roses
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Lundi 2 janvier 1 02 /01 /Jan 00:00
Par Daniel C. Hall - Publié dans : VISUELS : Les affiches et pubs roses
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Dimanche 1 janvier 7 01 /01 /Jan 00:00

Fiche technique :
Avec Lior Ashkénazi, Knut Berger, Caroline Peters, Gideon Shemer, Hanns Zischler, Carola Regnier, Eyal Rozales et Sivan Sasson. Réalisé par Eytan Fox. Scénario de Gal Uchovsky. Directeur de la photographie : Tobias Hochstein. Compositeur : Ivri Lider.
Durée : 1O4 mn. Disponible en VO, VOST et VF.

Résumé :
Eyal est un agent du Mossad. Sa mission est de retrouver la trace d'un ancien officier nazi, Alfred Himmelman. Pour mener son enquête, il va servir de guide touristique au petit-fils d'Himmelman, Axel, venu en Israël rendre visite à sa soeur. Celle-ci vit en effet dans un kibboutz depuis qu'elle s'est brouillée avec sa famille. Axel veut essayer de la convaincre de revenir avec lui en Allemagne pour l'anniversaire de leur père. Malgré leurs personnalités contrastées, Eyal sympathise avec Axel. Même si parfois le machisme et le conservatisme d'Eyal se heurtent aux vues libérales d'Axel, en particulier quand ce dernier lui révèle qu'il est homosexuel. S'installent alors des relations tendues entre les deux hommes.
Alors qu'Axel rentre en Allemagne sans sa sœur, le Mossad suspecte l'ex-nazi Himmelman de vouloir refaire surface pour la fête d'anniversaire du père d'Axel.

L'avis de Paula :
Ces dernières années, la France a pu découvrir un cinéma israélien polymorphe, peu consensuel, une brèche ouverte par le cinéaste Amos Gitaï. Le cinéma d’Eytan Fox s’inscrit dans cette volonté d’innovation. Son nouveau film Tu marcheras sur l’eau navigue entre le policier, la comédie et le drame psychologique. Inclassable.
Quel point commun entre un agent du Mossad et un jeune allemand ouvertement homosexuel ? Le poids du génocide. La mère d’Eyal, juive d’origine allemande, a péri dans les camps. Le grand-père d’Axel en a été le bourreau. Les deux personnages appréhendent la tragédie de la même manière : ils n’en parlent jamais. L’émotion n’a pas cours. Eytan Fox, le réalisateur a été jusqu’à tarir les yeux d’Eyal, le pourvoyant d’une maladie lacrymale qui l’empêche de pleurer. La seule eau qui réunit Eyal et Axel, c’est celle de la mer Morte, où personne ne peut couler, dans une scène de baignade particulièrement émouvante.
Au-delà de l’aspect historique, Eytan Fox a également réussi un film sur la société israélienne telle qu’elle est aujourd’hui : moderne, plus ouverte. La population vit au rythme des attentats kamikazes mais continue d’aller danser la nuit. Axel entraîne Eyal dans une boite gay, lui qui n’a jamais côtoyé que des hommes de son milieu. Pia, horrifiée par le passé de sa famille, est partie en Israël dans l’espoir avoué d’une rédemption, elle qui sait tout de la fuite de son grand-père. Au terme de ce parcours : la libération. Eyal, hanté par les images de sa femme, n’arrive plus à tuer froidement, comme son métier l’exige. Axel prend conscience de son lourd héritage familial sur un air de Festen.
Le film mêle donc plusieurs thèmes sans jamais perdre le fil de l’eau. Plutôt rare. Rythmé, ponctué de dialogues sarcastiques, il révèle un duo d’acteurs épatants : Lior Ashkénazi et Knut Berger. Le dénouement pourra dérouter. Peu importe, vous aurez déjà été touché.

L'avis de Jean Yves :
Le cinéma israélien est en pleine effervescence, questionnant avec acuité ce pays né à la fois d'une utopie et de la Shoah ; terre promise pour les opprimés et puissance colonisatrice pour ses voisins. Le personnage de Eyal symbolise ces contradictions : agent du Mossad, il porte la mort au nom de la défense d'Israël, plus enclin à l'efficacité qu'au doute. Mais une enquête, d'apparence routinière, sur un ancien nazi ébranle ses certitudes. Voilà le dur obligé de jouer les faux guides touristiques auprès de deux jeunes Allemands, petits-enfants du criminel recherché. L'action cède la place au dialogue, la posture virile se fait plus humble, le passé occulté avec ses fantômes resurgit, et le droit de tuer devient tout relatif. Eytan Fox brasse là des questions essentielles et ose regarder droit dans les yeux son pays, mais sans nous assommer de grands discours. Son film court, efficace comme un thriller.
Un film captivant, quasi métaphysique, mais non dénué d'humour, où l'on apprend que marcher sur l'eau, c'est à la portée de chacun. Avec un peu de volonté.

Pour plus d’informations :
Bande annonce

Par Paula & Jean Yves - Publié dans : FILMS : Les Toiles Roses
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Dimanche 1 janvier 7 01 /01 /Jan 00:00
Par Daniel C. Hall - Publié dans : VISUELS : Les affiches et pubs roses
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Dimanche 1 janvier 7 01 /01 /Jan 00:00
Toutes les collaboratrices et tous les collaborateurs, toutes les blogueuses et tous les blogueurs qui font de ce site une réussite, Daniel C. Hall et Soussi, bref Les Toiles Roses vous souhaitent une bonne et heureuse année 2006 où que vous vous trouviez dans le monde... Paix, tolérance, coexistence et amour...

Par Daniel C. Hall - Publié dans : LES NEWS ROSES
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Samedi 31 décembre 6 31 /12 /Déc 00:00
Par Daniel C. Hall - Publié dans : VISUELS : Les affiches et pubs roses
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Vendredi 30 décembre 5 30 /12 /Déc 12:39
Par Daniel C. Hall - Publié dans : URGENT : Gays, militants et résistants !
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Vendredi 30 décembre 5 30 /12 /Déc 09:21

Fiche technique :
Avec Daniel Auteuil, Gérard Depardieu, Thierry Lhermitte, Michèle Laroque, Michel Aumont, Jean Rochefort, Alexandra Vandernoot et Luc Hamet. Réalisé par Francis Veber. Scénario : Francis Veber. Directeur de la photographie : Luciano Tovoli. Compositeur : Vladimir Cosma.
Durée : 84 mn. Disponible en VF.

Résumé :
François Pignon, un homme au costume sombre et à l'allure discrète, est comptable dans une usine de caoutchouc, dont le secteur privilégié est le préservatif.
Il est sur le point d'être licencié, lorsque sur les conseils de Belon, son voisin d'immeuble, il propage la rumeur selon laquelle il est homosexuel. Suite à ce faux coming out, les cadres de la direction décident de garder Pignon pour des raisons « politiquement correctes ».
Celui-ci passe brusquement pour un marginal, bien qu'il n'ait rien changé à son comportement. C'est le regard des autres qui va s'en trouver modifié.

L'avis d’Olivier Guéret (Cinopsis) :
Comptable austère dans une entreprise, François Pignon risque de se faire licencier. Sur les conseils d'un ami, il lance la rumeur qu'il est homosexuel, forçant ses employeurs à la garder pour raisons « politiquement correctes ». Mais ce faux coming-out n'est pas sans conséquences sur les autres...
Francis Veber est un orfèvre de la comédie. Le cynisme cinglant de son Dîner de cons a fait rouler sous les banquettes un nombre impressionnant de spectateurs. Après ce modèle du genre, aux dialogues dégraissés jusqu'à l'épure, on ne pouvait qu'attendre avec une joie entremêlée de peur le contenu de ce Placard. Dans ce film, François Pignon (Daniel Auteuil) s'affiche comme homosexuel pour conserver son poste au sein d'une entreprise.
Ce point de départ sert de prétexte à une enfilade de bons mots et de comique de situations à gogo. Si l'écriture se veut moins fine et sèche que dans son précédent film, Francis Veber a l'intelligence de s'attarder sur le regard des autres plutôt que d'étaler sa science des mots en faisant jouer les folles à un Daniel Auteuil remarquable de sobriété. On ne pourra pas en écrire autant de Gérard Depardieu qui plonge dans une outrancière caricature. Michèle Laroque, Jean Rochefort, Thierry Lhermitte et l'émouvant Michel Aumont viennent compléter la distribution foisonnante de cette distraction sympathique mais non révolutionnaire, aux modiques accents sociologiques.

Pour plus d’informations :

Par Olivier Guéret (Cinopsis) - Publié dans : FILMS : Les Toiles Roses
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Vendredi 30 décembre 5 30 /12 /Déc 08:31
Par Daniel C. Hall - Publié dans : VISUELS : Les affiches et pubs roses
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Jeudi 29 décembre 4 29 /12 /Déc 16:40

« Devenez homosexuel, et élargissez le cercle de vos amis. » Régis Hauser, in Les murs se marrent

Par Daniel C. Hall - Publié dans : MOTS : Citations philes et phobes
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Jeudi 29 décembre 4 29 /12 /Déc 16:39

« Si Dieu avait voulu avoir des homosexuels, il aurait créé Adam et Walter. » Anita Bryant

Par Daniel C. Hall - Publié dans : MOTS : Citations philes et phobes
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Jeudi 29 décembre 4 29 /12 /Déc 16:37

« Le comble de l’optimisme, c’est un couple d’homosexuels qui achète un landau. » José Artur

Par Daniel C. Hall - Publié dans : MOTS : Citations philes et phobes
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Jeudi 29 décembre 4 29 /12 /Déc 16:31

« Qu’est-ce qui vaut mieux être, noir ou homosexuel ? C’est mieux d’être noir, parce qu’on n’a pas besoin de le dire à ses parents… » Catherine Bézart, dans L’événement du Jeudi

Par Daniel C. Hall - Publié dans : MOTS : Citations philes et phobes
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Jeudi 29 décembre 4 29 /12 /Déc 10:40
Par Daniel C. Hall - Publié dans : VISUELS : Les affiches et pubs roses
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Jeudi 29 décembre 4 29 /12 /Déc 10:26

Fiche technique :
Avec Hugo Weaving, Genevieve Picot, Russel Crowe, Heather Mitchell, Jeffrey Walker, Daniel Pollo
ck et Frankie J. Holden. Réalisé par Jocelyn Moorhouse. Scénario : Jocelyn Moorhouse. Directeur de la photographie : Martin McGrath.
Durée : 86 mn. Disponible en VO, VOST et VF.

Résumé :
Martin, jeune photographe aveugle de naissance, est partagé entre son amitié pour Andy, jeune plongeur du restaurant qu'il fréquente et l'amour exclusif que lui porte Célia, terriblement jalouse de cette nouvelle amitié.
L'avis de Jean Yves :
Martin est aveugle, Célia est sa béquille, son regard sur le monde. Entre elle et lui, un témoin : Andy qui aime Martin mais qui ne le sait pas. Jeux de mots et de passion entre ces deux êtres et les Polaroïds que prend l'aveugle. Instantanés d'amour volés à la vie, cruelle.
Dans Proof (La Preuve), premier film de l'Australienne Jocelyn Moorhouse, la vue a partie liée avec le sexe. « On ne touche pas les gens comme ça. Un doigt n'est pas un œil. », tancera Celia (Geneviève Picot), s'adressant à Martin (Hugo Weaving), aveugle de naissance dont elle reste depuis des années la féroce mais indispensable femme de ménage.
Elle est pour lui le monde ; en retour il est, pour elle, le seul au monde. Passion dévorante et dévorée... L'aveugle hait cette femme dont il a besoin ; elle n'aime en lui que ce besoin qu'il a d'elle. Entre eux, il y a Andy (Russell Crowe) : gentil plongeur du restaurant où l'aveugle a ses habitudes.
Martin ne croit personne, à commencer par Celia. « Seules les photos ne mentent pas. » Alors il prend des Polaroid, et le jeune Andy lui en fait la description. L'un palpe, l'autre voit : leur complicité est une alliance des sens. Et pour Martin, la vérité repose dans la parole que pose Andy sur ces épreuves muettes.
Faut-il en croire ses yeux ? Ce que l'on voit est-il la sanction du vrai ? Pour Martin, complexé, vulnérable, sensible, la preuve du réel se confond bientôt avec la foi illimitée qu'il accorde à cette « seconde vue », de plus en plus exigeante et fidèle – comme l'amour. Un amour qui ne dira jamais son nom.
Il y a dans le film une scène « d'agression » inouïe, où Martin et Andy, sur un malentendu (l'aveugle, laissé à lui-même, exhibe une capote devant un beauf hétéro, qui prend la mouche) à la fois pathétique et burlesque, sont pris pour un couple d'homosexuels, et donc pour ce qu'ils sont sans le savoir eux-mêmes, sous l'œil monstrueux de la « normalité ».
Et le film développe sa cruelle parabole : très vite, entre les deux garçons, il y a cette femme pour détruire cette relation qui l'évince virtuellement. Elle n'hésitera pas à coucher avec Andy, pour l'arracher à Martin.
D'un côté, la voracité sexuelle hétéro, le stratagème sans scrupule de la passion. De l'autre, la pureté, la virginité du sentiment (homo, mais précisément pas sexuel, ou pas encore) que les photos font mentir.

La Preuve est un petit chef-d'œuvre d'articulation : la force du film de Jocelyn Moorhouse repose sur un scénario impeccable qui transgresse, sur la question de l'homosexualité, toutes les conventions, tous les clichés.
À noter, qu'il est difficile d'aller plus loin dans la noirceur malfaisante, dans l'abomination libidinale du modèle féminin. Quand Martin comprend enfin, preuve à l'appui, de quoi la femme est capable, il la congédie. Andy, quant à lui, l'a déjà sacrifiée. La place est libre pour l'amour fou. Entre hommes.

Pour plus d’informations :

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