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Blog LGBT du rédac' chef :
Daniel Conrad

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Daniel Hall


secondé par :

Gérard Coudougnan


L'équipe des "piliers" en exclusivité
ou en reprise autorisée :

Jean Yves
, Bernard Alapetite, Zanzi, Neil, Kim,
Matoo, Mérovingien02, Juju, Chori,
Shangols, Boris Bastide, Stéphane Riethauser,
 
Niklas,
Robert Wagner,
 Jag1366, Hari3669, Maykel Stone,
Marc-Jean Filaire,
Isabelle B. Price, Psykokwak,
Rémi Lange
, Henry Victoire, Didier Roth-Bettoni
et
BBJane Hudson...

Mais aussi, depuis, Cyril Legann,
Gérard Coudougnan (Livres), Voisin Blogueur,
Nicolas Maille, Sullivan Le Postec, Vincy Thomas,
Jann Halexander, Tom Peeping
, Lucian Durden,
Papy Potter, Nico Bally, Marie Fritsch,
Sir Francisco, Laurent Fialaix
et Hugo Rozenberg.

Special Guest Star : Philippe Arino.

Un grand merci à Francis Moury,
Olivier Nicklaus et à
Yann Gonzalez.
Et en special guest star gay-friendly... Dr Orlof !


et bien d'autres depuis le début et d'autres à venir...

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Dossier et chronique-soutien
à l'association "Le Refuge" (Daniel C. Hall).

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Jeudi 23 février 4 23 /02 /Fév 15:05
URGENCE : Daniel C. Hall appelle les lectrices et lecteurs de ce blog de la région lyonnaise à venir manifester leur soutien et leur solidarité. Moi aussi, j'en ai marre de l'hétérorisme d'état !

Bonjour,

C'est encore moi, Philippe... Cette fois-ci, c'en est TROP ! Je sollicite votre soutien pour Taoufik, qui risque d'être expulsé comme ROBSON !
Lisez plutôt ceci (également sur mon Blog : http://www.djrobson.net)
Venez nous rejoindre demain matin (24 février) au TA de Lyon (ceux qui le peuvent...) MERCI pour lui.
Merci pour tous les COUPLES HOMOS BINATIONAUX !!!

S.O.S. pour Taoufik
ou Quand la Préfecture du Rhône "déraille"…

Ce matin, la CIMADE (La Cimade est une association œcuménique créée en 1939 pour venir en aide aux personnes déplacées et regroupées dans des camps dans le sud de la France. Pendant la 2ème guerre mondiale, elle a participé activement à la résistance contre le nazisme et au sauvetage des Juifs. Après la guerre, elle a œuvré pour la réconciliation France-Allemagne et pour l'indépendance et le développement des anciennes colonies. Aujourd'hui, elle travaille en collaboration avec d'autres organismes catholiques, orthodoxes et laïcs au service des réfugiés, des étrangers en France, et au développement solidaire de pays de l'Est et du Sud. Pour la défense des droits de l'homme et des peuples...) m’appelle sur mon portable pour me faire part d’une histoire toute aussi révoltante que la nôtre, qui met encore une fois les couples homosexuels binationaux au ban des ACCUSÉS ! Avec un Jugement demain matin, au Tribunal Administratif de Lyon. J’appelle toutes les Lyonnaises et les Lyonnais, et les Associations gays de Lyon, à venir soutenir Taoufik demain matin !

Taoufik est un jeune homme de 22 ans, d’origine Marocaine. Arrrivé sur le territoire français le 11 novembre 2003, avec un visa touristique, il rencontre son premier ami et conclut un premier PACS le 9 janvier 2004. Le 21 avril, il fait une première demande de Titre auprès de la Préfecture du Rhône, qui lui est refusée.
En juin 2004, il rencontre Étienne, et une grande et belle histoire d’amour commence pour eux… Le 17 décembre 2004, Taoufik fait une nouvelle demande de titre de séjour, qui est également rejetée, le 28 février 2005. Entre temps, le couple s’est pacsé le 25 mars 2005.
J’oubliais de vous dire : Taoufik a "coupé tous les ponts" avec sa famille au Maroc, depuis qu’il lui a déclaré son homosexualité - ou c’est plutôt le contraire : sa famille l’a rejeté !
Le 3 octobre 2005, nouvelle demande de titre, nouveau refus de la Préfecture notifié le 23 novembre 2005, au motif que le couple ne peut pas justifier d’un an de vie commune. Pourtant, dans quelques mois, cela fera bientôt 2 ans que le couple est constitué.
Ah oui ! Mais j’oubliais : "homo et étranger", voilà deux bonnes "raisons" qui font de Taoufik une cible idéale !… Christian Vanneste ne doit pas être loin, ou ses lieutenants à la Préfecture du Rhône... Au reste, tout le monde le sait : les homos n’ont pas, n’ont jamais eu "droit de cité"… Souvenez-vous bien du "triangle rose"…
Le 21 février dernier, Taoufik est interpellé en bas du domicile commun. Il est emmené au Centre de rétention de Saint-Éxupéry.
Demain matin, il sera jugé par la Cour administrative de Lyon, rue Duguesclin.

Aussi, au nom des LIBERTÉS FONDAMENTALES, j’appelle toutes celles et ceux qui veulent le soutenir, à venir "faire un siège" au Tribunal !
Cette fois-ci, M. le Préfet du Rhône, vous ne nous prendrez pas ! Car sachez-le : les pédés eux aussi, ont le droit d’aimer ! L'amour n'est pas l'apanage des seuls couples hétéros...
Et avec tout le respect que je vous dois, M. le Préfet du Rhône, cette fois-ci, permettez-moi de vous le dire : je crois que vous "déraillez"…
Par Daniel C. Hall - Publié dans : URGENT : Gays, militants et résistants !
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Jeudi 23 février 4 23 /02 /Fév 09:44

hotdogsforhomop_266
Vidéo envoyée par mystic21
Par Daniel C. Hall - Publié dans : VIDEOS : La TV en folie
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Jeudi 23 février 4 23 /02 /Fév 08:43

Fiche technique :
Avec Patri
ck Norbert, Michel Subor, Isabelle Rosais, Jean-Jacques Aublanc et Françoise Michaud. Réalisé par Gérard Blain. Scénario : Gérard Blain. Directeur de la photographie : E. Machuel. Compositeur : Catherine Lara.
Durée : 105 mn. Disponible en VF.

Résumé :
Pierre est un jeune homme intransigeant, en révolte permanente contre la société. Il n’a qu’un seul but : faire le bonheur de sa jeune sœur Nathalie. Un film engagé et politique d’une grande rigueur esthétique.
L'avis de Jean Yves :
La pureté (prolétaire) contre le vice (capitaliste) est-elle toujours séduisante quand le gentil est hétéro et le méchant homo ?
Un jeune homme, Pierre (Patrick Norbert), dans une banlieue triste, en révolte contre tous les pourrissements, est obligé de céder aux chantages d'un homo riche et puissant, Hubert Beaufils (Michel Subor) car ce dernier l'a surpris en train de forcer une serrure de voiture. C'est le seul moyen pour lui de trouver un travail qui lui éviterait de laisser sa petite sœur Nathalie (Isabelle Rosais) partir dans un centre d'éducation spécialisée après la mort de la mère. Pierre, qui n'accepte pas les propositions sexuelles de Beaufils aux allures de chantage, finira par tuer le pédé. Il est alors lâché par ses « amis », Alain (Jean-Jacques Aublanc) et Corinne (Françoise Michaud), jeunes universitaires aux idées révolutionnaires, qu'il avait rencontrés à la suite d'un meeting communiste. Pierre est arrêté. Nathalie éclate en sanglots. En guise d'adieu, Pierre lui dit : « Il ne faut pas pleurer, Nathalie... Faut se battre. »
Gérard Blain n'a pas choisi de montrer – à travers le personnage d'Hubert Beaufils – une image de l'homosexualité militante ou sentimentale. Il a fait du personnage homo, un bourgeois vicelard voire traître, image finalement bien plus ancienne et perverse que celle de la folle, colorée. Comme si, à cette époque, 1980, l'homosexualité était acquise, les préjugés morts. En montrant un sale pédé, le cinéaste aurait-il levé un tabou ? Je me demande comment a pu être reçu – en 1980 – par le spectateur cette image ? N'a-t-elle pas été vue uniquement comme l'expression d'un moralisme conventionnel ?
Moralisme conventionnel d'autant que ce film défend aussi l'idée que la famille est la cellule sociale de base, qu'il faut la défendre contre le capitalisme. Cette cellule est même d'une pureté intangible. Pierre, le rebelle, est en plus totalement asexué. Seules ses relations avec sa sœur sont empreintes d'une certaine sensualité, bien vite éludée. Serait-ce donc lui, le héros total ? Le révolutionnaire. Car c'est une rengaine déjà entendue, « la révolution n'a pas de sexe ».

Sous couvert de grands sentiments et de nobles rébellions, Le Rebelle ne ressasse que les grands thèmes de l'hétérocratie, sous la forme d'un véritable mélo. Mais un mélo mal fait qui se prend au sérieux.
Pour finir, Pierre-le-rebelle tue-t-il le capitaliste ou le pédé ?
Pour plus d’informations :
--

Par Jean Yves - Publié dans : FILMS : Les Toiles Roses
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Mercredi 22 février 3 22 /02 /Fév 10:21

joachim garraud gaypride_2005
Vidéo envoyée par besso
Par Daniel C. Hall - Publié dans : VIDEOS : Lutte contre l'homophobie
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Mercredi 22 février 3 22 /02 /Fév 10:09
Par Daniel C. Hall - Publié dans : VISUELS : Les affiches et pubs roses
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Mercredi 22 février 3 22 /02 /Fév 08:25

Fiche technique :
Avec Pascale Petit, Howard Hensel, Karl Scheydt, Lieke Leo, Ben van Os, Ann Petersen, Sep Van Kampen et Jacqueline Veuve. Réalisé par Eric de Kuyper et Paul Verstraten. Scénario : Eric de Kuyper et Paul Verstraten. Directeur de la photographie : Henri Alekan.
Durée : 92 mn. Disponible en VO, VOST et VF.

Résumé :
Une et des histoires d'amour se trament et se retrouvent autour du film Johnny Guitar qu'un professeur analyse pour ses élèves dans une école d'art aux Pays-Bas.
L'avis de Jean Yves :
À travers sa fascination pour l'un de ses étudiants, Michael, professeur d'esthétique du cinéma, retourne aux sources de son passé, et revit son « étrange histoire d'amour » avec le père de son élève, étudiant lui aussi, quelques années plus tôt.
Étranges amours
Michael est ébloui devant un de ses étudiants qui réalise un exposé sur une scène d'amour du film Johnny Guitar. Des liens se nouent, l'adolescent amène alors Michael à Bruxelles, chez ses parents. Là, surprise : Jim, le père du jeune homme est l'ancien amant, perdu depuis seize ans, de Michael, qui le cherchait à travers l’œuvre de… Nicolas Ray, le réalisateur du film que son fils a si brillamment analysé.
Eric De Kuyper et Paul Verstraten, les deux réalisateurs, tour à tour critiques, scénaristes et maîtres de conférence sur le septième art, livrent ici une œuvre d'une déconcertante pudeur et d'un grand intérêt. Alors que le sujet peut prêter à la confusion des sentiments, mais surtout de l'intrigue, De Kuyper et Verstraten, habiles meneurs de jeu, dérivent sur les rapports amoureux sans jamais tomber dans les clichés.

« En optant pour des personnages masculins, expliquent-ils dans un document qui accompagnait le film à sa sortie, il s'agissait pour nous de ne pas glisser dans un discours préétabli autre, celui de l'homosexualité. Un exercice d'équilibre s'imposait donc : éviter que les spectateurs récupèrent le thème de l'amour par les code usuels, de nos jours du discours homosexuel ; d'autre part, suggérer que ce choix homosexuel permettrait de préciser à nouveau les rapports amoureux. La notion d'asynchronisme est à la base de notre amour occidental : trop tôt, trop tard. Jamais là où on le voudrait, où on l'attendrait. Encore faut-il qu'on sache ce que l'on veut ! »
Leur discours rejoint le fil conducteur et les garde-fous qu'ils se sont donnés, pour mener à bien leur « étrange histoire d'amour ». Étrange et surprenante, car le spectateur navigue quelquefois en eaux troubles, plus précisément à partir du moment où Michael retrouve Jim, ne sachant plus très bien quand s'arrête la réalité et quand commence le flash-ba
ck. Malgré ces quelques regrettables dérivations, ce film est à voir si l'occasion se représente.
Pour plus d’informations :
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Par Jean Yves - Publié dans : FILMS : Les Toiles Roses
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Mardi 21 février 2 21 /02 /Fév 09:00

Schmitts-gay-beer
Vidéo envoyée par thierrydeparis
Par Daniel C. Hall - Publié dans : VIDEOS : La TV en folie
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Lundi 20 février 1 20 /02 /Fév 14:57

Radiodonna_gay
Vidéo envoyée par thierrydeparis
Par Daniel C. Hall - Publié dans : VIDEOS : La TV en folie
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Lundi 20 février 1 20 /02 /Fév 08:44

Fiche technique :
Avec Ken Robertson, Tony Westrope, Rachel Nicholas James, Maureen Dolan, Stuart Craig Turton, Clive Peters, Robert Merri
ck, Frank Dilbert et Peter Radmall. Réalisé par Ron Peck et Paul Hallam. Scénario : Ron Peck et Paul Hallam.
Durée : 113 mn. Disponible en VO et VOST.

L'avis de Jean Yves :
Ce film présente la césure douloureuse dans l'identité de Jim : celle d'être professeur de géographie et « oiseau de nuit », tout le temps à la recherche d'une véritable communication.
La scène où il en parle avec ses élèves est le moment qui, comme dirait le guide Michelin, « vaut le déplacement ». Le reste est plus contrasté.
Ce film de Ron Pe
ck est une interrogation sur le devenir homosexuel du pédé.
De quoi parle Nighthawks ? Un jeune prof gay, une fois la nuit venue, assume entre minuit et le petit matin sa malédiction : être homosexuel. Les boîtes ou les bars ne lui proposent que des rencontres fortuites qui ne correspondent pas tout à fait à ses aspirations.
Le malaise dans ce film vient que le cinéaste traite le cas de Jim comme celui de l'homosexualité toute entière. Ron Pe
ck a filmé comme s'il était le détenteur de la vérité et par-là même comme s'il avait le pouvoir de juger ses contemporains dans leur aliénation notamment avec les boîtes ou autres endroits de nuit. Ce film présuppose continuellement que l'homosexualité est un état problématique, qu'elle fait problème. Et par-là même, le cinéaste tente alors de la justifier comme étant une chose comme une autre : mais il ne s'agit là que de psychologie à bon marché, sans aucune analyse…
Le problème c'est toujours celui qui est en manque d'affection, de tendresse, de chaleur humaine. C'est toujours celui qui doit se cacher, ce perpétuel inquiet, cet enfant esseulé, apeuré, mal dans sa peau. Celui qui se forge sa prison, son cachot en tant qu'il est maudit. Il doit subir sa propre malédiction laquelle entraîne un désarroi, un manque à vivre évident.
L'affection pour les homosexuels se concrétise seulement dans ce film par l'amitié naissante avec une jeune collègue enseignante. Mais le spectateur ne connaît pas sa situation conjugale et sent qu'elle apparaît comme un modèle : idée que semble défendre le cinéaste.

Dès lors que penser de ce film si ce n'est qu'il a un propos plutôt contraignant en récupérant la seule critique des boîtes et du ghetto homo ?
Pour plus d’informations :
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Par Jean Yves - Publié dans : FILMS : Les Toiles Roses
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Samedi 18 février 6 18 /02 /Fév 13:12

         
Pour ce week-end, une seule vidéo. Elle risque de choquer. J'assume et répondrai à (ou sucrerai) tous les commentaires. Je tiens à rappeler que je suis d'origine juive polonaise et que je combats l'extrême-droite depuis que je suis capable de dire "NON" ! Néanmoins, historien de formation, je sais qu'il existe une forte probabilité pour que le gnome infâme qu'était Hitler soit (ou a été, était, eusse été) gay. Le régime nazi, basé sur l'adoration du corps aryen parfait, si l'on y ajoute un fond sonore insultant pour ces gens-là, me semble autoriser la diffusion de ce sketch (plus que) satirique... produit, réalisé et diffusé sur une chaîne allemande. Bref, mon amour pour l'humour noir l'emporte. Mais je ne peux m'empêcher de me dire que, finalement, ce petit pédé moustachu refoulé homophobe a donné des phrases en kit pour nos Boutin, Vanneste et tout le tutti quanti...

YMCA
Vidéo envoyée par mncl
Par Daniel C. Hall - Publié dans : VIDEOS : La TV en folie
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Vendredi 17 février 5 17 /02 /Fév 11:12
Par Daniel C. Hall - Publié dans : VISUELS : Les affiches et pubs roses
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Vendredi 17 février 5 17 /02 /Fév 08:01

Fiche technique :
Avec Kim Min-sun, Park Yen-jin, Lee Young-jin et Jong-hak Baek. Réalisé par Kim Tae-Yong et Min Kyu-Dong. Scénario de Kim Tae-Yong. Directeur de la photographie : Yoon-soo Kim. Compositeur : Sung-woo Jo.
Durée : 97 mn. Disponible en VO, VOST et VF.

Résumé :

Corée du sud, de nos jours, dans un lycée de filles. Min-Ah (Kim Min-sun), jeune écolière de 17 ans, trouve le journal intime partagé (magnifiquement et ingénieusement décoré) de deux autres élèves, la jolie Hyo-Shin (Park Yeh-jin) et la mystérieuse Shi-Eun (Lee Young-jin) qui ont une liaison amoureuse. Hyo-Shin a une aventure avec un de ses professeurs (homme) et Shi-Eun décide de rompre. Hyo-Shin se suicide en se jetant du toit de l'école ce qui entraîne consternation et remous au sein de celle-ci, d'autant qu'il s'agit du sixième suicide dans l'établissement. Tandis que Shi-Eun semble (faussement) peu affectée par le tragique événement, Min-Ah mène son enquête, via le journal, afin d'essayer de comprendre ce qui s'est passé. Au fur et à mesure de sa lecture du journal, elle se retrouve victime d'hallucinations. Elle tente de se rapprocher de Shi-Eun. Rapidement, d'étranges phénomènes se produisent, d'abord autour de Min-Ah puis au sein de l'établissement tout entier.

L'avis de Philippe Serve :

Depuis quelques années, le cinéma coréen s'affirme lentement mais sûrement comme peut-être le plus passionnant émergeant d'Asie et à coup sûr le plus inventif. La disparition de la dictature et de la censure semble avoir libéré les esprits et les talents. À la vision des œuvres qui ne cessent de nous parvenir depuis quatre ou cinq ans, on constate qu'il n'y a pas deux films qui se ressemblent. Quels rapports entre Le Chant de la fidèle Chunhyang, Fantasmes, La vierge mise à nue par ses prétendants, Sur la trace du serpent ou L'Ile ? Rien si ce n'est à chaque fois une originalité scénaristique ou cinématographique, une science du montage toujours avérée et des interprètes parfaitement à leur place. Ajoutons pour nous Occidentaux peu au courant peut-être de la culture et du mode de vie (et de pensée) coréen cette sensation de découvrir à chaque fois un nouveau monde.
Memento Mori, qui a écumé les Festivals avant de sortir enfin en salles en France trois ans après sa réalisation, ne dément pas l'impression générale. Voilà un film bigrement bien fait, à partir d'un thème (le lesbianisme adolescent) non seulement assez peu abordé au cinéma mais, lorsqu'il l'est, peu favorable à la finesse du traitement (notons que plusieurs scènes « explicites » prévues dans le scénario ont été abandonnées avant le tournage et d'autres purement et simplement censurées avant la sortie en salles).
Les deux réalisateurs, Kim Tae-Yong and Min Kyu-Dong, ont décidé de tourner une sorte de fausse suite à Whispering Corridors, en créant une vraie atmosphère d'angoisse proche de la terreur mais (heureusement) très éloignée des « slasher (et "college") movies » hollywoodiens, tel que la série des Scream par exemple. Car à l'effrayante histoire (trop) évidente, les cinéastes y ont ajouté une cinglante dénonciation du milieu scolaire coréen, fait de brimades, de punitions (y compris corporelles) et de moralisme étroit.
Memento Mori s'articule autour de trois jeunes filles, fascinantes autant par leur rapport à l'histoire que par leurs physiques très complémentaires. Les comportements émotionnels des étudiantes (y compris de celles occupant les deuxième ou troisième plans) sont extrêmement crédibles. Les adolescentes alternent rires, pleurs et cris de la même façon quasi hystérique, comme on le fait à cet âge là. Elles vivent leurs sentiments à 100 à l'heure sans prendre le temps de vraiment réfléchir et, inévitablement, finissent dans le mur...
La force des sentiments s'avère absolue, qu'il s'agisse de curiosité, de haine, de jalousie et bien sur d'amour. Car Memento Mori est aussi et avant tout une puissante histoire d'amour. Ainsi que du rejet, souvent violent, qu'un tel amour tabou entraîne, révélant le puissant sentiment d'homophobie de la société coréenne. Les auteurs du film ont multiplié les recherches avant de se lancer. Ils ont interrogé quantité de filles de 17 ans, ont lu des journaux intimes, ont étudié des cas de suicides d'adolescentes et on trouvera dans toute cette démarche la raison principale à ce sentiment d'authenticité qui étreint le spectateur à la vision du film. Authenticité que la dimension « fantastique » du film et une mise en scène laissant une large place à l'onirisme et à l'imaginaire n'entament en rien. Ce subtil mélange (dans lequel la partition musicale, splendide, joue un rôle très important) débouche sur une poésie inattendue. Pourtant, l'histoire pourrait être difficile à suivre avec tous ces flash-ba
ck insérés ici et là sans prévenir et sans rien qui puisse les différencier au premier coup d'œil des scènes au présent.
La séquence pré-générique est superbe d'étrangeté et (déjà) d'inventivité. Cadrages, lumière, sons, musique sont étroitement fondus et vous colle immanquablement à votre fauteuil... À partir de là, les instants marquants vont se succéder à un rythme soutenu : le premier baiser des deux amoureuses dont l'une a la bouche qui saigne ; la séquence de nettoyage de piscine imposée aux deux filles ; les heures passées ensemble sur le toit ; Hyo-shin déclinant la philosophie de Lao-zi ; la visite médicale collective préludant au suicide de Hyo-shin et, juste après, l'irruption d'un oiseau rouge dans la classe qui déclenche panique et hystérie ; les visions subjectives du « fantôme » de Hyo-shin ; le reflet d'une élève dans l'œil de Min-ah ; l'intérieur du piano incroyablement décoré par Hyo-shin pour l'anniversaire de Shi-eun ; séquence des manifestations surnaturelles de Hyo-shin enfermant les lycéennes dans l'école dans un climat de terreur ; le visage surplombant la verrière du toit du lycée...

Un professeur enseigne : « Ce n'est pas la façon dont vous vivez qui compte mais celle dont vous mourez »... « Memento Mori » signifie « Souviens-toi des morts » et résume bien la dimension surnaturelle du film. Celui-ci a aussi l'intelligence de réserver des moments de franc humour, tels les complexes physiques exprimés par les jeunes filles (trop petites, trop grosses, à la poitrine trop plate, etc.) La séquence de la visite médicale déjà évoquée en est un bel exemple, d'autant qu'elle précède le drame de Hyo-shin.
La mise en scène est brillante car elle sait alterner les divers effets sans pour autant tomber dans l'excès ou dans l'artificialité. Les angles de vue sont régulièrement variés (plongées, contre-plongées, gros plans ou éloignés, accélérés, caméra portée ou fixe, etc.) et restent au service de l'histoire et de chaque séquence ou plan particulier. Je l'ai déjà dit mais il est bon de le répéter, la partition musicale accompagnant ce film ajoute, par sa beauté, une dimension primordiale au film.
Les trois actrices principales, précédemment mannequins « ados », effectuent là leurs débuts à l'écran. Le moins qu'on puisse dire est qu'elles le crèvent et sont promises à un superbe avenir cinématographique. Il faut y ajouter la tout aussi excellente Paek Chong-hak dans le rôle de Ji-won, la fille aux cheveux courts et surnommée « la plate » en raison de son manque de poitrine...
Memento Mori, qui a multiplié les critiques enthousiastes dans le monde, est un film à découvrir d'urgence.
Ne vous en privez pas !

Note: Vainqueur du Prix de la meilleure photographie au Festival du film de Slamdance.
Pour plus d’informations :

Par Philippe Serve - Publié dans : FILMS : Les Toiles Roses
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Jeudi 16 février 4 16 /02 /Fév 09:28

Pub Foot
Vidéo envoyée par RosaCrvx
Par Daniel C. Hall - Publié dans : VIDEOS : La TV en folie
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Jeudi 16 février 4 16 /02 /Fév 08:55

Chers amis,

Mon mail sera bref, je suis en effervescence depuis hier matin.

En effet, Saint-Valentin a été triplement généreux dans la journée d'hier...

Malgré l'absence, malgré l'éloignement, malgré la douleur, malgré la solitude, malgré toute cette injuste histoire qui nous mange la vie, à Robson et moi-même...

Tout d'abord, Patrick et Benjamin ont mis en ligne notre Pétition au Ministre de l'Intérieur, qu'ils ont signée, et que je vous invite à signer à votre tour, et à faire circuler autour de vous :

http://www.petitiononline.com/robson06/petition.html

Vous pouvez la rejoindre aussi, à partir du blog de soutien de Robson :


Ensuite, j'ai reçu une lettre d'encouragements de Ja
ck Lang, qui m'informait de sa missive auprès de Nicolas Sarkozy (cf. blog de soutien).

Enfin, j'ai reçu une belle lettre de Robson, qui m'envoie sa photo d'identité (refaite pour son Passeport) que je mettrais sous peu en ligne... Une lettre « Prioritaire » au tarif d'une lettre recommandée, qui a mis néanmoins 13 jours pour arriver !!!

Quelques mots de Robson : « J'espère que tu seras très courageux et patient en sachant qu'un jour, je vais pouvoir te rendre le plus heureux du monde... » Il m'a envoyé une carte du Sambodromo de Rio, inauguré il y a peu de temps, « le glorieux Sambodromo où on pourra un jour passer pour voir ses merveilleux spectacles »...

J'aurais tant de choses à vous dire encore (!)...

Notamment, combien je suis confiant dans nos démarches, soutenues par une dizaine d'associations, qui se font plus nombreuses chaque jour... En début de semaine prochaine, j'enverrai une « LETTRE OUVERTE » au Ministre de l'Intérieur, qui sera adressée à de nombreux médias et co-signée par : Patrick ELZIÈRE, Président de GAYVOX.COM, ACT'UP, l'INTER-LGBT, MOOVE !, ARIS, WARNING... et bien d'autres encore ! (J'attends encore des réponses)

Robson et moi comptons sur votre soutien et votre amitié, et vous remercions de vos courriers et témoignages, qui nous réchauffent sincèrement le coeur...

Bien cordialement,

Philippe

Par Daniel C. Hall - Publié dans : URGENT : Gays, militants et résistants !
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Jeudi 16 février 4 16 /02 /Fév 08:37


Fiche technique :
Avec Takeshi Kitano, Shinji Takeda, Tadanobu Asano, Koji Matoba, Ryuhei Matsuda et Tommy’s Masa. Réalisé par Nagisa Oshima.
Durée : 100 mn. Disponible en VO et VOST.

Résumé :
Kyoto, 1865. Alors que le Japon commence à s'ouvrir vers le Monde, le Shogunat (gouvernement militaire) vit ses dernières heures. Bientôt, l'Empire sera restauré. Une école de samouraïs organisée en milice, le Shinsengumi, recrute. Deux jeunes gens sont retenus: Tashiro (Tadanobu Asano) et Kano (Ryuhei Matsuda).
La beauté androgyne de ce dernier trouble très vite la plupart de ses nouveaux camarades. Tashiro tombe sérieusement amoureux de lui mais c'est un autre qui le possédera charnellement. Le capitaine Hijikata (Beat Takeshi) observe tout ça d'un œil curieux, intéressé et parfois ironique. Mais le Shinsengumi se trouve plongé en eaux troubles lorsque plusieurs de ses membres sont retrouvés assassinés... 

L'avis de Philippe Serve :
Ceux qui espéraient se retrouver devant une version gay de L'Empire des sens du même réalisateur ont dû être déçus... Si la passion, le sexe et la mort sont bien au rendez-vous, les images montrées ne scandaliseront cette fois personne. Et le thème ? Ce sujet « tabou » de l'homosexualité chez les samouraïs ? Pas certain, vu que l'homosexualité y a toujours été connue et reconnue, nous ne sommes pas là en présence d'un scoop...
Tabou est un très beau film mais peut-être pas un chef-d'oeuvre, contrairement à L'Empire des sens pré-cité. On attendait sans doute trop du retour de Nagisa Oshima après 15 ans d'absence d'où un certain sentiment de déception à la sortie du film. Le réalisateur japonais n'a rien perdu, certes, de son talent de « peintre ». Les images, très léchées, sont superbes, pas un poil ne dépasse du cadre (maîtrisé lui-même à la perfection). Tout le film baigne dans une très grande froideur esthétique, souvent à la limite de l'abstraction. Certes, le traitement formel de l'histoire correspond bien au code étroit, dépouillé, sévère de l'ordre des samouraïs et à ce niveau on ne peut qu'approuver Oshima dans son choix. L'insertion d'intertitres, à la manière des films muets, apporte presque une note d'humour. Ainsi celui qui prévient le spectateur: « On doit compatir avec Tashiro » ou bien « Il (Kano) garde sa frange, une provocation pour des hommes sensibles à son charme »... 
Le tournage en studio (en partie du moins) « se voit » et Oshima en joue volontairement, y compris et surtout lors de la scène finale censée se passer à l'extérieur. Le brouillard, les marais, les silhouettes des arbres, les couleurs, la mort qui rôde, tout renvoie à de nombreux films de fantômes japonais. La manière dont Kano s'évanouit littéralement de la pellicule, comme dissous par le brouillard avec qui il se confond alors qu'il s'éloigne à la fin de la scène accentue encore cet effet, l'un des plus beaux du film. Pour un peu on se croirait chez Mizoguchi ou Kobayashi ! Cet aspect fantomatique plane tout au long du film par le biais de ce personnage. Son visage, très blanc, véritable masque de Nô, ne reflète aucune émotion, presque aucune vie. Son regard ne cille jamais et semble éteint, sa démarche même est raide et mécanique. On peut alors se poser la question: Kano existe-t-il vraiment ou n'est-il pas en quelque sorte le phantasme absolu de ces hommes, celui qui vient les hanter et, tel un ange exterminateur, les détruire par le pouvoir de sa seule beauté ? Destruction du Shinsengumi et de là du Shogunat...
Dans ses interviews, Oshima affirme avoir tourné ce film pour « dénoncer la tentation fasciste inhérente à la société japonaise ». Le spectateur occidental non-spécialiste de la civilisation nippone ne fera peut-être pas forcément le rapprochement mais rapporté à un cinéaste aussi politique que l'a toujours été Oshima, grand pourfendeur de la société nippone et de son conservatisme, il ne surprendra pas !
Ce que ce spectateur comprendra en revanche est l'effet dévastateur produit par l'introduction d'un corps étranger dans un groupe fermé et aux principes rigides. La beauté et la féminité de Kano, sa frange ou son costume blanc, les autres samouraïs étant vêtus de noir, illustrent bien cette différence. 
Les personnages ne sont pas approfondis sur le plan psychologique et restent tous des mystères. En tout premier Kano dont les motivations semblent aussi lisses que le visage. Nul ne connaîtra les raisons profondes de son engagement dans le Shinsengumi à seulement 18 ans (« Pour avoir le droit de tuer » affirme-t-il) ou ce qui se cache derrière son explication à vouloir garder sa frange encore enfantine (« J'ai fait un vœu »). Le mystère et la pureté de ce visage fascinent ses camarades car chacun peut y lire ses désirs et phantasmes personnels. Même lorsque, juste après son acceptation au sein du Shinsengumi, il est chargé de décapiter un homme, il ne montre pas la moindre émotion et s'acquitte parfaitement de sa tâche.
Que le spectateur ne cherche aucune trace de réalisme (hors le son très particulier des entraînements de kendo que Oshima a tenu à rendre au plus près) ou guère de reconstitution historique dans ce film (même les uniformes de la milice ont viré au noir esthétique et symbolique). En découvrant Tabou lors de sa sortie, je n'avais guère ressenti d'autre émotion que visuelle ou intellectuelle. En le revoyant deux ans plus tard, je trouve ce film bonifié et passionnant et ce qui me paraissait un handicap (son esthétisme léché) représente aujourd'hui l'une de ses forces. La beauté du film donne corps, un corps purement cinématographique, au thème même du film: la beauté destructrice. Ici, on louera très fort le superbe dernier plan où Oshima déploie toute sa grâce. Pour exprimer sa rage et son impuissance, le capitaine Hijikata tranche d'un coup de sabre bien ajusté un cerisier en fleurs. La beauté de l'image alliée à son sens parabolique restera dans la mémoire du spectateur...
Ajoutons la solidité de l'interprétation avec une mention spéciale pour Beat Takeshi (Kitano), d'une sobriété toujours exemplaire seulement traversée parfois d'un éclair d'humour. Lui aussi possède un visage/masque, effet renforcé par la demi-paralysie faciale dont l'acteur-réalisateur souffre depuis un grave accident de moto. L'impassibilité extraordinaire de ce visage parfois secoué d'un tic ou d'un rire aussi bref qu'inattendu marque ce film et en est comme le point d'ancrage.
Un film à voir et surtout à revoir pour mieux l'apprécier encore.

Note 1: Tabou a été adapté par Nagisa Oshima de deux nouvelles de l'écrivain d'après-guerre Ryotaro Shiba : "Maegami No Sozaburo" et "Sanjogawara Ranjin", toutes deux extraites du recueil "Shinsengumi Keppuroku".
Note 2
: La musique (très belle) est due à Ryuichi Sakamoto, le jeune officier héros de Furyo (et déjà compositeur de la B.O.).

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Par Philippe Serve - Publié dans : FILMS : Les Toiles Roses
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Jeudi 16 février 4 16 /02 /Fév 08:10

Fiche technique :
Avec Gérard Depardieu, Michel Blanc, Miou-Miou, Bruno Crémer, Jean-Pierre Marielle, Michel Creton, Jean-François Stévenin, Mylène Demongeot, Caroline Sihol et Bernard Farcy. Réalisé par Bertrand Blier. Scénario : Bertrand Blier. Directeur de la photographie : Jean Penzer. Compositeur : Serge Gainsbourg.
Durée : 84 mn. Disponible en VF.

Résumé :
Antoine est amoureux de la froide Monique qui le rabroue en permanence. Alors Antoine confie son désespoir à son copain Bob qui l'écoute avec beaucoup d'intérêt, car il est amoureux d'Antoine. C'est ainsi que débute cette histoire d'amour...
L'avis de Jean Yves :
Bertrand Blier ne s'est pas contenté de jouer la provocation. Au-delà du délire, de la folie et du bon mot, sans omettre l'outrance du propos (Gérard Depardieu en pute, manteau de vison et lipstick dégoulinant), le cinéaste parle tout simplement du besoin d'amour.
La forme a peu d'importance : un homme, une femme ; un homme, un homme ; une femme, une femme. Quelle importance ? La quête est la même, le désir est identique : l'amour, aimer, être aimé. Point.
La première scène de Tenue de soirée est à cet égard très significative. Monique (Miou-Miou) insulte avec véhémence son mari, une cloche, fou amoureux de la garce qui lui crache son venin à la gueule, un « Pauvre con ! Tu n'es qu'un nul, une merde ! ». Elle n'en peut plus. Qu'est-ce qu'elle fout avec cette lopette d'Antoine (Michel Blanc) ? Il n'est même pas capable de gagner du fric, tout juste bon à lui adresser des mots tendres, à la regarder vitupérer contre lui. Un mâle arrive à la rescousse. Jean-Claude, alias Bob (Gérard Depardieu en voleur de charme), complet taille large et une écharpe de soie. Excédé par tant de haine, il balance une paire de baffes en plein dans la tête de Monique, un rien décontenancée : « Connasse ! Pouffiasse ! Tu n'as pas honte de parler ainsi à ton homme ? Tiens prends ça ! » Et il lui tend 5 000 ou 10 000 balles, peu importe, de quoi lui clouer le bec.

Et voilà le spectateur embarqué dans la plus grande des folies, le plus exaltant des délires : Monique n'en veut qu'au fric de Bob. Lui n'en veut qu'à son mec, Antoine.
– Antoine [Michel Blanc] : « Tu vas m'aimer toi au moins ?
– Bob [Gérard Depardieu] : Bien sûr que je vais t'aimer, je vais faire de toi une reine ! »
Un dialogue qui en dit long sur les surprises incessantes du film...
Michel Blanc a joué son personnage avec une très grande sincérité. Quand il devient femme, c'est assez étonnant. Aucun artifice, seulement une petite robe misérable et une malheureuse perruque.

Tenue de soirée est un film qui n'a rien à démontrer. L'homosexualité n'y est pas enfermée dans un ghetto, on en rigole comme on rigolerait de l'adultère, sans en faire un monde à part. C'est une histoire d'amour comme les autres… à la condition d'accepter de suivre ce trio pendant un moment, sans chercher de pourquoi, de logique sur les réactions de ces crapules sympathiques et douloureuses.
Il y a une scène émouvante quand Depardieu en string léopard dit à Antoine qui est dans le lit :

« Où est-ce que tu vois Monique ? Il n'y a pas de Monique. Tout ce que je vois, ce sont deux hommes merveilleusement faits l'un pour l'autre comme le ciel et la mer. Monique, ce n'est rien qu'une mouette. Tu enlèves la mouette, ça ne change rien au tableau. »
Une autre scène, celle de la dispute entre Antoine et Gérard est étonnante ; le dialogue est hallucinant, à en pleurer de rire alors que là l'envie de rire n'est pas au rendez-vous :

Antoine : « - Dehors c'est le printemps, tu ne m'as même pas emmené voir les bourgeois.
Et Gérard répond : - T'as rien foutu, tu t'es encore bourré de chocolats toute la journée. »
Cette scène ne se passe pas comme une blague, mais comme un cri de désespoir. On est vraiment là dans un archétype de la scène de ménage. C'est très fort. Et le dialogue se poursuit :

« Regarde ! Bientôt je vais avoir une culotte de cheval, et tu ne t'en apercevras même pas. Tu me traites comme la dernière des dernières.»
Le film se termine sur un « cul-de-sac », tout en restant drôle et en ne se fermant pas. Il passe à un cran supérieur dans l'onirisme et la folie : les personnages s'en vont en disant :

« On vous a raconté notre histoire. Bonjour chez vous ! »

Pour plus d’informations :

Par Jean Yves - Publié dans : FILMS : Les Toiles Roses
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Mardi 14 février 2 14 /02 /Fév 11:59

Le miracle de la vie
Vidéo envoyée par Damdam
Par Daniel C. Hall - Publié dans : VIDEOS : La TV en folie
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Mardi 14 février 2 14 /02 /Fév 11:56

Gayboyfriend
Vidéo envoyée par guim
Par Daniel C. Hall - Publié dans : VIDEOS : La TV en folie
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Mardi 14 février 2 14 /02 /Fév 11:30
Daniel C. Hall souhaite une bonne Saint Valentin à son amoureux (mon petit coeur à moi !), et au nom de toute l'équipe des Toiles Roses une bonne Saint Valentin à tous les amoureux, à toutes les amoureuses du monde.
Par Daniel C. Hall - Publié dans : LES NEWS ROSES
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Mardi 14 février 2 14 /02 /Fév 09:23
Par Daniel C. Hall - Publié dans : VISUELS : Les affiches et pubs roses
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