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Mercredi 16 novembre 3 16 /11 /Nov 11:00
Samedi 18 juin 2005, Nicolas Sarkozy a dénoncé les « comportements inacceptables » des militantes d'Act Up-Paris qui avaient procédé à un mariage symbolique de deux femmes en la cathédrale de Notre-Dame de Paris le 5 juin dernier. Selon une dépêche AFP datée du 18 juin, le ministre de l'Intérieur a déclaré devant 1 800 membres de l'UMP : « J'accepte toutes les différences à condition que ces différences ne soient pas intolérantes. De ce point de vue, je n'ai pas accepté ce qui s'est passé à Notre-Dame-de-Paris ». Il a ajouté : « ce qu'on a fait à un prêtre et à une église, jamais on ne se serait permis de le faire dans un autre lieu de culte ».
Par Daniel C. Hall - Publié dans : MOTS : Citations philes et phobes
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Mercredi 16 novembre 3 16 /11 /Nov 09:38

Fiche technique :
Avec Ornella Mutti, Jeremy Irons, Alain Delon, Fanny Ardent, Marie-Christine Barrault, Jean-Louis Richard, Anne Bennent, Charlotte de Tur
ckheim, Jean-François Balmer et Roland Topor. Réalisé par Volker Schlöndorff. Scénario de Jean-Claude Carrière, Peter Brook, Marie-Hélène Estienne et Volker Schlöndorff, d’après le roman de Marcel Proust. Directeur de la photographie : Sven Nykvist. Compositeur : Hans-Werner Henze.
Durée : 110 mn. Disponible en VF.

Résumé :
Swann, un homme de la haute société, voue une passion infinie à une demi-mondaine au passé mystérieux. Ces sentiments ravageurs entretiennent chez Swann le feu de la jalousie et remettent sans cesse en question la poursuite de cet amour destructeur.
L'avis de Jean Yves :
Quand on a lu et relu À la recherche du temps perdu, quand on porte sur la rétine de l'imaginaire, la blondeur altière de la Duchesse de Guermantes, la minceur élégante de Swann, une Miss Sacripant devenue Odette de Crécy, grande rousse osseuse au profil proéminent (transformée par le mariage, plus tard, en une blonde moelleuse), quand il est impossible de donner un physique au narrateur, ce Marcel de la coulisse, voyeur, écrivain, peut-on se réjouir d'une adaptation cinématographique du roman de Proust ?
Volker Schlöndorff a osé... ce travail difficile. C'est que l'œuvre de Proust présente une vision du temps où s'imbriquent passé et présent, et parfois avenir. Les personnages vieillissent, rajeunissent (ne voit-on pas Albertine, au gré du désir du narrateur, se transformer de toute jeune fille aux grosses joues roses et aux cheveux roux en brune émaciée au teint cireux ?) parce qu'ils sont contenus dans ce qui est l'essentiel du roman, un immense mouvement passionnel de la mémoire.
Schlöndorff, pour vaincre l'absence de véritable structure de récit, a choisi Un amour de Swann, qui est une sorte de roman dans le roman. Schlöndorff a aussi choisi de concentrer sa mise en scène sur une seule journée de 1885 parce qu'Un amour de Swann est la seule enclave du roman qui dessine un temps véritable, c'est le temps d'une passion, la cristallisation de l'amour de Swann pour Odette, les affres de la jalousie qui conduisent Swann au mariage.
Plus tard, le lecteur retrouvera cette Odette installée dans le grand monde, tenant salon ; plus tard encore, elle s'affine dans la vie mondaine tandis que Swann, peu à peu, se déprend d'elle. Nous la suivrons dans ses métamorphoses, veuve, remariée à Forcheville, puis, plus tard encore, maîtresse du Duc de Guermantes. Sa fille Gilberte Swann épousera Saint-Loup, neveu de monsieur de.Charlus et des Guermantes.
En choisissant l'épisode « Swann », Schlöndorff réduit considérablement l'histoire des personnages.
Par exemple, Charlus n'est, dans Un amour de Swann qu'un personnage secondaire, grand ami de Swann, amant supposé d'Odette dans le passé. Il n'est pas encore le superbe inverti, l'homosexuel « officiel » qu'il deviendra dans la suite du roman. C'est là tout l'art de Proust qui ne décrit pas ses personnages mais les fait découvrir par le lecteur, progressivement, à travers le discours d'autres personnages et selon les nouveaux éléments du récit et de son suspense.
Schlöndorff a donc dû « épaissir » le rôle de Charlus joué par Alain Delon en greffant sur son apparition dans Un amour de Swann des épisodes de sa vie que nous connaîtrons plus tard mais qui « existent » déjà mais ne sont pas connus, d'après le système narratif fragmenté et ralenti cher à Proust.
Charlus est tout au long de La recherche un personnage de premier plan. Loin des jérémiades ou de l'illusion, Proust a montré un homosexuel dans sa plus forte véracité, un homosexuel de son temps bien sûr, mais qui, par nombre d'aspects, pose l'éternité psychologique de l'homosexualité. Il est le premier écrivain à avoir su réunir des images apparemment discordantes. Le baron de Charlus, c'est l'inverti avide d'amour (cf. tous les magnifiques passages avec Morel), c'est aussi le dragueur de tous les instants, le masochiste qui se fait enchaîner dans un bordel et demande le fouet à des soldats ou des ouvriers. Proust n'a pas craint de dire que l'homme n'est ni grand, ni vil, mais tout simplement multiple, sensuel, obsédé, pervers mais délicat, douloureux, érudit...

La recherche, à mesure que le temps s'écoule, nous dévoile que la plupart des hommes avaient du goût pour les garçons. Proust a traqué toutes les formes d'homosexualité, dans tous les milieux sociaux.
Je crains que le film de Schlöndorff ne réduise le roman de Proust (pour les spectateurs ne connaissant pas l’œuvre écrite) à cet « extrait filmé » qui ne traduit pas l'apport considérable que l'auteur a introduit dans l'univers romanesque quant à ce qu'on appelait alors l'inversion.

Pour plus d’informations :

Par Jean Yves - Publié dans : FILMS : Les Toiles Roses
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Mercredi 16 novembre 3 16 /11 /Nov 09:15
Par Daniel C. Hall - Publié dans : VISUELS : Les affiches et pubs roses
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Mercredi 9 novembre 3 09 /11 /Nov 00:00

Thierry Henry s'est défaussé. Mais trois autres internationaux de l'équipe de France qui doit jouer contre le Costa Rica, ce soir, à Fort-de-France, se sont engagés sur les banlieues. « La corde était très tendue, puis elle a cassé », a jugé le défenseur Eric Abidal, qui a grandi à La Duchère, à Lyon. « Près de chez moi, il y avait un supermarché : jamais ils n'ont voulu embaucher des gens de notre cité. Ça ne concerne pas que les jeunes, les adultes (sic) aussi se font licencier. C'est le ras-le-bol collectif. » « L'explosion était inévitable, a surenchéri le Lyonnais Florent Malouda. Les gens dans les quartiers sont désespérés. » C'est Lilian Thuram, 108 sélections et membre du Haut-Commissariat à l'intégration, qui a parlé le plus fort : « Moi aussi, j'ai grandi en banlieue. Quand quelqu'un dit : "Il faut nettoyer au Kärcher", je le prends pour moi. On me disait : "T'es une racaille." Mais ce que je voulais, c'était travailler. [Sarkozy] n'a peut-être pas saisi cette subtilité. » Puis : « La violence n'est jamais gratuite. [...] La rigueur, c'est bien ; avant ça, il faut intégrer les gens par le travail. Les plus rebelles le traduisent par l'agressivité. Je suis triste pour eux. Souvent, les jeunes ont comme idoles les joueurs de foot. C'est bien. Mais il leur faut d'autres idoles. » AFP, Reuters

Par Daniel C. Hall - Publié dans : URGENT : Gays, militants et résistants !
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Mercredi 9 novembre 3 09 /11 /Nov 00:00


Depuis quelque temps, les radios et les télévisions du monde entier essaient d’obtenir de ma part une interview à propos des événements qui secouent les banlieues de France.
Je ne peux malheureusement pas honorer toutes les demandes, j’ai donc décidé de m’exprimer sur mon site.
Aussi loin que je veux me tenir de la politique, il est difficile de rester distant face aux dérèglements des politiciens. Et quand ces dérèglements attisent la haine de toute une jeunesse, je me retiens de ne pas encourager les casseurs.
Nicolas SARKOZY, qui est apparu dans la vie médiatique française tel une starlette de la Star ac’, et qui nous abreuve des détails de sa vie privée et de ses ambitions politiques depuis quelques années, ne peut s’empêcher de créer l’événement à chaque baisse de sa côte aux sondages IPSOS. Cette fois ci, Nicolas SARKOZY a pris à contre-pied tout ce que la République Française défend. La Liberté, L’égalité, et la Fraternité d’un peuple.
Le ministre de l’intérieur, futur présidentiable, tient des propos qui non seulement démontrent son inexpérience de la politique et des rapports humains (intimement liés), mais qui aussi mettent en lumière l’aspect purement démagogique et égocentrique d’un petit Napoléon en devenir.
Si les banlieues explosent une nouvelle fois aujourd’hui, ce n’est pas dû à un raz le bol général des conditions de vies face auxquelles des générations entières « d’immigrés » doivent se battre quotidiennement. Il n’y a malheureusement pas de combat politique dans ceux qui opposent les jeunes de cités à la police de Nicolas SARKOZY. Ces voitures qui brûlent sont des réactions cutanées face au manque de respect du ministre de l’intérieur envers leur communauté.
Nicolas SARKOZY n’aime pas cette communauté, il veut se débarrasser de cette « racaille » à coups de Karcher et il le hurle haut et fort au milieu d’une cité « chaude » à 11 heures du soir.
La réponse est dans la rue. La « tolérance zéro » fonctionne dans les deux sens.
Il est inadmissible qu’un homme politique (mais en est-il vraiment un ?) se permette de déséquilibrer une situation tendue par des années d’ignorance et d’injustices, et qui se permet de menacer ouvertement toute une partie de la population française sans adresser les vrais problèmes.
En agissant comme un maître de guerre, il ouvre une brèche qui j’espère va l’engloutir.
La haine attise la haine depuis des siècles et pourtant Nicolas SARKOZY pense encore que la répression est le seul moyen d’empêcher la rébellion. Cette volonté de vouloir imposer sa pensée à n’importe quel prix me rappelle d’autres grands leader de notre temps. J’en ai froid dans le dos.
L’Histoire nous prouve que le manque d’ouverture et de philosophie entre différentes communautés engendre la haine et l’affrontement. L’Intifada des différentes banlieues parisiennes ressemble effectivement aux affrontements qui ont opposés les enfants de Palestine armés de pierres, aux soldats d’Israël armés d’Uzis.
L’Histoire se retrouve partout.
Le bruit et la fureur sont les seuls moyens pour beaucoup de communautés de se faire entendre. Les attentats terroristes qui font la une des journaux en sont le résultat.
Et la répression de la terreur par la terreur n’a jamais fait gagner les guerres, elle n’a fait que les entretenir.
Nicolas SARKOZY est un admirateur de la machine de communication de Georges Bush. Il se sert des medias pour grandir son image et manipuler la population.
Comme BUSH, il ne défend pas un idéal, il répond aux peurs qu’il instille lui même dans la tête des gens.
Il aurait engagé la France auprès des Américains dans la « chasse à la Terreur » de Bush. J’en suis convaincu.
Nicolas SARKOZY veut devenir le président de notre république et « personne ne se mettra en travers de son chemin ».
Si cet homme n’échoue pas au moins une fois dans ses démarches pour arriver à la présidence du pays, plus rien effectivement, ne pourra se mettre en travers de son chemin, et sa volonté de toute puissance pourra être enfin exaucée.
L’Histoire se répète t-elle ? Oui. Elle l’a toujours fait. L’envie de Pouvoir et l’égocentrisme de ceux qui pensent détenir une vérité ont TOUJOURS créé des dictateurs.
Nicolas SARKOZY est certainement un petit Napoléon, je ne sais pas s’il a le potentiel d’un grand, mais il sera impossible demain de dire que nous n’étions pas au courant.

Mathieu KASSOVITZ.
www.mathieukassovitz.com/main.htm

Par Daniel C. Hall & Soussi - Publié dans : URGENT : Gays, militants et résistants !
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Mercredi 9 novembre 3 09 /11 /Nov 00:00

NON A L’ÉTAT D’EXCEPTION !

COMMUNIQUÉ COMMUN DU 8 NOVEMBRE 2005

Confronté à une révolte née de l’accumulation des inégalités et des discriminations dans les banlieues et les quartiers pauvres, le gouvernement vient de franchir une nouvelle étape, d’une extrême gravité, dans l’escalade sécuritaire. Même en mai 1968, alors que la situation était bien plus dramatique, aucune loi d’exception n’avait été utilisée par les pouvoirs publics. La proclamation de l’état d’urgence répond à une révolte dont les causes sont profondes et bien connues sur le seul terrain de la répression.

Au-delà du message symbolique désastreux que nourrira la référence à la guerre d’Algérie, il ne s’agit pas seulement de « couvre-feu », ce qui est déjà de l’ordre d’une logique de guerre. En fait le gouvernement a sciemment menti. La loi du 3 avril 1955 autorise des interdictions de séjour pour « toute personne cherchant à entraver, de quelque manière que ce soit, l’action des pouvoirs publics », des assignations à résidence pour « toute personne [...] dont l’activité s’avère dangereuse pour la sécurité et l’ordre publics », la fermeture des « lieux de réunion de toute nature » et l’interdiction des « réunions de nature à provoquer ou à entretenir le désordre ». Le gouvernement a même prévu des perquisitions de nuit. Il peut, en outre, faire « prendre toutes mesures pour assurer le contrôle de la presse et des publications de toute nature », et donner compétence aux juridictions militaires en concurrence avec les juges ordinaires.

Stopper les violences et rétablir les solidarités dans les banlieues est une nécessité. Cela implique-t-il de les soumettre à une législation d’exception héritée de la période coloniale ? On sait où mène le cycle bien connu qui enchaîne provocations et répression, et quels résultats il permet d’obtenir. Les banlieues n’ont pas besoin d’état d’exception : elles ont besoin, désespérément, de justice, de respect et d’égalité.

Signataires :
Alternative Citoyenne, ATMF, CEDETIM, Comité des sans-logis, CRLDHT, Fédération syndicale unitaire, Ligue communiste révolutionnaire, Ligue des droits de l’Homme, MRAP, Parti communiste français, Syndicat des avocats de France, Syndicat de la magistrature, Union syndicale Solidaires, Les Verts.

Par Daniel C. Hall & Soussi - Publié dans : URGENT : Gays, militants et résistants !
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Mardi 8 novembre 2 08 /11 /Nov 00:00
Répression, éducation :
le gouvernement choisit la politique du pire


Lors de son intervention télévisée du 7 novembre 2005, le Premier Ministre a choisi de ne pas entendre les nombreux appels à créer les conditions d’un retour au calme par le dialogue.

L’UNEF condamne avec force la surenchère répressive du gouvernement. Le recours à la loi du 3 avril 1955, instaurée pour décider d’un état d’urgence en Algérie, est une provocation. Cette initiative est à l’opposé des messages d’apaisement qu’il faudrait envoyer. Nous refusons toute mesure d’exception aboutissant à des remises en cause des libertés publiques. Le décret décidé en conseil des ministres ce matin pour notifier l’entrée en vigueur de cette loi doit être retiré.

Les propos du Premier Ministre sur l’éducation sont eux aussi à l’exact opposé de ce qu’il est urgent de décider : une nouvelle politique sociale et éducative. En permettant aux jeunes de 14 ans de sortir du système éducatif pour entrer en apprentissage est une démission lamentable de l’Etat, qui s’exonère ainsi de sa responsabilité d’offrir à chaque jeune une vraie qualification et une possibilité d’emploi stable. Le gouvernement condamne les jeunes à plus de précarité et les enfonce définitivement dans l’exclusion.

L’UNEF demande que le gouvernement mette un terme, pendant qu’il en est encore temps, à sa politique du pire, qu’il retire ses décisions sur l’état d’urgence et sur l’éducation et qu’il crée les conditions d’un vrai dialogue.

L’UNEF appelle à une mobilisation des citoyens, associations et syndicats pour obtenir un recul du gouvernement et pour offrir une issue à la crise actuelle.
Par Daniel C. Hall & Soussi - Publié dans : URGENT : Gays, militants et résistants !
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Mardi 8 novembre 2 08 /11 /Nov 00:00

SORTIR DE LA VIOLENCE


Les violences qui ont touché les quartiers depuis maintenant plus de 10 jours entraînent de notre part une réprobation totale. En effet, nous n’oublions pas que les premières victimes de ces violences, en termes matériel et médiatique, ne sont autres que les habitants de ces quartiers.

Nous appelons les jeunes qui seraient prêts à suivre l’exemple de quelques émeutiers qui s’attaquent aux édifices, aux personnels publics mais aussi aux lieux de vie des quartiers, de s’écarter de cette tentation. Si des jeunes voyaient dans la violence un moyen d’exprimer leurs ressentiments, ils tomberaient dans la facilité d’une brutalité qui touche des personnes rencontrant les mêmes difficultés qu’eux.

Malheureusement, ce qui se déroule sous nos yeux depuis plusieurs jours renvoie à des maux profonds qui rongent les quartiers depuis de trop nombreuses années.

Si l’on veut sortir par le haut de la crise urbaine qui secoue la France, la seule réponse en terme d’ordre public n’est en rien adaptée. Il faut répondre dans la clarté et dans les actes au sentiment de frustration ressentie par une partie importante de la jeunesse des quartiers.

Trois points sont, dans l’urgence de la situation, incontournables :

Tout d’abord, le déclenchement des émeutes urbaines a trouvé sa cause, comme à chacune de ces situations similaires, dans les relations conflictuelles entre les jeunes et la police. La Police, parce qu’elle est souvent un des derniers représentants de la présence de l’Etat dans les quartiers, concentre sur elle toutes les attentes et toutes les frustrations. Mais comment peut-elle être efficace quand le seul axe d’intervention qui lui est assigné est la répression ? Quand la formation des policiers n’est en rien adaptée à la réalité sociale du pays ? Quand les policiers les moins expérimentés se retrouvent dans les quartiers les plus difficiles ? Face à une situation à laquelle ils ne sont pas préparés, ils sont, trop souvent, tentés de gagner leur autorité par des mesures vexatoires (contrôles aux faciès, etc…).

Ensuite, la réalité quotidienne des habitants des quartiers, et notamment des plus jeunes, est marquée du sceau des discriminations, qu’elles soient liées à l’origine ethnique ou tout simplement au lieu d’habitation. Pour des millions de personnes qui dans leur recherche d’emploi et de logements vivent la discrimination, le principe de l’égalité républicaine s’arrête aux portes des quartiers. Or, si tout le monde reconnaît aujourd’hui cette réalité, où sont les actes concrets des pouvoirs publics afin de lutter contre ce fléau ?
Faute de réponses valables, les discriminations créent une frustration chez des jeunes, touchés beaucoup plus fortement par le chômage que le reste de la population. Ils se retrouvent assignés à résidence, faute de pouvoir accéder à d’autres lieux d’habitation.

Enfin, la crise actuelle relève aussi de l’état d’abandon dans lequel le secteur associatif a été laissé ces dernières années. La restriction des crédits et la suppression des emplois-jeunes au niveau national,  la tentation de la « caporalisation » des associations par les pouvoirs publics locaux ont conduit à un étiolement sans précédent du tissu associatif. Lorsqu’on ajoute à cela la disparition des services publics et la réalité de politiques urbaines qui s’intéressent au bâti sans se soucier réellement des gens qui y habitent, nous obtenons ce que nous voyons actuellement : un sentiment d’abandon par une République qui se drape dans ses principes d’égalité et de fraternité sans se soucier de leur application. Comment par exemple accepter que les écoles classées ZEP ne puissent pas, faute de moyens, jouer à plein leur rôle d’ascenseur social ?

Ces trois points structurent aujourd’hui une ghettoïsation qui avance à grands pas. Il est de la responsabilité des pouvoirs publics de répondre dans la clarté à cette réalité. Non pas par des mesures de rafistolage mais par des réponses lisibles et d’ampleur.

Des réponses pour rendre leur dignité aux gens, tout simplement. Car le problème n’est pas tant les conditions de vie actuelles des gens qui vivent dans les quartiers mais l’impression – légitime – qu’ils ont qu’il n’y a que peu d’espoir pour eux de sortir de leur situation.

C’est pourquoi nous appelons les pouvoirs publics à ne pas se limiter à la mise en scène d’un dialogue avec les « jeunes des quartiers ». Si les pouvoirs publics se contentaient d’emprunter cette voie, ils donneraient un peu plus l’impression de l’existence d’un fossé tragique entre leurs réponses et les préoccupations des habitants des quartiers. Ce que nous demandons, c’est une table ronde réunissant l’ensemble des parties prenantes – Etat, collectivités locales, associations, représentants des policiers, des enseignants et des travailleurs sociaux – afin de déboucher sur des propositions concrètes.

Signer cet appel : sortirdelaviolence@sos-racisme.org

Par Daniel C. Hall & Soussi - Publié dans : URGENT : Gays, militants et résistants !
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Mardi 8 novembre 2 08 /11 /Nov 00:00


Le parti de la majorité confirme avoir mené une campagne marketing en utilisant le système de liens sponsorisés Adwords de Google. Des mots-clés évoquant la situation de violence dans les banlieues pointent vers une pétition de soutien à Nicolas Sarkozy.
En tapant « violence », « émeutes », « banlieue », « voitures brûlées », ou encore « racaille » dans le moteur de recherche de Google, nombre d'internautes ont eu, ce week-end, la surprise de voir apparaître un lien publicitaire pointant directement sur le site officiel de l'UMP. Plus précisément sur une pétition de soutien « à la politique de fermeté » de son président, le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy, face aux affrontements dans les banlieues.
Marketing politique ou mauvaise blague d'internautes revanchards (et fortunés...) après la campagne d'e-mailing controversée réalisée par le parti de la majorité début octobre ? Renseignements pris auprès de l'UMP, il s'agit effectivement d'une campagne orchestrée par le prestataire technique officiel de l'UMP, l'Enchanteur des nouveaux médias. (Source : ZDNet)

Lire l'article complet et consulter les captures d'écran.
Par Daniel C. Hall - Publié dans : URGENT : Gays, militants et résistants !
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Lundi 7 novembre 1 07 /11 /Nov 00:00
Par Daniel C. Hall - Publié dans : VISUELS : Les affiches et pubs roses
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Lundi 7 novembre 1 07 /11 /Nov 00:00
Par Daniel C. Hall - Publié dans : VISUELS : Les affiches et pubs roses
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Lundi 7 novembre 1 07 /11 /Nov 00:00

« Le monde a bien changé depuis que j’étais un adolescent qui avait honte de son homosexualité. La discussion sur le mariage gay est aujourd’hui un thème politique. Cela aurait été impensable quand j’étais jeune. » George Takei (Sulu dans Star Trek La Série Originale)

Par Daniel C. Hall - Publié dans : MOTS : Citations philes et phobes
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Lundi 7 novembre 1 07 /11 /Nov 00:00

« Il y a eu plusieurs gays dans chacune des 15 dernières Knesset, couvrant un large spectre de la vie politique. »

« J'en ai rencontré bon nombre. Nous, les gays, faisons partie d'une communauté underground : nous nous connaissons. » Uzi Even, Israélien, député à la Knesset.

Par Daniel C. Hall - Publié dans : MOTS : Citations philes et phobes
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Lundi 7 novembre 1 07 /11 /Nov 00:00

« C'est l'honneur d'un parlementaire que de voter selon sa conscience, et c'est l'honneur d'un groupe parlementaire que d'accepter les différences en son sein. Seule, au groupe RPR, à m'apprêter à voter pour le Pacs… »

« Enfin, et pour lever toute ambiguïté, je réponds à la question : le pacte de solidarité a-t-il pour origine une revendication des associations homosexuelles ? Oui, bien sûr, mais qui, mieux que des homosexuels, pouvaient, à partir de leur propre expérience de solitude, de rejet, de mépris, faire le diagnostic des difficultés qui rongent notre société ? (« Très bien ! » sur les bancs du groupe socialiste) » Roselyne Bachelot-Narquin

Par Daniel C. Hall - Publié dans : MOTS : Citations philes et phobes
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Samedi 5 novembre 6 05 /11 /Nov 00:00

L’avis de Matoo :
Mon premier roman d’une maison d’édition gay de chez gay, de Raphaël Moreno (dont je lis le blog). J’y ai finalement trouvé les défauts que je supputais plus ou moins, mais j’ai aussi été charmé par d’autres aspects. Je ressors donc de cette lecture et découverte avec une agréable sensation.
Je déteste la couverture en fait. Mettre un mec à oilpé sur tous ces bouquins, je trouve ça d’un rabaissant pour un roman. Sauf s’il s’agit d’un récit ouvertement érotique, mais si l’on doit raconter une histoire qui n’est pas que du sexe, je trouve ça dommage d’en réduire la représentation à des abdos, aussi parfaits soient-ils. Je pense que c’est une bête question de marketing et d’identification des romans sur un étal de librairie. Mais bon, j’ai fait le maximum pour faire abstraction de cela, et du fait que ce texte était un récit pédé, écrit par un pédé, manifestement pour des pédés. D’abord, je dois dire que j’ai été content de découvrir la plume de l’auteur dans ce contexte, et de me rendre compte que l’écriture de ce roman avait pas mal de qualités.
Nous suivons donc l’histoire de Constant qui est un jeune écrivain de 25 ans, et qui rencontre un mec dans une soirée : Alexis. Ce dernier est pourtant aux antipodes de l’autre, il est plutôt alcoolique et pilier de boite, tout le temps à communiquer et niquer tout court grâce au net. Constant découvre d’ailleurs à ses dépens qu’il doit faire attention avant de trop rapidement accorder sa confiance. Il décide de raconter dans un roman sa rencontre avec Alexis, mais leur relation balbutiante est rapidement mise à l’épreuve.
Constant est un personnage qu’on devine assez proche de l’auteur (je me trompe peut-être), et ses préoccupations et tergiversations sont terriblement proches des miennes, je pense que cela aide aussi à s’identifier. Et c’est en cela que je trouve que le bouquin a le mérite d’exister et de proposer à de jeunes homos des personnages de romans qui leur ressemblent enfin. Même si la littérature propose de plus en plus de livres dont les protagonistes sont homos ou bien dont les intrigues évoquent cette réalité d’une population qui intègre de plus en plus l’homosexualité dans ses codes sociaux.
J’ai été un peu déçu au début, et au global je ferais le reproche d’une narration un peu trop basique et factuelle. On n’a vraiment l’impression que quelqu’un est en train de raconter une histoire, et moins de le vivre en le lisant (ce que j’aime dans les romans). Mais de temps en temps, Raphaël Moreno libère son écriture et arrive à emmener son lecteur dans ses pensées. Alors j’ai été saisi par certains passages, et j’ai trouvé beaucoup de plaisir à goûter ses mots. Cela résonne un peu comme un premier roman, un peu maladroit et qui aurait encore nécessité du travail, mais dont les charmes et les vertus sont indéniables.
J’ai forcément du mal avec les bouquins qui traitent d’un sujet si proche de moi : les pédés et le net. Et pourtant c’est aussi une partie de son mérite. Du coup l’ambiance romanesque manque, pour moi, un peu de souffle exotique. Je pense que cela doit être un bouquin à dévorer lorsqu’on est plus jeune et en quête d’identification. En tout cas, cela m’a permis de découvrir avec bonheur Raphaël Moreno au-delà de son blog. On en apprend peut-être plus concrètement dans un blog, mais je crois que le roman délivre aussi certaines facettes en filigrane. J’aimerais bien le lire dans un contexte un peu plus œcuménique maintenant, je pense que ça en vaut la peine.
Pour plus d’informations :
Le site des éditions Textes Gais

Par Matoo
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Samedi 5 novembre 6 05 /11 /Nov 00:00

Par Daniel C. Hall - Publié dans : VISUELS : Les affiches et pubs roses
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Samedi 5 novembre 6 05 /11 /Nov 00:00
                   
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Par Daniel C. Hall - Publié dans : LES NEWS ROSES
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Samedi 5 novembre 6 05 /11 /Nov 00:00

En marge des débats relatifs au PACS, Madame Bernadette Chirac a pris position dans une interview au Figaro-Magazine en 1998.

« Le risque d'une banalisation du couple homosexuel tendant à en faire une structure parafamiliale normale jusqu'à l'adoption d'enfants , voire la procréation assistée, peut être lourd de conséquences sur les structures de base de notre société… »

« Le PACS ayant surtout été proposé pour défendre les droits, les biens et le patrimoine des homosexuels, on aurait tout aussi bien pu le faire en aménageant certaines dispositions existantes... » critique Mme Chirac en parlant d'un « militantisme homophile » qui lui semble « aussi intolérable que l'homophobie ».

Par Daniel C. Hall - Publié dans : MOTS : Citations philes et phobes
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Samedi 5 novembre 6 05 /11 /Nov 00:00

« Bertrand Delanoë vient à la Mairie en string… », « Sur les photos, c'est clair... En tutu, il est très bien ! » (Grosses Têtes, 3 septembre 2001)

« Ces gens qui réclament un droit à la différence », « Chez les homosexuels, c'est [la randonnée] la "rang d'oignon" ! » (Grosses Têtes, 18 septembre 2001)

« Politicien homosexuel et fier de l'être, Jean-Luc Roméro aimerait épouser sa Juliette à moustache » (Bloc note de Philippe Bouvard dans le Figaro Magazine, 29 septembre 2001)

« Bertrand Delanoë, il s'est arrangé pour qu'on ne le photographie jamais avec ses enfants, jamais. Il a réussi ! Ni même avec sa femme d'ailleurs, on ne la voit pas. Quand on va découvrir madame Delanoë, on va regretter Xavière Tibéri ! » (Grosse Têtes, 11 octobre 2001)

« A la rubrique amende honorable, je dois reconnaître que nous nous sommes montrés plus bêtes que méchants en parlant du célibat de certains hommes politiques, notamment parisiens. Et la communauté homosexuelle s'en est émue... Alors, je le dis comme je le pense, et comme nous le pensons tous : nous ne sommes pas plus homophobes qu'homophiles. Nous respectons toutes les différences, même si au passage nous nous en amusons, et que nous nous sentons parfois un peu frustrés de ne pas pouvoir défiler une fois l'an sur la voie publique avec nos femmes et nos enfants. » Philippe Bouvard, 2001.

Par Daniel C. Hall - Publié dans : MOTS : Citations philes et phobes
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Samedi 5 novembre 6 05 /11 /Nov 00:00

« Je suis dans un no mans land sexuel. Je nentre pas dans le stéréotype physique gay, je ne me sens pas attirant sexuellement. Dans un club gay, tout le monde est musclé, il y a un élément très important de fascisme physique. À seize ans, je sortais beaucoup avec des hétéros. Mais cétait avant le sida. Depuis, ceux dentre eux qui expérimentaient sexuellement se sont mis à avoir peur. En tant que rock star, je tombe dans la catégorie des Freddy Mercury. Les gens ont cette idée que je suis tous les soirs dehors en train de baiser. » Boy George

Par Daniel C. Hall - Publié dans : MOTS : Citations philes et phobes
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