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Blog LGBT du rédac' chef :
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secondé par :

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 Jag1366, Hari3669, Maykel Stone,
Marc-Jean Filaire,
Isabelle B. Price, Psykokwak,
Rémi Lange
, Henry Victoire, Didier Roth-Bettoni
et
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Mais aussi, depuis, Cyril Legann,
Gérard Coudougnan (Livres), Voisin Blogueur,
Nicolas Maille, Sullivan Le Postec, Vincy Thomas,
Jann Halexander, Tom Peeping
, Lucian Durden,
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Sir Francisco, Laurent Fialaix
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Un grand merci à Francis Moury,
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Vendredi 9 décembre 5 09 /12 /Déc 09:20

Fiche technique :
Avec Nigel Terry, Nigel Davenport, Michael Gough, Dexter Fletcher, Sean Bean, Tilda Swinton et Robbie Coltrane. Réalisé par Derek Jarman. Scénario : Derek Jarman. Directeur de la photographie : Gabriel Beristain. Compositeur : Simon Fisher-Turner.
Durée : 93 mn. Disponible en VO, VOST et VF.

Résumé :
Artisan majeur de la Renaissance italienne, Michelangelo da Caravaggio a marqué le XVIe siècle et l'histoire artistique du pays.
L'avis de Jean Yves :
Après avoir fait son apprentissage, le peintre Caravaggio se rend à Rome où il mène une vie misérable en vendant ses tableaux dans la rue.
Alors qu'il est hospitalisé, Caravaggio reçoit la visite du Cardinal Del Monte qui le prend sous sa protection. Mais le peintre va succomber au charme d'un jeune modèle vénal et de sa jeune femme, une belle prostituée. Pris au piège de cette relation triangulaire, Caravaggio est mêlé à de sombres intrigues et finit par poignarder son modèle.
Avec Caravaggio, Derek Jarman nous propose une lecture de la vie du Caravage. Le décor est truffé d'accessoires anachroniques ou parasites : ampoules électriques, machine à écrire, moto et camion des années 40, etc.
Ainsi, le réalisateur orchestre le film selon deux modes : d'un côté les événements de la vie du peintre, de l'autre leur interprétation, immédiate dans un contexte déplacé. Ce qui permet au spectateur de s'égarer dans des rencontres visuelles inattendues.
Rencontres que l'on retrouve dans les compositions et le clair-obscur des tableaux du Caravage et qui sont parfois mises en scène dans le film : scènes devenant elles-mêmes de possibles tableaux. À la réflexion sur le peintre se mêlent ainsi les désirs du cinéaste : désir d'Italie, de garçons...

Pour plus d’informations :

 

Par Jean Yves - Publié dans : FILMS : Les Toiles Roses
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Jeudi 8 décembre 4 08 /12 /Déc 13:19



Par Daniel C. Hall - Publié dans : VISUELS : Les affiches et pubs roses
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Jeudi 8 décembre 4 08 /12 /Déc 09:03

Fiche technique :
Avec Richard Ganoung, John Bolger, Steve Buscemi, Adam Nathan et Kathy Kinney. Réalisé par Bill Sherwood. Scénario : Bill Sherwood. Directeur de la photographie : Jacek Laskus. Compositeur : Sharon Stone.
Durée : 90 mn. Disponible en VO, VOST et VF.

Résumé :
Michael et Robert, un couple gay, préparent le départ pour l'Afrique de ce dernier, en mission pour deux ans.
L'avis de Jean Yves :
Une histoire gay émouvante dans un New York touché par le sida.
Parting Glances, subtilement traduit en français par Clins d'œil sur un adieu.
Le film se déroule au cœur de Manhattan où le sida est devenu un sujet de conversation obsessionnel. Beaucoup d'individus ont été touchés par la maladie, et chacun connaît malheureusement, au moins, une personne qui est décédée. Michaël (Richard Ganoung), rewriter dans une maison d'édition, et Roger (John Bolger), cadre dans une organisation humanitaire, se fréquentent depuis dix ans et vivent en couple depuis six. Avant de le connaître, Michaël a eu une liaison avec un jeune musicien ro
cker, actuellement atteint du sida.
Fataliste sur l'issue de sa maladie, le musicien se laisse assister par son ancien amant qui, tous les jours, lui consacre quelques heures afin de le distraire et le faire manger.
En vingt-quatre heures, le spectateur découvre les caractères de chacun. Michaël est perturbé et inquiet, tandis que Roger, plus lâche, lui avoue qu'il part en Afrique (« L'Europe, c'est trop folle ! ») pour fuir la fin probable de Ni
ck.
Double drame pour le perturbé Michaël qui va devoir remettre en cause, en l'espace d'une soirée et d'une nuit, toutes ses opinions sur l'amour, la fidélité, mais surtout la maladie et la mort.
Et le film bascule d'une manière fort habile (une party d'adieu est organisée par tous les amis du couple, par surprise), dans la réflexion intelligente, habile et constructive. Loin des clichés misérabilistes qui sont trop souvent de rigueur, Parting Glances est au contraire plein de sagesse et de sérénité.
Tout en ne tombant pas dans l'absurdité inverse, c'est-à-dire en fermant les yeux et en fuyant la réalité. Parce que les personnages sont des gens intelligents.
La scène de la party est à cet égard riche d'enseignements : la complicité de la vieille dame qui en a vu d'autres et qui vous remonte le moral en moins de deux ; le petit jeune de vingt ans qui « désire vivre éternellement » et à qui Ni
ck conseille plus sagement « de profiter de sa vie pépère, son bon vieux temps » et « de prendre une revanche : dire aux autres de ne pas perdre de temps ». C'est tout ça Clins d'œil sur un adieu, des témoignages d'amitié et de sagesse, et une infinie tendresse.
Pour plus d’informations :

Par Jean Yves - Publié dans : FILMS : Les Toiles Roses
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Jeudi 8 décembre 4 08 /12 /Déc 00:00

C'est deux homosexuels dans les bois. Le premier demande à l'autre : « Ça te tente de jouer aux arbres ? » Le second répond : « Mais c'est quoi ce jeu-là ? » Alors l'autre lui explique : « Toi, tu seras un peuplier (un peu plié) et moi, je ferai le bouleau (boulot). »
(Repris après corrections, mais en l’état, notamment les "explications") Hilarant, non ?

Par Daniel C. Hall - Publié dans : LES NEWS ROSES
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Jeudi 8 décembre 4 08 /12 /Déc 00:00

Deux homosexuels partent en vacances. Sur une petite route de campagne, le passager dit à son copain : « Oh, chéri, arrêtes-toi vite, j'ai envie de faire caca. » La voiture s'arrête, et il va dans les buissons. Au bout de cinq minutes, il appelle son ami : « Chéri, viens vite voir, j'ai accouché ! Vite, vite, je vois ses petits bras, ses petites jambes, il bouge, viens viiiiiite !! » L'autre arrive, regarde entre les jambes de son copain et dit : « Espèce de conne, t'es bête, tu vois pas que t'as chié sur une grenouille ??? »
Hilarant, non ?

Par Daniel C. Hall - Publié dans : LES NEWS ROSES
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Jeudi 8 décembre 4 08 /12 /Déc 00:00

C'est l'histoire d'un Italien coureur de jupons, d'un Écossais obsédé par le fric et d'un homosexuel invétéré qui cassent leur pipe le même jour. Ils se retrouvent devant Saint Pierre. Comme ils sont jeunes, ils plaident leur cause et supplie Saint Pierre de leur donner une seconde chance. Finalement, Saint Pierre cède mais les avertit : « D'accord, je vais vous donner une seconde chance sur Terre, mais il ne faudra plus jamais céder à vos vices ! » Aussitôt promis, voilà nos trois zigs réincarnés dans une grande ville européenne. Ils commencent à errer dans les rues, sans trop savoir s'ils ont réellement vécu la scène ou s'il s'agissait simplement d'un cauchemar collectif. Voilà que tout à coup l'Italien aperçoit une superbe nana et, bien sûr, il s'empresse d'aller lui faire du plat. Celle-ci n'est pas insensible à son charme, mais dès que l'Italien lui propose de monter avec lui à l'hôtel du coin, « POUF », le voilà qui disparaît ! Les deux autres gaillards, convaincus maintenant de la sévérité de Saint Pierre se regardent inquiets, et se jurent de mener dorénavant une vie saine et sans reproche. Mais, comme vous le savez, chassez le naturel et il revient au galop ! Alors, notre Écossais aperçoit tout à coup un portefeuille très épais à terre. Bien sûr, il se baisse.... et « POUF », l'homosexuel disparaît !
Hilarant, non ?

Par Daniel C. Hall - Publié dans : LES NEWS ROSES
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Mercredi 7 décembre 3 07 /12 /Déc 17:02
Par Daniel C. Hall - Publié dans : URGENT : Gays, militants et résistants !
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Mercredi 7 décembre 3 07 /12 /Déc 16:25


Fiche technique :
Avec Jonathan Caouette, Renée LeBlanc, David Sanin Paz, Rosemary Davis et Adolph Davis. Réalisé par Jonathan Caouette.
Durée : 88 mn. Disponible prochainement en dvd en France.
Résumé :
Tarnation élabore une nouvelle écriture du documentaire. Ce long métrage est l'autoportrait de Jonathan Caouette, 31 ans, qui dès l'âge de 11 ans, décide de filmer la chronique chaotique de son enfance dans une famille texane. Avec Tarnation, il nous entraîne dans un tourbillon psychédélique à partir d'instantanés, de films d'amateur Super-8, de messages enregistrés sur répondeur, de journaux intimes vidéo, de ses premiers courts métrages et de bribes de la culture pop des années 80, accompagnés de scènes reconstituées, pour tracer le portrait d'une famille américaine éclatée par de multiples crises mais réunie par la force de l'amour.
L'avis de Mérovingien02 :
Pas de doute là-dessus, Tarnation est un film underground ! Et son auteur, Jonathan Caouette, un personnage bien singulier, complètement frappé, touchant, sincère et totalement fascinant. Son film, c'est un peu un journal intime, plein d'idées, plein de chose à dire, plein d'ambitions... Et un véritable foutoir qui, si l'on prend la peine de l'ouvrir, s'avèrera aussi fascinant pour les uns que révulsant pour les autres. Car Tarnation, c'est une histoire vraie, celle du « réalisateur » Jonathan Caouette, donc, qui se filme depuis ses 11 ans et a mis des images de sa vie bout à bout, montées sur IMovie. Tarnation a coûté 218 dollars. Et c'est fou tout ce qu'on peut faire avec un simple ordi ! Car sur la forme, cette auto-fiction nous en fait voir de toutes les couleurs : accélération, ralenti, fondu, musique, After Effect... Tout est bon pour créer un véritable OFNI, Objet Filmique Non Identifié, qui file à toute allure, avec son aspect bricolé à la main et ses images réelles craspec. L'histoire, c'est tout simplement celle du réalisateur et de sa relation avec sa mère. Si le film a bien une certaine trame (et une progression chronologique), on y retrouve l'aspect underground dans un refus systématique de mener une logique narrative trop poussée (pas de longues séquences, passage d'une image à une autre sans explication...) qui fait vraiment penser un film d'étudiant en cinéma qui bricole son petit bébé dans un style très (trop) conceptuel. On aime ou on n'aime pas.
Mais la démarche assumée a le mérite de forcer le respect. On pourra toujours l'accuser de voyeurisme pourtant, son film est d'une sensibilité à fleur de peau dans la description lente de la folie de sa mère (présentée de manière très elliptique, ceci dit) et dans sa lutte vis-à-vis de ses démons intérieurs. La forme agressive peut donc se voir comme une plongée dans l'esprit de son propre créateur, une œuvre d'auto-analyse destinée à exorciser ses démons (voir le tout dernier plan du film). Le film de la survie en somme. D'ailleurs, c'est à partir du moment où Jonathan parle de lui que le film prend sa véritable voie. Ainsi, les dix premières minutes se révèlent un peu lourdes à nous décrire la vie de ses grands-parents et de sa mère par des textes à l'écran. Une exposition trop longue, des montages photos et quelques morceaux de musique plus tard : le décor est enfin planté. Son enfance est également racontée par de petits textes et si l'on peut commencer à trouver le temps long (on a l'impression de voir un roman-photo mis en musique), le film se réoriente à partir du moment où le réalisateur se filme dans des numéros qui donnent toute la mesure de sa névrose : travesti en femme battue, il improvise dans le noir un numéro touchant qui laisse bouche bée.
Il est désormais temps de s'intéresser de près à la personnalité borderline de Jonathan. Sa déprime, son univers intime, ses doutes personnels... Il nous donne à voir une facette à la fois intime mais à la résonance universelle. Ainsi, il nous donne à voir une réflexion sur l'acceptation de soi. Sa vie sert d'exemple (que certains taxeront de voyeurisme ou d'exhibitionnisme) à tout un chacun dans le but de s'accepter sans renier ce que l’on est. Jonathan est en effet un homo qui s'est vite assumé, c'est également quelqu'un qui a vécu le mal-être dans un monde malsain et qui ne rêvait que de s'enfuir. C'est enfin un enfant accablé par la maladie de sa mère et qui a toujours été en quête d'amour familial. Il est agréable de voir avec quelle sincérité il nous présente ses premiers émois amoureux (avec un camarade de classe) jusqu'à l'homme de sa vie, le très mignon David Sanin Paz qui le soutient moralement. Une manière de présenter une homosexualité sans tabou, sans cliché et tout en tendresse. Une homosexualité pas forcément bonne à afficher dans l'État du Texas où il vit (même si le film n'aborde pas frontalement le sujet). Un Texas, véritable gangrène des États-Unis, monde arriéré et isolé. Et un véritable berceau de grands malades : les diverses familles d'accueil dans lesquelles Jonathan a vécu le battent, ses grands-parents au faciès effrayant ne sont guère mieux (on pense bien souvent à Massacre à la Tronçonneuse, notamment dans la scène où Jonathan retourne chez lui à la trentaine pour découvrir une maison délabrée).
De ce milieu malade où les secrets familiaux et le non-dit fusent (on croit comprendre que ses grands-parents ont abusé de sa mère), Jonathan a fini par hériter de la folie (« Les parents malades engendrent les enfants malades » entend-on). Mais il tient à tout prix à s'en échapper. Son mal de vivre se diffuse dans l'enfance par des automutilations (avec des images effrayantes d'entailles de rasoir), puis par une volonté de s'échapper du milieu dans lequel il vit (il a fini par vivre à New York et semble avoir trouvé une stabilité familiale en rencontrant enfin son père et en vivant avec l'homme de sa vie). Mais dans un premier temps, son échappatoire, c'est le cinéma et l'art en général. Se filmant dans des numéros d'improvisation hallucinants, montant une adaptation musicale de Blue Velvet, côtoyant les artistes underground, puis réalisant des petits films, on peut dire que Tarnation se pose comme une démonstration de l'art comme moyen d'expression et de survie psychologique. Une œuvre cathartique en quelque sorte. Un véritable voyage obsédant, quoiqu'il en soit. Pour peu que l'on rentre dans le jeu visuel du film, aux expérimentations parfois lourdes et aux trouvailles brillantes, le film se révèle envoûtant et presque hypnotique. On retrouve dans cette œuvre kaléidoscopique un style débridé et déjanté qui colle d'ailleurs bien à l'esprit du producteur du film, John Cameron Mitchell, qui avait signé le brillant Hedwig and the Angry Inch.
On pourra toutefois préférer les instants où l'on prend un peu de temps pour mesurer les évènements, comme dans cette scène effrayante où la mère de Jonathan, Renée Leblanc, entre dans une folie totale sans s'en rendre compte ou encore lorsque le réalisateur se filme, à la fin, comme pour confesser à lui-même ses peurs et ses doutes vis-à-vis de sa mère (« Elle vit à l'intérieur de moi »).
Tarnation est donc une expérience étrange que l'on peut rejeter comme adorer, soutenue par une BO de qualité (superbe morceau « arround and arround ») et à la démarche intègre et barrée. À tenter.
Pour plus d’informations :
Bande annonce
Voir la fiche n°1, l'avis de Matoo
Par Mérovingien02 - Publié dans : FILMS : Les Toiles Roses
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Mercredi 7 décembre 3 07 /12 /Déc 09:46
Une petite histoire d'homosexuels amoureux et anglais. C'est Jack et Edouard au petit matin. Edouard a passé une nuit merveilleuse, et Jack (même si ça pique un peu, on finit par s'habituer) est heureux. Edouard, très amoureux, quitte le lit pour lui faire un petit déjeuner, il va pour quitter la chambre, et dit : « Suurtout tu m'attends, tu ne te branles pas, promis ? » Jack : « I promis » Edouard, rassuré, descend vers la cuisine, puis pris d'un doute, remonte affolé, ouvre la porte et dit à son camarade de jeux : « Tu promets que tu ne te branles pas ??? » Jack : « I promis, je te jure je ne me branle pas... » Edouard, redescend et fait le petit déjeuner. Remontant chargé du plateau, il pousse la porte du pied.. Là, horrrreurrr, du sperme partout, sur les rideaux, la moquette, everywhere you need. Edouard, très en colère : « Tu m'avais promis  !!! » Jack : « Mais je n'ai rien fait, j'ai juste pété.... »
Hilarant, non ?
Par Daniel C. Hall - Publié dans : LES NEWS ROSES
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Mercredi 7 décembre 3 07 /12 /Déc 09:38
C'est l'histoire d'un jeune homme dont l'homosexualité se révèle au cours de ses études au lycée, et qui est bien décidé à en prendre son parti et à tout révéler à ses parents. Aussi, lorsqu'un matin, plein de courage il descend à la cuisine, il constate que sa mère est en train de préparer une sauce dans une casserole. Il se dit que c'est le bon moment pour tout lui dire... Et il lui annonce qu'il est gay. Sans quitter sa casserole des yeux, sa mère lui demande alors: « Tu veux dire que tu es homosexuel ?! » Il répond : « Euh, oui ! » Et toujours sans quitter sa casserole des yeux : « Ça veut dire que tu suces les pénis d'autres hommes ? » Le jeune garçon, complètement décontenancé par la question de sa mère, finit par bégayer : « Oui, ça m'arrive. »  À ce moment-là, sa mère se retourne et menaçante, elle brandit sa cuiller en bois sous le nez de son fils en disant : « Alors ne te plains plus JAMAIS de ma cuisine !!! »
Hilarant, non ?
Par Daniel C. Hall - Publié dans : LES NEWS ROSES
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Mercredi 7 décembre 3 07 /12 /Déc 09:27

Fiche technique :
Avec Didier Hercend, Marie Thonon, Jean-Louis Jacopin, Copi, Luc Bernard, Sabine Morellet et Emmanuel Schaeffer. Réalisé par Lionel Soukaz. Scénario : Lionel Soukaz. Directeur de la photographie : Jérôme de Missolz.
Durée : 55 mn.

L'avis de Jean Yves :
Maman que man est une histoire homosexuelle : mais ce n'est pas que cela. C'est aussi une histoire de drogue : mais elle va bien au-delà de cet aspect.
C'est un film très dur, d'une violence sourde et désespérée, qui met à nu les angoisses morbides du cinéaste, en même temps que son amour fou de la vie, du désir, du plaisir, même s'il sait que pour lui, pour sa sensibilité exacerbée, l'existence n'est que souffrance.
Ce film est Soukaz tout entier à travers les personnages si différents présentés :
– l'adolescent est l'ange déchu, avide d'amour à n'importe quel prix, prêt à fuir l'enfer quotidien, à tout donner, à tout laisser, pour l'illusion d'un bonheur fugace où il pressent qu'il sera berné.
– l'arnaqueur à veste blanche, c'est le démon tentateur, le menteur que l'on veut croire aveuglément parce qu'il offre l'impossible, tant pis s'il est le messager de la mort.
– le père (joué par Copi), c'est la voix de la vérité, mais on ne parvient pas à l'entendre, noyée qu'elle est dans les hoquets de l'alcool.
– la mère de l'adolescent tout au long de ce chemin de croix : couchée sur un matelas à même le sol, elle va mourir, image pathétique de l'impuissance, de l'incapacité à changer le cours inéluctable du malheur.
La force du film de Soukaz est de n'être pas l'œuvre d'un faiseur qui n'aurait rien compris à ce malheur qu'il exhibe, mais d'être vécu de l'intérieur comme un drame personnel qui est la réplique de celui qui se joue des centaines de milliers fois dans le monde au sein d'une jeunesse qui est prête à mourir pour un instant de vrai bonheur, de vraie tendresse.
Faut-il reprocher à Soukaz d'avoir incité aux larmes en intégrant à la misère de son jeune héros la mort d'une mère ? Sûrement pas. D'abord parce qu'il s'agit là d'un épisode que le réalisateur a douloureusement traversé ; ensuite parce qu'il me plaît d'imaginer qu'il a eu envie de faire pleurer des gens malheureux, comme si cela allait faire sortir les humeurs mauvaises, les tourments emprisonnés, en un flot libérateur.

Pour plus d’informations :

Par Jean Yves - Publié dans : FILMS : Les Toiles Roses
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Mardi 6 décembre 2 06 /12 /Déc 16:52
Par Daniel C. Hall - Publié dans : VISUELS : Les affiches et pubs roses
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Mardi 6 décembre 2 06 /12 /Déc 16:28
Notre grand jeu : Trouvez une légende à cette jolie photographie...



Copyright D.R.
Par Daniel C. Hall - Publié dans : LES NEWS ROSES
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Mardi 6 décembre 2 06 /12 /Déc 16:22

« Le plus difficile, à vingt ans, c'est de rompre avec sa propre homophobie, c'est de s'aimer enfin. »

« Je voulais écrire pour tous les jeunes gays. Il y a une immense solitude, à quinze ans, quand on tombe amoureux, et que l'on découvre ses premiers désirs. Il faut écouter, regarder ses enfants. L'homosexualité ne doit plus être vécue comme une maladie honteuse. À quand les cours d'instruction sexuelle à l'école? Oui, vous pouvez aimer un homme ou une femme, oui il y a plusieurs formes d'amour, oui, tout est normal. » Nina Bouraoui

Par Daniel C. Hall - Publié dans : MOTS : Citations philes et phobes
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Mardi 29 novembre 2 29 /11 /Nov 08:18
Par Daniel C. Hall - Publié dans : VISUELS : Les affiches et pubs roses
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Samedi 26 novembre 6 26 /11 /Nov 00:00

Fiche technique :
Avec Robert Downey Jr, Val Kilmer, Michelle Monaghan, Corbin Bernsen, Deanna Dozier, Dash Mihok, Larry Miller, Rockmond Dunbar, Shannyn Sossamon, Angela Lindvall, Indio Falconner Downey et Ariel Winter. Réalisé par Shane Black. Scénario de Shane Black et Brett Halliday. Directeur de la photographie : Michael Barrett. Compositeur : John Ottman.
Durée : 102 mn. Actuellement en salles en VO et VF.
Résumé :
Harry Lockhart, voleur en fuite, se retrouve accidentellement au beau milieu d'un casting de polar Hollywoodien. Afin de préparer au mieux son rôle, il fait équipe avec un détective privé sans foi ni loi et une comédienne en herbe. Ils finiront par se retrouver impliqués dans une réelle et mystérieuse affaire de meurtre.
L'avis de Matoo :
Quelqu’un peut-il m’expliquer la traduction du titre américain Kiss kiss, bang bang par le titre français : Shane Black’s Kiss kiss, bang bang, parce que là je suis un peu perdu ? Et puis, qui est-ce qui décide des traductions de titres comme ça, et quel a donc été le complexe processus intellectuel qui nous a emmené là ?
Ce film est une sacrée réussite en tout cas, et rassure carrément sur le potentiel du cinéma américain. Et enfin, enfin, enfin, un scénario ! Un vrai scénario avec des choses intrigantes, déjantées, cocasses, originales et inspirées. Il s’agit d’un curieux mélange entre comédie presque burlesque et polar bien noir, le tout dans un décor à base de piscine, bimbos et palmiers made in L.A. Et en duo de choc pour remuer le tout : Robert Downey Jr et Val Kilmer, qui sont excellents.
Robert Downey Jr est un petit escroc new-yorkais qui passe un casting par erreur et se retrouve balancé dans une soirée VIP à L.A. avec son caractère à la Woody Allen. Val Kilmer, un détective privé gay, doit former l’autre pour qu’il endosse au mieux son personnage. S’en suit alors une histoire dingue de meurtre et d’enquête dans ce milieu bien cliché de L.A., avec notamment une amie d’enfance de Robert Downey Jr qu’il rencontre par hasard. Cette dernière, fan de polars et actrice en herbe, s’était enfuie de chez elle car elle ne supportait plus la vie qu’elle menait, et surtout parce que sa petite soeur subissait l’inceste de son père.
On débarque dans une histoire sans dessus dessous aux relents de films noirs, et pourtant on avance dans cette intrigue, et petit à petit cela devient plus limpide, donc au final ce n’était même pas n’importe quoi ! Richard Downey Jr est un fabuleux narrateur, et le réalisateur a mis une énergie incroyable dans sa mise en scène pour souligner les talents des comédiens. Donc ça foisonne de coups de feu, de rebondissements narratifs et de blagues débiles. On peut aussi remarquer des dialogues très bien léchés, drôles et pétillants.
On notera le rôle assez original et incroyablement bien « jaugé » du pédé de service joué par Val Kilmer. Il est parfait, et son rôle n’est ni caricatural, ni trop lisse. Le seul bémol est pour moi cette scène de la fin où il baffe le père incestueux (alors qu’il ne connaît même pas la fille victime). Je n’ai pas pu m’empêcher d’y voir une grande allégorie, qui part certainement d’un bon sentiment, mais qui est un peu en trop et superflue. En effet, on peut y lire la volonté de l’auteur d’affirmer que c’est l’homosexuel honnête, sensible, intelligent et gentil qui condamne l’incestueux méchant homme, et il positionne ainsi moralement ses personnages. C’est certes assez nouveau et gonflé comme « imagerie » et métaphore, mais j’ai trouvé que ça tombait un peu comme un cheveu sur la soupe, et que cela ne servait vraiment pas l’histoire.
Mais en définitive, un très bon divertissement qui donne la pèche et qui rompt avec la morosité des mois derniers en terme de production US « grand public ».
Pour plus d’informations :
Site officiel du film
Bande annonce
Voir la fiche n°1, l'avis d'Alex et Greg
Par Matoo - Publié dans : FILMS : Les Toiles Roses
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Vendredi 25 novembre 5 25 /11 /Nov 11:11
Par Daniel C. Hall - Publié dans : VISUELS : Les affiches et pubs roses
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Vendredi 25 novembre 5 25 /11 /Nov 11:03
Communiqué de SOS HOMOPHOBIE du 24 novembre 2005
Agressions en Pologne : à quand une réaction forte de l'Europe ?

Suite aux brutalités consécutives à la "Journée de la Tolérance" à Poznan en Pologne, SOS homophobie exprime sa plus vive indignation et exige du gouvernement français et des instances européennes une condamnation ferme et des sanctions contre les agresseurs.

Environ 500 jeunes, femmes et hommes se sont rassemblés à Poznan (Pologne) le 11 novembre 2005 pour manifester de façon pacifique à l'occasion de la "Journée pour la Tolérance" organisée à l'initiative de l'ONU afin de protester contre les discriminations sur la base du sexe, de la couleur de peau ou de l'orientation sexuelle.
Le fait que l'orientation sexuelle soit mentionnée dans la liste des discriminations visées par cette Journée a entraîné de violentes réactions de la part du PiS (parti conservateur populiste) et de la Ligue de la Famille Polonaise, qui ont réclamé l'interdiction de la manifestation.
Selon les informations d'une association partenaire de SOS homophobie, le rassemblement pacifique s'est terminé par des brutalités policières, des jets d'œufs de la part d'extrémistes de droite et des arrestations de manifestants pacifistes pendant plusieurs heures.
SOS homophobie, association nationale française de lutte contre l'homophobie, exprime son indignation et ses plus vives protestations face à de tels agissements survenus dans un pays membre de l'Union Européenne.
SOS homophobie rappelle que les droits des minorités sont mentionnés dans la Charte des Droits Fondamentaux à laquelle la Pologne est liée sans aucune concession possible en raison de son adhésion à l'Union Européenne.
En conséquence SOS homophobie exige que le gouvernement français, tous les gouvernements européens et les instances de l'Union Européenne entreprennent toutes les actions politiques et juridiques nécessaires, allant jusqu'aux sanctions, pour que cessent immédiatement de tels agissements et de telles brutalités.

Par Daniel C. Hall - Publié dans : LES NEWS ROSES
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Mardi 22 novembre 2 22 /11 /Nov 14:07
Par Daniel C. Hall - Publié dans : VISUELS : Les affiches et pubs roses
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Mardi 22 novembre 2 22 /11 /Nov 14:03

« C'est sans doute cela être homosexuel encore aujourd'hui : savoir qu'on est lié à un génocide pour lequel nulle réparation n'est prévue. » Guy Hocquenghem

Par Daniel C. Hall - Publié dans : MOTS : Citations philes et phobes
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