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Rémi Lange
, Henry Victoire, Didier Roth-Bettoni
et
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Mais aussi, depuis, Cyril Legann,
Gérard Coudougnan (Livres), Voisin Blogueur,
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Sir Francisco, Laurent Fialaix
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Un grand merci à Francis Moury,
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Mardi 20 décembre 2 20 /12 /Déc 12:38
Par Tatiana Potard - Publié dans : VISUELS : Les affiches et pubs roses
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Mardi 20 décembre 2 20 /12 /Déc 09:58
Par Daniel C. Hall - Publié dans : VISUELS : Les affiches et pubs roses
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Mardi 20 décembre 2 20 /12 /Déc 09:42


Voici le texte de l'appel que vous pouvez
signer en ligne :

POUR QUE NOS VOIX COMPTENT, FEDERONS NOUS !
Le 20 décembre, allons nous inscrire !


Allons jeunes et moins jeunes de la patrie, le jour de s’inscrire sur les listes électorales est arrivé. Parce que nous existons, tous autant que nous sommes, passons ce message d’avenir, voici une des solutions concrètes après les révoltes sociales. La République appartient à tous, soyons représentés ensemble dans le cadre républicain. Surtout quand nos frères immigrés en sont privés.

Nos destins sont imbriqués ! Chacun de nous est une voix, chacun de nous a des droits sur les choix sociaux, économiques, culturels et politiques, faisons-les valoir. Nous exigeons que Liberté, Égalité, Fraternité s’inscrivent réellement dans notre quotidien. Parce que la société française est composée de nous tous, faisons-nous entendre.

La démocratie n’attend que nous, quels que soient notre couleur, nos origines (sans reniement), notre lieu d’habitation, France hexagonale, France d’outre mer, cités, milieu ruraux et autres. Retissons les liens parfois abîmés. Non à la séparation, Non aux boucs émissaires. Oui au dialogue, Oui à l’écoute et au rapprochement.

La jeunesse, des quartiers et d’ailleurs, est notre avenir. Pansons et renforçons les solidarités. Prenons cette initiative comme une arme démocratique ; comme un acte d’ouverture. Dans ce contexte d’État d’urgence sociale, de peur agitée, de préjugés, de discriminations, il est impératif de se mobiliser en cette journée nationale d’action citoyenne.

Nous voulons une histoire et un avenir commun. Si on ne s’occupe pas de la politique, la politique s’occupe et s’occupera de nous. Œuvrons chacun à notre échelle.

Ensemble choisissons de construire l’avenir. S’inscrire, c’est nécessaire, surtout maintenant. Nous ne voulons pas revivre le 21 avril 2002. Passons le message.

Nous appelons parallèlement le monde associatif de terrain à soutenir cette initiative.

Les parrains de l’initiative :

Jamel Debbouze
Joey Starr
Jean-Pierre Bacri
Lilian Thuram
Zinédine Zidane
Mathieu Kassovitz
Mohamed Dia
Alain Chabat
Bruno Gaccio
Les Robins des bois
Guillaume Depardieu
Lady Laistee
Dadoo
Tété
Pascal Blanchard
Admiral T.
Jacques Martial
Brother Jimmy

Devoir de réagir
Collectif Devoirs de Mémoires

Par Daniel C. Hall - Publié dans : URGENT : Gays, militants et résistants !
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Lundi 19 décembre 1 19 /12 /Déc 08:32
POLTERGAY


Enthousiastes, jeunes et amoureux… Marc et Emma sont les nouveaux propriétaires d'une maison inhabitée depuis trente ans. Ils ignorent que la cave de la maison a abrité, il y a bien longtemps, une boîte de nuit gay.

Pour son premier film, Eric Lavaine, metteur en scène de la célèbre série « H » diffusée sur CANAL +, a voulu raconter une histoire simple (un homme est abandonné par sa femme), inquiétante (il semble avoir des visions), drôle (sa maison est hantée par des fantômes homosexuels), dansante (les fantômes sont des mordus de disco) et touchante.

Un film écrit par HÉCTOR CABELLO REYES et ERIC LAVAINE
d'après une idée originale de Héctor Cabello Reyes
Réalisé par Eric Lavaine
Avec Clovis Cornillac et Julie Depardieu
Lionel Abelanski, Philippe Duquesne, Gilles Gaston-Dreyfus, Georges Gay et Jean-Michel Lamy
Anne Caillon, Michel Duchaussoy, Alain Fromager et Héctor Cabello Reyes

Site officiel

Par Daniel C. Hall - Publié dans : LES NEWS ROSES
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Vendredi 16 décembre 5 16 /12 /Déc 09:04
Par Daniel C. Hall - Publié dans : VISUELS : Les affiches et pubs roses
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Jeudi 15 décembre 4 15 /12 /Déc 08:52

Fiche technique :
Avec Simon de La brosse, Abdellatif Kechiche, Tanya Lopert, Jacques Nolot, Sandrine Bonnaire, Jean-Claude Brialy, Stéphane Onfroy, Christine Paolini, Marthe Villalonga, Marie-France Garcia et Pierre Grisoli. Réalisé par André Techiné. Scénario : André Techiné et Pascal Bonitzer. Directeur de la photographie : Rénato Berta. Compositeur : Philippe Sarde.
Durée : 96 mn. Disponible en VF.

Résumé :
Longtemps après un fait divers dont les journaux ont parlé, une jeune femme, Jeanne, arrive parmi les protagonistes et sans le vouloir ranime les passions.
L'avis de Jean Yves :
Tragique, essentiel, fantasmatique, ce film de Téchiné est une pure merveille.
Les Innocents possède la densité, la concision, la violence, l'inéluctable dénouement d'un destin qu'il faut assumer, l'absence de toute afféterie et de tout effet superfétatoire. Le propos de Téchiné, à travers des personnages va à l'essence, à la réalité permanente de la nature humaine sans cesse écartelée, petite chose dépassée par ses propres contradictions, impuissante devant le double visage des valeurs morales et des passions.
En outre, le film est particulièrement riche au chapitre des fantasmes, avec la dualité pulsions de mort/rage de vivre qui est présente au cœur de tous les personnages ; l'exemple le plus flagrant étant le jeune Stéphane (Simon de La Brosse) qui est une sorte de miraculé, de fantôme, de mort-vivant accroché à une seconde vie, sachant qu'il n'aurait jamais dû se relever d'un coup de couteau quasi mortel.
L'histoire peut se résumer en peu de mots : Jeanne (Sandrine Bonnaire, renversante, bouleversante) vient passer quelques jours dans une ville du Midi (violente et raciste) pour le mariage de sa sœur avec un immigré (la fête arabe, en décalage total avec la France profonde qui s'emmerde) et avec l'intention de ramener dans le Nord son petit frère sourd-muet. Elle rencontrera Stéphane le petit facho (mais c'est bien plus subtil que ça), Saïd (Abdel Kechiche, magnifique de présence), le beur agressif, frustré et cynique (mais là aussi c'est plus subtil que ça), et Klotz (Brialy, sensuel et réaliste), homosexuel bafoué notamment par Saïd, pour qui il bande sans espoir, et son propre fils qui n'est autre que Stéphane.
Elle sera la spectatrice-actrice, aux premières loges, du drame fatal qui unit dans le destin Stéphane et Saïd, ennemis pour l'éternité.

Pour plus d’informations :

Par Jean Yves - Publié dans : FILMS : Les Toiles Roses
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Mercredi 14 décembre 3 14 /12 /Déc 10:02

Le député UMP du Nord comparaissait hier à Lille, accusé de propos homophobes.

Le complexe de supériorité de Vanneste, député hétérosexuel

par Didier ARNAUD
(c) Libération.fr, QUOTIDIEN : mercredi 14 décembre 2005

Lille envoyé spécial

Avant le début du procès, les insultes ont fusé. Ils étaient face à face, séparés par la rue, à l'entrée du tribunal de Lille. D'un côté, les amis de Christian Vanneste, député UMP du Nord, regroupés sous une banderole : «La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'homme.» Ils chantent la Marseillaise. Ce sont des hommes, pour la plupart, qui semblent plus âgés que le député de 58 ans. De l'autre, des militants associatifs (Act Up, les Flamands roses, SUD rail et la CGT, mais aussi les sans-papiers) portant tee-shirts ­ «Tapiole militante» ­ et criant des slogans comme «enculons-nous gaiement», ou «les vieux en gériatrie», en référence à ceux du camp d'en face. Soudain, un vieil homme traverse la rue après s'être fait maltraiter par un jeunot : «T'étais collabo en 40 !» Le retraité lui répond : «Tu fais le gros dur mais j'étais dans la division Leclerc.» Vite, ses amis le ramènent du bon côté du trottoir. Ambiance.

Dangereux. Quand Christian Vanneste est arrivé, il s'est fait huer, traiter de «facho», «colonialiste» (lire ci-dessous) et bien sûr d'«homophobe». C'est pour cette dernière «qualité» qu'il comparaissait hier. Après des propos tenus dans des journaux du Nord, comme ceux-ci : «Je n'ai pas dit que l'homosexualité était dangereuse, j'ai dit qu'elle était inférieure à l'hétérosexualité. Si on la poussait à l'extrême, ce serait dangereux pour l'humanité.» Ou comme ceux-là : «Il y a un modèle social qui est celui du mariage hétérosexuel et de l'éducation des enfants.» L'association SOS Homophobie a porté plainte, rejointe depuis par Act Up et le Syndicat national des entreprises gaies (Sneg).

Détendu malgré le charivari, souriant jusqu'aux oreilles à ceux qu'il connaît, Christian Vanneste s'est expliqué, devant les caméras, avant le début du procès. Il se serait «volontiers passé d'une telle publicité». Et conteste la validité de la loi de décembre 2004, qui fait de toute injure à une personne en raison de son sexe, de son orientation sexuelle ou de son handicap un délit. A la barre, le député persiste. «Il n'y a qu'une différence sexuelle, c'est entre l'homme et la femme, c'est ainsi que s'est constituée l'humanité. Dans toutes les sociétés, on a écarté l'inceste et l'homosexualité. Je n'ai aucune prévention contre les personnes homosexuelles, je conteste le comportement.» Puis : «Le comportement homosexuel n'a rien à voir avec l'identité, on ne peut pas dire qu'une personne trouve son essence dans l'homosexualité. Je ne me sens pas essentiellement hétérosexuel.» Enfin, bis repetita : «Vous ne pouvez mettre à égalité le comportement homo et hétéro, le comportement homosexuel est inférieur sur le plan moral»...

Débat de sourds. Vanneste s'est dit «piégé» par les journalistes, qui ont selon lui contribué à ce que le débat soit un débat de sourds. Et puis, en tant qu'ancien adjoint à la culture ­ il était professeur de philo, avant de devenir député en 1993 ­, il a expliqué qu'il avait eu à connaître des «amis homosexuels», dont deux étaient morts dans des conditions dramatiques. Sur sa commune, il y a même un centre de lutte contre le sida. «Voyez, je ne suis pas insensible à cette question-là», explique-t-il. Décidément incorrigible, il réitère : «L'homosexualité peut être acquise, mais aussi rééduquée.» Il cite le témoignage de ce jeune homme de 35 ans, marié et père de deux enfants, qui lui aurait téléphoné pour le soutenir : «J'ai connu ça [l'homosexualité], j'ai pu m'échapper de cette chose. Merci de votre combat.» Vanneste, soutenu, mais Vanneste assiégé. Il raconte les mauvais coups d'Act Up qui bloque son fax, ou ces périodiques gais qu'il reçoit dans sa boîte à lettres, ces manifestations lors de ses voeux. Il cite Voltaire, montre qu'il se passionne pour l'histoire de l'homosexualité, reprécise ses propos pour dire qu'on l'a mal compris.

«Trahison républicaine.» Avant lui, Jacques Lizé, de SOS Homophobie, a raconté comment il a reçu davantage d'appels à l'aide d'homosexuels depuis les propos du député. Il parle de «trahison républicaine», assure que les agresseurs d'homos se sont sentis légitimés. Jean-François Chassagne, pour le Sneg, explique que les mots du député sont une «traînée de poudre». «C'est un retour au passé. Est-ce qu'on peut se laisser piétiner ainsi ? On croyait que ce monde avait évolué, que la France avait franchi un pas. C'est injurieux.» Pour Act Up, Jérôme Martin a rappelé comment cela lui a évoqué le débat sur le Pacs et son «déluge» d'insultes : «Je n'empêche pas monsieur Vanneste de discuter sur le terrain politique des arguments, mais dire que les homosexuels sont sectaires, c'est les inférioriser.» Puis, cité par les parties civiles, un autre député UMP, Jean-Luc Roméro, viendra rappeler qu'un élu de la République ne doit pas être au-dessus des lois : «La majorité des élus de mon parti ne partage pas ces opinions.» Ni d'ailleurs le président de l'UMP, Nicolas Sarkozy, qui a condamné fermement ces propos, sans pour autant aller jusqu'à les sanctionner.

Dans la soirée, le substitut Laurent de Caigny a requis l'application de la loi du 30 décembre 2004 qui réprime de la même manière discriminations raciales, xénophobes ou sexistes. Christian Vanneste encourt une peine de six mois de prison ferme et 25 000 euros d'amende. Le jugement a été mis en délibéré jusqu'au 24 janvier.

 

Par Daniel C. Hall - Publié dans : LES NEWS ROSES
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Mercredi 14 décembre 3 14 /12 /Déc 09:49

Fiche technique :
Avec Gérard Lanvin, Christian Clavier, Jean-Pierre Bacri, Philippe Khorsand, Louise Portal, Jean-Pierre Darroussin, Marie-Anne Chazel, Didier Pain et Jacques François. Réalisé par Jean-Marie Poiré. Scénario : Jean-Marie Poiré et Christian Clavier. Directeur de la photographie : Claude Agostini. Compositeur : Michel Goglat
Durée : 110 mn. Disponible en VF.

Résumé :
Quelques amis de jeunesse approchant de la quarantaine se retrouvent à l'occasion de la venue à Paris d'une rock star québécoise, Bernadette Legranbois, qu'ils ont connu durant leur jeunesse. C'est l'occasion pour Jean-Michel, Richard, Guido, Antoine et Dany de régler quelques vieux comptes et de faire un bilan mi-doux, mi-amer de ce qui reste de leurs rêves d'adolescents.
L'avis de Jean Yves :
Que se passe-t-il quand quelqu'un qui a réalisé son rêve retrouve ses anciens complices qui, eux, ne l'ont pas réalisé ?
Dans Mes meilleurs copains, Jean-Marie Poiré imagine les retrouvailles d'un groupe de copains avec une copine qui est devenue star de ro
ck au Canada. Peu après 68, ces gauchistes de circonstance et de pacotille avaient formé un groupe « pop », mais seule Bernadette (Louise Portal) avait intéressé les professionnels du show-biz.
Vingt ans après, tandis que les garçons sont restés liés comme à la belle époque de leur jeunesse, Bernadette vient à Paris pour un récital à l'Olympia, et ils vont tous se retrouver, le temps d'un week-end mouvementé, dans la maison de Richard (Gérard Lanvin).
La présence de Bernadette est le prétexte idéal pour que chacun fasse le bilan de sa vie, justifie son évolution des idées révolutionnaires au comportement petit-bourgeois. Elle est le révélateur des non-dits enfouis depuis tant d'années, et les révélations vont effectivement aller bon train, sur le ton du psychodrame comique.
Il y a ainsi, dans le film de Jean-Marie Poiré, un parcours des protagonistes vers la connaissance de soi, vers la prise de conscience de la vérité de leurs relations. Les personnages sont parfaitement emblématiques de l'itinéraire d'une génération prise dans la contradiction de ses rêves et de sa progressive intégration au système qu'elle condamnait.
L'itinéraire de Guido (Jean-Pierre Bacri) est particulièrement intéressant à suivre : on voit comment il profite des ambiguïtés de la révolution sexuelle pour affirmer dans le groupe son homosexualité, pour l'imposer même face à ses copains réticents mais coincés par le sceau de l'amitié. Guido révèle aux autres ses goûts par l'intermédiaire d'un petit film en super 8 comme il en fleurissait dans les années 70, et où il s'affiche ouvertement avec un éphèbe italien dénudé à la manière des modèles du baron de Gloeden. Guido avouera ensuite ne plus baiser depuis 1983 et avoir tout transféré sur une dépense sportive forcenée, tandis que Bernadette exige de Jean-Michel (Christian Clavier) une capote pour s'envoyer en l'air.
Guido apparaît comme un personnage sérieux, un peu aigri, mais au regard juste et quand même assez drôle. À l'époque du groupe, c'était lui le plus éclaté, et en 1989, c'est lui le plus strict, le plus rigoureux. Il reste que Guido n'est accepté qu'en partie : il vient toujours seul chez ses copains, il n'amène jamais un autre homosexuel avec lui. Cela correspond sans doute à une réalité sociologique de l'époque.
Par des raccourcis qui visent juste, par une mise en scène qui joue avec le temps et les modes, par des dialogues acérés, Jean-Marie Poiré a réussi cette fresque comico-sociologique qui mène de l'explosion débridée de 68 aux années sida.

Pour plus d’informations :

Par Jean Yves - Publié dans : FILMS : Les Toiles Roses
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Mardi 13 décembre 2 13 /12 /Déc 16:56
Par Daniel C. Hall - Publié dans : VISUELS : Les affiches et pubs roses
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Mardi 13 décembre 2 13 /12 /Déc 08:29

Vanneste de nouveau au tribunal

Le procès pour incitation à la haine homophobe de Christian Vanneste, député UMP de Tourcoing, a lieu aujourd'hui au tribunal correctionnel de Lille. (13/12/2005)


Christian Vanneste est accusé d'avoir tenu des propos à caractère homophobe le 7 décembre 2004 à l'Assemblée nationale. Parmi lesquels : « Le comportement homosexuel est inférieur au comportement hétérosexuel », il est « une menace pour la survie de l'humanité », « le développement de l'homosexualité militante va de pair avec un déclin » ou « la vie, c'est l'ordre et la hiérarchie des comportements ». L'action en justice d'aujourd'hui concerne ses déclarations dans les quotidiens La Voix du Nord du 26 janvier 2005 et Nord Eclair du 4 février 2005.
« Ces propos justifient les haines homophobes, renforcent le climat hostile aux personnes homosexuelles, peuvent affaiblir l'estime que ces personnes ont d'elles-mêmes, et contribuent à la multiplication des pratiques à risques et des tentatives de suicide », clame l'association lilloise Les Flamands roses, qui appelle à un rassemblement à partir de 14 heures devant le palais de justice de Lille, avenue du Peuple-Belge.
De son côté, Christian Vanneste en appelle à la liberté d'expression : « J'ai toujours déclaré que ne plus pouvoir s'exprimer sur le thème de l'homosexualité était une atteinte à la liberté d'expression. Je n'accepte pas que l'on qualifie mes propos d'homophobes. En tant que professeur de philosophie, je pense simplement que la sexualité doit rester dans la sphère privée et que le jugement éthique doit rester ouvert sans être pour autant qualifié d'homophobe. Je soutiens que l'hétérosexualité doit être favorisée. »

Mathieu Pagura (Metro)

 

Jean-Luc Romero témoin contre Christian Vanneste

Un communiqué de Jean-Luc Romero, 11 décembre 2005


« Le comportement homosexuel est une menace pour l’humanité. »
« Si on universalisait le comportement homosexuel, l’humanité serait condamnée à mort. »
« L’homosexuel est quelqu’un qui se replie sur son sexe et refuse l’échange avec l’autre sexe. »
« La vie c’est l’ordre et la hiérarchie des comportements. »
« On peut parfaitement inhiber ou rééduquer le comportement homosexuel. »
« Le comportement homosexuel est anormal. »
Parce que Christian Vanneste, député de la Nation, a tenu ces propos injurieux vis-à-vis des homosexuels, mais surtout parce qu’il les a réitérés à plusieurs reprises, j’ai décidé de répondre à la citation à comparaître au tribunal de Lille, qui m’a été adressée par l’association SOS Homophobie qui est l’une des trois associations – les 2 autres sont le SNEG et Act Up Paris – à assigner cet élu de la République pour injures.
J’irai d’autant plus volontiers au tribunal ce mardi 13 décembre 2005, que je me porte en faux contre cet élu UMP qui ose dire aux medias : « Mes collègues me soutiennent très majoritairement », même si j’ai encore pu constater, durant la primaire à Paris, que l’homophobie a la vie dure dans les partis politiques...
Mais je suis sûr d’une chose : elle n’y est plus majoritaire, notamment à l’UMP.

J’irai donc le coeur léger et sûr du soutien moral de la majorité des Français qui n’acceptent plus qu’un de ses représentants insulte impunément une partie du corps social et bafoue, en toute connaissance de cause, les lois de la République.

Par Daniel C. Hall - Publié dans : LES NEWS ROSES
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Lundi 12 décembre 1 12 /12 /Déc 09:14


Fiche technique :
Avec Farley Granger, Ruth Roman, Robert Walker, Leo G. Carroll, Patricia Hitchco
ck, Marion Lorne, Jonathan Hale, Laura Elliot, Howard St-John, Norma Varden, John Brown et Robert Gist. Réalisé par Alfred Hitchcock. Scénario : Raymond Chandler, Czenzi Ormonde, Whitfield Cook et Ben Hecht. Directeur de la photographie : Robert Burks Compositeur : Dimitri Tiomkin.
Durée : 100 mn. Disponible en VO, VOST et VF.

Résumé :
Un champion de tennis est abordé dans un train par un inconnu qui lui propose un étrange marché : il supprime sa femme encombrante si celui-ci se charge d'éliminer son propre père. Croyant avoir à faire à un fou, le tennisman ne lui prête aucune attention. Peu de temps après, sa femme est assassinée...
L'avis de Jean Yves :
L'année 1951 est marquée par une réalisation essentielle dans le domaine de la psychologie criminelle : adapté d'un roman de Patricia Highsmith, L'inconnu du Nord-Express est certainement le chef-d'œuvre d'Alfred Hitchcock.
Le premier plan du film : les chaussures de deux messieurs qui se frôlent noue l'action en quelques secondes.
Un champion de tennis, Guy Haines, est abordé dans un train par un jeune oisif nommé Bruno Antony. Bruno révèle qu'il connaît par la presse à scandales les infortunes conjugales de Haines et sa passion pour la fille d'un sénateur.
Il lui propose un étrange marché : faire disparaître son encombrante épouse (à tous les sens du terme) ; en échange Haines le débarrassera d'un père qu'il déteste. Cet échange doit aboutir à deux crimes parfaits, parce que sans mobiles personnels pour les meurtriers.
Robert Walker, qui interprète le rôle de Bruno, n'est pas un inconnu pour le public américain de l'époque : acteur instable, il mourra lui-même quelques mois plus tard dans une maison de santé. Quant à Farley Granger, il était trois ans plus tôt, dans La corde d'Alfred Hitchco
ck, un séduisant assassin homosexuel.
Inconsciemment ou pas, le spectateur connaît ces éléments. Et le réalisateur les utilise à son profit. Il joue en même temps sur l'homosexualité visible de Bruno : sa grosse tête d'enfant gâté élevé dans un milieu de blasés excentriques, sa silhouette, sa manière de s'habiller, une rigidité anormale qui semble réprimer une démarche trop ondulée, lui octroient une présence saisissante.
Mais Hitchco
ck joue également sur l'homosexualité latente, plus sourde, de Guy Haines. L'athlète n'est pas indifférent aux coquetteries de ce jeune homme un peu frêle, mollement renversé sur la banquette du train.
Il faut ajouter que l'univers de L'inconnu du Nord-Express, où les coupables sont innocents et où les innocents sont coupables est caractéristique de l'univers du film noir, et plus encore de celui d'Hitchco
ck où personne n'échappe jamais à la condamnation, pas même le public.
Certes, le plan que Bruno va réaliser est diabolique. Cependant le refus de Guy d'accepter ce marché manque de fermeté et suggère une approbation intérieure et un secret intérêt pour ce singulier compagnon de voyage.
Jusqu'au dénouement, Hitchco
ck ne cessera pas d'éveiller pour l'assassin psychotique la sympathie du spectateur.
Pour plus d’informations :

Par Jean Yves - Publié dans : FILMS : Les Toiles Roses
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Lundi 12 décembre 1 12 /12 /Déc 08:09

« Chacun de nous est libre de critiquer ou d'approuver l'homosexualité, chacun est libre de choisir ou de ne pas choisir tel ou tel comportement sexuel ; cela relève du choix intime de la personne ; plus ce choix est intime, plus il est secret, et mieux cela vaut. » Robert Badinter, Sénat, 5 mai 1982.

Par Jean Yves - Publié dans : MOTS : Citations philes et phobes
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Dimanche 11 décembre 7 11 /12 /Déc 00:00
Par Daniel C. Hall - Publié dans : VISUELS : Les affiches et pubs roses
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Dimanche 11 décembre 7 11 /12 /Déc 00:00
Par Daniel C. Hall - Publié dans : VISUELS : Les affiches et pubs roses
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Dimanche 11 décembre 7 11 /12 /Déc 00:00

Comment on fait pour gâcher une partouze d'homosexuels ? On met du sable dans la vaseline...
Hilarant, non ?

Par Daniel C. Hall - Publié dans : LES NEWS ROSES
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Dimanche 11 décembre 7 11 /12 /Déc 00:00

Quelle est la différence entre deux mecs dans une Lada à 120 Km/h et deux homosexuels au lit ? Ils sont tous dans la merde.
Hilarant, non ?

Par Daniel C. Hall - Publié dans : LES NEWS ROSES
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Samedi 10 décembre 6 10 /12 /Déc 00:00
Par Daniel C. Hall - Publié dans : VISUELS : Les affiches et pubs roses
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Samedi 10 décembre 6 10 /12 /Déc 00:00

Comment appelle-t-on un dinosaure homosexuel ? Un Perforanus (ou Tripotanus).
Hilarant, non ?

Par Daniel C. Hall - Publié dans : LES NEWS ROSES
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Samedi 10 décembre 6 10 /12 /Déc 00:00

Un homosexuel s'adresse à un gars : «  Si tu étais allé faire du camping, et qu'en te réveillant tu te retrouvais couvert de vaseline avec l'anus douloureux, tu en parlerais à quelqu'un ? » Le gars : « Euh, je ne pense pas... » L'homosexuel : « Ça te dirait d'aller camper ? »
Hilarant, non ?

Par Daniel C. Hall - Publié dans : LES NEWS ROSES
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Samedi 10 décembre 6 10 /12 /Déc 00:00

Comment appelle-t-on un nain homosexuel à Marseille ? Un nain-culé.
Hilarant,non ?

Par Daniel C. Hall - Publié dans : LES NEWS ROSES
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