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Blog LGBT du rédac' chef :
Daniel Conrad

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Daniel Hall


secondé par :

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L'équipe des "piliers" en exclusivité
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, Henry Victoire, Didier Roth-Bettoni
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Mais aussi, depuis, Cyril Legann,
Gérard Coudougnan (Livres), Voisin Blogueur,
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Special Guest Star : Philippe Arino.

Un grand merci à Francis Moury,
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Vendredi 4 novembre 5 04 /11 /Nov 00:00
Voilà... Sept jours sans Internet... Et notre fournisseur d'accès (ça commence par un F et termine par com) nous a tout fait : problème de ligne, manipulations manuelles (sic), permutations (si y a une épreuve de permutation aux prochains Jeux Olympiques F... com n'est pas prêt d'avoir une médaille), tempête cosmique, un coup de Ben Ladden ou de Voldemort... Bref fallait juste changer le truc qui z'aurait dû faire dès la semaine dernière mais qui z'y ont pas pensé ! Nous reprenons donc aujourd'hui le cours normal de notre blog. Et comme le dit si bien le slogan de F...com : Bienvenue dans la vie point con !
Par Daniel C. Hall - Publié dans : LES NEWS ROSES
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Vendredi 28 octobre 5 28 /10 /Oct 00:00
Par Daniel C. Hall - Publié dans : VISUELS : Les affiches et pubs roses
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Vendredi 28 octobre 5 28 /10 /Oct 00:00

« C'est un acte avant tout politique dans le sens où nous avons un message à faire passer. Aujourd'hui les joueurs homosexuels aussi bien en club qu'en sélection nationale doivent se cacher. Nous souhaitons montrer qu'il est possible de jouer ensemble, que l'on soit noir, gay ou juif (...) Notre effectif est d'ailleurs composé de 50% d'hétérosexuels. » Bruno Laurent, président du PSG Foot Gay.

Par Daniel C. Hall - Publié dans : MOTS : Citations philes et phobes
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Vendredi 28 octobre 5 28 /10 /Oct 00:00

« Si en plus vous prenez en compte les faits que je n'ai pas encore mentionnés, qui sont qu'avec un nombre stable de femmes, il manque 2 millions d'hommes tombés dans la guerre [1914-1918], alors vous pouvez bien imaginer comment ce déséquilibre de 2 millions d'homosexuels plus 2 millions de victimes de guerre, ou en d'autres termes, un manque de 4 millions d'hommes capable d'avoir des relations sexuelles, a bouleversé l'équilibre des sexes en Allemagne et conduira à une catastrophe. Je voudrais vous développer quelques idées sur la question de l'homosexualité. Il y a des homosexuels qui ont le point de vue suivant : "ce que je fais est mon affaire, une affaire purement personnelle". Cependant, rien de ce qui touche à la sphère sexuelle n'est une affaire privée de l'individu, mais signifie la vie ou la mort d'une nation, signifie le pouvoir mondial ou la "Suissification" [La Suisse étant un pays neutre, elle était considérée comme faible par l'Allemagne Nazie]. Le peuple qui a beaucoup d'enfants est candidat au pouvoir et à la domination du monde. Un peuple de bonne race qui a trop peu d'enfants a un ticket direct pour le tombeau, pour l'insignifiance dans 50 ou 100 années, pour l'enterrement dans 250 années... Ainsi, nous devons être absolument clair que si nous continuons à avoir ce fléau en Allemagne, sans pouvoir le combattre, alors c'est la fin de l'Allemagne, et la fin du monde germanique. » Heinrich Himmler.

Par Daniel C. Hall - Publié dans : MOTS : Citations philes et phobes
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Jeudi 27 octobre 4 27 /10 /Oct 00:00

Fiche technique :
Avec Mika Okuno, Chika Fujimura, Toshiya Nagasawa et Hidetoshi Nishijima. Réalisé par Kaze Shindo.
Durée : 78 mn. Disponible en VO et VOST.

L'avis de Bastian Meiresonne (Eiga go go !)) :
Portant sur ses épaules le lourd héritage de son génial grand-père réalisateur et scénariste Kaneto Shindo et de son influent père producteur Jiro Shindo, la jeune Kaze fait preuve d'un réel talent prometteur dans son premier long métrage. S'attaquant au difficile et tabou sujet du lesbianisme, elle signe une première œuvre sensible et aboutie.
Chinatsu et Kyoko sont deux amies inséparables, logeant sous un même toit et partageant jusque le même lit. Vivant au jour le jour, gagnant quelques yens en travaillant dans des bars de nuit, leur amitié sera mise à rude épreuve le jour où Chinatsu tombe amoureuse de sa co-locatrice.
Née en 1978, Kaze Shindo intègre la prestigieuse école de cinéma Visual Shooting and Lighting Course of Nihon Eiga Gakko créée par Shohei Imamura. Se spécialisant dans la réalisation et l'éclairage, elle attire une première fois l'attention en réalisant un fort remarquable documentaire (Oji-Chan/My Grandfather) concernant son illustre grand-père durant ses années d'études. Après quelques travaux d'assistanats, elle signe le scénario et la réalisation de son premier long métrage, tourné avec un budget très peu élevé. Si sa famille a certainement pu jouer un rôle important dans son parcours personnel, Shindo en démontre pourtant aux plus envieux détracteurs. S'imposant comme la plus jeune réalisatrice actuellement en activité au Japon, elle ose également relever le défi de s'attaquer à un sujet particulièrement épineux au sein de la communauté japonaise : l'homosexualité des femmes. Suivant les traces de Ryosuke Hashiguchi, qui compte parmi les rares cinéastes à s'être ouvertement attaqué au sujet à travers ses Grains de Sable et Hush!, elle aborde le thème avec une légèreté et un naturel déconcertants ; pourtant l'homosexualité est peu admise au sein de la population japonaise et seules les représentations caricaturales ou faussement exagérées trouvent quelque grâce aux yeux des spectateurs.

Love/Juice est un drame intimiste très simple. À travers le quotidien de deux amies inséparables, passablement fêtardes la nuit tombée et souvent fauchées, elle brosse le sensible portrait criant de vérité de tout un pan de jeunes de ces dernières années. Elle réussit en quelques plans à esquisser une juste représentation d'une génération bien trop mal assimilée dans de nombreux films par ailleurs. Fêtardes, glandeuses, les deux amies n'en sont pas moins des jeunes tout à fait normales, en pleine transition entre une adolescence s'achevant et le monde adulte les guettant.
L'homosexualité de Chinatsu est abordée sans fausse pudeur dès la séquence d'ouverture du film. Les filles sortant en boîte, la lesbienne se plaint de ne trouver chaussure à son pied parmi les filles présentes et de regretter de ne pas être née garçon. Cette frustration sera un véritable leitmotiv tout au long du film et démontre l'admission d'une sexualité encore fragile : Chinatsu souffre véritablement de ne pas être un garçon. Sa coupe, son visage poupin, ses habits et ses attitudes trahissent de véritables manières d'un garçon manqué ; mais moins aspirant à changer véritablement de sexe, son comportement trahit une identité encore mal assimilée. Kyoko, de son côté, subit la phase de sa propre recherche sexuelle. Plutôt attirée par les garçons, elle est curieuse de la sexualité de son amie. Elle ne ressent aucune répulsion à l'embrasser et n'exclut – du moins au début – de coucher un jour avec elle. Déçue par ses expériences sexuelles passées, elle demande même conseil quant à comment avoir un orgasme et sera irrémédiablement excitée par une démonstration d'onanisme de la part de sa co-locatrice.
Toutes ces annotations sexuelles ne sont jamais exploitées de manière spectaculaire ou voyeuriste par la réalisatrice, mais témoignent – au contraire – d'une rare sensibilité et d'un respect particulier. Au-delà de la simplicité de l'histoire, Shindo intègre quelques éléments parfaitement auteurisants. Le besoin régulier de prendre Kyoko en photo démontre un certain côté possessif ; au contraire, les clichés pris par Kyoko ne représentent qu'un jeu pour la jeune fille, mais est mal vécu par Chinatsu. Tel un homme, elle cherche à dominer dans une relation où elle est autrement soumise par ses sentiments amoureux non retournés par l’objet de son désir. Elle est tel un prédateur, cherchant sa proie, représenté par les nombreuses séquences de poissons rouges dévorés : dès qu'ils sont mis dans un même bocal avec un poisson d'une autre espèce, ils se font dévorer tout cru. Poissons rouges qui servent également de métaphore à la relation même des deux filles : mis dans un étroit verre (aussi petit que l'appartement partagé par les filles), l'un meurt au moment de la « rupture » des deux amies et de la menace de suicide de Chinatsu. Métaphore certes facile, mais une nouvelle fois juste et étonnant pour un premier métrage réalisé par une jeune femme de 22 ans.
Métrage centré tout entier autour des deux filles, la gente masculine n'a que peu de place dans leur univers ou est représentée de façon médiocre : un vendeur de poissons exotiques renfermé et indécis, un barman rendant visite avec force alcool et un patron violeur. D'après l'aveu de Kaze Shindo elle-même, elle a cherché à décrire un univers qui lui était intimement familier et proche ; elle ne semble en tout cas pas porter beaucoup d'affection pour la gente masculine.
Premier film tout à fait réussi, ne souffrant que d'une fin par trop démonstrative et appuyée, le talent de Kaze Shindo est très prometteur. Disposant de la même fraîcheur que les premiers métrages de Sofia Coppola, son premier métrage mérite d'être découvert par un large public et donne envie de suivre ses futurs pas derrière la caméra.

Pour plus d’informations :
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Par Bastian Meiresonne (Eiga go go !) - Publié dans : FILMS : Les Toiles Roses
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Jeudi 27 octobre 4 27 /10 /Oct 00:00

Fiche technique :
Avec Valérie Lemercier, Claude Rich, Dieudonné, Marthe Keller, Patri
ck Catalifo, Didier Brengarth, Amira Casar, Didier Bénureau et Alain Doutey. Réalisé par Valérie Lemercier. Scénario de Valérie Lemercier et Aude Lemercier. Compositeur : Gregori Czerkinsky. Directeur de la photographie : Patrick Blossier.
Durée : 102 mn. Disponible en VF.

Résumé :
Quand une jeune femme de la campagne découvre que son père est un homosexuel de gauche, très esthète et très parisien, elle veut à tout prix comprendre l'univers de son géniteur. Frédérique revêt alors les atours traditionnels d'un gay et se fait passer pour son fils. Elle ignore que son père fait partie de ces gens pour qui le bon goût n'a pas de limites et prime même les liens du sang.
L'avis de Gabriel de Monteynard :
On la connaît dans ses one woman show savoureux où elle joue avec brio des personnages très différents les uns des autres en accentuant leurs traits avec suffisamment de finesse pour ne pas tomber dans le mauvais café-théâtre. Mais la mise en scène et l'écriture de scénario c'est autre chose, et là, notre chère Valérie tombe dans le comique de boulevard. Le titre laissait présager le pire...
Après l'enterrement de sa mère, Frédérique (Valérie Lemercier) parvient à retrouver son père (Claude Rich) qu'elle n'a jamais connu. Elle découvre que celui-ci, personnalité du monde de la culture, est homosexuel, et décide de se déguiser en garçon pour mieux pénétrer son univers, en jouant sur les clichés gays de la folle, se faisant passer ainsi pour son fils.
Le film commence très fort : Frédérique, la provinciale un peu cruche, débarque à Paris chez un ami homo et danseur, évidemment très folle, comme il se doit. Première soirée entre amis où un coiffeur perruquier à l'Opéra, plus folle tu meurs, propose de déguiser Frédérique en garçon, afin qu'ils puissent aller tous ensemble au Victory, boite pédé à la mode. Autant vous le dire tout de suite, le Victory et sa clientèle sont la pire caricature du genre. Dès l'entrée, une grosse bonne femme crie à des hétéros cravatés : « C'est un lieu réservé aux HOMOSEXUELS ! ». Très crédible. À l'intérieur, les habitués sont partagés entre les « cuirs », super machos bariolés de colliers cloutés et autres attirails exotiques, et les folles, dont font partie nos camarades, vêtus de tee-shirts moulants. Toujours les mêmes poncifs des pédés qui « jouent le rôle de l'homme », plus mecs que mecs, et des folles, passives, plus féminines que les vraies femmes. Décidément, on ne sortira jamais de ces images préfabriquées. C'est triste.
Quelques gags font mouche, et de temps à autre on rit tout de même. Le talent de Claude Rich et Marthe Keller y est pour beaucoup. Mais l'accumulation des clichés est édifiante. Petit échantillon : Francis (Dieudonné), « mari » du père de Frédérique, ne supporte pas l'idée d'un coït vaginal (il en pleure même), ni la vue d'une mère donnant le sein à son enfant, collectionne les parfums et autres cosmétiques par dizaines, se fait des masques de beauté sur le visage à la couleur rose bonbon, est expert es maquillage (liste non exhaustive). Chaque personnage pédé a droit à son lot de lieux communs. C'est la règle. Et cette règle de comique troupier interdit le moindre moment d'émotion entre la fille et son père par exemple, que l'on attend tout le long et que l'on désespère de ne jamais voir. Pas plus d'émotion dans le couple Dieudonné/Claude Rich.
Valérie Lemercier n'hésite pas à tomber parfois dans le graveleux. Dieudonné jouant le proctologue (spécialiste des maladies de l'anus) dit à son patient, en lui examinant les fesses à un mètre de distance, que s'il continue à son âge, il faudra lui mettre un anus artificiel (!). Ou quand Frédérique fait semblant de pisser contre un arbre, assumant son rôle de garçon jusqu'au bout (Cf. la bande annonce). Dans son film précédent, Quadrille, il y avait au moins le texte de Sacha Guitry !

Pour plus d’informations :

Par Gabriel de Monteynard - Publié dans : FILMS : Les Toiles Roses
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Jeudi 27 octobre 4 27 /10 /Oct 00:00


Par Daniel C. Hall - Publié dans : VISUELS : Les affiches et pubs roses
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Jeudi 27 octobre 4 27 /10 /Oct 00:00
Par Daniel C. Hall - Publié dans : VISUELS : Les affiches et pubs roses
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Jeudi 27 octobre 4 27 /10 /Oct 00:00

« Les gens veulent vivre ensemble sans peur et sans haine, qu'ils soient homosexuels, hétérosexuels, palestiniens, israéliens, musulmans ou juifs. Nous, les homosexuels, venons de toutes ces communautés et donc nous franchissons ces frontières de la façon la plus directe et la plus honnête. » Hagai El-Ad, organisateur de la première Gay Pride à Jérusalem.

Par Daniel C. Hall - Publié dans : MOTS : Citations philes et phobes
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Jeudi 27 octobre 4 27 /10 /Oct 00:00

« Cancer - Les femmes homosexuelles aux États-Unis sont trois fois plus vulnérables que les hétérosexuelles à un développement du cancer du sein. Les causes en sont multiples : consommation d'alcool et de tabac souvent plus élevée mais, surtout, les femmes homosexuelles, pour la plupart, n'ont pas d'enfants alors que les grossesses diminuent les risques d'avoir un cancer. » Présent, journal d’extrême-droite, 17 février 1993.

Par Daniel C. Hall - Publié dans : MOTS : Citations philes et phobes
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Jeudi 27 octobre 4 27 /10 /Oct 00:00

« Le mariage civil est avant tout une organisation juridique visant à donner un cadre et une protection pour les enfants. Or, à ma connaissance, les homosexuels n’ont pas la possibilité d’avoir des enfants. » Nicolas Sarkozy. Le Figaro du 17 mai 2004.

Par Daniel C. Hall - Publié dans : MOTS : Citations philes et phobes
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Jeudi 27 octobre 4 27 /10 /Oct 00:00

« Au Parlement européen, j'étais membre de la commission pour les libertés publiques, et à ce titre, j'ai voté à plusieurs reprises et sans arrière-pensée en faveur du mariage homosexuel et de l'adoption par des couples homosexuels. » Martine Roure (PS), adjointe chargée des affaires sociales et de la solidarité à Lyon.

Par Daniel C. Hall - Publié dans : MOTS : Citations philes et phobes
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Mercredi 26 octobre 3 26 /10 /Oct 00:00

Fiche technique :
Avec Jean-Claude Adelin, Claude Brasseur, Jacques Bonnaffé, Marianne Denicourt, Thierry Lhermitte, Didier Bezace, Daniele Lebrun, Jean-Pierre Cassel, François Berléand, Laurent Malet et Maurice Barrier. Réalisé par Marcel Bluwal. Scénario de Jean-Claude Carrière. Compositeur : Antoine Duhamel. Directeur de la photographie : Philippe Pavans de Ceccaty.
Durée : 120 mn. Disponible en VF.

L'avis de Gabriel de Monteynard :
Le cinéma ne manque pas de références à la déportation des juifs. Mais combien de films se sont intéressé à celle des homosexuels ? Chaque époque à ses préjugés et reconnaissons que cet aspect de l'histoire a été longtemps éludé. Il y a les « vrais » martyrs, et les autres, pas très politiquement corrects, que l'on laisse de côté. À ma connaissance, seul Bent, tiré d'une pièce de théâtre datant de 1979, aborde le problème de front (je vous laisse le soin de compléter la liste...). Ce film n'a jamais trouvé de distributeur français (il n'a été diffusé en France que dans des festivals). Voilà un pan de l'histoire qui semble déchaîner les passions ! Décidément, nous sommes toujours très seuls dans notre combat pour une forme de reconnaissance.
Paris, 1942. La France occupée aspire à oublier et se divertir. Les théâtres et les cabarets font le plein, le cinéma ne s'est jamais mieux porté... Mais la Révolution nationale exige plus que des distractions et a besoin de héros rassembleurs pour stimuler les consciences amollies. Le colonel Valogne demande au producteur Couperin de financer un film sur Mermoz dont les exploits font vibrer les écoliers de France. Le tournage démarre dans l'incertitude et l'improvisation. Au moment où l'équipe se soude, Lambert, l'interprète principal est arrêté par la police allemande...
La subtilité du film est de ne dévoiler son vrai thème que tardivement, après que l'on se soit attaché au personnage qui attirera sur lui les foudres nazis. Déporté pour son homosexualité, il ne correspond à aucune image caricaturale du genre. Il en est même l'opposé : viril, sûr de lui, costaud, aimant la compagnie des femmes. Au point que la surprise est totale. Pour vous qui lisez ces lignes sur un site gay, il est difficile de garder le suspens entier...
Ces gens qui ont léché les bottes des allemands, prêts à tous les compromis pour garder des prérogatives de seigneurs (celles du milieu du cinéma, en l'occurrence), sont incarnés par des personnages grotesques à force de compromission. Mais ils gardent une humanité, malgré tout. Il faut finir ce ridicule film de commande sur Mermoz coûte que coûte. Et de fait, Le plus beau pays du monde ne manque pas d'humour en faisant le « making of » de cette pochade de collabo. La compromission n'a plus de limites et le producteur devient une vraie marionnette aux mains de la France de Vichy. Devant leurs exigences toujours plus strictes, il plie sans cesse, au point où, par exemple, les proches de Mermoz ne doivent plus être cités car leur passé n'est pas (soi-disant) sans tâche. Saint-Exupéry sera surnommé "Le Poète" !
Les protagonistes imaginent toutes les hypothèses possibles pour expliquer l'arrestation. Était-il communiste, juif (pourtant on est sûr qu'il ne l'est pas), résistant ? Personne ne pense à l'homosexualité. C'est l'hypothèse impensable. Elle ne vient tout simplement pas à l'esprit. Elle est naturellement occultée. Rien n'a tellement changé finalement.
Le film ne « démarre » vraiment qu'à partir de cette arrestation. Même si tout ce qui précède permet de mieux comprendre le personnage central et de mieux préparer l'effet de surprise, cette partie manque quelque peu d'une certaine vigueur dramatique. Mais la gravité du sujet emporte tout, et c'est bouleversé que nous sortons de la salle. Car la fin est proprement surréaliste, cruelle, émouvante, et pourtant bien réelle ! (surprise...)
Voilà un film qui, malgré une belle brochette d'acteurs prestigieux (Claude Brasseur, Marianne Denicourt et Jacques Bonnaffé, tout trois prodigieux), donc, peut-on supposer, malgré certains moyens, a sérieusement manqué de promotion. En avez-vous seulement entendu parlé ? Alors, de grâce, passez le mot !

Pour plus d’informations :

Par Gabriel de Monteynard - Publié dans : FILMS : Les Toiles Roses
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Mercredi 26 octobre 3 26 /10 /Oct 00:00
Par Daniel C. Hall - Publié dans : VISUELS : Les affiches et pubs roses
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Mercredi 26 octobre 3 26 /10 /Oct 00:00

L'homosexualité est « l'expression du vice et de la luxure » et elle est « un attentat contre l'intégrité physique et morale de l'homme ». Benoît XVI

Par Daniel C. Hall - Publié dans : MOTS : Citations philes et phobes
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Mardi 25 octobre 2 25 /10 /Oct 00:00

Fiche technique :
Avec Frédéric Andrau,, Vincent Branchet, Urs Peter Halter, Martin Schenkel, Jean-Pierre von Dach et Jessica Frueh. Réalisé par Marcel Gisler.
Durée : 92 mn. Disponible en VF.

Résumé :
Beni tombe amoureux de Fogi, leader et chanteur d'un groupe de rock. L'attitude rebelle de Fogi favorise le désir de liberté de Beni et lui donne la force de vivre sa vie hors du milieu social dont il est issu. Il se dévoue corps et âme à son amant, à tel point qu'il n'arrive plus à réaliser quel homme est vraiment Fogi. Quand il se rend compte que Fogi est au bord de la déchéance physique et morale, Beni tente de se raccrocher à cet amour et se trouve bientôt confronté à la décision la plus terrible de sa vie.
L'avis de Francis Lamberg et Laurent Mullens (La lucarne) :
Le F du titre désigne Foggy, charismatique chanteur de rock dont Benny tombe amoureux. Benny sort de l'adolescence et a tout pour mordre dans la vie à pleine dent. Foggy est désabusé, redoute la vieillesse et est narco-dépendant. Assez vite, Benny s'installe chez Foggy et, après une période de grâce, Foggy finit par projeter son autodestruction latente sur et en Benny. Ce dernier est amoureux fou et malléable. Sans identité propre, il est prêt à tout recevoir de son compagnon, y compris le pire. Il devient donc littéralement le chien de Foggy : toute marque d'intérêt, fût-elle violente, est perçue aveuglément comme une preuve d'amour. Il va alors vivre un semblant de bonheur d'animal domestique (« Le bonheur, c'est ne plus être responsable de rien » ira-t-il même jusqu'à avouer) jusqu'à ce que le clash du groupe de rock de Foggy et sa replongée dans la drogue ne donne à Benny l'ascendant sur son maître.
F., cela aurait tout aussi bien pu être l'initiale de fascination, fantasme ou fugue. Sur fond de sexe, drogue, yaourt & ro
ck'n roll, ce film aborde avec densité et force le thème sempiternel de la passion destructrice et de l'amour en déséquilibre. Le jeu tantôt lumineux, tantôt sombre de Vincent Branchet est magnifique de nuances et de justesse. Plus habitué aux planches qu'à la caméra, son jeu reste empreint d'une grande théâtralité mais son interprétation réellement canine du personnage est une réelle performance d'acteur ! L'interview en bonus montrera également combien une certaine alchimie reste nécessaire entre les acteurs pour que les personnages fonctionnent. Pari gagné pour ce film ! Pour on ne sait quelle sombre raison, ce film magnifique a connu une sortie plus que confidentielle en salle. Par exemple, certains festivals de films gay ont essuyé un refus à leur demande de diffusion. Sa sortie en DVD est une aubaine de (re)découverte.
L'avis de Gabriel de Monteynard :

Ne vous est-il jamais arrivé, en sortant du cinéma, dépité, de vous dire : « Mais quand est-ce qu'il sortira une simple histoire d'amour entre deux mecs (ou deux femmes) qui ne soit ni un film glauque ni une comédie pour beauf ! ». Une histoire qui nous ferait rêver d'amour, certes un peu comme un roman de gare, et c'est là toute la limite du genre. F. n'est pas ce film mais il aborde un point essentiel des rapports amoureux : cet inévitable déséquilibre des sentiments dans le couple, qui rend l'un esclave de l'autre. Cette logique que nous connaissons est poussée ici jusqu'à son paroxysme, celle du premier amour et de l'aliénation qu'il constitue.
Sur fond de décor années 70, cheveux longs et milieu ro
ck underground, F. est une vision cruelle mais juste de la passion amoureuse que voue un adolescent (Beni) à sa star de rock favorite (Fögi). L'adolescent aime une image qu'il idolâtre. Comme tout adolescent immature, il se complaît dans un imaginaire qu'il croit être l'image de la réalité. Son besoin d'affection et sa peur de ne pas être aimé en retour finissent par engendrer l'agacement, voire la haine de Fögi, qui devient plaisir de dominer, seule issue à ce stade de la relation. Cette mise en scène de la dépendance affective dans un rapport amoureux est l'idée maîtresse du film.
Une lente progression nous entraîne vers une relation dominant-dominé jusqu'à la folie de Beni, refuge dans lequel il s'abandonne totalement, découvrant cette sensation d'absolue liberté qu'elle engendre. N'avoir plus d'amour propre à défendre. Se laisser aller. Devenir le chien de son maître. Cette folie est parfaitement traduite à l'image par une mise en scène inspirée et onirique. Ce ne sont que quelques moments du film mais leur importance justifie d'autant plus cet effort particulier. 
Ce rapport sado-maso n'a rien de sordide. Il constitue plutôt une transition nécessaire dans la relation exacerbée du couple, vers un équilibre des sentiments et une vraie réciprocité. Car les rapports s'inversent et l'image que l'on a de l'un et de l'autre n'est plus aussi claire et définie, les pistes se brouillent, et les deux protagonistes révèlent leur complexité et leurs contradictions.
Seule ombre au tableau est la trop lente progression du début ou l'on attend la suite des événements pendant un bon tiers du film. L'évolution des deux personnages se doit d'être lente pour donner plus de poids à la suite, certes. Mais toute cette première partie manque d'une atmosphère soutenue, d'une tension dramatique, que la suite possède réellement. Le jeu approximatif de l'ensemble des seconds rôles y est pour beaucoup. Il crée une distanciation pas très heureuse. Le couple Beni-Fögi, lui, s'en tire bien, et c'est malgré tout l'essentiel.
Le film prend corps dès qu'il devient huit clos. Quelques moments de pure émotion, sans aucun pathos, entre Beni et Fögi, nous laissent cloué sur notre siège. Certes l'amour entre mecs est encore une fois synonyme d'instabilité et de marginalité, pratiqué chez des « voyous » qui s'adonnent notamment à la drogue. Mais ce mode de vie est associé ici plutôt à une époque et à un certain milieu, celui du ro
ck. F. n'est pas la limpide histoire d'amour gay dont on pourrait rêver mais sa force vaut le déplacement.
Pour plus d’informations :

Par Francis Lamberg et Laurent Mullens (La Lucarne) et Gabriel de Monteynard - Publié dans : FILMS : Les Toiles Roses
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Mardi 25 octobre 2 25 /10 /Oct 00:00

Fiche technique :
Avec Takeshi Ito, Simon Kumai, Kiyomi Ito et You Suzuki. Réalisé par Hisayasu Sato.
Durée : 60 mn. Indisponible en VO et VOST.

L'avis de Martin Vieillot (Eiga go go !) :
S'il est bien un réalisateur qui divise, il s'agit assurément de Hisayasu Sato. Fer de lance du renouveau du pinku-eiga au milieu des années 80 qui entraîna dans sa suite des cinéastes plus classiques, son univers reconnaissable entre mille provoque autant de fascination que de dégoût. Films ouvertement sulfureux brassant érotisme déviant et déprime urbaine avec un net attrait pour l'expérimentation visuelle, les œuvres de Sato ressassent à l'infini les mêmes obsessions morbides jusqu'au malaise. Plus connu en Occident pour son célèbre Naked Blood, une œuvre à part qui l'a malheureusement vite catalogué au rayon des auteurs gores, son impressionnante filmographie dégage une thématique autrement passionnante et fascinante. Souvent qualifié de prétentieuses esbroufes, il convient de replacer ses travaux dans leur contexte originel pour mieux en apprécier leur singularité. Muscle, une de ses premières réalisations, fait partie de sa série de barazoku-eiga (films gay), un sous-genre incontournable du pinku eiga. La sexualité chez Sato, c'est surtout l'expression des pulsions cachées. Souvent violentes et morbides, ici cette thématique ne diffère guère de celle de ses films hétérosexuels. Les actes sexuels n'y tiennent d'ailleurs qu'une place secondaire, s'effaçant vite derrière les traumas de ses personnages. Muscle illustre d'ailleurs bien cette orientation qui confine à l'obsession maladive.
Ryuzaki est photographe pour Muscle, un magazine de body-building. Il tombe amoureux de Kitami, un jeune homme rencontré lors d'une exhibition culturiste avant-gardiste. Fascinés par la douleur, leur relation tourne rapidement aux pratiques sadomasochistes. Un jour, lors d'une séance photo, Ryuzaki pris d'une pulsion incontrôlée tranche le bras de son amant. Libéré après un an de prison, Ryuzaki retrouvera l'air libre et ne pourra s'empêcher de retrouver son ancien partenaire.
Habitué aux scénarios complexes mêlant flash-ba
ck et onirisme, Sato s'appuie ici sur un canevas somme toute linéaire. Muscle illustre la dérive d'un homme à la recherche désespérée de l'homme qu'il aimait. Une structure qui donne au film un arrière goût de thriller lorsque Ryuzaki s'enfonce la nuit dans les ruelles glauques de Tokyo. L'esthétique résolument eigties s'accorde ici parfaitement à l'univers dépeint. Filtres bleuâtres, néons à la lumière blafarde et mortifère, Sato déréalise les lieux qu'il filme, les teintant d'une inquiétante et souterraine noirceur renforcée par l'emphase de Sato sur l'univers fantasmé de l'homosexualité. Peu d'expérimentations visuelles, mis à part son attrait prononcé pour les reflets en tout genre. Film-monde donc, où l'ambiance prime avant tout.
La thématique sadomasochiste reste malheureusement superficielle, la relation entre les deux amants peine à faire ressentir leurs tourments intérieurs. Comme souvent chez Satou, ses films sont résolument hermétiques. Le moteur du récit manque ici d'intensité et se résume aux déambulations paranoïaques de Ryuzaki dans divers lieux tels do
cks, salles de cinéma ou ruelles désertes. L'adjonction purement gratuite d'un couple hétero au récit n'en donnera pas pour autant le rebond espéré. Heureusement comme tout pinku-eiga, Muscle est court (une heure) ce qui l'empêche de s'effondrer faute de corps. Cinéphile averti, Sato double son film d'une réflexion cinématographique. Le personnage central est tenancier d'une salle obscure avant-gardiste, il est question de Pier Paolo Passolini et de son Salo. Las, ces références prétentieuses ne sont que pures citations sans aucun travail de ré-appropriation ou hommage.
Reste que Muscle comporte de belles et fortes visions singulières qui font tout son intérêt. L'étrange scène d'introduction où culturistes se mêlent à un danseur de buto décharné, le bras tranché que Ryuzaki conserve dans du formol telle une relique qui causera sa perte, la rencontre finale des deux amants dans une salle de cinéma au pied d'une toile nue entourée des protagonistes masqués comme un bal costumé macabre, la danse en bout de quai portuaire entre un manchot (Kitami) et un aveugle (Ryuzaki qui s'est crevé les yeux avec son sabre), les surprenantes et froides mélodies synthétiques.
Typique du travail de Sato, Muscle manque de maturité et reste malheureusement trop creux pour convaincre Néanmoins, l'univers fascinant et déprimant qu'il dégage saura satisfaire les amateurs de cinéma différent. Étrange et maladif.

Pour plus d’informations :

Par Martin Vieillot (Eiga go go !) - Publié dans : FILMS : Les Toiles Roses
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Mardi 25 octobre 2 25 /10 /Oct 00:00
Par Daniel C. Hall - Publié dans : VISUELS : Les affiches et pubs roses
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Mardi 25 octobre 2 25 /10 /Oct 00:00
Par Daniel C. Hall - Publié dans : VISUELS : Les affiches et pubs roses
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Mardi 25 octobre 2 25 /10 /Oct 00:00

5 octobre 1979
Dans un discours adressé aux prêtres de tous les diocèses américains, le pape déclare :
« Vous qui portez le message de la vérité et le pouvoir de Dieu, qui enseignez la loi divine, vous, pasteurs plein de compassion, vous avez aussi le droit de dire : l’homosexualité est une faute morale. »

30 octobre 1986
La congrégation de la doctrine de la foi adresse une lettre aux prêtres de l’Église catholique. Celle-ci met en garde les prêtres contre la « propagande trompeuse » des activistes gays. On peut lire dans ce document que même une « inclinaison » homosexuelle s’apparente à une « faute morale en soi ». Le document regrette également, en référence à la crise du SIDA, que les activistes gays continuent à se battre pour l’égalité bien que « l’homosexualité menace sérieusement la vie et le bien-être d’un nombre important d’individus ». Enfin est condamné le combat contre les attaques anti-gay, puisque, peut-on lire, même si ces attaques sont à regretter, « quand la législation protège un comportement dont personne ne peut revendiquer le droit [on peut s’attendre] à un surcroît de réactions irrationnelles et violentes ».

23 février 1994
Le pape publie une lettre sur les valeurs familiales. Il estime que le mariage homosexuel n’est pas seulement un péché, mais représente un danger : « d’autres unions [que le mariage hétérosexuel] ne peuvent être reconnues, malgré certaines évolutions récentes qui représentent une menace sérieuse pour le futur de la famille et de la société elle-même ».

9 juillet 2000
Le pape condamne la gay pride de Rome, qui a lieu la même année que le grand jubilé de l’Église catholique. Il affirme : « Au nom de l’Église de Rome, je ne peux pas ne pas exprimer mon amertume devant cet affront fait au grand jubilé de 2000 et devant l’offense aux valeurs chrétiennes dans une ville si chère aux catholiques du monde entier ».

31 juillet 2003
Le pape estime que les élus qui ont voté en faveur du mariage homosexuel, des droits des couples homosexuels ou du droit à l’adoption des homosexuel(le)s sont « gravement immoraux » : « Rien ne peut justifier de mettre sur le même plan les unions homosexuelles et les unions hétérosexuelles au regard des vues de Dieu sur le mariage et la famille. Le mariage est sacré, alors que les actes homosexuels vont à l’encontre de la loi naturelle de la morale ».

Dans un livre publié en 2005, moins de deux mois avant sa mort, le pape estime que le mariage homosexuel participe d’une « nouvelle idéologie du mal, peut-être plus insidieuse et cachée, qui promeut les droits fondamentaux contre la famille et contre l’homme ».

Source : Les mots sont importants

Par Daniel C. Hall - Publié dans : MOTS : Citations philes et phobes
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