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Daniel Conrad

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Marc-Jean Filaire,
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, Henry Victoire, Didier Roth-Bettoni
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Mais aussi, depuis, Cyril Legann,
Gérard Coudougnan (Livres), Voisin Blogueur,
Nicolas Maille, Sullivan Le Postec, Vincy Thomas,
Jann Halexander, Tom Peeping
, Lucian Durden,
Papy Potter, Nico Bally, Marie Fritsch,
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Un grand merci à Francis Moury,
Olivier Nicklaus et à
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Mardi 11 juillet 2 11 /07 /Juil 12:15

« Étant donné les statistiques sur l'homosexualité, il serait étonnant qu'il n'y en ait pas un ou deux… par division. Comme il n'est pas étonnant que l'environnement et la culture du football ne leur donne pas vraiment de quoi s'épanouir. » Tony Cascarino, Times, 2006.

Par Daniel C. Hall - Publié dans : MOTS : Citations philes et phobes
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Mardi 11 juillet 2 11 /07 /Juil 11:59

« Non, je vais même dire mieux, je n'ai jamais en 18 ans de carrière vu ou assisté ou personnellement vu un homosexuel dans un vestiaire ou sous la douche. (…) Dans les attitudes, je n'ai jamais vu quelqu'un qui ressemblait de près ou de loin avec des manières de quelqu'un du coté obscur de la force...» David Ginola, Canal+, 2005.

Par Daniel C. Hall - Publié dans : MOTS : Citations philes et phobes
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Mardi 11 juillet 2 11 /07 /Juil 11:28
Par Daniel C. Hall - Publié dans : VIDEOS : La TV en folie
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Mardi 11 juillet 2 11 /07 /Juil 08:08

Fiche technique :
Avec Louise Brooks, Fritz Kortner, Franz Lederer, Gustav Diessl, Carl Goetz, Krafft Raschig, Alice Roberts, Michael Von Newlisky et Daisy D’Ora. Réalisé par Georg Wilhelm Pabst. Scénario de Laszlo Vajda. Directeur de la photographie : Günther Krampf.
Durée : 120 mn. Disponible en en VO, VOST et VF.

L'avis de Jean Yves :
Jeune et belle, Loulou épouse le riche producteur Peter Schön. Mais Loulou est volage et son mariage ne l'assagit pas puisque le soir même de ses noces, elle trompe son mari avec son propre fils, Alve.

Quand le mari découvre son infidélité, il lui tend un pistolet pour qu'elle sauve son honneur en se suicidant. Loulou refuse, une dispute commence, un coup part, Peter Schön est tué. Grâce à la comtesse Anna Geschwitz, Loulou évite la prison. Elle reste - tout en se donnant à d'autres hommes - avec Alve qui devient joueur et tricheur. Un soir, un client l'aborde, c'est l'assassin que la presse a surnommé Jack l'Eventreur : Loulou meurt poignardée.
En tant que spectateur, j'ai été, tout au long de ce film, un admirateur passionné de Louise Brooks (Loulou), tout autant que d'Alice Roberts (la comtesse Geschwitz).
Si l'intrigue est principalement « hétérosexuelle », la passion de la comtesse pour Loulou fait tout l'intérêt du film.

Alors que Loulou se marie pour de mauvaises raisons (en existe-t-il de bonnes ?), la comtesse valse avec elle le soir des noces et foudroie du regard tout homme qui oserait s'interposer.
Plus tard, alors que Loulou tombe dans la déchéance, la comtesse se dévouera pour la tirer d'affaire.

Ce film, qui est un des chefs-d'œuvre du cinéma, a fait de Louise Brooks la légende que nous connaissons, tout en mettant à l'écran une « lesbienne » hors de tout stéréotype. À voir.
Pour plus d’informations :

Par Jean Yves - Publié dans : FILMS : Les Toiles Roses
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Lundi 10 juillet 1 10 /07 /Juil 17:04

Gay . com Ad
Vidéo envoyée par timboy69
Par Daniel C. Hall - Publié dans : VIDEOS : La TV en folie
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Jeudi 6 juillet 4 06 /07 /Juil 09:30

MariageHomo
Vidéo envoyée par Sergio95
Par Daniel C. Hall - Publié dans : URGENT : Gays, militants et résistants !
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Jeudi 6 juillet 4 06 /07 /Juil 09:15

Guignols - De Villiers et les homos
Vidéo envoyée par hakim93200
Par Daniel C. Hall - Publié dans : VIDEOS : Lutte contre l'homophobie
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Jeudi 6 juillet 4 06 /07 /Juil 08:56

Fiche technique :
Réalisé par Richard Rein.
Durée : 80 mn. Disponible en VF.

Résumé :
Jean-Paul ne s'est jamais reconnu dans le sexe masculin, il n'est devenu lui-même qu'en se donnant l'identité d'une femme : Dominique... Elle s'explique sur cette transformation.
L'avis de Jean Yves :
Cinéma-vérité sans artifice de mise en scène. Caméra fixe. Le document à l'état brut tourné à l'économie. Malaise du voyeurisme. Face à soi, Dominique, la trentaine, parle. Jean-Paul sommeille encore en elle...
Le passage de il à elle.
Témoignage passionnant que celui proposé par Apparence féminine. Balayé le discours classique du travelo en représentation. Battue en brèche l'image de l'hyperféminité tapageuse. Aucune illusion. On a affaire à un travesti qui travaille, qui a un amant et, ô surprise, qui se raconte avec lucidité.
« Je refuse mon homosexualité... je veux mettre entre moi et l'homme qui m'attire une distance maximum pour oublier que je suis peut être comme lui. »
À aucun moment n'est affirmé l'adage selon lequel le travesti est une âme féminine dans un corps masculin, une erreur de la nature. Aucune revendication de ce genre. L'histoire pratiquement logique d'un garçon efféminé, d'un adolescent qui connaît quelques aventures masculines qui lui laissent un goût amer, d'un jeune homme torturé par ses affinités et qui trouve un moyen terme à ses difficultés : lui, hésitant, mal à l'aise, se met à l'abri derrière elle, naissante. Ne pouvant modifier son désir il intervient sur son image qui, transformée, le met à l'abri : les hormones ratifiant la décision qui n'ira jamais jusqu'à la mutilation. Apparence féminine, seulement.
Récit linéaire, parfois trop, jusqu'au moment où se produit la cassure : rencontré des années après le changement, l'ex-moniteur scout, vient dire sa fascination pour Dominique, pour l'itinéraire qu'il/elle a suivi. Piégée par la caméra elle dit la magie de l'autre qui attire et dérange, de l'autre qui réveille en soi un carroussel de contradictions.

Les propos de Dominique méritent d'être ré-écoutés et ré-entendus car ils font partie de ces confessions qui dépoussièrent les idées reçues.
Apparence féminine, c'est ce que mentionne sa carte d'identité.
Pour plus d’informations :
--

Par Daniel C. Hall - Publié dans : FILMS : Les Toiles Roses
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Mardi 4 juillet 2 04 /07 /Juil 17:13

queer as folk clip gay
envoyé par justin8131
Par Daniel C. Hall - Publié dans : VIDEOS : La TV en folie
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Mardi 4 juillet 2 04 /07 /Juil 16:15
Par Daniel C. Hall - Publié dans : VIDEOS : Lutte contre l'homophobie
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Lundi 3 juillet 1 03 /07 /Juil 10:25


Fiche technique :
Avec Jürgen Prochnow, Ernst Hannawald, Werner Schwuchow, Hans-Michael Rehberg, Hans Putz, Elisabeth Fricker, Walo Lüönd, Edith Volkmann, Erwin Kohlund et Alexis von Hagemeister. Réalisé par Wolfgang Petersen. Scénario de Wolfgang Petersen, d’après l’œuvre d’Alexander Ziegler.
Durée : 100 mn. Disponible en en VO, VOST et VF.

Résumé :
En Suisse, un comédien, Martin Kurath, joué par Jurgen Prochnow qui fut entre autres le comédien principal de L’honneur perdu de Katharina Blum de Volker Schloendorff et que Petersen réemploiera dans Das Boot, Le bateau, est condamné à quelques années de prison pour avoir eu une relation sexuelle avec un mineur. Durant sa captivité, lorsque les détenus obtiennent l’autorisation de monter une pièce de théâtre, il fait la connaissance de Thomas, dix-sept ans (l’angélique Ernst Hannawald), qui a un rôle dans cette pièce. Thomas est le fils d’un gardien de la prison. Le garçon tombe amoureux de Martin. Lorsque ce dernier est libéré, il veut vivre avec son jeune amant malgré l’opposition de ses parents. Le père de Thomas porte plainte et le garçon est envoyé en maison de correction où il subit les pires humiliations. Martin parvient à le faire évader. Ils veulent fuir en Allemagne mais il faut un permis de séjour pour résider dans ce pays. Un politicien homosexuel feint d’aider Thomas à condition qu’il cède à ses avances. Thomas retourne à la maison de correction et retombe sous la coupe d’un garde-chiourme sadique. Après une tentative de suicide, il est envoyé en asile psychiatrique où Martin vient le voir. Quelques jours plus tard Martin apprend que Thomas s’est enfui; il est devenu une épave et erre sur les routes...
L'avis de Bernard Alapetite (Eklipse) :
Le film pâtit de sa date de réalisation car comme tout film de prison, il est difficile aujourd’hui de faire abstraction de l’extraordinaire série qu’est Oz. Il faut également vaincre une certaine incrédulité devant cette histoire de théâtre en prison. Bien qu’elle soit adaptée d’une histoire vraie. Il y a d’ailleurs une preuve cinématographique que le théâtre en prison n’est pas qu’un fantasme car la pièce filmée Cock and bull story de Bill Hayes, le scénariste de Midnight express témoigne que de semblables expériences existent puisque le film est issu de l’atelier dramatique de la prison de Saint-Quentin... Et c’est une pièce gay ! Et enfin admettre le choix d’une photographie très peu contrastée tout en camaïeux de gris. Ces réserves faites La conséquence est un beau film très émouvant, un vrais grand mélodrame gay.
La conséquence est adapté d’un livre autobiographique d’Alexander Ziegler, paru en Suisse en 1975. L’auteur, qui a lui même passé deux ans et demi en prison, a collaboré à l’adaptation de son livre. Il interprète dans le film le détenu Lemmi. Le roman a été publié en France en 1986 par les éphémères édition Entre chiens et loups. La fin du livre est plus ouverte que celle du film.
Tourné avec l'aide, et pour la télévision allemande La conséquence fut victime du boycottage de l'une des régions les plus conservatrices de l'Allemagne Occidentale, la Bavière. Cette attitude suscitant campagnes de presse et milliers de lettres a paradoxalement aidé la carrière cinématographique du film et sa présentation au festival de Berlin. À cette époque où les films gays étaient rarissimes, La Conséquence a eu un grand retentissement dans le cœur de beaucoup comme en témoignait Cyril Collard pour les quarante ans des Cahiers du cinéma : « Les lumières de la salle s’éteignirent. Générique, l’adolescent est dans une barque qui se balance sur des eaux calmes. Il s’appelle Thomas. Son visage envahit l’écran et comble d’un coup les vides de mon corps et de mon cœur. Ange blond mais sans aucune fadeur, sans tiédeur, ange noir. Il y a un éclatement blanc dans mon cerveau et tout bascule... J’ai l’impression d’être né dans cette salle. »
Le film ne s’embarasse pas de symbolique. Il traite frontalement les rapports amoureux entre un homme et un adolescent. Il énonçe clairement que le fondement de leur relation est sexuel. Un adolescent amoureux d’un homme adulte défend son droit à l’amour libre par delà tous les préjugés et les interdits sociaux. Le spectateur, sur la base d’une empathie sentimentale, reconnait la passion homosexuelle comme une forme d’accomplissement affective à part entière. Le ton de plaidoyer vibrant évite les clichés même si l’on reste dans la problématique classique de l’éraste et l’éromène. Le scénario montre avec une grande intelligence comment la répression entraine chez Thomas une destruction de l’individu en lui inculquant une haine tournée vers les autres mais aussi contre lui même. La conséquence participe directement de toute une tradition du cinéma classique qui, pour chaque époque considérée, a toujours placé le meilleur de lui-même dans la lutte contre les formes sociales, juridiques et psychologiques de l’oppression.
La vie d’Ernst Hannawald, le Thomas de La conséquence ferait un parfait scénario pour un mélo. Il a passé son enfance dans les orphelinats puis, à la suite de problèmes avec la drogue, dans une maison de correction. C’est là qu’à seize ans, Wolfgang Petersen l’aurait découvert. Aprés  La conséquence, Hannawald tourne une trentaine de rôles pour le cinéma et surtout pour la télévision. En 1980, il est très affecté par la mort de sa soeur jumelle dans un accident d’automobile. Il est lui-même victime d’un grave accident de la route en 1986 dans lequel son ami est tué. À partir de là, c’est la dégringolade dans l’alcool et la drogue qui se termine en 1999 lorsque Ernst Hannawald est condamné à cinq ans de prison pour la participation à deux casses de banque qu’il a fait pour payer son dealer !

Pour plus d’informations :

Par Bernard Alapetite - Publié dans : FILMS : Les Toiles Roses
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Lundi 3 juillet 1 03 /07 /Juil 09:48
Fiche technique :
Avec Pascale Rocard, Nicolas Silberg, Jean-Louis Rolland, Florence Giorgetti, Patrick Raynal, Séverine Vincent et Albert Dupontel. Réalisé par Paul Vecchiali.
Durée : 87 mn. Disponible en VF.
Résumé :
L'histoire de Louis, père et mari heureux qui tout à coup décidé de vivre une vie plus intense. Il quitte tout, job, femme et enfant et se découvre un goût pour les hommes. Il ira jusqu'au bout de ses amours, jusqu'au bout des ses passions où l'attend tranquillement une terrible maladie.
L'avis de Jean Yves :
L'histoire est simple et fatale : un homme découvre à quarante ans qu'il peut aimer les hommes. Il ira jusqu'au bout. Jusqu'au sida, sans concession. Mourir vivant plutôt que vivre mort. Un film choquant, sans doute, révoltant pour certains, mais pas pessimiste, en ce sens qu'il montre un parcours sans faute dans la dignité et l'acceptation de soi.
Avec son fond musical funèbre, le générique dans le couloir du métro où l'on fait connaissance avec Louis apparaît d'emblée comme un tunnel vers le bout de la vie, en même temps que l'apparition rapide de Vecchiali lui-même indique qu'il revendique totalement le thème très dur de son film.
Le processus filmique adopté pour Encore est original : une suite de dix plans-séquences d'environ neuf minutes chacun. Du 15 octobre 1978 au 15 octobre 1987, le spectateur suit Louis dans son rapport à l'amour (sa femme, sa fille, puis Frantz, Michel et les hommes), qui ne peut devenir qu'un rapport à la vie, à la mort et à soi-même.
Le film est un peu comme une toile où chaque plan, qui marque donc chaque fois une année de plus, apporterait quelques touches de plus au personnage de Louis et à son entourage.
1978 : la première séquence débute sans fioritures sur le malaise du couple : dans le lit, Louis et Sybèle souffrent d'être ensemble, lui parce que cette relation ne le satisfait simplement plus, elle parce qu'elle ressent bien cette insatisfaction muette de Louis, qui a décidé de la quitter.
1979 : on parle de divorce, Sybèle est à l'heure du Tranxène, « oui, ton corps me répugne, je n'ai plus envie de te toucher », dit Louis, qui avoue ne pas avoir de maîtresse.
1980 : scène du métro et rencontre de l'ambigu Ivan qui incarne le passeur, celui par qui Louis pourra basculer dans un autre monde.
1981 : Sybèle a un amant, prédication d'Ivan annonciatrice de mort (« Ne faites plus l'amour, c'est le diable qui court dans ceux qui ont dénaturé l'acte divin ») et arrivée de Frantz dans la vie de Louis.
1982 : la boîte et l'exultation de l'époque de la grande baise, rupture avec Frantz et tentative de suicide…
Encore développe ainsi tout un discours amoureux duquel font partie tout ensemble la crise de la quarantaine chez le couple hétéro, l'ambiguïté de l'amour père-fille, l'homosexualité, le sida.
C'est le film des maladies de l'amour, toutes les maladies : celles du cœur, celle du corps.
Vecchiali clame des partis pris bruyants et provocateurs (« Le sida, c'est la vie ! », phrase que prononce Louis), mais le film n'est pas une leçon de morale, seulement un regard sur la difficulté du rapport amoureux illustrée par diverses de ses possibles composantes.
Malade du sida, Louis donne son dernier baiser à Michel qui l'aime, mais son dernier soupir est pour celui qu'il n'a pas cessé d'aimer, Frantz, malade de solitude.
Fort et terrible de bout en bout, le film s'achève ainsi sur une scène plus forte encore : tragique oui, pessimiste non, car aboutissement d'un parcours dans la dignité et l'acceptation de soi.
Pour plus d’informations :
--

Par Jean Yves - Publié dans : FILMS : Les Toiles Roses
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Jeudi 29 juin 4 29 /06 /Juin 10:22

Feel Like Goin' Out
Vidéo envoyée par twinkle
Par Daniel C. Hall - Publié dans : VIDEOS : Lutte contre l'homophobie
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Jeudi 29 juin 4 29 /06 /Juin 10:20

Brokeback! the Musical
Vidéo envoyée par twinkle
Par Daniel C. Hall - Publié dans : VIDEOS : La TV en folie
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Jeudi 29 juin 4 29 /06 /Juin 10:18

Gay pride Strasbourg
Vidéo envoyée par trans-ftm-gay
Par Daniel C. Hall - Publié dans : VIDEOS : Lutte contre l'homophobie
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Mardi 27 juin 2 27 /06 /Juin 16:15
Par Daniel C. Hall - Publié dans : VIDEOS : Lutte contre le sida
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Samedi 24 juin 6 24 /06 /Juin 15:52

What_about_homo
Vidéo envoyée par netdur
Par Daniel C. Hall - Publié dans : VIDEOS : Lutte contre l'homophobie
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Jeudi 22 juin 4 22 /06 /Juin 17:35

L'Edito de PLS du 20/06
Vidéo envoyée par stevenbellery
Par Daniel C. Hall - Publié dans : URGENT : Gays, militants et résistants !
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Mercredi 21 juin 3 21 /06 /Juin 08:45


Peux-tu nous présenter ton blog, sa genèse, son contenu, ce qu’il t’apporte et ce que tu penses qu’il apporte à tes lecteurs(trices) ?

Question difficile ! Originellement, j’ai fait un blog pour dire que mon métier ne m’allait pas et pour en faire part à des collègues, dans l’idée d’échanger. Et puis je me suis vite rendu compte que les collègues venaient voir ce que j’écrivais mais ne laissaient pas obligatoirement de messages. J’étais frustré, alors le thème du blog a commencé à dévier et à changer de ton. J’y ai parlé de ma vie, de mes projets, de sujets d’actualité… Mais plus du tout de mon travail. Et là les gens ont commencé à laisser des messages !
D’après ce que je lis, les lecteurs-trices y trouvent un ton, un univers, et aussi un espace où réagir. Ils me connaissent pour la plupart, c’est aussi un moyen de me faire un clin d’œil, de m’encourager.
Pour ma part, ce blog (même si je ne le remplis pas régulièrement) me permet de plus en plus de partager mon point de vue, mes projets artistiques (je chante), mes coups de cœur. C’est un peu comme un journal, une trace des étapes de ma vie, importantes en ce moment.

Tu écris le premier paragraphe d’un roman ou d’une nouvelle dont le héros n’est autre que toi-même. Quel serait ce paragraphe ?

J’ai menti aux trains électriques, aux soldats plombés d’un père Noël qui déjà voulait faire de moi celui que je ne suis toujours pas. Duel, double, c’est comme l’on voudra, mais il y a, et je le sais, le cœur qui bat d’une femme en moi. J’ai détesté, mathématique, les abscisses et les obsolètes traces du destin qui voulaient mais moi je ne le voulais pas. Bien avant, lorsque je n’existais pas, c’est comme l’on voudra, je désirais déjà ce cœur qui bat de femme en moi. J’ai réparé les trous psychiques, les manquements, les failles béantes électroniques mais le virus est là en moi. Après, bien après lorsque j’existe, c’est comme l’on voudra, je désire tout haut ce cœur d’enfant qui bat en moi. Papa, père, mon père, moi papa. Être père, O mon père, c’est l’avenir pour moi. C’est dépasser, c’est réparer, c’est rester là. Quand je ne suis plus là. J’ai menti aux sorcières, aux anges qui peuplaient ma raison, qui me soufflaient que de me taire serait me tuer. Mais déjà, oh oui déjà lorsque j’assistais à leur bagarre, au choc des Titans titaniques, un cœur d’adulte battait en moi. J’ai regretté, énurétique, d’avoir repoussé ma maman qui voulait m’emporter pour elle et moi je ne le voulais pas. Et pendant, qui sait pendant, quelle fracture, c’est comme tu voudras je détestais l’enfant en moi. J’ai colmaté les brèches du lien, la parenté par un recul inexpliqué qui m’attirait pour me sauver loin de moi. Encore, mais encore, qui de nous deux est le plus fort, c’est comme tu voudras tu es l’enfant que je me dois. Papa, père, mon père, moi papa. Être père, O mon père, ça fait pleurer tout ça. C’est embrasser, c’est aspirer, c’est respirer lorsque tu suffoques déjà.


Si tu étais les premières images d’un film, quelles seraient-elles et pourquoi ?

Des images à caractère sexuel explicite. Deux, trois, plusieurs garçons. Du sexe, des langues qui s’enroulent les unes sur les autres, de la sensualité. Du plaisir, parce que franchement, y a que ça de vrai, y a que là que j’arrive à oublier tout le reste. Le sexe permet d’entrer dans une autre dimension, d’être hors-temps, hors-monde. Même les drogues ne me font pas cet effet-là !

Quel est ton roman préféré (à thématique gay ou LGBT) et pourquoi ?

Tout contre Léo de Christophe Honoré. Pourquoi ? Bin, faut le lire ! L’alternative, le livre que je lis en ce moment Attitudes de Bruce Benderson. Très drôle, un regard aiguisé sur la société et la communauté homo, avec un va-et-vient intéressant entre les États-Unis et la France, dont l’auteur manie avec aisance les deux langues. Quelques passages un peu chauds, bref un bon livre à thématique LGBT…. Ah zut, je viens de me rendre compte que ça ne rentre pas dans la question : on voulait un « roman »… Bon alors il vous faut lire le roman de Christophe Honoré !

Quel est ton film préféré (à thématique gay ou LGBT) et pourquoi ?

Jusqu’à aujourd’hui, je n’ai rien vu de tel que Brokeback Mountain. Et je ne dis pas ça en tant qu’homo militant, ce que je ne suis pas vraiment, mais en tant que spectateur. C’est vraiment un film où il se passe beaucoup de petites choses, où beaucoup de sujets sont abordés et pourtant où il y a très peu de mots. Cette économie de paroles inutiles et cette concentration sur l’intérieur des personnages est pour moi bien plus efficace, bien plus réelle et touchante que tous les dialogues imaginables. Ces deux hommes s’aiment mais c’est un amour impossible. Les seules paroles qui restent en tête sont les dernières « Jack, I swear… » Mais il jure quoi, au juste ? Fidélité ? Vengeance ?

Quelle est ta série TV préférée (à thématique gay ou LGBT) et pourquoi ?

Alors sans hésiter la moindre seconde, Six Feet Under, et ce charmant David que l’on voit changer de saison en saison et passer du pédé refoulé au père de famille adoptif. C’est aussi en toile de fond la génération homo qui arrive juste après l’hécatombe du SIDA. C’est la génération homo qui manque de libertés, et qui doit reconstruire du sens, des repères. C’est tout à fait l’image de San Francisco : une ville où tout tournait autour des homos et où tout est mort à la fin des années 80. Elle se reconstruit, mais avec prudence. Ça, c’est pour le renvoi à la thématique gay. Pour le reste, la série est l’emblème d’une liberté effrayante mais possible. C’est la folie, les envies, le non-souci du qu’en dira-t-on. C’est un aspect des États-Unis que j’ai bien ressenti en allant là-bas. Quand je vois la série, j’ai aussi une petite nostalgie de Los Angeles qui remonte…

Quelle phrase tirée d’un livre ou film ou encore d’une chanson semblerait te définir à la perfection ?

Ah, alors là je vais être égocentrique. Ça sera une ligne d’une de mes chansons, la première à m’être venue en tête et celle que je préfère chanter sur scène « I fell from high, but I’m using my voice ». Avec le décodeur « je suis tombé de haut, mais j’utilise ma voix ». Ça, en ce moment, c’est l’exacte définition de qui je suis. C’est très important de dire, en chantant ou pas d’ailleurs, mais dire. Exprimer, faire sortir, exulter… C’est la clé de l’alignement avec soi.

Quelle photographie (perso ou non), image, tableau (etc.) pourrait te définir le mieux ou donner des pistes sur ta personnalité 

Un tableau de Edward Hopper, Nighthawks.


Question piège : Penses-tu qu’il existe une culture gay ?

Oui il existe surtout un passé de culture gay, il existe une histoire de la communauté, une mémoire collective marquée par beaucoup d’hématomes tous comptes faits. Mais il y a aussi une culture gay du divertissement, de la légèreté, de la fête. Alors je dirais qu’il existe DES cultures gays, comme il existe des façons de vivre sa vie ou de s’assumer… J’ai été clair ou… ?

Quel dialogue pourrais-tu imaginer entre ton moi profond et ton moi blogueur ?

Un dialogue de sourds !

Quel est le blog que tu voudrais réellement faire connaître et pourquoi ?

J’aurais adoré pouvoir encore mettre ici « le blog à Garfieldd » mais celui-ci a disparu. Son auteur a eu de gros problèmes avec son employeur, l’Éducation Nationale, parce que ce blog comportait des informations à caractère un peu trop homo. Il y a eu toute une polémique autour de ce blog lorsqu’il a été retiré et que Garfieldd a été destitué de ses fonctions. Comme quoi, on a l’impression que les mœurs avancent, mais il faut rester vigilant. Avec les vieux relents de politique actuelle, si en tant qu’homo on ne reste pas sur le qui-vive, j’ai bien peur que l’on régresse terriblement…
Alors sinon, un blog qui existe encore, lui, et qui vaut le coup d’œil : http://melanome.blogspot.com, mais il y a aussi http://www.alex-greg.net (ce sont des amis).

Quelle question ne voudrais-tu pas que l’on te pose ?

Toutes les questions sont bonnes à poser, maintenant je ne suis pas sûr que je répondrai à toutes ;-)

Dernière question. Pour passer (ou non) à la postérité, il faut préparer ses derniers mots ou dernières phrases à dire sur son lit de mort : quel(le)s seraient-ils(elles) ?

Euh… Haut les cœurs ! Alors… peut-être « la mort n’existe pas, je ne fais que changer de plan, mais je reste avec vous. Je me sépare simplement de mon corps, inutile de pleurer » mais bon… est-ce que tout le monde comprendra ce que je veux dire ???

Toutes les photos sont (c) D. R. Sans autorisation,
elles seront retirées sur simple demande ou munies d'un lien actif.



TO BE CONTINUED...
Le prochain épisode de cette saga mettra en vedette :
KATIA DU BLOG BARBI(E)TURIX
Par Daniel C. Hall - Publié dans : WEB : Les Blogs Roses
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Mardi 20 juin 2 20 /06 /Juin 08:47
Par Daniel C. Hall - Publié dans : VIDEOS : La TV en folie
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