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Mardi 20 juin 2 20 /06 /Juin 08:09

Sensuality
Vidéo envoyée par superwoomane
Par Daniel C. Hall - Publié dans : VIDEOS : La TV en folie
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Vendredi 16 juin 5 16 /06 /Juin 09:09
Par Daniel C. Hall - Publié dans : VIDEOS : Lutte contre l'homophobie
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Vendredi 16 juin 5 16 /06 /Juin 08:31

Fiche technique :
Avec Fernando Ramos da Silva, Marilia Pera, Jorge Juliao, Gilberto Moura et Edilson Lino. Réalisé par Hector Babenco. Scénario : Hector Babenco et Jorge Duran, d’après l’œuvre de Jose Louzeiro. Directeur de la photographie : Rodolfo Sanchez. Compositeur : John Neschling.
Durée : 125 mn. Disponible en VO, VOST et VF.

Résumé :
Pris dans une rafle de police Pixote, dix ans, vit l'enfer d'une maison de redressement. Quand il retourne dans les rues de Sao Paulo, l'apprentissage de la violence a fait de lui un dangereux délinquant.
L'avis de Jean Yves :
Pixote, ne me regarde pas comme ça : seuls les poètes croient que la terre est une orange bleue…

Trois scènes du film Pixote rompent, l'espace d'un espoir, la tension implacable du récit d'une fatalité sociale : un enfant devient criminel. Ce sont les seules où la femme – son symbole – apparaît, témoin bâillonné de la monstrueuse machination des hommes.
● L'institutrice, la doctoresse attardent leur regard professionnel sur cet enfant de dix ans englouti dans l'engrenage de la délinquance.
● Madame Sueli, la putain, serre le meurtrier sur son ventre mort.
● Devant la mer – quelques secondes de bonheur – Pixote pose sa tête sur l'épaule de Lilica, jeune homosexuel : « Il n'y a rien à attendre quand on est pédé », dit-il...
Trois lueurs sur de possibles renaissances pour rendre d'autant plus intolérable l'univers de la violence. Non pas que le film d'Hector Babenco dénonce le sexe et la drogue. Il situe le crime dans le détournement machiste et mercantile du plaisir, de l'amour et du rêve.
Ce n'est qu'un des aspects du film. Documentaire réaliste et tragédie grandiose de la solitude et de la mort, il s'inscrit dans de bien plus vastes dimensions.

Dans les taudis de Sao Paulo, un enfant ajuste un revolver. Dans la misère de Sao Paulo un enfant tue. Il se retourne vers nous : son regard de faon blessé vire peu à peu au noir d'un voyage sans retour.
Les rapports homosexuels sont très honnêtement décrits dans ce film : ceux violents de l'univers carcéral, ceux aussi de l'amour. Ces adolescents ont interdit la mère : trop de pauvreté a brouillé les cartes : la dame de cœur n'a pas eu le temps de bercer son petit.
Comment traverser le temps sans ce viatique qui apprend l'amour au guerrier ?
La femme suspecte et le tenace besoin de tendresse inventent le pédé au grand cœur, fausse femme des délires machos, mais aussi, plus insidieusement, l'amour incommensurable des mecs entre eux, sexualité et tendresse sauvages contre l'adultre traître, quand la dureté vacille un soir trop doux d'été.
Film exceptionnel, film unique, film total sur l'enfance. Enfance d'un truand, éducation sentimentale d'un dur ? Peut-être. Mais aussi regard lucide sur les désirs du garçon, analyse juste d'un âge qu'on s'entête à idéaliser pour mieux se pardonner la lâcheté adulte.

Il faut s'arrêter sur le visage en gros plan de Pixote s'appliquant à écrire cette phrase à hurler :
« La terre est ronde comme une orange ».
Pixote, ce n'est pas encore le jour du fruit-bonheur.
Pour plus d’informations :

Par Jean Yves - Publié dans : FILMS : Les Toiles Roses
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Jeudi 15 juin 4 15 /06 /Juin 11:25


Sexe. Race. Mort.
Voici comment nous pouvons résumer STATROSS LE MAGNIFIQUE, le nouveau film de Rémi Lange (Omelette, Mes Parents). [Sortie officielle :24 juin.]

Un film monté à la manière d'un film muet, underground, parfois trash, parfois érotique. Le cinéaste joue avec les tabous de la société européenne, remontant jusqu'à l'Inquisition. Un soin tout particulier a été également apporté à l'image du film... 
Rémi Lange filme l'évolution et la solitude d'un baron métis à l'identité sexuelle incertaine, dans sa grande demeure hantée par le fantôme d'un colonel nazi. 

Race, Mort, Sexe, c'est aussi l'univers du chanteur Jann Halexander [Brasillach 1945, l'Amant de Maman, Halexander Songs (album)], pianiste, présent dans le paysage musical depuis bientôt trois ans. Le chanteur joue le rôle à double tranchant du baron Statross le Magnifique. Nous assistons à l'errance d'un homme au physique marqué, entre les frontières du bien (la tolérance) et le mal (la Haine, symbolisée par le Ku Klux Klan). Le rôle de sa femme est jouée par la transsexuelle Pascale Ourbih (Thelma), actuellement parmi les transexuel(le)s les plus connu(e)s dans le paysage cinéma francophone, activiste militante. 
Certains jugeront le film sombre, bizarre, froid, tortueux, décalé, sensuel (notons la présence de l'acteur Ilmann Bel, photographié par Pierre et Gilles et acteur dans Cake au sirop de Cordom, de Rémi Lange, film diffusé lors de la nuit gay de Canal + en octobre 2005), servi par la musique de Jann Halexander, le DVD sortira le 24 juin 2006.
La robe que porte Jann Halexander, dans la scène où il se travestit, a été créée par le couturier de luxe Tillman Grawe tandis que les photographies des bonus ont été réalisées par Sven Herbach dont la photo de Jann Halexander dans le magazine Préférences en novembre 2005 avait crée le malaise –le chanteur était assis de façon aguicheuse, nu, sur un cabinet... 

DVD STATROSS LE MAGNIFIQUE, film de 23 minutes + nombreux bonus (interview de Jann Halexander, Clip Apoplexia, chansons de Jann Halexander, deuxième concert de l'artiste à Paris enregistré le 16 septembre 2005, Bandes-Annonces de la collection Homovies). Editions Les films de l'ange.

12 euros TTC prix public.

Site officiel de Les films de l'ange
Site officiel de Jann Halexander 

[Le chanteur, connu pour ses rares mais petits spectacles particuliers, étranges, se produira au Sentier des Halles, à Paris le vendredi 20 octobre 2006.]

Par Daniel C. Hall - Publié dans : LES NEWS ROSES
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Jeudi 15 juin 4 15 /06 /Juin 08:37

Fiche technique :
Avec Sophia Loren, Marcello Mastroianni, John Vernon, Françoise Berd, Nicole Magny et Patrizia Basso. Réalisé par Ettore Scola. Scénario : Ettore Scola, Ruggero Maccari et Maurizio Costanzo. Directeur de la photographie : Pasqualino De Santis. Compositeur : Armando Trovajoli.
Durée : 105 mn. Disponible en VO, VOST et VF.

Résumé :
À Rome le 6 mai 1938. Alors que tous les habitants de l'immeuble assistent au défilé du Duce Mussolini et d'Hitler, une mère de famille nombreuse et un homosexuel se rencontrent.
L'avis de Jean Yves :
Dans le décor écrasant d'un immeuble dont l'architecture fleure bon la mégalomanie fasciste, un homme et une femme se livrent aux jeux subversifs de l'amour sous les yeux d'une concierge-geôlière tandis qu'à l'extérieur la foule exulte et célèbre l'autre rencontre amoureuse : celle d'Hitler et de Mussolini.

Nous sommes à Rome, le 6 mai 1938. Antonietta (Sophia Loren), mère de famille écrasée par le quotidien et achevée d'abrutissement par l'idéologie macho ambiante, se compromet avec Gabriele (Marcello Mastroianni), animateur de la radio italienne, mis en disponibilité pour « dépravation ».

Isolés dans un monde qui bascule dans l'absurde, et bien que tout les oppose, ils vont, pourtant, bientôt se sentir très proches.
Deux solitudes
Antonietta est totalement bouffée par la vie, elle se déplace lentement, elle est aplatie par le régime fasciste et par son mari. Elle ne « s'éclaire » que lorsqu'elle est avec ses enfants. Or, dans le film, elle n'est avec eux que quelques minutes au début et à la fin. Je fais l'hypothèse que le lendemain de cette « journée particulière » elle sera devenue différente et que rien ne sera vraiment plus comme avant.
Le personnage de Gabriele est magnifique. Son homosexualité est suggérée de l'intérieur, sans jamais tomber dans les lieux communs de comportement, de manières : une immense douceur, une certaine mollesse physique et une ouverture sur tout.
Ce film parle de la constance de la marginalité des gens, de la solitude dans un microcosme, quel qu'il soit. Antonietta représente le quotidien dans toute son horreur, dans toute sa détresse. Elle découvre quelque chose de neuf dans la notion de respect que Gabriele traduit à son égard. Ce sont deux solitudes qui se confrontent, se révèlent, s'avouent l'une par l'autre.
Cette « Journée particulière » de 1938 n'appartient pas tant au passé qu'on pourrait le croire. L'histoire de Gabriele et d'Antonietta, ces deux solitudes, ces deux cultures totalement différentes qui se rencontrent, appartient à toutes les époques.

Ettore Scola n'a pas cherché à élaborer une fable didactique. Il raconte simplement une histoire vraie (pas réelle mais authentique) qui n'oppose pas les discours aux discours, les idéologies aux idéologies : ainsi il ne ferme pas la porte à l'espoir et à l'utopie. Par contre, ouvrir cette porte peut mener au drame quand l'histoire s'y oppose. En pleine apogée du fascisme, c'est le cas.
Ce film rend particulièrement sensible la proximité des figures de la femme exploitée et de l'homosexuel pourchassé, figures qui s'éclairent mutuellement non pas pour s'autoglorifier comme martyrs, mais pour retrouver la dignité, le respect et consumer aux feux du désir les vieux oripeaux de la morale sociale.
Pour plus d’informations :

Par Jean Yves - Publié dans : FILMS : Les Toiles Roses
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Mercredi 14 juin 3 14 /06 /Juin 12:48
Fiche technique :
Avec Géraldine Danon, Piero Von Armin, Oliver Rohrbeck, Fritz Graner, Claudia Arnold et Olivier Pascalin. Réalisé par Hans Noever. Scénario : Paul Hengge. Directeur de la photographie : Hans-Günther Bücking. Compositeurs : Francis Lai & Roland Romanelli.
Durée : 90 mn. Disponible en VO, VOST et VF.
Résumé :
Franck, jeune chauffeur de taxi berlinois, abandonne sa vie marginale pour l'amour de Jessica, un jeune mannequin. La drogue, pour lui n'est plus qu'un mauvais souvenir. Mais la santé de Franck se dégrade, jusqu'à exiger son hospitalisation. Jessica devra lui apprendre la terrible vérité, il a contracté le Sida...
L'avis de Jean Yves :
Déception sur toute la ligne ! Le film tente, vulgairement et maladroitement, de retracer l'histoire d'un jeune homme, très bien de sa personne (Fritz Graner) chauffeur de taxi de son état dans les rues de Berlin. Il s'entiche d'un mannequin (Géraldine Danon), piètre créature au sourire figé. Tout irait le mieux du monde dans cette love story conjuguée sur le mode soap-opera, mais fatalité: le taxi-driver doit assister son frère de sang, un drogué acculé par ses dealers. Premières sueurs, premières fièvres, le chauffeur dépérit à vue d'œil.
Les premiers symptômes de la maladie pointent le nez. La caméra nous emmène alors dans une boîte homo, où on ironise sur le virus. Après une bagarre pour une histoire de drogue, un type est mordu et lâche la phrase clé : « Il a le sida. Il en a contaminé d'autres ! »
L'amalgame se poursuit dans la plus grande confusion : gigolos, michetons, héroïnomanes, homosexuels caricaturaux...
La folle semble très prisée dans cette ville, et les autochtones rivalisent d'humour sur le sida, à croire que tout le monde n'a que ce sujet de conversation à la bouche.
Au bout de soixante-quinze minutes de supplice, on apprend que le héros est atteint, contaminé par « ces saloperies de seringues ! ». Ses jours sont comptés, et dans un dernier cri, il s'exclame : « Je suis trop jeune pour mourir ! »
Je vous épargne les détails de l'agonie, les contre-vérités médicales et la morale tendancieuse et sous-jacente : « Il est puni par où il a péché. »
Voilà, vous savez tout. Inutile de voir ce film. Regardez plutôt l'excellent Clins d'œil sur un adieu (Parting Glances) de Bill Sherwood.
Pour plus d’informations :
--

Par Jean Yves - Publié dans : FILMS : Les Toiles Roses
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Mardi 13 juin 2 13 /06 /Juin 10:01
Par Daniel C. Hall - Publié dans : VIDEOS : La TV en folie
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Mardi 13 juin 2 13 /06 /Juin 09:53

Et un petit commentaire de Daniel C. Hall pour le match France-Suisse de ce soir : Allez les Bleus !
Par Daniel C. Hall - Publié dans : VIDEOS : La TV en folie
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Mardi 13 juin 2 13 /06 /Juin 08:52


Peux-tu nous présenter ton blog, sa genèse, son contenu, ce qu’il t’apporte et ce que tu penses qu’il apporte à tes lecteurs(trices) ?

En fait je viens de commencer un nouveau blog qui reste totalement dans la même lignée que le premier que j’ai dû fermer pour diverses raisons.
Mon blog est une sorte de journal intime, une façon pour moi de partager mon quotidien avec des gens que je ne connais pas. En fait j’écris comme je parle, et je pense que c’est pour ces raisons qu’il me ressemble. Quand j’ai commencé mon premier blog, c’était pour moi une façon de prendre la parole en tant que PD dans la blogosphère, j’avais aussi envie de prendre la parole dans la blogosphère gay que je trouve quelques fois très propre. J’avais envie de parler en tant que folle RMIste proche de la scène squat et alternative, ancien tapin qui est contre le travail, qui taxe dans les magasins à la fin du mois pour pouvoir bouffer, qui vit dans un collectif gay (et lesbien depuis peu) composé de feignasses RMistes.
En fait, ça me gonfle de lire des blogs PD qui ne faisaient que parler de réussite sociale, de fêtes parisiennes friquées…
Le blog me permet également de pousser des coups de gueule sur différentes choses qui me tiennent à cœur comme l’homophobie et les autres oppressions, sur le travail et son aliénation, sur la politique, sur les gens qui m’énervent, sans entrer dans un discours politique chiant.
Pour ce que le blog apporte aux lecteurs(trices), je ne sais pas quoi répondre, ce n’est pas à moi d’en parler, mais d’après les commentaires et emails que je reçois, il semblerait que c’est l’humour qui les intéresse.

Tu écris le premier paragraphe d’un roman ou d’une nouvelle dont le héros n’est autre que toi-même. Quel serait ce paragraphe ?

Il est 13h du matin, il se lève et c’est déjà trop tard pour faire tout ce qui était prévu. Il remettra ça à demain comme d’hab’. Il va appeler ses copines tarlouses pour aller boire des verres en terrasse et critiquer tous les passants… Il a une vie bien remplie !!!

Si tu étais les premières images d’un film, quelles seraient-elles et pourquoi ?

Deux garçons, une bière à la main, dans un concert punk-hardcore en train de s’embrasser tendrement au milieu des gens interloqués se rendant compte qu’il y a des pédés, même ici !!!

Quel est ton roman préféré (à thématique gay ou LGBT) et pourquoi ?

Sans hésiter La vie rêvée de sainte tapiole de Hervé Brizon.
Jamais un livre, pour moi, n’a autant mêlé politique radicale gay et humour 100% pédale… et la fin est vraiment terrible et m’a laissé au milieu de pleins de questions.
Un très bon roman.

Quel est ton film préféré (à thématique gay ou LGBT) et pourquoi ?

Torch Song Trilogy parce que c’est le premier film gay que j’ai vu, et je trouve qu’il est drôle tout en restant extrêmement touchant… j’étais amoureux de Matthew Broderick à l’époque !!

Quelle est ta série TV préférée (à thématique gay ou LGBT) et pourquoi ?

Je ne sais pas trop en fait, je n’aime pas les Queer as folk et compagnie, je dirais peut être Absolutely fabulous… Je trouve que c’est vraiment une série amusante, en tous cas c’est un humour que j’aime beaucoup. Et puis on pourrait mettre deux gays à la place d’Edina et Patsy que ça tiendrait la route !!

Quelle phrase tirée d’un livre ou film ou encore d’une chanson (merci de donner la source) semblerait te définir à la perfection ?

« I don’t wanna join your club, I don’t want your kind of love » (Sleater Kinney- “A real man”)

Quelle photographie  (perso ou non), image, tableau (etc.), pourrait te définir le mieux ou donner des pistes sur ta personnalité ?

J’en ai aucune idée, mais je ne sais pas cette photo me parle vachement en fait,il y a un coté triste et en même temps revendicatif, une sorte de ras-le-bol qui est exprimé… ça me correspond je pense.


Question piège : Penses-tu qu’il existe une culture gay ?

Oula, oui je pense qu’il y a une culture gay, mais qui malheureusement prend le chemin de la culture hétérosexuelle, donc elle ne m’intéresse pas vraiment.

Quel dialogue pourrais-tu imaginer entre ton moi profond et ton moi blogueur ?

Moi profond : Comment fais-tu pour tourner à la rigolade des événements de ta vie que tu vis pas forcement bien ?
Moi blogueur : Bé je sais pas, je pense que c’est une façon de dédramatiser les choses…
Moi profond : Ah ouais ok, mais comment se fait-il que tu puisses parler d’événements de ta vie que tu n’as pas forcement bien vécu à des gens que tu ne connais pas alors que certaines personnes proches de toi n’en ont pas connaissance ?
Moi blogueur : Je pense que c’est une certaine facilité, et le fait d’avoir l’avis des lecteurs-trices du blog m’aide à avancer finalement, et puis je me sens vivre plus facilement, car je suis en quelque sorte anonyme.
Moi profond : Et des fois, tu n’as pas l’impression d’écrire de grosses conneries super débiles ?
Moi blogueur : Si, super souvent, mais j’ai pas envie de me censurer, et puis j’exprime ce que je vis et ce que je pense que ça plaise ou non.

Quel est le blog que tu voudrais réellement faire connaître et pourquoi ?

Le blog de Querelle, car je me sens très proche de lui, il avait un autre blog avant par lequel je l’ai connu, je sais pas c’est un blogueur avec qui je communique vachement en dehors de nos blogs respectifs... et c’est une très belle rencontre.

Quelle question ne voudrais-tu pas que l’on te pose ?

« Dis ?? Tu as quel âge ??? » (mdr)

Dernière question. Pour passer (ou non) à la postérité, il faut préparer ses derniers mots ou dernières phrases à dire sur son lit de mort : quel(le)s seraient-ils(elles) ?

Pleurez pas les filles, on va se revoir.
N’oubliez pas de vérifier si les croque-morts m’ont bien maquillé.
Sinon rajoutez-moi de la poudre, de la chanel, c’est mon dernier jour avec vous, vous pouvez bien faire ça bordel !!!!

Toutes les photos sont (c) D. R. Sans autorisation,
elles seront retirées sur simple demande ou munies d'un lien actif.



TO BE CONTINUED...
Le prochain épisode de cette saga mettra en vedette :
DJEB DU BLOG DJEB'S BLOG
Par Daniel C. Hall - Publié dans : WEB : Les Blogs Roses
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Mardi 13 juin 2 13 /06 /Juin 08:50

Live For Love United - World Cup 2002
Vidéo envoyée par Susanowoo
Par Daniel C. Hall - Publié dans : VIDEOS : Lutte contre le sida
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Mardi 13 juin 2 13 /06 /Juin 07:54


Peux-tu nous présenter ton blog, sa genèse, son contenu, ce qu’il t’apporte et ce que tu penses qu’il apporte à tes lecteurs(trices) ?

Mon blog est plutôt intimiste. C'est un concentré de textes ou de petites anecdotes rédigés à partir d'événements de ma vie, autrement dit tout ce que j'écris est vrai même si ce peut être parfois un peu romancé puisque c'est lu ! Suivant les thèmes que j'aborde, souvent par le biais de l'autodérision d'ailleurs, j'y ajoute une photo, une image plus ou moins glamour, suggestive, provocatrice... J'aime jouer sur les ambiguïtés. C'est aussi une façon pour moi d'extérioriser, de partager une partie de ma vie sans trop m'exposer et visiblement, ceux qui me lisent apprécient :).

Tu écris le premier paragraphe d’un roman ou d’une nouvelle dont l’héroïne n’est autre que toi-même. Quel serait ce paragraphe ?

« Retraite tranquille dans mes quartiers d’été. Je me perds dans mes pensées et j’en arrive à la conclusion fade que les relations humaines sont décidément trop compliquées…
Je me dis qu’on n’a qu’une vie et qu’il y a des choses à côté desquelles je ne veux pas passer. Je voudrais qu’elle pense comme moi. Je voudrais qu’elle écoute mieux la petite voix qui sait ses propres vérités et non celles qui lui sont imposées. Agir, faire exploser les barrières et vivre ce qu’il y a à vivre pour se payer le luxe d’une vie riche. Sans regrets.
Un jour, elle m'a demandé : "Comment est-ce qu’on arrête le temps ?" Alors je lui ai répondu : "Cesser de réfléchir un moment. Faire le vide, pour mieux sentir." »
(Ok j’ai un peu triché, il s’agit du début un peu modifié d’une de mes notes ;) )

Si tu étais les premières images d’un film, quelles seraient-elles et pourquoi ?

L'entrée de mon Paradis perso... Un palais oriental au beau milieu d'une forêt tropicale, au bord de la piscine ma Princesse en bikini... (ça y est je suis partie)

Quel est ton roman préféré (à thématique gay ou LGBT) et pourquoi ?

Femmes qui courent avec les loups de Clarissa Pinkola Estes. Ce n'est pas à proprement parler un roman, mais lisez-le et vous comprendrez :)

Quel est ton film préféré (à thématique gay ou LGBT) et pourquoi ?

Je ne sais pas si je peux dire que c'est mon film « préféré » mais ce qui est certain c'est que lorsque j'ai vu Magnolia pour la première fois, j'ai pris en pleine figure la mine de messages délivrés par ces histoires toutes liées les unes aux autres. On pourrait en discuter pendant des heures mais je ne suis pas sûre que ce soit l'endroit adéquat !

Quelle est ta série TV préférée (à thématique gay ou LGBT) et pourquoi ? 

Sans hésiter Ally McBeal : déjanté et riche de sens à la fois. Par certains côtés je lui ressemble...

Quelle phrase tirée d’un livre ou film ou encore d’une chanson semblerait te définir à la perfection ?

"I want it all",  Depeche Mode.
Une référence parmi tant d'autres...

Quelle photographie (perso ou non), image, tableau (etc.) pourrait te définir le mieux ou donner des pistes sur ta personnalité ?

 


Question piège : Penses-tu qu’il existe une culture gay ?

Je pense qu'il existe une culture gay dans le sens où il existe une histoire de l'homosexualité, des événements culturels, une littérature homo, des personnages médiatiques (Jean-Paul Gaultier, Amélie Mauresmo pour ne citer que ceux-là), des associations, des lieux (bars, restaurants, hôtels, agences de voyage... etc.). Pour moi, il y a une culture du moment qu'il y a existence d'une communauté qui implique l'existence de codes. Mais je ne suis pas spécialiste de la question...

Quel dialogue pourrais-tu imaginer entre ton moi profond et ton moi blogueur ?

Bizarre comme il m'est difficile de répondre à cette question... mais je crois que c'est tout simplement parce qu'Axelle K. et moi ne faisons qu'une ! (ce qui règle une bonne fois pour toute la question de savoir si je suis schizophrène ou non.)

Quel est le blog que tu voudrais réellement faire connaître et pourquoi ?

Tous les blogs qui sont dans mes liens sont des blogs que je consulte très régulièrement mais je vais tout de même en citer quelques uns que j'aime tout particulièrement : Fleur sur le ring, Fragments beyond skin, L'Éducation sentimentale, Prix de Flore 2006 et Des playmates formidables.

Quelle question ne voudrais-tu pas que l’on te pose ?

« Est-ce que tu pourrais m'expliquer comment tu fonctionnes ? »

Dernière question. Pour passer (ou non) à la postérité, il faut préparer ses derniers mots ou dernières phrases à dire sur son lit de mort : quel(le)s seraient-ils(elles) ?

« On n'a jamais autant le temps que ce que l'on croît. Il faut vivre, maintenant. »

Toutes les photos sont (c) D. R. Sans autorisation,
elles seront retirées sur simple demande ou munies d'un lien actif.




TO BE CONTINUED...
Le prochain épisode de cette saga mettra en vedette :
MARY POPPERS DU BLOG
LE JOURNAL ZINTIME DE MARY POPPERS

Par Daniel C. Hall - Publié dans : WEB : Les Blogs Roses
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Lundi 12 juin 1 12 /06 /Juin 08:21
Fiche technique :
Avec François D., Philippe V. Réalisé par Lionel Soukaz.
Durée : 48 mn. Disponible en VF.
Résumé :
Un film dédié aux longs métrages pornographiques. (Allociné)
« Ce film qui est une série ininterrompue de flashes, de spots, sur un fond musical souvent violent, et qui s'achève par un long ricanement fort pénible, est apparu à la Commission comme une provocation, et une agression systématiques. » (Commission de contrôle)
« Doté d’un montage halluciné rythmé par des morceaux électro-pop, ce film provocateur dans lequel des images (fellation, shoot d’héro, le pape, scènes de sodomie...) s’entrechoquent, construisant une critique cinglante et magnifique des valeurs morales oppressantes à toutes les époques. » (Programme de festival)
L'avis de Jean Yves :
Jusqu'à Race d'Ep un thème commun caractérise les films de Lionel Soukaz : l'homosexualité revendiquée comme une liberté de choix dans l'accomplissement des désirs, comme une chose normale qui ne doit pas être refoulée par les pressions de la société, d'où un aspect parfois quelque peu vindicatif et militant du discours de ces films.
Filmé pendant plusieurs mois, au jour le jour, IXE constitue une sorte de « diary », de journal, avec la révolte en plus.
Ici, ce n'est pas directement l'environnement du cinéaste qui est montré ou analysé, mais ses réactions personnelles, ses angoisses et sa révolte face aux agressions des pouvoirs quels qu'ils soient : politiques, religieux ou moraux.
L'homosexualité n'est pas représentée pour elle-même mais dans le social qu'elle suppose et qu'elle dénonce parfois.
Réactions aux agressions de l'actualité, des guerres et de la répression, des tournées papales qui ne sont en fait que show business à l'échelle religieuse. Pape ridiculisé ; foules qui « marchent » à cette orchestration grotesque.
Face à cela un sentiment de désespoir au sens fort du terme et de révolte devant une société où le bonheur est peut-être le plus grand mythe qui soit.
Mais cette révolte au dernier degré et ce désespoir ne sont pas criés avec des mots mais avec des images, et certaines sont réellement à la mesure du désespoir et de la révolte ressentis. Elles sont insoutenables. Et c'est là où IXE est un film réussi. Il n'utilise que les images et la musique (et les bruitages) pour faire ressentir ce désespoir. Ici l'absurdité de la vie n'est pas dite, elle est montrée. Les images se choquent, les musiques aussi, et elles ont choqué la commission de contrôle.
C'est en cela que IXE est un film fort : il utilise ce qui est la principale caractéristique du cinéma : les images et leur montage.
Pour plus d’informations :
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Par Jean Yves - Publié dans : FILMS : Les Toiles Roses
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Lundi 12 juin 1 12 /06 /Juin 08:07

Fiche technique :
Avec Copi, René Scherer. Réalisé par Lionel Soukaz et Guy Hockenghem.
Durée : 48 mn. Disponible en VF.

Résumé :
Quatre sketches retraçant cent ans d'histoire homosexuelle. Ce film militant, conçu comme une charge esthétique contre les bien-pensant (le titre, écrit en verlan, signifie "pédéraste"), provoque un scandale à sa sortie et est classé X. Aujourd'hui, il s'agit d'une œuvre marquante, appartenant à l'histoire de la libération des gays et lesbiennes. « Le fait d'être pédé est un acte militant en soi ; le seul endroit qui soit encore provocateur c'est le cul, c'est le sexe. » (L. Soukaz, 1981) 
L'avis de Jean Yves :
Ou une histoire des pédés sous forme de fragments arrachés au refoulement collectif.
Race d'Ep ! a le mérite de restituer la passion des pédés pour la photo et le cinéma, jointe à l'art de la collection, des compositions mythologiques du baron Gloeden avec ses jeunes siciliens aux curiosités de cabinet du Docteur Hirschfeld.
Le parti pris de retracer UNE histoire d'un siècle de l'homosexualité rend difficile la critique. Pourtant le film me semble relativement bâclé même en tenant compte des très modestes moyens mis à sa réalisation.
La première partie, intitulée « le temps de la pose », semble la mieux réussie. Un certain humour y côtoie un certain érotisme et c'est plutôt bien. Le baron Gloeden, incarné avec malice par René Shérer, continue de vouloir suspendre la grâce fugitive de ses jeunes modèles. Ceux-là n'auraient pas à craindre l'œil d'un photographe, premier et seul témoin de leur fantaisie. Ces photographies n'intéressaient alors ni la police ni les touristes, mais de distingués amateurs.
La seconde partie consacrée à Magnus Hirschfeld commence à décevoir. Les pédés ont pourtant dû délaisser le portrait mythologique et exotique pour accumuler les preuves de leur légitime différence. Les vignettes scientistes du Docteur Hirschfeld espéraient démontrer, comme le mouvement allemand, qu'il est une différence innocente, sans danger, inscrite dans leur corps, appelée homosexualité. Documents authentiques ou fiction démontrent parfaitement le drame de ces années folles. Les spécificités d'Hirschfeld se changent en monstruosités torturées par les nazis, les jeunes scouts des mouvements de jeunesse homophiles virent au SS. L'homosexualité est devenue une race à exterminer. Cette tentative de reconstitution en fiction de l'entreprise et de l'aventure du célèbre médecin allemand est pour le moins triviale. Heureusement quelques beaux documents de bibliothèques filmés et un commentaire accrocheur bien qu'un peu concis produisent le passage le plus intéressant de l'ensemble. Ensuite les choses se gâtent.
La troisième partie consacrée aux années 60 se réduit à l'explosion fascinante de la pornographie. Le monde se libère, on oublie les misères du passé. Pourtant Guy Hocquenghem avait pris soin de conclure les années 30 en insistant sur la nécessité de ne pas oublier la cruauté de l'histoire envers les Races d'Ep.
Les années 70 s'envolent. Paris 1979. « Royal Opéra », dernier bar des oiseaux de nuit, quatrième et dernière séquence de ces fragments d'histoire. Cette décennie « 70 » qui précisément outre-Atlantique, et plus tard en Europe, voit naître la seconde vague du mouvement homosexuel, ne laisse aucune trace dans la mémoire singulière des réalisateurs. Guy Hocquenghem oublie aisément sa propre biographie qui l'associe au FHAR français de 1971.
On ne pouvait pas s'attendre de la part de Lionnel Soukaz et de Guy Hocquenghem à une histoire de la Race d'Ep polie, sage et rationnelle. Tant mieux ! Mais j'attendais l'irruption du désir dans l'Histoire. Et là, quelle déception devant des images froides, glacées et glaciales.
Le point fort de ce film : ce voyage des années folles à l'extermination, qui devrait guérir de toute illusion sur le libéralisme d'aujourd’hui.

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Par Jean Yves - Publié dans : FILMS : Les Toiles Roses
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Dimanche 11 juin 7 11 /06 /Juin 02:43

GangBang Zombies
Vidéo envoyée par Michel_Pougnou
Par Daniel C. Hall - Publié dans : VIDEOS : La TV en folie
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Samedi 10 juin 6 10 /06 /Juin 02:39

Gaypicture
Vidéo envoyée par desperateboy
Par Daniel C. Hall - Publié dans : VIDEOS : La TV en folie
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Vendredi 9 juin 5 09 /06 /Juin 10:32

Fiche technique :
Avec Francesco Cusimano, Tony Sperandeo, Luigi Maria Burruano, Lucia Sardo, Giovanni Alamia, Benedetto Raneli, Giuseppe Cusimano, Rita Barbanera, Salvatore Scianna et Ignazio Donato. Réalisé par Aurelio Grimaldi. Scénario : Aurelio Grimaldi.
Durée : 86 mn. Disponible en VO et VOST.

L'avis de Bernard Alapetite (Eklipse) :
La vie extrêmement dure des mineurs italiens dans les années vingt et en particulier celle d’ un garçon blond de 11 ans est le sujet de ce drame affreux et implacable. Le bel Acla arrive à l’âge d’accompagner son père et ses deux frères aînés à la mine souterraine de soufre où ils travaillent six jours par semaine pour un salaire de misère. Le réalisateur montre tous les mineurs peu vêtus dans une sensuelle lumière caravagesque. Le travail achevé, les hommes dorment tous ensemble dans la mine même, loin de leur femme. Leur frustration sexuelle les amène à faire l’amour entre eux et souvent ils attirent les garçons avec quelques olives... Un des mineurs dit d’ailleurs : « On baise les garçons la semaine et nos femmes le dimanche. » Acla ne se laisse toucher par personne malgré les sollicitations incessantes de beaucoup. Acla rêve de mer et d’évasion alors qu’il lutte contre l’inhumanité. Bien que le sexe soit omniprésent, il est filmé avec discrétion, le réalisateur se contentant de chair plutôt que d’action. La seule relation tendre de tout le film est entre le frère aîné d’Acla et un autre mineur, et on les voit amoureux, les yeux dans les yeux, dansant sous les regards ravis de leurs compagnons...
Aurelio Grimaldi, scénariste et réalisateur du film, a tourné et écrit une dizaine d'autres longs métrages en particulier un autre film gay, Mery per sempre. Ce film a été édité en vidéo en Italie et aux USA.

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Par Bernard Alapetite - Publié dans : FILMS : Les Toiles Roses
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Vendredi 9 juin 5 09 /06 /Juin 09:17

Fiche technique :
Avec Christophe Marcq, Rémi Lange, Antoine Parlebas, Françoise Bitouzet, Halim Anou, Ingrid Marcq, Tom de Pékin, Annie Alba, Pascale Berthault et Pierre-Yves Dodat. Réalisé par Rémi Lange. Scénario : Rémi Lange & Madame H. Compositeur : Arnaud Ruga, Jérôme Gaillard, Anatomie Bousculaire, Flaming Pussy.
Durée : 58 mn. Disponible en VF.

L'avis de Samuel Minne :
Rémi Lange avait étonné en livrant avec Omelette son journal filmé, puis en forgeant avec Les Yeux brouillés une autofiction qui bouleversait sa vie. Dans ces deux films intervenait déjà de manière privilégiée son compagnon Antoine Parlebas. Après les fictions Mes Parents et Tarik el Hob, ils se mettent de nouveau en scène, mais en invitant un complice qui prend le rôle de vedette : Madame H. Connue pour ses spectacles, la présidente d’Homosexualité et Bourgeoisie joue le jeu de la biographie filmée et se complait dans l’autoglorification. Ils interrogent son frère et sa sœur, mais subodorent que Madame H se joue d’eux et les lance sur de fausses pistes… En effet, ce qu’ils veulent vraiment savoir, la question qui les taraude, c’est la nature exacte du sexe de Madame H. Or, elle louvoie et esquive toute question à ce sujet. Puis elle se lasse et congédie les deux fureteurs. Ce n’est pas à leur goût, et ils décident de l’espionner, poursuivant l’enquête à son insu… Par malheur, elle les surprend, et ils se voient forcés de la kidnapper !
À partir d’une mince idée de départ, les compères élaborent un jeu d’exhibitionnisme collectif jalonné de facéties, où tout est prétexte au burlesque : lorsque le couple de vidéastes menace Madame H de leur chat tenu à bout de bras, ou qu’ils attaquent sa ceinture de chasteté au chalumeau, on atteint de grands moments de comique. L’onirisme s’en mêle lorsqu’elle s’échappe et tombe sur un sling, croise d’autres performers comme M. Katia ou Corrine pour une bataille homérique, ou est victime d’un urophile… Le personnage est délibérément queer : qu’elle se fasse sodomiser par une lesbienne n’aide pas à connaître son sexe et brouille sa sexualité. Jeu sur l’identité sexuée et sexuelle, partie de rigolade entre potes, fourre-tout jubilatoire et farce grinçante, The Sex of Madame H ignore le bon goût et ne cherche pas une réalisation parfaite. L’ensemble des bonus forme avec le film un tout à la fois hétéroclite et cohérent. On en retiendra surtout les extraits de La Saga des Transpédégouines, qui justifient amplement l’achat du DVD et expliquent la fascination de Rémi et Antoine pour cette grande dame.

Pour plus d’informations :
Le site de Rémi Lange
Le site de Madame H.

Par Samuel Minne - Publié dans : FILMS : Les Toiles Roses
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Vendredi 9 juin 5 09 /06 /Juin 07:38

Fiche technique :
Avec Michel Piccoli, Mohsen Mohiedine, Mohsena Tewfik et Patrice Chéreau. Réalisé par Youssef Chahine. Scénario : Youssef Chahine. Directeur de la photographie : Mohsen Nasr. Compositeur : Gabriel Yared.
Durée : 115 mn. Disponible en VO, VOST et VF.
Résumé :
Avide de puissance et de gloire, Bonaparte entame la campagne d'Égypte. Loin de ces préoccupations guerrières, Caffarelli, l'un de ses généraux, part à la découverte de ce pays et de son aâme. Il va s'opposer à l'action exclusivement destructrice de Bonaparte.
L'avis de Bernard Alapetite (Eklipse) :
Le film retrace la campagne d'Égypte de Bonaparte en 1798 vue sous le regard d'une famille d'Alexandrie composée du père, de la mère et de trois fils dont Aly, le poète et Yehia, le plus jeune. De nombreux scientifiques accompagnent Bonaparte qui se pose en libérateur, parmi eux, le général Caffarelli (Michel Piccoli). Ce dernier se lie d’amitié avec deux jeunes égyptiens, Aly, un poète et son jeune frère, Yehia (Chahine reprend ce prénom dont il a nommé son double dans sa trilogie autobiographique. Est-ce à dire que le réalisateur s’identifie au jeune garçon ?). L’attirance sexuelle du général pour les deux garçons est évidente, Aly pour son esprit et Yehia pour son corps. Sa personnalité séduit les deux frères mais la guerre détruit leur amitié. Devant Saint-Jean d’Acre Caffarelli mortellement blessé accuse Bonaparte d’avoir trahi l’idéal révolutionnaire. Son amour des deux garçons a fait qu’il s’est désolidarisé du colonialisme brutal du futur Napoléon. Il meurt laissant Aly à sa tristesse, mais fort de l’humanisme qu’il a su lui transmettre.
Caffarelli est une figure magnifique de grandeur blessée, un personnage à contre courant du sens de l’histoire qui se sait condamné, (par ses supérieurs, par son âge, par ses désirs ) et n’a plus envie de jouer aucun jeu, désire seulement faire tomber tous les masques et s’ouvrir aux autres.
À signaler qu’au milieu d’un casting inventif, dominé par Michel Piccoli qui trouve là peut-être son plus beau rôle, on voit passer fugitivement Christian Patay, ex-meurtrier bressonien de L’Argent interprétant Horace Say et Claude Cernay acteur récurrent des films de Gérard Blain. Claude Cernay est populaire en Égypte où il a joué dans plusieurs feuilletons télévisés, quant à Patrice Cherreau sa piètre interprétation de Bonaparte est la seule fausse note du film mais ce choix est cohérent avec les déclarations du réalisateur : « Bonaparte a été un abominable dévastateur, mais finalement, il a été l’un des personnages les moins importants de l’expédition... Ce qui a compté pour l’avenir des Égyptiens, ce n’était pas Bonaparte, c’étaient les âmes universelles et cultivées dont il avait eu l’idée lumineuse de s’entourer, des gens comme Monge ou Caffarelli. Caffarelli est le symbole de cet amour que les français de 1799 éprouvèrent pour l’Égypte. Du coup, leur image chez nous est restée celle d’amants et non pas d’oppresseurs. Un mélange de science et de curiosité amoureuse ont fécondé l’Égypte, et l’Égypte moderne est née. Le colonialisme anglais au contraire, fut sec, fermé. »
Ce grand film a inspiré à Serge Daney, sous le titre ”La petite phrase” un de ses plus beau texte sur le cinéma dont voici un court extrait: « Caffarelli est dans le film cet aventurier-général-savant-utopiste qui s’intéresse moins à ce qu’il devine (la froide ambition de Bonaparte) qu’à ce qu’il découvre (l’Égypte, mythe réel, un monde à civiliser, un peuple à respecter, des garçons à aimer – d’un amour sublime, s’il se peut). Youssef Chahine a aimé inventer le personnage de Caffarelli. Il y a mis la partie universelle de ses affects. Car Caffarelli est le précurseur de tous ces soldats plus ou moins perdus que la sensualité du desert et des villes arabes révélera à eux-mêmes.»
Serge Daney (Ciné journal, ed. Cahiers du Cinéma.)
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Par Bernard Alapetite - Publié dans : FILMS : Les Toiles Roses
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Mercredi 7 juin 3 07 /06 /Juin 10:26

love never dies
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Par Daniel C. Hall - Publié dans : VIDEOS : Lutte contre l'homophobie
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Mercredi 7 juin 3 07 /06 /Juin 10:19

Gpmetz
Vidéo envoyée par thxdesign
Par Daniel C. Hall - Publié dans : VIDEOS : Lutte contre l'homophobie
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