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Dimanche 14 mai 7 14 /05 /Mai 00:00

Fiche technique :
Avec Scott Gurney, Michael Cunio et Deborah Harry. Réalisé par Richard Glatzer et Wash West.
Durée : 94 mn. Disponible en VO et VOST.

L'avis de Laurent Mullens et Francis Lamberg (La Lucarne) :
Si, dans l'immobilier, le fluffer désigne la personne qui améliore l'apparence d'une maison pour en augmenter le prix de vente, dans l'industrie du porno, le fluffer est le dépanneur érectile. La bouche habile qui redresse l'acteur défaillant et remet la queue à l'ouvrage. Le fluffer dont il est question dans le film, c'est Sean (Michael Cunio), jeune caméraman fraîchement débarqué à Los Angeles. En quête désespérée d'un emploi, sa vie s'arrête (et l'horloge murale de sa cuisine avec) lorsqu'il loue par mégarde Citizen Cum, au lieu de Citizen Kane. Il tombe alors amoureux de Johnny Rebel (Scott Gurney), hétéro mais gay for pay. Sean parviendra à se faire engager chez Men of Janus, maison de production qui a l'exclusivité de Johnny. Dès le premier tournage, Sean démontre qu'il est meilleur suceur que caméraman et devient le fluffer attitré de Johnny. Son obsession amoureuse va aller grandissante à mesure qu'augmente l'ambiguïté de son idole. Alors que Sean est fasciné par Johnny, la petite amie de l'acteur, Babylon (Roxanne Day) va être confrontée à ce qu'il est en réalité : menteur, drogué et agressif. Le cocktail explosif, quant à lui, ne s'intéresse qu'à lui-même. Baise, tromperie, drogue, meurtre, évasion, tout s'enchaîne pour se terminer sous le soleil mexicain où, symbolisée par l'horloge d'une église, la vie de Sean va redémarrer.
Fluffer, ce sont des acteurs pornos (Derek Cameron, Zach Richards, etc.), un scénario de films pornos mais ce n'est pas un film de boules. Fluffer est un conte contemporain, vaguement inspiré du mythe de Narcisse et d'Echo (Ovide, Les Métamorphoses) et semblable à un Freeway gay et porno. Fluffer, c'est aussi un film sur les soumissions (à l'argent, au sexe, à l'autre, etc.) mais, et surtout, sur une soumission universelle au temps qui passe et à la vieillesse (qui vient tôt dans ce milieu socio-professionnel). Comme dit Johnny : « La mouche est un animal qui ne tient pas en place et qui meurt jeune. » C'est pour cette raison qu'il en a une tatouée dans le dos. On retrouve dans ce film un savant mélange des expériences professionnelles des deux réalisateurs Richard Glatzer et Wash West : Disney pour le premier et le porno gay pour le second (citons, entre autres, Naked Highway et Devil is a bottom qui ont rencontré un succès inespéré aux États-Unis). Quand à Scott Gurney, alias Johnny (Clueless, Turbulence, etc.) il est épatant de vérité et de sex-appeal. À croire que cet ancien acteur d'Alerte à Malibu est véritablement passé par les studios hollywoodiens du porno gay pour préparer son rôle. À voir absolument, la prestation de Chi Chi Larue en chanteuse rock limite punk, apparition qui n'est pas sans rappeler ses incursions dans ses propres films falconiens.
En bonus sur le dvd : 8 scènes coupées avec commentaires (vostf) : leur passage à la trappe entraîne l'accélération souvent attendue dans le film. L'album souvenir du Fluffer : le faux album photos de l'idole de Sean. Galerie photos : les photos du film. Le monde de Johnny Rebel (interview, séance photos, prises ratées) : pour se sentir plus proche de Johnny. Ne rêvez pas trop, that's all folk !

Pour plus d’informations :

Site officiel du film



Par Laurent Mullens et Francis Lamberg (La Lucarne) - Publié dans : FILMS : Les Toiles Roses
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Samedi 13 mai 6 13 /05 /Mai 00:00

Fiche technique :
Avec Lior Ashkénazi, Knut Berger, Caroline Peters, Gideon Shemer, Hanns Zischler, Carola Regnier, Eyal Rozales et Sivan Sasson. Réalisé par Eytan Fox. Scénario de Gal Uchovsky. Directeur de la photographie : Tobias Hochstein. Compositeur : Ivri Lider.
Durée : 1O4 mn. Disponible en VO, VOST et VF.
Résumé :
Eyal est un agent du Mossad. Sa mission est de retrouver la trace d'un ancien officier nazi, Alfred Himmelman. Pour mener son enquête, il va servir de guide touristique au petit-fils d'Himmelman, Axel, venu en Israël rendre visite à sa soeur. Celle-ci vit en effet dans un kibboutz depuis qu'elle s'est brouillée avec sa famille. Axel veut essayer de la convaincre de revenir avec lui en Allemagne pour l'anniversaire de leur père. Malgré leurs personnalités contrastées, Eyal sympathise avec Axel. Même si parfois le machisme et le conservatisme d'Eyal se heurtent aux vues libérales d'Axel, en particulier quand ce dernier lui révèle qu'il est homosexuel. S'installent alors des relations tendues entre les deux hommes.
Alors qu'Axel rentre en Allemagne sans sa sœur, le Mossad suspecte l'ex-nazi Himmelman de vouloir refaire surface pour la fête d'anniversaire du père d'Axel.
L'avis de Mérovingien02 :
Dans le genre, une bonne surprise ! Avec un titre pareil, on se dit que revoilà un petit film Israélien qui va nous endormir vite fait bien fait, pendant que Télérama se caressera tranquillement, puis on lit le résumé et là, ben tous les thèmes du film d'auteur répondent à l'appel : la Seconde Guerre Mondiale, la religion, l'homosexualité, la déforestation au Niger et les bébés phoques... Rien de très rassurant. Ah tiens, les Inrocks ont pas aimé, c'est bon signe... Bon, on va le voir quand même ce film ? Bon allez, on se lance... J'ai dis « ON SE LANCE » !
Et puis, c'est parfois bon de faire le grand saut. On ressort parfois de la salle avec la pêche, content d'avoir vu un film pas révolutionnaire mais très divertissant et finalement plus intéressant que ce qu'on l'on craignait. Première bonne surprise : le film démarre comme un bon thriller avec espionnage, mort d'un terroriste et enfant qui pleure parce bon, il vient de perdre son père quoi... Si on nous avait dit qu'on venait voir un thriller israëlo-belge, je l'aurais pas cru ! Ha ben non tiens, apparemment, c'est un drame puisque monsieur qui viens d'accomplir rentre chez lui et découvre sa femme morte avec un mot sur la table de chevet. Un James Bond version carcasse épuisée dans le milieu du Mossad ? Ouais, pourquoi pas, ça peut le faire aussi. Ha, tiens une nouvelle mission : infiltrer des jeunes allemands pour remonter à un grand-père ancien nazi qui s'était enfui de sa quarantaine... Cool. Ha ben je ne comprends plus rien ! Il semblerait que ce soit une comédie vu la tournure du film... Ou un drame familial ? Ho et puis merde ! Le tout, c'est de se laisser porter par le film puisque celui-ci se plait à zigzaguer entre les genres. Et avouons que ça fait du bien, à l'image de la bande originale tellement hétéroclite que ça en devient presque insolent, surtout que chaque morceau s'insère à merveille dans le film : on passe ainsi des voix féminines ismaïliennes de Esther Ofarim et Gigliola Cinquetti à du Bruce Springsteen, avec une pointe de techno qui fait danser les cheveux et, cerise sur le gâteau, un vieux vinyle des années 70 bien rétro (le génial Cinderella Rockafella).
Tu marcheras sur l'eau est un peu un film « somme » bigrement agréable ! Alors oui, il est vrai que le script aurait tendance à balancer tous les sujets à la mode mais le film ressemble à son réalisateur, qui se décrit lui-même comme un juif israélien et gay. On parle donc de tolérance, de respect des peuples et de bonheur bien niais sauf qu'à l'écran, ça ne l'est jamais. C'est même vachement plus revigorant parce que si l'on parle de la Shoah, c'est sans jamais insister. L'enquête n'a pas pour but de dire « Bouh les vilains nazis » ou « Holala ! la Guerre, c'est terrible, la guerre... La guerre quoi... ». Cette toile de fond est même en partie délaissée en cours de route et quand le « monstre » apparaît enfin, c'est pour mieux révéler son ridicule. Lorsque l'agent Eyal se retrouve face à ce vieillard, le silence, l'hésitation à aller au bout de la mission révèlera en un instant l'absurdité du geste : à quoi bon tuer un homme sur le point de mourir ? On se gardera bien de raconter comment cela s'achève mais quoi qu'il en soit, le sort de l'ancien n'est qu'un enjeu annexe ne servant qu'à dresser le portrait de deux hommes, un gay allemand et un Israélien macho qui finiront par se comprendre. Car en dépit de leurs différences, chacun a vu une partie de ses « ancêtres » persécutée pendant la Seconde Guerre Mondiale, ce qui leur fait un point commun. On se délectera des nombreuses séquences que les deux hommes ont en commun, des discussions sur la plage jusqu'au coin du feu, de la traduction d'une chanson d'amour jusqu'à un bar gay où le gay se lancera dans une description de la sodomie à l'hétéro intéressé... Le réalisateur Ethan Fox et le scénariste Gal Uchovsky étant en couple, ils se sont à n'en pas douter régalés à mettre en boîte ces face-à-face, jouant habilement sur la tension sexuelle qui naît entre les deux êtres, offrant une brève scène limite homo-érotique rien que pour le plaisir des yeux et entraînant une sorte de suspense sur l'hétéro qui se livrera enfin ou non ? Tu marcheras sur l'eau est un film d'amour aussi, finalement.
Il est véritablement réjouissant de voir l'homosexualité vécue sans complexe par le héros, se rendant sans problème dans les boîtes gays de Tel Aviv, couchant avec un arabe et sans avoir à faire face aux problèmes classiques des parents homophobes et tout ce qui va avec (même si le cas des parents sera bien présent mais de manière indirecte et plus subtile). Il est encore plus réjouissant de voir le conflit entre arabes et juifs évoqué de manière cynique, par la vision finalement détachée des multiples attentats suicides (ça en deviens presque un gag) et au détour d'un bref ping-pong verbal entre Eyal et un jeune arabe. La religion est donc un des thèmes du film, jusque dans le titre même du long métrage. Cette eau sur laquelle le Christ a marché devient le symbole d'une purification de l'être humain qui doit se défaire de ses démons, laisser tomber sa colère intérieure (s'exprimant par un boulot qui permet de tuer) pour commencer une nouvelle vie à zéro. Un message final naïf sans doute, qui édulcore sans doute un peu le conflit qui secoue Israël mais qui apporte une touche d'espoir dans un final religio-gay des plus poétiques, préférant insister sur le fait que les hommes peuvent changer et que nous sommes tous égaux dans la mort face à Dieu et qu'il est nécessaire de pardonner les autres autant que soi-même.
On appréciera particulièrement le comédien Lior Ashkenazi au charisme impressionnant, tout en virilité dans le corps (et quel corps !) et avec un regard d'un bleu fragile qui laisse passer une foule d'émotions, passant du doute au désir avec une facilité déconcertante. La révélation du film, c'est lui.
À force de mêler quantité de thèmes pas forcément en rapport et de mixer les genres, le tout sur fond de dépliant publicitaire (le Mur des Lamentation par-ci, la Mer Morte par là), le film d'Ethan Fox aurait pu se casser la gueule. Il n'en est que plus imprévisible et charmant, un rien désuet mais totalement sincère.
Pour plus d’informations :
Bande annonce
Lire la Fiche n°1, l'avis de Paula et Jean Yves
Par Mérovingien02 - Publié dans : FILMS : Les Toiles Roses
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Jeudi 11 mai 4 11 /05 /Mai 00:00

Fiche technique :
Avec Kim Min-sun, Park Yen-jin, Lee Young-jin et Jong-hak Baek. Réalisé par Kim Tae-Yong et Min Kyu-Dong. Scénario de Kim Tae-Yong. Directeur de la photographie : Yoon-soo Kim. Compositeur : Sung-woo Jo.
Durée : 97 mn. Disponible en VO, VOST et VF.

Résumé :
Dans un collège sud-coréen pour jeunes filles, Min-ah est déconcertée lorsqu'elle découvre un journal intime que deux de ses camarades rédigent de concert. Alors qu'elle en prend connaissance, elle est la proie d'étranges hallucinations.
Afin de pouvoir le lire plus en détail, Min-ah feint un malaise et est transportée à l'infirmerie. Là, elle est le témoin involontaire d'une étreinte amoureuse entre Hyo-shin et sa petite amie Shi-eun, les rédactrices du fameux journal.
Mais quelques temps plus tard, alors que les filles s'apprêtent à passer l'examen de santé annuel, Hyo-shin se jette par la fenêtre. Contre toute attente, Shi-eun ne semble pas être affectée par cet accident et affiche un visage indifférent dans les jours qui suivent.
C'est à partir de ce moment-là que se manifestent dans l'école d'étranges phénomènes qui vont peu à peu bouleverser la vie de Minh-ah.

L'avis de Mystere Vic (Cinéasie) :
Min Kyu-Dong va plus loin. Plus loin que le court-métrage qu'il avait réalisé il y a quelques années intitulé Her Story et qui abordait la même thématique que ce nouveau long métrage Memento Mori, co-réalisé avec Kim Tae-Yong. L'histoire d'une liaison amoureuse entre deux lycéennes qui ont décidé d'aller jusqu'au bout ensemble mais dont le suicide de l'une d'entre elles, Hyo-shin va bouleverser la donne.
Le film a pour cadre le lycée de jeunes filles dans lequel sont scolarisées les deux héroïnes et ce cadre va constituer une prison pour les lycéennes de laquelle elles vont avoir du mal à s'extirper, ceci imprimant au récit une sensation de lassitude et d'étouffement.
En lieu et place de ce qui aurait pu être un huis clos angoissant, on se lasse de ces murs de briques rouges, de ces professeurs, caricatures d'un système scolaire en déliquescence et de ces jeunes filles puériles qui se veulent se prendre pour des femmes avant d'avoir quitté l'enfance.
Seules au milieu de toute cette cohue, Hyo-shin, Shi-eun et Min-ah trio étrange et décalé sur lequel le réalisateur veut porter son attention. Mais si ses images empruntent aux histoires de fantômes un brin de fantastique, si sa caméra frôle les corps dans un ballet lancinant et terrifiant, si la lumière se fait tantôt l'alliée des adolescentes tantôt leur pire ennemie, Min Kyu-Dong ne parvient pourtant pas à isoler la relation entre les deux protagonistes principales suffisamment pour que l'intensité de leur amour et de leur dévouement puisse crever l'écran.
Seul lien tangible au cours du film, le journal intime partagé par les deux amies, fil d'Ariane surprenant qui va nous conduire par flash-ba
ck successifs au pourquoi de cette fin tragique. Les séquences mêlent indifféremment le pré- et le post-suicide rendant à Hyo-shin une présence encore plus palpable et qui va doucement prendre corps.
Néanmoins, derrière les symboles, on perçoit le discours, derrière les comportements, la cruauté de la société, mais l'histoire de ces deux âmes liées pour l'éternité ne parvient à nous captiver qu'à moitié comme une course que l'on aurait déjà courue et qu'on saurait perdue d'avance.

Pour plus d’informations :

Par Mystere Vic (Cinéasie) - Publié dans : FILMS : Les Toiles Roses
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Mercredi 10 mai 3 10 /05 /Mai 00:00

Fiche technique :
Avec Anne Bancroft, Matthew Broderi
ck, Brian Kerwin, Karen Young, Harvey Fierstein et Eddie Castrodad. Réalisé par Paul Bogart.
Durée : 120 mn. Disponible en VO, VOST et VF.

Résumé :
Évocation des amours homosexuelles d'Arnold d'après la pièce semi autobiographique d'Harvey Fierstein qui obtint les Tony du meilleur acteur et de la meilleure pièce et fut à l'affiche à Brodway pendant trois ans.
L'avis de Jean Yves :
Un travesti s'éprend d'un bi, vit le grand amour avec un très jeune mec, lequel se fera assassiner, et qui, au grand scandale de sa mère juive, adopte un garçon, pédé lui-même, pour l'élever en couple avec son premier amant.
Écrite dans les années 70, la pièce de Harvey Fierstein a été portée à l'écran en 1989 par Paul Bogart : Torch Song Trilogy, le film, se penche avec un certain recul sur la condition homosexuelle à New York dans les seventies.
Le comédien Harvey Fierstein, également auteur de la pièce originale et scénariste du film, a choisi d'y interpréter le rôle principal, en s'entourant des acteurs qui figuraient dans la distribution scénique, en particulier le jeune Matthew Broderi
ck, qui jouait d'abord David avant d'être Alan à l'écran.
De cette trilogie théâtrale, démesurée, en trois actes dont la longueur imposait de les jouer séparément, il a été extrait un long métrage de deux heures. Une telle entreprise se heurtait d'emblée à un double écueil : celui de donner dans le théâtre filmé et celui de faire un film daté avant l'heure. Autant dire que ces risques ne sont pas toujours parfaitement surmontés dans Torch Song, dont le style repose, par ailleurs, sur la tradition de la grande comédie américaine : les répliques serrées et à l'emporte-pièce se renvoient comme au ping-pong. La facture du film ne ménage donc pas de grandes surprises.
S'il est vrai qu'avec l'apparition du sida, l'homosexualité a pris un accent tourmenté, Paul Bogart a délibérément choisi de ne pas sacrifier à cette tendance. Le pathétique, la violence et le drame ne sont pourtant pas évincés du film :
– Alan finira tragiquement assassiné.
– Ed (Brian Kerwin), partagé entre un obscur besoin de « normalité » et son homosexualité, aura bien du mal à choisir.
– La mère d'Arnold (Anne Bancroft) n'échappera pas aux préjugés, ceux de sa judéité et ceux de la morale publique.
Seul l'adolescent adoptif, David (Eddie Castrodad), incarne l'image sans ombre d'un jeune gay qui s'assume pleinement dans le sain environnement familial de ses deux « parents » mâles.
Harvey Fierstein peint avec un immense humour un microcosme de psychologies réalistes, de personnages concrets qui s'émeuvent, aiment, souffrent, encaissent, s'acharnent à exister. Comme tout le monde. Et une homosexualité, non pas restreinte à une sexualité ; une communauté gay non pas enfermée dans ses exclusions et ses rituels de ghetto, un imbroglio affectif assez dense, assez universel pour être largement compris. Avec une histoire drôle, sensible et chaleureuse, et surtout une authenticité morale qui sauve les grands principes : la famille, la paternité, la religion.
Un autre parti pris de ce film : celui de la pudeur, loin des outrances de Fassbinder ou de l'esprit décapant d'Almodovar. Torch Song pose de l'intérieur, sur le tabou persistant, un œil viscéral, généreux, tendre, poignant.

Torch Song, c'est le regard porté en 1990 sur la « condition » homosexuelle des années 70, la reconstitution d'un certain climat new-yorkais, devenu « exotique » : spectacles de travestis dans des cabarets glauques, baises grégaires de backrooms baptisés « Paradise » en lettres au néon, ratonnades punitives et pressions policières... Un film historique, en somme.
Pour plus d’informations :

Voir la fiche sur la pièce de théâtre

Par Jean Yves - Publié dans : FILMS : Les Toiles Roses
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Jeudi 4 mai 4 04 /05 /Mai 14:05
Par Daniel C. Hall - Publié dans : VIDEOS : Lutte contre le sida
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Jeudi 4 mai 4 04 /05 /Mai 13:42
Par Daniel C. Hall - Publié dans : VIDEOS : Lutte contre le sida
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Jeudi 4 mai 4 04 /05 /Mai 13:17
Par Daniel C. Hall - Publié dans : VIDEOS : Lutte contre le sida
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Jeudi 4 mai 4 04 /05 /Mai 13:13
Par Daniel C. Hall - Publié dans : VIDEOS : Lutte contre le sida
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Jeudi 4 mai 4 04 /05 /Mai 13:00
Par Daniel C. Hall - Publié dans : VIDEOS : Lutte contre le sida
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Jeudi 4 mai 4 04 /05 /Mai 12:13


Peux-tu nous présenter ton blog, sa genèse, son contenu, ce qu’il t’apporte et ce que tu penses qu’il apporte à tes lecteurs(trices) ?

Le tout est parti d’un télescopage : un article dans SVM-MAC qui vantait la facilité de mise en route d’un blog, et un dimanche après-midi au Cox où j’ai croisé un collègue de travail et découvert officiellement que je n’étais pas le seul homo dans ma boîte. Comme j’adore écrire et que j’ai tenu mon journal pendant des années, la suite était logique. Raconter mes petits tracas de la vie – ce n’est pas pour rien que l’on m’a appelé la Dramaqueen – et si possible de manière drôle. En outre, il y a la distanciation de l’écrit couplée à un besoin de faire un point sur ce que je suis aujourd’hui. Plutôt désabusé quant au Marais et la vie « gay » actuelle, et suffisamment adulte pour assumer toute ma folle-attitude. Enfin, si les lecteurs se reconnaissent dans mes propos ou les trouvent intéressants tant mieux. Il y a très peu d’espaces publiques pour les homosexuels au sens le plus large de parler naturellement de ce qui les occupe au quotidien. Les hétéros parlent de leur vie de tous les jours. Un mec qui kiffe les mecs, et qui le raconte comme une évidence, ce n’est toujours pas banal. Tandis que moi, au fond, je suis d’une banalité affligeante.

Tu écris le premier paragraphe d’un roman ou d’une nouvelle dont le héros n’est autre que toi-même. Quel serait ce paragraphe ?

Vendredi. Tout a basculé un vendredi soir. Les premiers beaux jours, le bourgeonnement du printemps et une excitation que je peine à canaliser. Je sors de la gym où je me défoule après le boulot, depuis trois mois, le temps de m’installer à Paris. Je n’ai toujours pas franchi le pas, sauf de glaner les adresses sur le Net, de mater les photos et de rêver faire un tour dans le Marais. Pourtant, c’est pour cela que j’ai enfin quitté le monde étriqué de la trinité famille, lycée et chef-lieu de canton. J’ai fui cet univers-là parce que de toute façon, je n’avais pas la force d’assumer de leur montrer ce que je veux être, de ce qui me taraude, de ce qui me rend fou, à tel point que je passe des nuits entières à rêvasser sur cet autre moi que je pourrais être. Si j’avais le cran. Le courage. Le déclic et le mec qui me pousse tout en me rassurant sur l’inconnu où je désire pourtant aller. Ce vendredi-là, au lieu de continuer sur mon parcours habituel en RER, je descends aux Halles, bifurque vers la rue des Archives.

Si tu étais les premières images d’un film, quelles seraient-elles et pourquoi ?

Long travelling dans une maison, lumière du jour qui se lève, la caméra s’arrête sur le héros, dans son lit défait. On voit un homme d’une trentaine d’années, nu, sur le ventre, assez beau garçon. La caméra s’arrête sur un détail en gros plan, la main d’un autre homme, avec l’avant-bras poilu, qui lui caresse le creux des reins. (J’ai toujours été fasciné par les scènes d’intimité où surgit un détail insolite qui déclenche une histoire d’amour, ou l’explique. Je suis assez romantique à la limite du maladivement midinette. J’aime pleurer sur les histoires de rencontres réussies ou ratées, ou d’amour impossible.)

Quel est ton roman préféré (à thématique gay ou LGBT) et pourquoi ?

Joe Keenan Un mariage à la mode (Blue Heaven) – extrêmement bien écrit (lisez-le en anglais si vous pouvez), à pisser de rire, avec des rebondissements incroyables et des personnages gays très dignes et très bien croqués. Plus les grands classiques, à savoir Chroniques de San Francisco (Armistead Maupin) et les deux premiers Transports parisiens (Alec Steiner).

Quel est ton film préféré (à thématique gay ou LGBT) et pourquoi ?

Aucun en particulier, le film qui m’a le plus marqué à l’âge de 13 ans, Le Guépard de Visconti, n’a rien de spécifiquement gay ; disons le dernier film que j’ai adoré : 20 centimètres de Ramon Salazar

Quelle est ta série TV préférée (à thématique gay ou LGBT) et pourquoi ?

Idem, rien de spécifiquement gay et LGBT ; à la rigueur Sex and the City pour ce ton désinvolte très new-yorkais ainsi que Stargate pour son côté péplum dans le casting, surtout des méchants Goa’uld et les gentils Jaffa. Mais je suis fan de séries télé, il y a toujours un personnage joué par un acteur auquel j’aimerais volontiers conter fleurette si je le croisais dans le Marais.

Quelle phrase tirée d’un livre ou film ou encore d’une chanson semblerait te définir à la perfection ?

Ce monde est-il rêve ? réalité ?
Réalité ou rêve, je ne sais, puisque étant,
il n’est pas.

(Kokinshû, recueil de poèmes japonais du 9e siècle – l’auteur de ce haiku n’est pas connu)

Quelle photographie (perso ou non), image, tableau (etc.) pourrait te définir le mieux ou donner des pistes sur ta personnalité ?


Beauté du corps, idéal inaccessible, et tourments métaphysiques parce que toute certitude factuelle n’est qu’illusion.

Question piège : Penses-tu qu’il existe une culture gay ?

D’un point de vue épistémologique, je pense que non. Pour l’homme, tout est sexuel, en partant du biologique, physiologique, psychologique et de là, jusqu’au social et culturel. Parler de culture gay n’a alors aucun sens. D’autant que les définitions d’homosexualité ou d’hétérosexualité datent du XIXe siècle qui a vu émerger d’une vue purement scientifique du monde et de l’homme une déferlante de notions précises, mesurables et réductrices. Mais comme le fait culturel apparaît aussi et simplement comme le reflet d’un groupe qui se constitue par la définition de critères d’appartenance, si effectivement un comportement sexuel sert de critère pour faire partie d’un groupe, alors oui, aujourd’hui, dans le monde occidental, et particulièrement aux États-Unis et en Europe de l’Ouest, il y a des manifestations que l’on pourrait à la rigueur appeler une culture gay.

Quel dialogue pourrais-tu imaginer entre ton moi profond et ton moi blogueur ?

Blog : Bon alors tu accouches ?
Moi : Pas le temps, pas envie, pas le courage…
Blog : Si, tu vas y arriver !
Moi : Alors je me lance. Mais je vais être ridicule.
Blog : Encore, tu te rabaisses en te persuadant d’être ridicule. Tant pis, tant mieux, fais-les rire.
Moi : Oui, mais si c’est mauvais. Il y a tant de pages mal écrites sur le Net.
Blog : T’en a rien à cirer, les encouragements de tes vrais amis valent toutes les angoisses de la page blanche.

Quel est le blog que tu voudrais réellement faire connaître et pourquoi ?

NightCrawler, complètement différent de moi, mais d’un foisonnement remarquable.

Quelle question ne voudrais-tu pas que l’on te pose ?

Parce que je me la suis posée moi-même : « Qu’est-ce qui t’empêche de le faire, t’aurais pu le faire depuis belle lurette ! »

Dernière question. Pour passer (ou non) à la postérité, il faut préparer ses derniers mots ou dernières phrases à dire sur son lit de mort : quel(le)s seraient-ils(elles) ?

Très XIXe, cette question. Aujourd’hui, on décède à l’hôpital, le plus souvent déjà inconscient, alors de là à prononcer des paroles taillées pour la postériorité. Je dirai probablement une nullité et pour me rattraper, bah ce sera trop tard, de toute façon.

Toutes les photos sont (c) D. R. Sans autorisation,
elles seront retirées sur simple demande ou munies d'un lien actif.



TO BE CONTINUED...
Le prochain épisode de cette saga mettra en vedette :
REMI DU BLOG BIENHEUREUX CEUX QUI SAVENT...
Par Daniel C. Hall - Publié dans : WEB : Les Blogs Roses
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Jeudi 4 mai 4 04 /05 /Mai 07:48


Peux-tu nous présenter ton blog, sa genèse, son contenu, ce qu’il t’apporte et ce que tu penses qu’il apporte à tes lecteurs(trices) ?

Mon blog est trop récent pour avoir des conclusions à en tirer, mais j’espère que chaque visiteur y laissera sa petite phrase…

Tu écris le premier paragraphe d’un roman ou d’une nouvelle dont le héros n’est autre que toi-même. Quel serait ce paragraphe ?

Cela tombe bien, j’écris justement un scénario pour un court métrage. Voici l’histoire, Pierre et Rachel, tous deux âgés de trente-cinq ans environ, forment un couple sans histoire. Lui est sculpteur depuis quatre ans, après avoir démissionné de son poste d'informaticien. Elle est réceptionniste dans un hôtel. Ils ont un fils, Damien, âgé de 9 ans.
Pierre a aménagé un atelier de sculpture dans le sous-sol de leur maison. Il sculpte des corps d'hommes : virils, sensuels ; il donne vie à cet amour masculin qu'il a toujours rêvé, mais auquel il n'a jamais cru.
Rachel n'ignore pas qu'avant leur rencontre, Pierre a eu un passé homosexuel mais que celui-ci avait fait un choix.
Un jour de septembre, il reçoit Julien qui vient poser pour une commande. Julien ne cesse de le regarder, de l'observer... Il ne faut pas beaucoup de temps à Pierre pour comprendre que ses désillusions passées vont le rattraper et à quel point ce garçon va faire basculer sa vie... mais ne risque t'il pas de le regretter ?

Si tu étais les premières images d’un film, quelles seraient-elles et pourquoi ?

Aurélien Recoing dans L’emploi du temps de Laurent Cantet, ce long plan sur son visage où il s’effondre lentement, j’ai envie de le prendre dans mes bras.

Quel est ton roman préféré (à thématique gay ou LGBT) et pourquoi ?

Une saison en enfer d’Arthur Rimbaud parce que : « Jadis, si je me souviens bien, ma vie était un festin où s'ouvraient tous les cœurs, où tous les vins coulaient et un soir, j'ai assis la beauté sur mes genoux, je l'ai trouvée amère et je l'ai injuriée. »

Quel est ton film préféré (à thématique gay ou LGBT) et pourquoi ?

17 fois Cécile Cassard de Christophe Honoré, parce qu’il m’a fallu le voir plusieurs fois pour l’aimer de plus en plus, tout comme un amour qui grandit. Ce slow entre Béatrice Dalle et Romain Duris, puis ce garçon qui se lève, prend la main de Romain Duris et continue à danser sur la musique de Lily Margot, m’a totalement subjugué.

Quelle phrase tirée d’un livre ou film ou encore d’une chanson semblerait te définir à la perfection ?

« Votre problème fondamental c’est le manque de maturité émotionnel, vous voulez que la vie ressemble à un film de cinéma pleins de mouvements et de plaisirs, c’est ainsi que fonctionne un cerveau d’enfant, les adultes eux acceptent la régularité, les pensums, la frustration » (Pierre Bondu - Mieux que personne).

Quelle photographie (perso ou non), image, tableau (etc.) pourrait te définir le mieux ou donner des pistes sur ta personnalité ?


Question piège : Penses-tu qu’il existe une culture gay ?

Sans y avoir vraiment réfléchi, je pense qu’il en existe une, mais le reconnaître c’est une fois de plus être à part, il existerait une culture hétéro alors ?

Quel dialogue pourrais-tu imaginer entre ton moi profond et ton moi blogueur ?

Je ne sais pas trop encore, mais je pourrais certainement me confier à lui.

Quel est le blog que tu voudrais réellement faire connaître et pourquoi ?

Le mien évidemment, parce qu’il est encore vierge (sourire).

Quelle question ne voudrais-tu pas que l’on te pose ?

Pose toujours la question.

Dernière question. Pour passer (ou non) à la postérité, il faut préparer ses derniers mots ou dernières phrases à dire sur son lit de mort : quel(le)s seraient-ils(elles) ?

Plus le malheur est grand, plus il est grand de vivre.


Toutes les photos sont (c) D. R. Sans autorisation,
elles seront retirées sur simple demande ou munies d'un lien actif.




TO BE CONTINUED...
Le prochain épisode de cette saga mettra en vedette :
LA DRAMA QUEEN DU BLOG JOURNAL D'UNE DRAMA QUEEN
Par Daniel C. Hall - Publié dans : WEB : Les Blogs Roses
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Mercredi 3 mai 3 03 /05 /Mai 08:59
Un grand merci à FC...
Par Daniel C. Hall - Publié dans : VIDEOS : Lutte contre le sida
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Mercredi 3 mai 3 03 /05 /Mai 08:54

Brokeback Cow Parade
Vidéo envoyée par ViaMedia
Par Daniel C. Hall - Publié dans : VIDEOS : La TV en folie
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Dimanche 30 avril 7 30 /04 /Avr 16:19

Notre partenaire Dreampress, micro-éditeur sympathique et passionné, ouvre à son tour son propre blog : Dreampress.info. Et pour fêter cette naissance, lance deux opérations fort alléchantes pour les amateurs de Fantastique (King, Brite, Barker, Hopkins…), de Science-fiction (Andrevon, Watson…), de Fantasy (Berthelot…) et les nostalgiques de la revue culte de fantastique moderne : Ténèbres. Nous vous invitons à aller les saluer…

Par Daniel C. Hall - Publié dans : LES NEWS ROSES
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Vendredi 28 avril 5 28 /04 /Avr 09:43
Par Daniel C. Hall - Publié dans : VIDEOS : La TV en folie
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Vendredi 28 avril 5 28 /04 /Avr 09:39
Par Daniel C. Hall - Publié dans : VIDEOS : La TV en folie
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Vendredi 28 avril 5 28 /04 /Avr 08:34


Peux-tu nous présenter ton blog, sa genèse, son contenu, ce qu'il t'apporte et ce que tu penses qu'il apporte à tes lecteurs(trices) ?

Mon blog est le blog d'une étudiante guitariste monomaniaque râleuse à mi-temps, future femme de Jennifer Beals. Le contenu est plutôt varié, je le qualifierais de « libre et cynique adaptation de mon quotidien et d'observations de mon environnement ».
Lorsque j'ai décidé de créer un blog, j'étais en pleine « quête de ma sexualité ». Je recherchais des blogs tenus par des lesbiennes pour découvrir en quelque sorte un « milieu » (même si je n'aime pas parler de milieu) et un état d'esprit dont je ne connaissais rien et qui m'intriguait d'autant plus que j'en entendais tellement peu parler qu'il s'apparentait à une société secrète. Et j'ai découvert que les blogs tenus par des lesbiennes étaient très peu nombreux (surtout il y a un an et demi, avant que le phénomène blog n'explose). Alors je me suis dit que tant qu'à faire, autant créer le mien. Et avec le temps, il est passé de « blog lesbien » dans lequel je me posais beaucoup de questions sur la sexualité à « blog fouillis » ;)
Ce qu'il m'apporte, essentiellement la satisfaction d'être lue. Ce qu'il apporte à mes lecteurs, je ne sais pas trop. Du divertissement ;) J'ai remarqué que lire un blog c'était une sorte d'habitude. Un jour, vous vous mettez à lire un blog, vous cliquez ensuite sur les blogs en lien, vous sélectionnez vos préférés, et au bout d'un moment, votre « blogosphère personnelle » atteint sa dilatation maximale parce que si vous en rajoutez, vous y consacrez trop de temps. Mais de manière générale, on arrête rarement de lire un blog sur lequel on avait l'habitude d'aller.

Tu écris le premier paragraphe d'un roman ou d'une nouvelle dont l'héroïne n'est autre que toi-même. Quel serait ce paragraphe ?

Je commencerais par la fin. Ça donnerait quelque chose comme : « Ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants qu'ils mangèrent lorsque les jours de famine arrivèrent. » Le héros serait moi en version homme hétéro, l'histoire serait une satire de conte de fées pour les raisons que nous connaissons tous.
Je suis « fascinée » par les hommes hétéros, parce que je les envie. En même temps, je suis très heureuse d'être lesbienne plutôt qu'homme hétéro. Disons que ce que j'envie chez les hommes hétéros, c'est le choix qui s'offre à eux.

Avec tout ça, je n'ai pas écrit le premier paragraphe de mon roman hihi ?

Si tu étais les premières images d'un film, quelles seraient-elles et pourquoi ?

Ça se passerait sur une autre planète. Il y aurait du Radiohead en fond sonore, parfaitement adapté à une ambiance cosmique. Il y aurait des formes vivantes mais indiscernables et vaporeuses qui bougeraient lentement, qui accéléreraient d'un coup et qui finiraient par exploser. Et tout disparaîtrait. Le film qui s'ensuivrait ne ressemblerait à rien d'autre de connu puisqu'il serait construit à partir d'une remise à zéro et ne comporterait aucune référence « humaine » déjà existante.
Les réponses à ce questionnaire sont certifiées ne pas être livrées sous l'emprise de l'alcool ou autres substances illicites.

Quel est ton roman préféré (à thématique gay ou LGBT) et pourquoi ?

J'hésite entre Caresser le velours et les Chroniques de San Francisco tome 1. En même temps, ce sont les deux seuls livres à thématique LGBT que j'ai lus donc je n'ai pas trop le choix. Mais je les ai adorés.

Quel est ton film préféré (à thématique gay ou LGBT) et pourquoi ?

Je n'ai pas vu beaucoup de films à thématique LGBT. Alors je vais parler de celui qui m'a le plus marquée : Mulholland Drive. Parce que je préfère les films qui obligent à s'y reprendre à 36 fois pour les comprendre. Bon là en l'occurrence, ça doit faire 50 fois que je le regarde et je n'ai toujours pas compris. Mais qui sait, peut-être qu'un jour ?
Sinon ce que j'aime dans MD c'est la tension sexuelle entre les deux personnages. La première fois que je l'ai vu, je me suis dit : « Wahoo, j'ai rien capté au scénario, mais au moins je ne suis pas passée à côté des grosses phéromones qui flottaient dans l'air. » Et ce genre de tension est trop rarement retranscrite de manière aussi sensuelle entre des personnages féminins (sauf dans Buffy, admirez mes références) pour mériter d'être souligné.

Quelle est ta série TV préférée (à thématique gay ou LGBT) et pourquoi ?

The L word, parce que c'est la seule « vraie » série lesbienne adressée principalement aux lesbiennes. Et puis aussi parce que c'est la seule série à thématique LGBT que je connaisse, il faut l'avouer. En tous cas, je tiens à mettre en garde celles et ceux qui n'auraient pas vu la saison 3 : à quelques épisodes près, elle est grave décevante !!

Quelle phrase tirée d'un livre ou film ou encore d'une chanson semblerait te définir à la perfection ?

Oula, il y en aurait tellement...
D'une manière générale, toutes les chansons de Radiohead me définissent, parce que dans leur confusion, elles expriment toutes quelque chose de très précis qui me parle beaucoup. Et puis il y a "Idioteque", qui a donné son nom à mon blog (sauf que j'ai dû changer l'orthographe puisque le nom de domaine était déjà pris).
Sinon, il y a cet extrait de "Paranoid Android" de Radiohead (encore) qui parle à mes nombreuses personnalités :
Please can you stop the noise, I'm trying to get some rest

From all the unborn chicken voices in my head

Quelle photographie (perso ou non), image, tableau (etc.) pourrait te définir le mieux ou donner des pistes sur ta personnalité ?


J'aurais aussi pu choisir une photo de guitare, mais c'est moins original.
Je ne sais pas si cette photo me définit, en tous cas je suis passionnée d'astronomie. Pas le système solaire parce qu'il n'est plus assez mystérieux, mais le reste de la galaxie.
J'aime les trucs qui ont des proportions tellement gigantesques qu'on ne peut même pas se faire une idée de ce que ça représente.
Quand on me dit « 10 milliards d'années lumière », ça me fait des trucs :D. C'est grisant.
Ce que je préfère, ce sont les trous noirs parce qu'on ne sait pas où va la matière absorbée, comment ça se fait que quelque chose d'immatériel pèse aussi lourd, si leur incroyable force gravitationnelle explique la forme des oreilles de Capitaine Spock, etc. Un jour, je partirai en expédition dans un trou noir. Officiellement parce que ça me passionne, officieusement parce que je suis une tueuse à gage et qu'on m'a promis une super prime si je ramène Dieu sur Terre.
Parfois, je deviens même un peu claustrophobe en réalisant que même lorsqu'on est à l'air libre, on est condamné à rester sur la même planète. Ça réveille mon côté écolo, quelque part ;)

Question piège : Penses-tu qu'il existe une culture gay ?

Hum, oui et non.
En fait il y a des références communes, plus qu'une culture gay à proprement parler. Parce qu'en dehors des oeuvres culturelles créées par des homos, qui parlent ouvertement d'homosexualité et destinées à un public homo avant tout (et qui constituent vraiment une culture gay dans ce cas, même si je trouve dommage que dès qu'on parle d'homosexualité, on pense « destiné aux homos »), ce qu'on appelle la culture gay regroupe surtout des oeuvres qui n'étaient pas initialement destinées à un public gay : par exemple Mylène Farmer, Barbara, Madonna, etc. Ce n'est pas une culture spécifique au milieu gay.

Quel dialogue pourrais-tu imaginer entre ton moi profond et ton moi blogueur ?

Mon moi profond et mon moi blogueur n'ont jamais réussi à communiquer entre eux, il y a trop d'interférences avec mes 5 736 autres personnalités qui se hurlent dessus à longueur de temps.

Quel est le blog que tu voudrais réellement faire connaître et pourquoi ?

Le mien, parce que c'est le blog le plusse mieux de la galaxie, trous noirs compris.
Sinon, on trouve à cette adresse toute une pléiade de blogs affriolants.

Quelle question ne voudrais-tu pas que l'on te pose ?

Tu pars toujours à Los Angeles cet été pour ton stage ? Ah non ? Au lieu de ça, tu vas ranger des chaussettes sur les rayons de Carrouf en banlieue parisienne ? Niiiaaark !

Dernière question. Pour passer (ou non) à la postérité, il faut préparer ses derniers mots ou dernières phrases à dire sur son lit de mort : quel(le)s seraient-ils(elles) ?

Novocaïne m'a tueR

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Le prochain épisode de cette saga mettra en vedette :
PATRICK POTTIER DU BLOG PATRICK POTTIER
Par Daniel C. Hall - Publié dans : WEB : Les Blogs Roses
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Jeudi 27 avril 4 27 /04 /Avr 09:22


Pouvez-vous nous présenter votre blog, sa genèse, son contenu, ce qu’il vous apporte et ce que vous pensez qu’il apporte à vos lecteurs(trices) ?

Tout d’abord, merci de vous être intéressé à notre blog.
Nous sommes deux à faire vivre notre blog : Sébastien, 30 ans et Freddy, 33ans.
PARISIANBOYS est né d’un constat que nous avons fait dans la blogosphère mondiale : il n’y a pas ou peu de blog gay généraliste traité sous l’aspect blog-magazine, du moins en langue française.
Nous avons donc décidé d’en créer un et de là, PARISIANBOYS est né le 31 janvier !
Nous y trouvons tout ce que nous aimons, nous traitons l’actualité gay, de façon non exhaustive, nous publions des séries de photos de beaux garçons, tout en restant soft, nous parlons des people adulés par les gays et globalement, nous traitons de tout ce qui peut intéresser la communauté homosexuelle. Bien entendu, nous ne prétendons pas représenter la majorité des goûts de chacun.
Nous avons également une rubrique nommée BOYSBOX qui vit uniquement grâce aux contributions photographiques de nos lecteurs.
Enfin, nous faisons partager notre sens de l’humour un peu particulier aux lecteurs au travers d’une rubrique qui ne laisse pas indifférent : LANGUE DE PUTE.
LANGUE DE PUTE aborde toutes sortes de sujets sous un angle sarcastique et cinglant, mais toujours avec humour et dérision ! Une sorte de défouloir.
PARISIANBOYS est un moyen de faire connaître ce qui nous touche sous forme de « magazine en ligne ». Si les lecteurs éprouvent du plaisir et de l’intérêt à venir sur notre site, autant que nous en avons à le réaliser, alors notre mission sera accomplie !

Vous écrivez le premier paragraphe d’un roman ou d’une nouvelle dont le(s) héros ne sont autre que vous-mêmes. Quel serait ce paragraphe ?

Seb : (ce sera de la pure science-fiction).

Nous sommes en 2256 à PARIS ! Et l’homosexualité est la « norme » la plus courante, en revanche la communauté hétérosexuelle est minoritaire, mais cette dernière a son quartier « hétéro », il se situe dans le 4eme arrondissement de Paris.
Je me ballade aux Halles, j’ai rendez-vous dans 30 minutes avec un ami « hétéro », on prendra un verre dans le bar 100 % hétéro le plus branché du quartier mais cela ne me dérange pas, je suis très à l’aise même dans les quartiers un peu ghetto.
J’arrive Rue des Archives et je sens les regards des femmes, c’est flatteur, contrairement à ce que la majorité des gays pensent, j’arrive au « Straight Pride »… Tout le monde est entassé, un jeune homme embrasse langoureusement une blonde, cette vision ne me choque pas et je me dis qu’il ne serait pas aussi libre sur Les Champs Élysées. Mon pote me fait signe, nous nous saluons, nous buvons notre bière, le temps passe vite, il est 00h je vais me coucher et en m’endormant je me surprends à penser ce qu’ont pu vivre nos ancêtres dans les années 2000.

Si vous étiez les premières images d’un film, quelles seraient-elles et pourquoi ?

Fred : Un survol de Paris la nuit. Parce que je veux garder un contact avec la réalité qui m’entoure et en même temps, j’essaie de m’en détacher pour mieux appréhender les épreuves de la vie.
C’est très métaphorique ! lol

Seb : Une grande ville (un peu comme Fred) dont les images passeraient en vitesse accélérée avec le flot de circulation, des passants, etc. Car c’est ce que représente notre vie, surtout dans nos sociétés occidentales : aller vite, toujours plus vite…

Quel est votre roman préféré (à thématique gay ou LGBT) et pourquoi ?

Seb : Par manque de temps, je n’ai pas récemment lu de livre à thématique gay, en revanche je viens d’acquérir le best-seller du moment en Italie Générations of love de Matteo B. Bianchi que je n’ai pas encore lu !

Fred : Jim Grimsley, Confort et joie. Pour la facilité à « rentrer » dans le roman et pour l’histoire qui donne une certaine vision de l’homosexualité dans la campagne américaine. Enfin, pour la façon dont est abordée l’homosexualité. Un livre sur les relations familiales, les interrogations, et l’angoisse d’un jeune homosexuel. Un roman bouleversant !

Quel est votre film préféré (à thématique gay ou LGBT) et pourquoi ?

Seb : Un téléfilm, Un amour à taire, puisque pour la première fois un film grand public a traité de la déportation des homosexuels pendant la 2eme Guerre Mondiale. L’émotion m’a submergé.

Fred : My Beautiful Laundrette. Mes premiers souvenirs de personnages homosexuels au cinéma.

Quelle est votre série TV préférée (à thématique gay ou LGBT) et pourquoi ?

Nous avons la même série préférée en commun, à savoir Six Feet Under, elle n’est pas spécifiquement à thématique gay mais parmi les personnages, il y a un couple de gays avec ses soucis, ses craintes, ses aspirations… etc. De plus, il y a une part de nous (Seb & Fred) dans chacun des personnages de cette série.

Quelle phrase tirée d’un livre ou film ou encore d’une chanson semblerait vous définir à la perfection ?

Fred : Les Écorchés de NOIR DESIR.

Pour les écorchés
Serre-moi encore
Étouffe-moi si tu peux
Toi qui sais où
Après une subtile esquisse
On a enfoncé les vis...

Nous les écorchés vifs
On en a des sévices

Quelle photographie (perso ou non), image, tableau (etc.) pourrait vous définir le mieux ou donner des pistes sur votre personnalité ?

 


Je vous envoie une photo de moi (Seb), prise de dos à l’Institut du monde arabe.
Je suis au milieu d’un blanc immaculé, il reste donc encore plein d’action à accomplir dans notre vie.
Encore une métaphore !

Question piège : Pensez-vous qu’il existe une culture gay ?

Seb & Fred : C’est la grande question ! Personnellement, je répondrais par l’affirmative, il existe une culture gay ! Depuis notre plus jeune âge, nous sommes entourés de différents univers qui nous façonnent (la famille, l’école, etc.). Je reprendrais donc l’idée d’un célèbre philosophe contemporain qui pense que nous avons un « capital culturel » régi par tous ces univers que nous fréquentons.
En l’occurrence, nous sommes assimilés à un univers particulier, l’univers homosexuel est régi par des valeurs, des codes, des perceptions, etc. qui lui sont propres… Puisque cet univers est lui-même reconnaissable, alors oui il existe une culture spécifiquement homosexuelle au sens large du terme.
Concrètement, un sujet quelconque n’aura pas le même impact s’il est à destination d’un homosexuel ou d’un hétérosexuel !
J’ajouterais au passage que certains hommes politiques se battent pour la reconnaissance d’une mémoire homosexuelle. En effet, un homosexuel doit pouvoir laisser une trace de son passage sur terre et être reconnu en tant que tel. Ce témoignage pourra servir de modèle, par exemple, à un jeune homosexuel qui a des difficultés à s’affirmer.

Quel dialogue pourriez-vous imaginer entre votre moi profond et votre moi blogueur ?

Seb : Mon moi profond et mon moi blogueur ne font qu’un !

Quel est le blog que vous voudriez réellement faire connaître et pourquoi ?

Sans être narcissique, PARISIANBOYS, en l’occurrence, le nôtre, tout simplement parce que nous pensons qu’il peut servir à chacun pour des attentes différentes : se détendre, s’informer, réagir à des questions, etc.
Pour infos, un jeune gay, ne s’assumant pas du tout nous a contacté pour chercher un peu de réconfort et des conseils quant à l’acceptation de sa sexualité.
Si la réponse que nous lui avons apportée l’a rassuré alors nous pouvons nous dire que PARISIANBOYS  se doit d’exister.
Plus généralement, et cela peu vous sembler très engagé, nous aimerions faire connaître tous les blogs gays qui existent puisqu’ils sont un espace de liberté pour toute une communauté dont le quotidien est loin d’être rose !

Quelle question ne voudriez-vous pas que l’on vous pose ?

Fred : « Es-tu gay ? ». Tout simplement parce que j’aimerais que les différences sexuelles des uns et des autres ne soient plus une préoccupation majeure dans notre société.
Demande-t-on à quelqu’un «  Serais-tu hétéro ? »

Seb : « Comment t’imagines-tu dans 20 ans ? » Parce qu’il est bien difficile de répondre à cette question. Tellement de paramètres peuvent rentrer en compte !

Dernière question. Pour passer (ou non) à la postérité, il faut préparer ses derniers mots ou dernières phrases à dire sur son lit de mort : quel(le)s seraient-ils (elles) ?

Heu…..nous sommes encore jeunes, 30 et 33 ans, ce n’est pas trop vieux ? Donc nous n’y avons jamais pensé !
Ou alors, peut-être : « Nous sommes heureux d’avoir fait un bout de chemin sur terre, si notre passage ne laisse, ne serait-ce qu’une seule trace, alors nous volerons vers un monde spirituel meilleur ! »

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TO BE CONTINUED...
Le prochain épisode de cette saga mettra en vedette :
NOVOCAÏNE DU BLOG IDIOTHEKE
Par Daniel C. Hall - Publié dans : WEB : Les Blogs Roses
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Jeudi 27 avril 4 27 /04 /Avr 08:26


Peux-tu nous présenter ton blog, sa genèse, son contenu, ce qu’il t’apporte et ce que tu penses qu’il apporte à tes lecteurs(trices) ?

Présenter mon blog ? D'abord ce n'est pas mon blog, mais mes blogs, le principal Chocolat ou café ? et ses deux blogs annexes, l'un consacré au cinéma, l'autre à la musique baroque. Au début il y avait juste l'envie d'écrire, de se raconter, mon blog c'est moi, ce que je suis ou ne suis pas, ce que j'aime ou n'aime pas, ce que je pense. Parfois je suis sérieux, parfois je suis futile, souvent je dis des choses sans intérêt, mais c'est tout moi !
Qu'est-ce qu'il m'apporte ? Je ne sais pas. Peut-être simplement que je m'ennuie et qu'il meuble un peu de mon temps libre.
Ce qu'il apporte aux éventuels lecteurs ? À vous de me le dire, je serais curieux de le savoir

Tu écris le premier paragraphe d’un roman ou d’une nouvelle dont le héros n’est autre que toi-même. Quel serait ce paragraphe ?

Je devais avoir six ans la première fois que j'ai deviné que je n'étais pas un garçon comme les autres, que je pensai des choses que les autres garçons ne pensaient pas. C'était dans le jardin à Dakar, j'aidais le jardinier à planter des hibiscus, je tripotais la terre humide de mes petites mains, et je regardais son dos, la sueur qui luisait sur son corps d'ébène ferme et musclé. J'avais six ans, et je matais déjà les muscles des hommes. Je ne savais pas ce que ça voulait dire, mais je savais que ça n'était pas normal, que ce n'était pas le genre de chose que je devais raconter à mes parents.

Si tu étais les premières images d’un film, quelles seraient-elles et pourquoi ?

Une porte. Un homme qui s'en va, un autre qui reste, une rupture. Pourquoi ? Parce qu'une fin c'est un nouveau départ, que ça peut mener vers n'importe quoi, et que la vie est un éternel recommencement.

Quel est ton roman préféré (à thématique gay ou LGBT) et pourquoi ?

Maurice, de EM Forster. Parce qu'on a réussi à en faire un classique, et qu'on peut être amené à le lire sans être homosexuel. Et aussi Giovanni's Room de James Baldwin, ou Fragments that remain de Steven Corbin, ou...

Quel est ton film préféré (à thématique gay ou LGBT) et pourquoi ?

Idem, j'ai beaucoup aimé les adaptations des romans de Forster par James Ivory.

Quelle est ta série TV préférée (à thématique gay ou LGBT) et pourquoi ?

Je ne regarde pas la télé, mais j'avoue par contre regarder des dvd de séries télé (oui, je sais, je suis contradictoire). Je pense que ma série préféré c'est Queer as folk, parce que je suis resté éternellement nostalgique d'une période de ma vie où j'ai vécu pas loin de Manchester et où j'ai traîné dans les bars de canal St. Quand j'entends l'accent de Manchester, j'ai toujours un petit pincement au cœur.

Quelle phrase tirée d’un livre ou film ou encore d’une chanson semblerait te définir à la perfection ?

Une chanson de Dalida, Pour ne pas vivre seul. Elle est tout ce que je ne suis pas, tout ce que je ne fais pas, et d'ailleurs je vis seul, à mon grand désarroi. J'aurais aimé avoir des enfants.

Quelle photographie (perso ou non), image, tableau (etc.) pourrait te définir le mieux ou donner des pistes sur ta personnalité ?


Une photo d'un gros chien. parce que je suis bêtement fidèle à mon maître quand je le trouve. Parce que j'ai une vie assez patachonne, parce que je ne suis rien sans l'autre. Parce que finalement je suis un bon gros toutou.

Question piège : Penses-tu qu’il existe une culture gay ?

Oui, évidemment. Il y a des choses qui n'atteindront jamais un hétérosexuel lambda.

Quel dialogue pourrais-tu imaginer entre toi moi profond et ton moi blogueur ?

Oups, joker ! Il faudrait déjà que j'ai un moi blogueur qui ne soit pas moi... Je pense que je reste assez fidèle à ce que je suis dans mon blog pour ne pas être atteint de dichotomie.

Quel est le blog que tu voudrais réellement faire connaître et pourquoi ?

Faire connaître un blog autre que le mien, mais vous n'y pensez pas cher monsieur! Il y a quelques liens sur mon blog...

Quelle question ne voudrais-tu pas que l’on te pose ?

Quand est-ce que tu prends ton destin en main ?

Dernière question. Pour passer (ou non) à la postérité, il faut préparer ses derniers mots ou dernières phrases à dire sur son lit de mort : quel(le)s seraient-ils(elles) ?

Un lit de mort ? Sachant que je suis séropositif, il y a de grandes chances pour que ma vie ne se finisse pas dans un lit mais plutôt au bout d'une corde quand je serai arrivé à un état de déchéance physique que je supporterai plus. Mes dernières mots seront sûrement du genre : « Voilà c'est fini, vous vivrez aussi bien sans moi. »

Toutes les photos sont (c) D. R. Sans autorisation,
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Le prochain épisode de cette saga mettra en vedette :
SEB ET FRED DU BLOG PARISIANBOYS
Par Daniel C. Hall - Publié dans : WEB : Les Blogs Roses
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Mercredi 26 avril 3 26 /04 /Avr 09:55


Peux-tu nous présenter ton blog, sa genèse, son contenu, ce qu’il t’apporte et ce que tu penses qu’il apporte à tes lecteurs(trices) ? 

Ça a commencé par un délire entre potes, avec une copine lesbienne et un pote hétéro, et j’ai commencé à me prendre au jeu de l’écriture, je trouvais ça marrant d’avoir un endroit où vomir des choses sur ma vie, juste pousser une gueulante, ou faire connaître ce que j’aime… Je dirais que mon blog est le blog d’un contemplatif, je décris ce que je vis sur un ton blasé/mélancolique qui se veut détaché mais passe souvent pour arrogant je crois, j’apporte à mes (3) lecteurs la joie de passer totalement à coté de ce qu’il fallait comprendre et un gros mal de crâne pour remettre les mots dans l’ordre (j’ai tendance à enchaîner des mots parce que je trouve que ça sonne bien, je trouve ça « joli » et ça finit par donner un post).

Tu écris le premier paragraphe d’un roman ou d’une nouvelle dont le héros n’est autre que toi-même. Quel serait ce paragraphe ?

« Je me réveille avec la nausée, le soleil est encore bas et la ville balbutie ses premiers hoquets d’hystérie comme une vieille clocharde en fin de vie, je sais qu’il est trop tôt, je le sens, je roule sur le dos, je fixe le plafond, j’ai un goût amer dans la gorge, je ferme les yeux quelques instants tout en sachant qu’il me serra impossible de me rendormir, cette impression d’oublier quelque chose qui empêche de trouver le sommeil et qui cause des insomnies ; alors je me lève, le carrelage de la salle de bain est froid sous mes pieds nus, je pose mon verre de jus d’orange sur la lunette fermée des toilettes et ausculte mon visage, j’ai les yeux bouffis et rouges comme après avoir pleuré, des flashs de la nuit me reviennent, je rêve que je suis sur une vieille calèche en bois façon Autant en emporte le vent tirée par six chevaux au milieu d'un champ de hautes herbes, celles qui font des vagues quand le vent se lève, je regarde le ciel, il fait nuit et un feu d'artifice illumine les alentours, des étoiles par milliers scintillent, c'est sublime et je m'en fais la réflexion, je suis bien, les chevaux s'emballent d'un coup et certains s'enfuient dans les bois, il faut rentrer rapidement, l’orage approche, les feux multicolores se sont transformés en éclairs, le ciel gronde et devient noir de jais, quelque chose d’angoissant approche ; l’eau sur mon visage me calme mais cette sensation qui serre ma gorge est tenace et ne part pas avec la sueur et le savon dans le siphon du lavabo, je m’assois sur le coin du lit pour choisir un pantalon, noue mes lacets, il faut que je sorte d’ici. »

Si tu étais les premières images d’un film, quelles seraient-elles et pourquoi ? 

Je serais un plan fixe sur le visage de quelqu’un qui regarde le paysage par la fenêtre d’un taxi, le regard vide, genre Chloé Sévigny dans Kids de Larry Clark, parce que je trouve ça intrigant, et j’ai envie qu’on ait envie de connaître ma suite.

Quel est ton roman préféré (à thématique gay ou LGBT) et pourquoi ? 

Les 7 Noms du Peintre de Philippe Le Guillou, très beau livre, je crois que le personnage principal est pédé, mais finalement on s’en fout, et c’est très bien comme ça, sinon des Mishima, pour le plaisir de l’écriture.

Quel est ton film préféré (à thématique gay ou LGBT) et pourquoi ?

The Living End de Gregg Araki, je suis fan de Gregg Araki, celui-là est son premier film, j’aime beaucoup les oeuvres de jeunesse en général, il est en super huit (ou un truc du genre), c’est l’histoire de deux garçons qui se rencontrent et je crois qu’ils ont le sida mais on s’en fout et ça part dans tous les sens, et c’est vachement bien. Ou alors The Raspberry Reich de Bruce LaBruce parce que j’aime beaucoup l’idée « d’Intifada homosexuelle ».

Quelle est ta série TV préférée (à thématique gay ou LGBT) et pourquoi ? 

Six Feet Under, même si la thématique est plutôt la vie en général, la mort et la difficulté à trouver sa place, cette série est juste sublime (gay ou LGBT ? Bah y a des gays dedans, un couple interracial en plus, et qui s’embrasse pour de vrai face caméra et non pas une bonne grosse accolade virile ou la tapette cliché de base, sinon ça serait The L Word saison 1, parce qu’elles sont beaucoup plus classes que les bouseux de Queer As A Folk US).

Quelle phrase tirée d’un livre ou film ou encore d’une chanson (merci de donner la source) semblerait te définir à la perfection ?

Je vais aller sur le facile pour celle-là, pas envie de chercher, une chanson de Damien Rice : « Life goes easy on me… most of the time. »

Quelle photographie (perso ou non), image, tableau (etc.) pourrait te définir le mieux ou donner des pistes sur ta personnalité ?


Un Magritte dont je ne connais pas le nom.

Question piège : Penses-tu qu’il existe une culture gay ?

Non, en tout cas plus depuis que les homosexuels veulent être certifiés 100 % dans la norme et si possible avec une carte de l’UMP en cadeau de bienvenue, j’ai souvent l’impression d’être une militante de Ni pute ni soumise qui regarde un clip de Christina Aguilera en se demandant où ça a bien pu partir en couille… Y a une culture Gay aux États-Unis ou en Angleterre, « Queer » serait limite un meilleur terme (elle a commencé avec Bowie, Iggy Pop, Lou Reed… aujourd’hui on a : Le Tigre, Anthony and the Johnsons, Margaret Cho, AbFab, The L Word, JT Leroy, et plein d’autres trucs…) mais pas en France, je pense que c’est un des composants de la Pop Culture qui est totalement inexistante ici, celle qui fait le lien entre culture de masse et Culture, et finalement quand les homos ont lâché l’underground pour TF1, ils ont aussi lâché la créativité (je fais dans la généralité vite fait là hein, pas taper…).

Quel dialogue pourrais-tu imaginer entre ton moi profond et ton moi blogueur ? 

― T’en as pas marre de raconter ta vie comme un con sur Internet ?
― Je t’emmerde sale con prétentieux, je fais ce que je veux.
― Ho hé ça va hein le merdeux hypeux là, moi je suis profond tu comprends, je m’intéresse à la vraie nature des choses, à l’intemporel, je cherche à toucher le divin du doigt…
― Blablabla, t’es juste un concept débile/bisounours de psychologie de supermarché inventé pour faire croire à la ménagère de moins de 40 ans qu’elle est pas juste vide, qu’elle a un « noyau de spiritualité » dont il faut prendre soin, pfff, l’humain est creux et peu d’entre eux cherchent à se remplir d’autre chose que de clichés pré-mâchés…
― Houlà, tu ne serais pas aigri mon pauvre ? À 27 ans, c’est triste… T’es encore plus puant que moi toi, je t’aime bien finalement…
― Cool… va z’y à quatre pattes, tourne toi, je vais te donner de l’amour moi, que tu serves à quelque chose.

Quel est le blog que tu voudrais réellement faire connaître et pourquoi ? 

Euh…je sais pas, je lis pas trop de blogs en fait…  Berlinette ? Allez, va pour Berlinette, juste pour la faire chier…

Quelle question ne voudrais-tu pas que l’on te pose ? 

Pourquoi tu n’écris plus sur ton blog ?

Dernière question. Pour passer (ou non) à la postérité, il faut préparer ses derniers mots ou dernières phrases à dire sur son lit de mort : quel(le)s seraient-ils(elles) ?

Rosebud !

Toutes les photos sont (c) D. R. Sans autorisation,
elles seront retirées sur simple demande ou munies d'un lien actif.




TO BE CONTINUED...
Le prochain épisode de cette saga mettra en vedette :
PATRICK DU BLOG CHOCOLAT OU CAFE ?
Par Daniel C. Hall - Publié dans : WEB : Les Blogs Roses
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