Vendredi 24 mars
5
24
/03
/Mars
09:19
Fiche technique :
Avec Kevin Kline, Joan Cusak, Matt Dillon, Debbie Reynolds, Wilford Brimley, Bob Newhart et Glenn Close. Réalisé par Frank Oz. Scénario : Paul Rudnick. Directeur de la photographie : Rob Hahn. Compositeur : Marc Shaiman.
Durée : 90 mn. Disponible en VO, VOST et VF.
Résumé :
Howard Brackett enseigne la littérature et la poésie anglaises au lycée de Greenleaf, une paisible bourgarde de l'Indiana où il a passé son enfance. Célibataire desinvolte, il est fiancé depuis trois ans à la timide Emily Montgomery, qui attend avec impatience leur mariage, comme sa mère. C'est alors qu'un de ces anciens élèves, devenu comédien, recoit un Oscar à Hollywood. Filmé par la télévision, il rend un hommage public à son ancien professeur et inspirateur, Howard Brackett... qui est gay.
L’avis de Olivier Loncin (Cinopsis) :
Howard Brackett, honorable prof d'anglais d'une non moins honorable bourgade typiquement US, est sur le point de se marier. Mais ne voilà-t-il pas que lors de la cérémonie des oscars, Cameron Drake, ancien élève de Howard et désormais meilleur acteur, dédie son oscar tout frais à son professeur et à l'homosexualité de ce dernier. Émoi dans la bourgade ! Émoi dans le moi d'Howard ! Être gay ou ne pas être gay, telle est la question.
Nous voici en présence d'un pur produit hollywoodien qui, sur le ton de la comédie, nous apprend qu'être homosexuel n'est pas une maladie honteuse. Quoi ? Comment ? On peut être homosexuel et être un type bien ? On peut être pédé et ne pas être rejeté par son papa et sa maman ? Quelle découverte ! Quel choc ! Ironie à part, ce qui est effarant, au-delà des maigres qualités comiques de la chose, c'est qu'en 1998, Hollywood se sente encore le devoir moral d'expliquer ce genre de trivialités au bon peuple américain. Bien sûr, les scandales répétés liés aux supposées relations extra-conjugales de monsieur Clinton nous laissaient entrevoir le virulent regain de puritanisme au pays de l'oncle Sam. Mais tout de même, Tom Hanks était sorti oscarisé pour Philadelphia, qui avait de surcroît rencontré un réel succès public.
Remettre pareillement le couvert pour un combat (à savoir, l'acceptation de l'homosexualité dans notre société occidentale) que l'on aurait souhaité être définitivement d'arrière-garde, fait froid dans le dos.
Il est de certaines avancées sociales et/ou culturelles que l'on aimerait pouvoir tenir pour définitivement acquises, du genre le droit de vote pour tous, la gratuité de l'enseignement, le droit des femmes à la contraception, l'abolition de la peine de mort. Le respect des inclinations affectives et sexuelles de chacun fait partie de ces avancées. L'existence même d'un film comme In & Out ne fait que prouver qu'en ces matières les retours en arrière sont toujours possibles et que, tel le Phénix, l'obscurantisme puritain sera toujours capable de renaître de ses cendres.
Sombre constat que ne vient même pas égayer la présence de Frank Oz à la réalisation. L'autrefois jubilatoirement burlesque réalisateur de The Little Shop of Horror, de Dirty Rotten Scoundrels ou encore de What About Bob ? a laissé sa verve au vestiaire pour assurer une rassurante mise en boîte. Et ce ne sont pas les quelques vannes lancées à l'encontre de la cérémonie des oscars et des top models (bien que le coup du téléphone soit authentiquement génial !) qui relèveront ce brouet par ailleurs bien peu pimenté.
Ah oui, pour ceux qui s'inquiétaient de savoir ce que Tom « Magnum » Selleck était devenu, le voici de retour, peigné et sans moustache, dans le rôle d'un journaliste touille crotte.
L’avis de Q. B. :
Charmante comédie sur un sujet pas toujours facile à traiter, In & Out de Frank Oz permet à Kevin Kline de jouer le rôle d'Howard Brakett, un professeur de littérature qui va devoir se retrouver malgré lui confronté à son homosexualité et ce juste au moment où il va se marier. On vous laisse alors imaginer les gags de circonstance qu'une telle situation peut entraîner. Oz évite la vulgarité de certains films sur ce sujet pour aborder l'histoire avec sensibilité et humanité, même si l'on pourra reprocher au réalisateur d'un peu trop « marcher sur la pointe des pieds » et ne de pas trop prendre de risque. On évite pas évidemment certains clichés comme la scène finale lors de la remise des diplômes qui rappellent un peu le style de la fin de Dead Poets Society de Peter Weir (Le Cercle des Poètes Disparus).
Pour plus d’informations :
Par Olivier Loncin & Q. B.
-
Publié dans : FILMS : Les Toiles Roses
0
Vendredi 24 mars
5
24
/03
/Mars
08:16
« Je respecte les homosexuels, comme je respecte les infirmes. Mais s'ils veulent transformer leur infirmité en santé, je dois dire que je ne suis pas d'accord. » Mgr Léon Arthur Elchinger, Évêque de Strasbourg, 1982.
Par Daniel C. Hall
-
Publié dans : MOTS : Citations philes et phobes
0
Vendredi 24 mars
5
24
/03
/Mars
08:13
« Mes mots sont comme un poignard à bord dentelé, ils te poignardent dans la tête, que tu sois un pédé ou une gouine. » Eminem, chanson « Criminal »
Par Daniel C. Hall
-
Publié dans : MOTS : Citations philes et phobes
0
Vendredi 24 mars
5
24
/03
/Mars
08:11
« Je ne peux pas être favorable à ceux que j'appelle les fossoyeurs de l'humanité, ceux qui n'assurent pas l'avenir, les homosexuels. » François Abadie, Sénateur du Parti radical de gauche, Nouvel Observateur, juin 2000.
Par Daniel C. Hall
-
Publié dans : MOTS : Citations philes et phobes
0
Jeudi 23 mars
4
23
/03
/Mars
08:48
Le ministère de l'Intérieur reconnaît
un "loupé" pour Robson et Taoufik !
Robson devrait bientôt pouvoir rentrer en France.
Ce DJ brésilien de 28 ans en situation irrégulière, résidant à Villeurbanne, avait été expulsé en janvier dernier à la demande de la préfecture du Rhône. Or Robson était pacsé depuis plusieurs mois avec Philippe, son compagnon depuis trois ans. Justifiant ainsi d’un an de vie commune avec un Français, il aurait dû obtenir un titre de séjour, en vertu d’une circulaire d’octobre 2004 émanant du ministère de l’Intérieur. Reçue le 9 mars dernier par le cabinet de Nicolas Sarkozy, l’Interassociative LGTB (lesbienne, gaie, bi et trans) a finalement obtenu l’assurance « d’une résolution rapide de sa situation ». Le ministère de l’Intérieur a ainsi demandé aux Affaires étrangères qu’un visa soit délivré à Robson afin de pouvoir rentrer en France. La préfecture devrait ensuite lui remettre une carte de séjour « au titre de la vie privée et familiale ». Selon l’Inter-LGTB, le ministère a reconnu un « loupé administratif » dans le traitement de son cas. Et dans celui de Taoufik, un jeune homo marocain vivant à Dijon. Pacsé depuis un an avec un Français, il avait lui aussi été renvoyé début mars depuis le centre de rétention de Saint-Exupéry. « On ne sait pas combien de temps vont prendre toutes ces formalités, qui nous bouffent la vie depuis un an », a indiqué hier à 20 Minutes Philippe, actuellement au Brésil pour aider Robson dans ses démarches. Hier, ils se sont rendus au consulat de France... qui n’avait pas encore reçu d’instructions.
Frédéric Crouzet
Source : 20 Minutes édition de Lyon, le 22 mars 2006
Mardi 21 mars
2
21
/03
/Mars
09:02
Par Daniel C. Hall
-
Publié dans : VIDEOS : La TV en folie
0
Mardi 21 mars
2
21
/03
/Mars
08:27
Par Daniel C. Hall
-
Publié dans : VIDEOS : La TV en folie
0
Mardi 21 mars
2
21
/03
/Mars
08:04
Par Daniel C. Hall
-
Publié dans : VIDEOS : La TV en folie
0
Mardi 21 mars
2
21
/03
/Mars
08:02
Par Daniel C. Hall
-
Publié dans : VIDEOS : La TV en folie
0
Mardi 21 mars
2
21
/03
/Mars
08:00
Par Daniel C. Hall
-
Publié dans : VIDEOS : La TV en folie
0
Mardi 21 mars
2
21
/03
/Mars
08:00
Par Daniel C. Hall
-
Publié dans : VIDEOS : La TV en folie
0
Mardi 21 mars
2
21
/03
/Mars
07:08
Par Daniel C. Hall
-
Publié dans : VIDEOS : La TV en folie
0
Mardi 21 mars
2
21
/03
/Mars
05:00
Par Daniel C. Hall
-
Publié dans : VIDEOS : La TV en folie
0
Mardi 21 mars
2
21
/03
/Mars
03:00
Par Daniel C. Hall
-
Publié dans : VIDEOS : La TV en folie
0
Dimanche 19 mars
7
19
/03
/Mars
00:54
DU POURQUOI ET DU COMMENT LES TOILES ROSES
SE PaCSe AVEC DREAMPRESS.COM...
Non, je n’ai pas vendu votre blog préféré à une entreprise capitaliste qui va en faire un supermarché du sexe. Quelle première phrase, non ? Mais autant l’écrire de suite, cela évite bien des malentendus.
J’ai décidé (avec mon amoureux) de lier Les Toiles Roses à cette petite maison d’édition qu’est Dreampress.com pour trois raisons :
― La première, c’est que tout comme je suis l’un des fondateurs de ce blog, je suis aussi fondateur de cette petite maison d’édition qui œuvre dans les domaines de l’imaginaire. Autant le préciser, si Dreampress.com est bien une petite entreprise, elle n’a pas de salarié. Moi, comme les ami(e)s – tous hétéros hélas ! – de ce petit navire dans l’océan de la littérature sommes bénévoles. Comme je suis (et toute l’équipe) bénévole pour Les Toiles Roses. Alors autant réunir le tout pour des raisons de structures juridiques et légales. Néanmoins ce PaCS nous laisse totalement libres et indépendants. Il peut se dénoncer à tout moment si cela n’était plus le cas.
― Dreampress.com prend en charge tous les frais techniques du blog (une centaine d’euros par an) et récupère les commissions octroyées par notre partenaire Amazon. Dans un premier temps pour rembourser cette avance de frais (à titre d’information : l’affiliation nous a rapporté en quatre mois presque 20 euros, autant dire que nous ne serons jamais un supermarché en ligne !). Si les commissions récoltées grâce à votre soutien et à vos commandes à partir de notre blog dépassent un jour les frais avancés, la somme sera reversée intégralement et immédiatement dans la caisse d’un projet littéraire assuré par notre équipe et sur la thématique gay.
― Dreampress.com m’a chargé de monter une petite collection d’ouvrages gays pour la fin de cette année. J’y travaille avec un certain nombre de personnes. Un premier projet, issu de la blogosphère, est en préparation. Mais chut ! Vous en saurez plus dans les semaines à venir. Cette collection s’intitulera « Les Toiles Roses » pour faire dans l’original ! Et comme je bosse déjà pour Préférencesmag pour la partie critiques de livres, des partenariats intelligents sont éventuellement à prévoir. Avec les mêmes principes : intelligence, passion et qualité, Dreampress.com et Les Toiles Roses travailleront aussi avec les mêmes ambitions : donner à lire aux lecteurs curieux des ouvrages innovants, inédits et boudés par l’édition professionnelle traditionnelle, de petits ouvrages en tirage limité soignés et originaux, réunissant des témoignages, des nouvelles, des essais ou de courts romans.
Voilà, Les Toiles Roses demeure ce blog que vous aimez et ne changera pas. Mais de nouvelles perspectives excitantes s’ouvrent à nous. Il suffit d’aller faire un tour sur le site de Dreampress.com pour comprendre que l’aventure va être exaltante. Je prends les paris. Merci de votre fidélité, de votre soutien et de votre confiance.
Daniel C. Hall
Par Daniel C. Hall
-
Publié dans : LES NEWS ROSES
1
Vendredi 17 mars
5
17
/03
/Mars
10:30
Par Daniel C. Hall
-
Publié dans : VIDEOS : La TV en folie
0
Vendredi 17 mars
5
17
/03
/Mars
09:41
Fiche technique : Avec Gael Garcia Bernal, Javier Camara, Fele Martinez, Daniel Gimenez Cacho et Lluis Homar. Réalisé par Pedro Almodovar. Scénario de Pedro Almodovar. Directeur de la photographie : José Luis Alcaine. Compositeur : Alberto Iglesias. Durée : 110 mn. Disponible en VO, VOST et VF. Résumé : En 1980, à Madrid. Enrique Goded (Fele Martìnez), sémillant metteur en scène de 27 ans, cherche une histoire pour son nouveau film. Le sort lui amène un visiteur muni d’un remarquable scénario écrit sous forme d'une nouvelle « La visite ». L’inconnu, par ailleurs fort à son goût, n’est autre qu’Ignacio Rodriguez (Gael Garcia Bernal), son ami d’enfance au collège des jésuites, mais aussi son premier amour. Le destin lie à nouveau les deux garçons par une sorte de providence divine, mais Enrique, intrigué par cet Ignacio qu’il ne reconnaît pas vraiment, va peu à peu s’apercevoir que la réalité de leurs retrouvailles est beaucoup moins idyllique qu’il n’y parait. L'avis de Petit Ian : Par où aborder le film de Pedro Almódovar ? Si une telle question se pose, c'est qu'il faut commencer par le montage. Comme dans l'inépuisable Mulholland Drive de David Lynch, il est ici un déroutant désordre temporel, des mises en abyme de récits, des égarements et, par ailleurs, des déguisements, des jeux de rôles, un tournage de film. Autant donc préciser d'emblée que cette comparaison a aussi pour but d'éliminer les faux sujets, les préjugés (La Mauvaise Éducation est présenté comme une œuvre sur la pédophilie), pour ramener cet opus à son essence même : un film noir. Depuis le générique d'ouverture jusqu'au générique de fin, l'orchestre (chargé en cordes) d'Alberto Iglesias entretient la tension. Si la musique n'est pas un argument suffisant, précisons qu'un suspense angoissant est maintenu pendant toute une partie de l'œuvre, et citons enfin cette réplique-clé, prononcée par Berenguer à la sortie d'une rétrospective de policiers : « A croire que tous ces films parlent de nous ! » Que le spectateur s'identifie aux personnages n'est pas un phénomène rare et il y a fort à parier que certains se reconnaîtront dans le récit d'enfance d'Ignacio, dont le caractère autobiographique demeure toutefois très relatif. Puisqu'il faut en parler, abordons le sujet secondaire de La Mauvaise Éducation : contrairement à certains de ses camarades, Pedro Almódovar n'a jamais été abusé sexuellement. Concernant la classification discutable du film, les uns auront tôt fait de clamer que la durée filmique est davantage consacrée au drame qu'au film noir, que le destin d'Ignacio repose sur le traumatisme d'enfance, que l'histoire s'articule autour de cette expérience à laquelle il est sans cesse fait référence... qu'à cela ne tienne ! : ceux-là se seront laissés happer par les stratégies commerciales d'un sujet fort médiatique (ceux qui font le succès d'Envoyé spécial, de Faites entrer l'accusé et des émissions de Mireille Dumas : Dutroux, Outreau, ainsi que les innombrables implications de prêtres dans des affaires de pédophilie). Quand il entend suggérer le viol, Almódovar se montre tantôt admirable (Parle avec elle), tantôt banal (La Mauvaise Éducation). Alors qu’un précédent opus en proposait une métaphore (par le biais de L'amant qui rétrécissait), celui-ci en soumet des clichés (Ignacio et padre Manolo sont isolés derrière un buisson, le garçonnet à la voix suraiguë chante, accompagné du prêtre à la guitare ; soudain, ce dernier cesse de jouer, on entend l'enfant crier « Non ! » et on aperçoit l'homme se rhabiller). En revanche, Almódovar se montre plus intéressant dans sa façon de déjouer le manichéisme : impossible, en effet, de prendre réellement parti pour un personnage plutôt qu'un autre (sinon pour Enrique) dans la mesure où un être sympathique devient monstrueux (Angel / Zahara / Juan - plusieurs noms pour désigner la même personne, comme dans Mulholland Drive), un méchant bénéficie d'une certaine beauté physique (le père Manolo, sosie de Mathieu Kassovitz dans Amen), un héros suscite le malaise (Ignacio junkie). Mais déjà, il n'est plus exactement question de l'époque initiale : voilà les acteurs du drame qui, bien plus que la série de viols évoquée, donnera au film son intensité. À côté de ce trio, la figure du réalisateur Enrique (porte-parole probable d'Almodóvar) exprime sa consternation face à des individus poussés au bout de leurs limites. Celui-ci vécut un amour avorté avec Ignacio quand tous deux se côtoyaient à l'école religieuse. Le film traite, en fait, davantage de religion que de pédophilie des prêtres. L'Église domine à travers la lourdeur de ses symboles érigés : les croix sont omniprésentes (dès le générique d'ouverture), les calices aussi (les spectateurs les plus attentifs en reconnaîtront une représentation dans la disposition des remerciements au générique de fin). La critique se tourne vers l'utilisation fallacieuse du divin pour justifier l'horreur (seul témoin des crimes perpétrés par les prêtres, Dieu se rangera de leur côté, pense l'un deux) et la pression du péché (quand Ignacio perd la foi, il acquiert sa liberté). La religion, semble dire Almódovar, est un gouffre. La reconstitution du dortoir est telle que la literie forme des rangées de croix et supporte le poids de corps endormis : il faut voir dans ce décor la transposition d'un cimetière. La Mauvaise Éducation regorge ainsi d'allusions diverses : à la Movida, à Sara Montiel, au Bigger Splash de David Hockney (outre la superbe séquence de la piscine, le générique d'ouverture témoigne une fois de plus du goût d'Almódovar pour le pop art), peut-être aux Amitiés particulières de Peyrefitte... Mais le film ne s'en tient pas qu'aux références, il abonde de trouvailles esthétiques, tels les changements de format pour distinguer le film du « film dans le film » ou telle la surprenante division de l'écran en deux, selon le filet de sang qui coule sur le visage d'Ignacio (transition plus originale que les morphings). Le scénario est, quant à lui, la mise en œuvre d'un humour rare mais cynique (les répliques et la diction de la Paca, les stichomyties "Por mi culpa - Por tu culpa", les « cours de pédale » que prend Juan/Angel pour jouer Zahara). Le final, zoom précipité sur le mot « passion » jusqu'à ce qu'il envahisse l'écran, est accaparant : le spectateur est alors absorbé par le sort insensé d'Ignacio, et consterné par les inscriptions qui concluent le film (Almódovar dévoile comme vrai le destin des personnages, selon le procédé habituellement utilisé à la fin des reconstitutions historiques). C'est là toute la force d'une œuvre immense, qu'une incohérence mériterait pourtant d'être mise à jour, car le cours des événements en serait probablement changé : Juan n'a-t-il pas fréquenté l'école religieuse, comme son frère ? On semble contraint de supposer que non, c'est-à-dire d'avancer un fait peu vraisemblable.
Mais l'authenticité est-elle l'objet de ce cinéma-là ? Pour plus d’informations :
Bande annonce
Site du film
Par Petit Ian
-
Publié dans : FILMS : Les Toiles Roses
0
Jeudi 16 mars
4
16
/03
/Mars
09:45
Par Daniel C. Hall
-
Publié dans : VISUELS : Les affiches et pubs roses
0
Jeudi 16 mars
4
16
/03
/Mars
09:38
Fiche technique :
Avec Ben Gazzara, Aidan Quinn, Gena Rowlands, Sylvia Sidney, Sydney Walsh, Bill Paxton, John Glover, D. W. Moffett, Terry O’Quinn et Cheryl Anderson. Réalisé par John Erman. Scénario : Lu Chris Columbus. Directeur de la photographie : Michael Ballhaus. Compositeur : Thomas Newman.
Durée : 94 mn. Disponible en VO, VOST et VF.
Résumé :
Le 11 novembre 1985, « Un printemps de glace » est le premier téléfilm à parler du SIDA. Il nous raconte l’histoire de Michael Person (Aidan Quinn), un jeune et brillant avocat homosexuel touché par le SIDA. Après être hospitalisé, Michael Pierson rentre chez lui pour annoncer la mauvaise nouvelle à ses parents (Gena Rowlands et Ben Gazzara) et leur annoncer son homosexualité. Ces parents doivent donc à la fois accepter l’idée de mort annoncée par cette maladie et oublier leurs préjugés sur l’homosexualité. Chose difficile pour son père qui le rejettera violemment, mais l’histoire ne s’arrête pas ainsi... !
L'avis de Jean Yves :
Katherine et Nick Pierson ont tout pour être heureux, surtout grâce à leur fils, Michael, brillant avocat.
Tout est calme et paisible dans cette petite maison de Boston. Pour célébrer le trentième anniversaire de leur mariage, Papa et Maman ont réuni leur progéniture. À Chicago, Michael, leur fils aîné s'apprête à les rejoindre. Mais depuis quelque temps, il a du mal à se lever, il est constamment fatigué. Après des examens compliqués, il reçoit en pleine figure le diagnostic fatidique. Il a le sida. Et personne pour le soutenir alors qu'il se rend dans la maison familiale. Son petit ami lui reproche d'être allé baiser ailleurs, alors qu'ils vivent ensemble depuis deux ans.
Et ses parents qui ne se doutaient même pas de son homosexualité ! Sa sœur le fuit parce qu'elle est enceinte et sa mère est toujours au bord de l'affolement. Il faudra attendre l'arrivée de la grand-mère (Sylvia Sidney) pour recoller les morceaux d'une famille désemparée. Elle sera la première à oser « donner le baiser au lépreux ». Finalement le père lui-même mettra de l'eau dans son vin : il invitera le petit ami à venir partager leur toit.
Un Printemps de glace est un film d'une grande pudeur. Évitant le registre mélo, les acteurs donnent le meilleur d'eux-mêmes. Gena Rowlands dans le rôle de Katherine reste digne en mère de famille. Quant à Aidan Quinn (dans le rôle de Michael), loin de la caricature homosexuelle, il sait rester grave. Un film où l'émotion joue un rôle capital…
Ce film fut diffusé à la télévision française (Antenne 2) en mai 1986 dans le cadre de l'émission « Les Dossiers de l'écran » qui avait pour thématique : Le Sida ou La Peste du XXe siècle.
Pour plus d’informations :
--
Par Jean Yves
-
Publié dans : FILMS : Les Toiles Roses
1
Jeudi 16 mars
4
16
/03
/Mars
08:43
Par Daniel C. Hall
-
Publié dans : VIDEOS : La TV en folie
0
Commentaires