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HUMEUR : Zanzi and the City


ZANZI & DANY : LE PIRE TANDEM DEPUIS...

LAUREL & HARDY

COMMENT VONT-ILS FAIRE POUR S'ORGANISER DANS MA SUITE ROYALE ?

POUR ZANZI : « C'EST TOI LE GROS ET MOI LE PETIT !»

POUR DANY : « RE-IDEM... ET AVEC UN AUTRE DOIGT DE WHISKY, PLEASE ! »

LA FRANCE TREMBLE ! QUI VA SURVIVRE ? QUI VA GAGNER ?

to be continued ce week-end, en direct live, sur :


CE SONT DEUX SUPERBES MÂLES (SURTOUT DANIEL) !

DANS UNE LUXUEUSE VILLA À PARIS DE PLUS DE 9 M2 (AVEC CLIC-CLAC) !

PAS DE CAMÉRAS ! MAIS DEUX TÉLÉPHONES MOBILES !

PAS DE MICROS ! MAIS UN PC POURRAVE ET UN PORTABLE DE DANY !

ILS VONT VIVRE ENSEMBLE PENDANT 30 HEURES !

MÊME PAS FILMÉS 30 H SUR 30 !

POUR ZANZI : « C’EST MON PIRE CAUCHEMÂÂÂÂÂÂÂÂÂR ! »


POUR DANY : « IDEM... ET AVEC UN DOIGT DE WHISKY, PLEASE ! »

LA FRANCE TREMBLE ! QUI VA SURVIVRE ? QUI VA GAGNER ?

to be continued ce week-end, en direct live, sur :

 

 



 

À mon retour de Nantes, j’ai fait l’objet de moult sollicitations : relations amicales désireuses de me revoir après une si longue absence ; apparition de nouveaux prétendants, les uns à une relation sexuelle, les autres à une relation sérieuse, certains pour des relations sexuelles prélude à une relation sérieuse, d’autres encore pour une relation sérieuse prélude à des relations sexuelles. C’est dire si, soudain et après une traversée du désert sentimental plus longue que les quarante jours de méditation de Jésus dont le Christianisme fit le Carême, je me suis retrouvé confronté à l’embarras du choix. Et c’est bien là le problème.

Comment faire pour ne pas me gourer ?

J’ai bien songé à me convertir à l’islam, à m’autoproclamer sultan et à ouvrir un harem. Cette solution digne des mille et une nuits rencontre certaines difficultés d’application. Premièrement, un sultan se doit d’entretenir (financièrement) son harem, et cela dépasse de loin mes moyens actuels. Deuxièmement, la plupart des postulants réclameront l’exclusivité de mes faveurs. Pourquoi les gens ne sont-ils pas plus partageurs ? Cela ne me poserait aucun problème d’autoriser mes concubins à faire l’amour entre eux en mon absence (soupir…). Troisièmement, je sors de mon rêve oriental pour revenir à la réalité concrète.

Voici la problématique. Quand plusieurs personnes, simultanément, débarquent dans votre vie et vous font comprendre que vous les intéressez, et que réciproquement ces personnes a priori vous intéressent, vous semble-t-il logique, justifié et légitime de sortir avec chacune d’entre elles en même temps (mais pas tous ensemble) pour vérifier, sans exclusive, vos compatibilités ? Ce que je veux dire, c’est que je voudrais m’autoriser à essayer chaque chaussure pour trouver celle qui ira à mon pied. Le problème, c’est la jalousie des chaussures entre elles, qui oblige à dissimuler à chacune que d’autres sont en compétition. Le leur dire, c’est courir le risque de les voir toutes tourner les talons et de me retrouver les pieds nus.

Autrefois, plusieurs fois, je me suis retrouvé dans la même situation, ô combien inconfortable. Sur le moment, j’avais pris la décision de faire un premier choix et de m’y consacrer. À mon grand regret, car à chaque fois il s’est avéré que j’avais tiré la mauvaise carte et que, peut-être, si j’avais aussi joué avec les autres au moment de la donne, l’une d’entre elles aurait pu, avec moi, former la combinaison gagnante. Ace and ten, Black Jack.

Les mauvais choix que j’ai fait en décidant de choisir en amont étaient des leurres qui m’ont abusé dans ma quête éperdue du véritable amour. Aujourd’hui, je ne veux pas que les mêmes causes reproduisent les mêmes effets. Same script, different cast chantait Whitney Houston. Plus jamais ça ! Il faut changer le script. J’en appelle à vos conseils.

Cher(e)s lectrices et lecteurs, que feriez-vous à ma place ?


Pour lire le précédent épisode de Zanzi and the City,
cliquez ici.


Ainsi donc, le beau ténébreux de la Gitanie, transformé en Che le temps d’un prime, et qu’on nous annonçait comme le porte-drapeau d’un nouveau style flamboyant, le « flamencopop »...


(...) a quitté le Château de Dammarie-les-Lys avec pertes et fracas pour une histoire toute bête de concurrence. Pascal Nègre est le PDG d’Universal Music France, les star’ académiciens sont sous contrat avec Pascal, donc avec Universal, alors pas question que Gaël enregistre un duo avec les Gypsy Kings, qui sont sous contrat avec Warner Music. Même cause, même punition, j’informe Cyril qu’il peut d’ores et déjà rendre à Vincent McDoom les robes et les colifichets qu’il lui a empruntés et partir lui aussi sans attendre la fin du show, car Céline Dion étant liée à Sony BMG, il n’a aucun espoir de se produire avec elle. [Ouiiiii, mais Jimmmmmyyyyyyyy Sommerville est Universal ! Yes ! Heu... sinon... Kamel habibi... les six couleurs des survets de tes danseur(se)s, c'est fait essseuuupré ou pas ? (Note de Daniel)]
 


La rumeur ne prétend pas encore que Cynthia sera la prochaine invitée d’honneur des fêtes de Lille.

Oups ! La boulette ! Pardon ! (Note de Daniel)

La capitale des Flandres étant pavoisée aux couleurs de l’Inde jusqu’à la mi-janvier, Martine Aubry serait bien inspirée de convier la belle à se produire sur la place de la déesse, surtout si elle gagne. Mais bon, comme c’est Dominique qui va gagner, le spectacle aura lieu à Paris, Place d’Italie.
 


En parlant de Paris, j’ai découvert avec horreur, dans ma rue, à mon retour d’exil nantais, une énooooorme déjection canine, grosse comme un gâteau d’anniversaire. Comme il n’est point ici de crotte qui ne trouve chaussure à son pied, elle n’a pas tardé à être consciencieusement étalée sur le pavé. Une concierge ayant eu la bonne idée de karchériser cette saleté, cette dernière imprègne désormais, sur environ deux mètres, la surface du trottoir, dessinant assez curieusement les traces d’un oued asséché que Yann Artus-Bertrand aurait photographié depuis son hélico.

 

 

Ce billet aurait pu s’intituler : « Par terre, vu du ciel ».
[Tu es un copieur de Juju ! Pour le prouver, cliquez ici ! (Note de Daniel très méchant ! )]

Pour lire le précédent épisode de Zanzi and the City, cliquez ici.



J’étais partant pour faire, à l’instar de mes estimés collègues, une critique de film. Il s’agissait de The Queen de Stephen Frears. Tout bien considéré, cette toile n’étant pas rose, dès lors que The Queen n’est pas « The Queer », il m’a soudain semblé vain d’en parler sur ces pages [Daniel pourra me dire si je me trompe]. Je me bornerai donc à souligner que, ce qui m’a sauté aux yeux dans ce film, c’est la triple analogie entre Diana pourchassée à mort par une meute de paparazzi, Elisabeth II harcelée par Tony Blair et un peuple qui a perdu son flegme légendaire, et le cerf majestueux traqué par les chasseurs, que la reine rencontre dans un grand moment de solitude et avec lequel elle échange des regards chargés d’émotion (sans doute la plus belle scène du film), qu’elle sauve à cet instant mais qui finit par périr sous les coups de fusil un peu plus tard.
Voilà, en gros, ce que je voulais en dire. À défaut, donc, de m’étendre sur la reine du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord, je vais donc délirer sur la nouvelle « Reine de France », des sondages et du Parti socialiste : Ségolène Royal.

À cette heure, ce n’est plus un secret que pour les comateux que la Madone au sourire de Mona Lisa a été royalement désignée par les militants du PS candidate à l’élection présidentielle de 2007. Imaginons la suite…

22 avril 2007 : nouveau séisme politique en France. Les leçons de 2002 n’ayant servi à rien et la multiplicité des candidatures ayant provoqué l’émiettement des suffrages, Jean-Marie Le Pen arrive en tête au premier tour, avec 20 % des voix, suivi de Ségolène Royal à 19,2 % et de Nicolas Sarkozy à 18,5. Cachant son abattement, Sarkozy, dans un sursaut qualifié de républicain mais n’est qu’un calcul machiavélique, appelle à voter pour Ségolène au deuxième tour. Il sait que la victoire de Le Pen provoquerait l’anarchie et la guerre civile, l’effondrement du régime et la restauration de la monarchie, dernier recours suite à ce désastre. Il sait qu’il n’aurait alors plus aucune chance d’accéder au pouvoir face à un beau mec de 33 ans d’1m90 propulsé sur le trône de ses ancêtres par la grâce de Dieu et un soubresaut de l’histoire digne des meilleurs cliffhangers ! Aussi préfère-t-il attendre cinq ans de plus, en misant sur l’échec d’une présidence Royal.

6 mai 2007 : Ségolène Royal est élue Présidente de la République française. À la tête de ce pays qu’on réduit vulgairement à une figure de géométrie (ci-devant « l’Hexagone »), se trouve dorénavant un curieux attelage, le Royal-Hollande, dont le nom n’est pas sans évoquer un régiment de chevau-légers qui fleure l’Ancien Régime. Que de symboles ! Mme Royal nomme Dominique Strauss-Kahn Premier ministre, petite consolation pour ceux qui rêvaient d’Anne Sinclair en Première Dame de France. François Hollande, de son côté, vit son premier drame de France, il est complètement déboussolé, ne sait plus où il en est ni quel est son titre et sa place dans la nouvelle hiérarchie des normes. Est-il le premier prince consort de cette monarchie républicaine qui n’a jamais tant mérité ce surnom ?

Ségolène 1ère, d’ailleurs, entend bien perpétuer la tradition. Si, d’un côté, elle décide de se faire mouler le visage et la gorge pour devenir le nouveau buste de Marianne, d’un autre côté, elle n’oublie pas les privilèges honorifiques associés à sa nouvelle fonction. Grande-Maîtresse de l’Ordre de la Légion d’Honneur, dont elle fait son conjoint Commandeur, mais aussi co-Princesse d’Andorre (c’est royal) et… Chanoinesse de Saint-Jean de Latran. C’est à ce titre que, conformément à l’usage, elle rend sa première visite d’État au Saint-Siège. Vêtue d’une mantille blanche (le noir lui irait mal), Madame la Présidente se prosterne devant Benoît XVI et baise l’anneau du pêcheur, avant d’entendre le sermon papal dans un confessionnal.

À son retour à Paris, complètement transfigurée, Ségolène décide de s’amender. Elle conduit de force François Hollande à Notre-Dame de Paris où Mgr XXIII procède à leur mariage religieux en mondiovision devant toutes les télés du monde. Après cela, tombent les premières mesures : abandon du droit au mariage et à l’adoption pour les homosexuels. Le « peuple de gauche » hurle au scandale, la Gay Pride de juin 2007 tourne à l’émeute, et Nicolas Sarkozy se frotte les mains après son rasage matinal. Ségolène Royal n’en a cure : en voyage de noces aux Antilles néerlandaises, elle se réjouit déjà à l’idée de rencontrer la Reine de Hollande en villégiature…


Pour lire le précédent épisode de Zanzi and the City,
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Ici Zanzi qui vous écrit en direct différé de nulle part. Je ne suis pas à la Plaine Saint-Denis, ni au Château de Dammarie-les-Lys. Je suis rentré chez moi. Mon exil a pris fin hier soir.

Épuisé par ces six semaines, c’est d’un geste machinal que j’ai allumé le téléviseur sur la première chaîne (que vouâla une phrase qui fait très « O.R.T.F. »). Je ne suis pas vraiment en mesure de faire un compte-rendu détaillé de ce qui s’est passé, ayant écouté le programme d’une oreille distraite. Je vais donc laisser à la lumineuse Cathy le soin de nous livrer le compte-rendu de cette soirée qui vit passer ce vieux routier d’Eddie Mitchell et cette jeune routière de Nelly Furtado. Deux artistes que, au demeurant, j’aime beaucoup.

Les prestations des élèves me sont un peu passées au-dessus de la tête. Je n’étais déjà pas dans mon état normal. À l’heure où j’écris ces lignes, je fais une sorte de crise de foie, cadeau ultime et empoisonné que m’ont laissé mes camarades nantais avec leurs plats faits maison. Ce n’est pas une crise de foi sans E, celle pour laquelle Rome recommande la vitamine B16… Ce sont de véritables troubles de la digestion qui m’empêchent de déjeuner et de dîner en famille ce soir (il est 19h51 ce samedi 11 novembre 2006 – NDZ).

Pour en revenir au sujet que je ne peux, malheureusement, qu’évoquer brièvement, et pour faire court et sans détour, Gaël est consacré « chouchou du public », sauvé par icelui pour le plus grand plaisir de Daniel qui, du fond de sa boule de cristal, le voit affronter Cyril Dion en demi-finale garçons.

Sans véritable surprise, les autres ont donc accordé un sursis à Jean-Charles. C’est un choix stratégique efficace et évident, ce dernier étant le moins à même de menacer les leaders du classement, nonobstant la sympathie que j’ai pour lui. Il n’y a pas que les savons dans la vie, j’aime aussi Jean-Charles. Et Ludovic, qui fait donc les frais de cette sélection impitoyable. Lui aussi rentre chez lui, mais contrairement à moi, ce retour marque peut-être le début de son exil. À moins que Pascal Nègre… (to be continued)


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Mercredi 8 novembre 2006 – 00h24

J’ai du mal à trouver le sommeil. La lecture de nouvelles (des histoires, pas des news) qui me parlent me renvoie, par leurs sujets, à la vacuité de mon existence. Qu’ai-je fait de ma vie jusqu’à présent ? Pas grand chose qui vaille la peine qu’on s’en souvienne. Si je disparaissais demain, je sombrerais dans l’oubli le plus complet en moins d’un an.
Que vais-je faire du reste de ma vie ? Continuer à la regarder défiler avec passivité, et à dire oui à des choix qui ne sont pas les miens ? Ou oser, enfin, devenir et être MOI.

J’ai peur de m’endormir. Je voudrais que le sommeil me quitte pour toujours. Je voudrais arrêter de rêver, mais vivre mes rêves.

Je n’ai pas envie de dormir seul. J’ai envie de poser ma tête contre ton épaule, de sentir la chaleur de ton corps contre le mien. Je veux sentir ta chevelure noire caresser mon front et mes tempes. J’ai envie de m’évanouir dans tes bras comme la nuit s’évapore lorsque point l’aurore.
Je ne veux pas vivre sans toi.

J’ai beau être fatigué et las, je sais que je ne dormirai pas. Pas tout de suite.

Il me tarde de quitter ce lit inconfortable qui est mon pré rectangulaire depuis cinq semaines. L’exil prendra fin dans trois jours.
— Et nous reprendrons une vie normale.
Toi, peut-être, Irène, si tu le dis.
Moi, je n’ai pas une vie normale.
C’est une survie, ou plutôt une sous-vie, une non existence, et une longue absence. C’est une errance que je traverse en solitaire, dans laquelle je me sens, souvent, comme étranger à moi-même.

— Qui es-tu, Zanzi ? Qui est ce petit garçon qui pleure derrière toi ?
Il n’est pas derrière moi. Il est en moi. Quelle étrange captivité que la sienne. Petit garçon, je te sens pleurer et soudain tes larmes sont miennes. Il y a si longtemps que je t’ai laissé derrière moi, mais tu ne m’as jamais quitté. Pourrons-nous un jour nous retrouver ? Si seulement quelqu’un venait te libérer…

Cet après-midi-là, tu m’as regardé avec tes beaux yeux verts et tu m’as dit que j’avais un beau sourire. Et dans la pénombre de cette pièce, j’ai cru voir le ciel s’entrouvrir. J’ai tant envie de te revoir, toi qui, à travers les brumes de mon spleen, a pu distinguer les yeux rieurs et le sourire enfantin du petit Damien…


Pour lire le précédent épisode de Zanzi and the City,
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[Note rajoutée par DCH : Ceci n'est pas une photo de Zanzi ! Croix de bois, crois de fer, si je mens...]


Aujourd’hui jour des défunts, je vais célébrer le trépas annoncé d’une fête irlando-américaine dont l’heure de gloire est céans passée : Halloween. Tous les indicateurs le disent : Halloween est en déclin et ne fait plus recette. Cela ne m’étonne pas, car cette fête, en France, procédait d’un effet de mode. Or, depuis Coco Chanel, on sait que « la mode est ce qui se démode ». De nombreuses séries et des films de série B ou Z venus d’outre-atlantique avaient, dans les années 90, favorisé la montée en puissance de cette institution qui n’a jamais fait partie de notre patrimoine national et de nos traditions.

Preuve que les voyages transatlantiques ne réussissent vraiment pas à tout ce qui nous vient d’Amérique, la fête de la veille de la Toussaint, une fois arrivée chez nous, fut pratiquée à la française, c’est-à-dire de façon bordélique et désordonnée. Pour autant que je sache, Halloween c’est le 31 octobre, pas le 30 octobre ni le 1er novembre. Cet axiome n’a manifestement jamais été assimilé par les petits enfants de 4 à 19 ans qui, sans vergogne, viennent quémander des bonbons trois ou quatre jours d’affilée ! Il faut bien qu’ils s’occupent, les pauvres chéris, puisque Halloween tombe en plein pendant les vacances de Toussaint.

C’est vrai, cela m’a toujours fait râler. Quitte à adopter les traditions des autres, autant les appliquer correctement. Autre sujet de fâcherie : l’âge des enfants déguisés et masqués et encagoulés : la plupart avaient en effet passé l’âge de jouer à ces gamineries, certains frisant davantage la vingtaine d’années au compteur que la dizaine ! Je parie qu’ils végètent encore en 3e de collège…

Heureusement, j’ai un bébé chien qui est une véritable créature de l’enfer. Ma toutoune d’amour à moi est un molosse, et comme par hasard, elle déteste les déguisements et les masques. Le carnaval l’énerve, elle n’aurait jamais pu être une bonne vénichienne. Bref, quand ces morpions habillés en fantômes, sorcières et tueur en série à la Scream viennent frapper à la porte, elle aboie de sa grosse voix et se précipite comme une furie à leur rencontre. L’effet est saisissant et tout à fait dans l’esprit d’Halloween quand le vestibule est allumé et que, de l’extérieur, on voit son ombre projetée grossir à mesure qu’elle s’approche de la porte d’entrée. Curieusement, les vrais petits enfants en ont moins peur que les faux, et j’ai bien ri la fois où j’ai vu un grand dadais d’au moins 1m80 détaler devant elle sans demander son reste.

Enfin, hormis dans quelques poches de résistance (Disneyland, McDo et Quick… en fait tous les lieux où les mômes sont les consommateurs privilégiés), il semble que Halloween tende à disparaître de la surface de la France. C’est le gang des dentistes qui va s’en attrister, tous ces bonbons et sucreries leur apportaient des clients !!!

Je ne vais certes pas pleurer sur la disparition programmée de ce phénomène, mais en fait, j’aime bien l’image de cette citrouille transformée en lanterne. Je lui trouve quelque chose de magique. Cela me plairait bien d’organiser une veillée au cimetière, sous la seule lumière de Jack O’Lantern et de la lune (pleine, bien sûr), sur fond de décor macabre et d’arbres se dépouillant de leur ramage. J’aimerais que des esprits entre deux rives viennent tournoyer près de moi (nous, à plusieurs ce serait plus drôle) et qu’une complainte s’élève, qui pourrait être le chant des spectres ou celui du vent dans les frondaisons.

Fi d’Halloween, mais il faut sauver les citrouilles. Vive les cucurbitacées !


Pour lire le précedent épisode de Zanzi and the City,
cliquez ici.


Je suis arrivé à mi-parcours de mon exil dans la capitale bretonne (version Royaume de France – Duché de Bretagne) dite capitale administrative de la région Pays de la Loire (version République française qui du passé aimait faire table rase). Je parle de Nantes, ville baignée par la Loire et l’Erdre, que je n’ai pas encore eu véritablement l’occasion de visiter. Ce sera peut-être pour ce week-end.

Conséquence du climat océanique qui imprègne l’atmosphère d’ici et distille ses influx météorologiques sur le temps qu’il fait, je traîne depuis des jours un rhume qui n’en finit pas de finir. Cette saloperie m’est tombée dessus brutalement il y a 8 jours, alors que je rentrais pour le week-end dans ma famille, notamment pour faire areuh-areuh guili-guili à bébé Eva. Cruelle fatalité, dès vendredi soir j’ai ressenti les premiers symptômes du rhume de cerveau. Une prise rapide de cachets d’aspirine n’a malheureusement pas suffit à enrayer la propagation du mal, et de fait, j’ai passé le samedi à éternuer et le dimanche à tousser. Depuis, sous ce climat de m****, mon rhume y va de son train de sénateur pour agoniser lentement…

En lieu et place du château ducal qui eût davantage convenu à mon rang, c’est une modeste Villa plantée au milieu d’un jardin clos qui sert d’écrin à ma retraite. La chambre n’est pas monacale, et même si le lit me semble plus étroit que celui que j’occupais jadis chez mes parents, cela reste confortable… dans les limites permises par mon radin d’employeur. Non seulement je dois dormir seul, mais en plus je dors mal. Je crains le pire pour mes cervicales lorsque je sortirai de cet endroit. La seule chose un tant soit peu grande dans mes appartements privés, c’est la douche. Sa configuration rend possible la tenue de réunions humides à deux voire trois personnes en même temps, ce qui est idiot puisque je me douche aussi seul que je dors.

À cela il n’y a rien d’étonnant puisque personne, parmi mes compagnes et compagnons d’infortune, n’est en mesure de m’apporter le réconfort et la chaleur humaine qui me font défaut sous ce ciel pluvieux. Plantons le décor : nous sommes onze exilés, soit une équipe de foot. Il y a quatre femmes et sept hommes, mais la parité est respectée car parmi les individus de sexe masculin, il y a en a deux qui, non content d’être gays, font gays. L’un est tellement précieuse que c’en est ridicule, l’autre est maniéré mais ce garçon sensible ayant les traits d’un « cub » (donc d’un habitué – qu’il n’est peut-être pas – du Bear’s Den bien connu des nounours parisiens), on va dire qu’il compte pour pétasse à moitié et donc cela fait 5,5 femmes et 5,5 hommes. C’est merveilleux les statistiques de l’INSEE… Et donc, aucune de ces 5,5 femmes et 4,5 hommes ne peut se montrer aimable avec moi. Exception faite de ma copine Didine, en tout bien tout honneur, mais cela fait quatre ans que nous nous connaissons et nous avons déjà travaillé ensemble par le passé. Pour ce seul cas particulier, on va dire qu’elle peut jouer, à l’occasion, le rôle de la grande sœur.

À notre arrivée il y a presque trois semaines, il y avait déjà dans la Villa une autre équipe de sept exilés qui s’y morfondaient depuis début septembre. Il ne restait que trois chambres à attribuer et l’une d’elle me fut dévolue, non point par considération à mon égard, mais par le seul effet de l’ordre alphabétique. Pour l’occasion il fut pris à l’envers, donc c’était mieux de s’appeler Zanzi que Annie. Une autre fut donnée au jeune nounours susmentionné, et la troisième à une cheftaine née qui n’est pas sans rappeler, par son comportement, la fameuse Claude du Club des Cinq. Les 8 autres furent envoyés à quelques dizaines de mètres de là dans des studios très style « résidence universitaire ». Quatre garçons (dont l’autre pétasse susmentionnée) eurent la joie fabuleuse d’occuper un duplex, que le reste de la troupe, sans doute par méconnaissance des règles de l’urbanisme et des termes d’architecture, s’est curieusement empressé d’appeler « le Loft ». Ainsi, tandis que de mon côté j’avais un peu l’impression de jouer dans la Villa à Star Academy, les autres, y compris les deux autres de « mon groupe » qui habitaient le petit château, organisaient un revival de Loft Story.

Dès la première semaine, il y eut une scission car les exilés de l’exil de septembre m’avaient adopté. Les exilés d’octobre ont donc cru que je bandais à part. C’était vrai d’une certaine façon, car l’obligation de vivre en groupe ne fit que renforcer, par réaction, mon désir d’indépendance qui n’a certes pas besoin de ça pour se manifester. Et dire que je vais devoir les supporter pendant encore trois longues semaines… Et les exilés de septembre sont partis il y a huit jours.

Du fond de ma solitude, j’espère en un avenir meilleur. J’aimerais, à mon retour, trouver une nouvelle fleur dans mon jardin, l’entourer d’affection et la regarder grandir, croître et embellir jusqu’à parfumer ma vie en toute saison. J’en ai vu une belle sur catalogue, mais à chaque fois que j’ai commandé une fleur par correspondance, elle a fini par se faner. Alors je doute… en règle générale, le service après-vente des catalogues du prêt-à-fleurir est nul, voire inexistant. Le chemin derrière moi est parsemé de pétales épars et flétris par le temps. Pourtant, j’ai encore envie de croire que cette fleur-là ne se fanera jamais. Mirage de la vie de l’incorrigible rêveur que je suis…


Pour lire le précedent épisode de Zanzi and the City,
cliquez ici.


Dimanche dernier, dans le château qui accueille mon exil nantais, trois autres exilés (représentant le Tiers-État, je suis la seule Altesse de ce lieu) squattaient paisiblement la petite pièce que l’on appelle bibliothèque et dans laquelle trône, magistralement, un gros téléviseur. Exilés, mais pas coupés du monde. C’était le soir. Calés sur leurs fauteuils respectifs, ils ne regardaient pas un film mais Les Experts, série américaine diffusée par TF1.

Quand j’étais môme, et que le téléviseur était branché le dimanche soir sur TF1, je me souviens qu’il y avait, invariablement, un film. C’était la grande époque du « Cinéma du Dimanche Soir » dans les années 80, avec un super générique bien rythmé et une grosse étoile d’or qui laissait des traces dans son sillage. Le générique a changé avec les années 90 mais le dimanche soir il y avait toujours du cinéma sur TF1. Jusqu’à ce dimanche funeste de septembre 2006. Le « Cinéma du Dimanche Soir » est mort. La première chaîne commerciale de France l’a remplacé par une série, obligatoirement américaine, pour concurrencer sur un pied d’égalité la première chaîne de service public, France 2, qui diffuse elle aussi une série américaine le dimanche soir.

J’ouvre ici une parenthèse pour affirmer que je n’ai rien contre les séries américaines. Au contraire. La petite maison dans la prairie, Les mystères de l’ouest, Drôles de dames, L’homme qui valait trois milliards, La croisière s’amuse, etc., ont scandé les heures magiques que j’ai passées devant le petit écran au cours de mes tendres années de garnement en culotte courte. Je n’hésite pas non plus à déclarer que je les trouve meilleures que les séries franchouillardes, à quelques exceptions notables dont Les brigades du tigre font, par exemple, partie. Peut-être pour des raisons de pure nostalgie qui me ramène au paradis perdu de l’enfance. Je referme la parenthèse.

Donc, TF1 ici au banc des accusées a, tout récemment, exécuté le film du dimanche soir sur l’autel de l’audience et des parts de marché. Avec dix ans de retard, tout de même, sur sa concurrente numéro 1. Il faut rendre à France 2 ce qui lui appartient et se souvenir que c’est elle, chaîne du service public qui, lors de la rentrée de 1996, a révolutionné sa grille et diffusé pour la première fois, en prime time, une série dominicale. Il s’agit de la moribonde Urgences. Dorénavant, le cocktail gagnant de la Une se compose du triptyque séries-football-téléréalité. Je parle des programmes du soir, il y a bien longtemps que ceux de la journée ont glissé sur la pente savonneuse avec téléshopping, jeux débiles, séries, téléfilms, séries, jeux débiles… Au milieu de tout ça, le JT pourrait apparaître comme un programme « normal », mais il ne fait que parler de guerres, de meurtres, d’accidents, de catastrophes et de politique : comment voulez-vous digérer tout ça au moment même où vous prenez votre repas ? Conclusion : il ne reste que la Météo, petit programme au demeurant fort utile mais très regardé, et de fait, tout le monde a au moins vu une fois la silhouette de Catherine Laborde, la tignasse de Sébastien Follin, les gesticulations de Patrice Drevet ou le sourire formaté de Laurent Romejko (ces deux derniers sur F2).

La télévision de notre enfance a vécu. Comme l’enfance à laquelle elle se rattache, elle appartient au mythe du Paradis Perdu, un paradis dans lequel il y avait un manège enchanté, une île aux enfants et des visiteurs du mercredi. Mais revenons aux séries. Pour les regarder, il y a non seulement les chaînes dites « généralistes », mais aussi les chaînes câblées et je le reconnais, il m’arrive (c’est de plus en plus rare car je n’ai plus le temps de regarder la télévision depuis que Daniel C. Hall m’a engagé) de me brancher sur Jimmy, Teva, Série Club… Tout comme j’ai regardé de nombreux épisodes de Charmed le samedi soir sur M6. Encore une série à l’agonie, dont la diffusion de la 8e et dernière saison vient de commencer. Avis aux amateurs. Les sorcières de San Francisco vont bientôt ranger leur balai. C’est inépuisable les séries. Elles peuvent disparaître, d’autres leur succèdent. Et même si elles ont disparu, elles peuvent compter sur les rediffusions et mieux encore, sur le business des DVD ! Vous avez manqué Lost sur TF1 ? Pas de problème, le coffret est déjà disponible. Tout le monde me dit le plus grand bien de Prison Break, nouvelle série déjà qualifiée de « culte ». Je n’ai pas encore eu le temps d’en voir un seul épisode et de fantasmer sur le physique de rêve de Wentworth Miller ? Qu’à cela ne tienne, je pourrais sans doute acheter le coffret pour Noël ! Les chaînes thématiques ont du souci à se faire, encore que si tout le monde achetait tous les coffrets collectors de ses séries préférées, on manquerait de place pour les ranger…

Scoop : Wentworth Miller, le héros de Prison Break, en gay dans la série Time of Your Life !


Tout bien considéré, je ne vois pas pourquoi je râle. Si je veux voir un film récent, je peux aller au cinéma. Si je veux voir un film ancien, je peux acheter ou louer un DVD (et non le télécharger illégalement sur Internet ! À bon entendeur…). Si je veux découvrir une série que j’ai loupée, ou revoir une série que j’ai aimée : DVD, DVD, DVD. Je n’ai qu’à faire mon marché, tendre la main, et sortir la carte qui va bien (j’ai abandonné le carnet de chèque, c’est désuet).

En y réfléchissant, j’ai bien un motif valable de pester contre TF1. Non seulement elle supprime sans état d’âme une institution aussi vieille qu’elle, et perd par la même occasion ce qui lui restait d’âme, mais de surcroît, elle le fait mal ! Qu’on en juge. Alors que les chaînes du service public et M6 s’appliquent à diffuser les séries et leurs épisodes dans l’ordre, la Une fait n’importe quoi et se fout de la gueule du téléspectateur décérébré à qui elle vend du Coca-Cola. Exemple : Dimanche 8 octobre, elle diffuse 3 épisodes de la saison 6 de la série Les Experts. Ces épisodes sont, dans l’ordre de diffusion ce soir-là, les numéros 18, 21 et 2 ! Le trio que j’ai nommé en début de billet s’est bien aperçu que, d’un épisode à l’autre, les coiffures des héros n’étaient pas vraiment les mêmes. Dimanche prochain, soit le 15 octobre, toujours épisodes de la saison 6, selon le programme (Télé Star, si quelqu’un peut vérifier sur Télé 7 Jours, merci), cette fois ce sont les épisodes n° 14, 4 et 17 !!! Gné ??? À quoi joue-t-on dans le bureau des Le Lay-Mougeotte ? Quelqu’un peut-il leur indiquer le service gériatrie de l’hospice le plus proche ? Et cela ne concerne pas que les séries du soir ! Autre cas, Les Frères Scott, daube sentimentale pour ados diffusée du lundi au vendredi avant la quotidienne de la Star Ac’. J’ai compulsé le programme, et voici ce que cela donne, sachant que c’est la saison 2 qui est actuellement diffusée. Lundi 9 : épisode 9 ; mardi 10 : épisode 32 ; mercredi 11 : épisode 33 (wah, deux épisodes qui se suivent !) ; jeudi 12 : épisode 12 (mais où est passé l’épisode 11 ?) ; vendredi 13 : épisode 13 ; lundi 16 : épisode 14 ; mardi 17 : épisode 15 ; mercredi 18 : épisode 16 ; cinq épisodes qui se suivent, on progresse, mais… jeudi 19 : épisode 39 !?! Et vendredi 20 : épisode 18 (à moins que l’erreur ne vienne de Télé Star et qu’il faille lire 17 au lieu de 39…). Au secours !!!…

Moralité : les épisodes étant diffusés dans le désordre, et les histoires n’ayant ni queue ni tête, il n’est pas besoin d’avoir deux neurones pour regarder les séries de TF1. Un seul suffit, celui qui vous dit d’acheter du Coca-Cola.

Moi, en tout cas, j’aime les savons !


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Depuis quelques années, les chaînes de télévision se sont érigées en « découvreuses de talents ». TF1 avec Star Academy, France 2 avec Entrée d’artistes, M6 avec Nouvelle Star… C’est bien tout ça, mais il faut reconnaître que, excepté pour la chaîne du service public, le but premier est avant tout de faire de l’audience et de battre à plates coutures ses concurrents directs sur le terrain de l’audimat. Le défi, pour celles et ceux qui passent par ces « institutions » est de franchir la barrière qui sépare l’éphémère star-gadget de l’artiste qui construit sa carrière dans la durée. À l’image des séries médicales où l’on voit le chirurgien annoncer gravement à la famille d’un patient accidenté que « les prochaines 24 heures seront décisives », il en est ainsi, sauf quelques exceptions, de ces nombreux aspirants à la célébrité qui, une fois passé leur moment de gloire grâce à la petite lucarne, retombent piteusement dans l’anonymat au cours de l’année qui suit. C’est la dure loi du genre : multi sunt vocati, pauci vero electi.

 
 

Tout bien considéré, il n’y a aucune raison pour que les chaînes s’arrogent un monopole en la matière. Les Toiles Roses relèvent le gant et entrent dans l’arène ! À condition, bien sûr, que vous aussi, chères lectrices, chers lecteurs, participiez à ce jeu…
Non, il n’est pas question de vous demander d’envoyer des sms ni d’appeler des numéros surtaxés. Pour peu que vous ayez l’adsl, toute démarche sera gratuite. De quoi s’agit-il ? J’y viens…

 

Il y a de cela quelques années, un de mes amis avait été approché par un « arrangeur amateur » qui lui avait proposé de jouer les paroliers. Il y avait alors une jeune fille qui rêvait d’être Jenifer ou Nolwenn, et qui ânonnait des monosyllabes sur une musique pop un peu rythmée. Il m’a fait écouter le morceau, ce n’était pas mal du tout et je pense que cela aurait pu faire un joli tube si seulement les paroles qu’il avait imaginées pour coller à la musique n’avaient pas été refusées par la principale intéressée. J’ose qualifier ce veto de manque d’audace. Or, il en faut quand on veut percer dans un milieu aussi fermé et dur que celui de la chanson. Sans doute cette jeune fille n’avait pas la carrure pour oser porter des paroles aussi fortes. Peut-être que Cynthia ou Dominique de Star Ac’  6, elles…

 

Bref, sans plus de suspense, voici un extrait de ce que cela donnait :

 
 
 
 
 
 

Je t’aimerai pour l’éternité
Et au-delà de l’infini
Partager ta vie
Jour après jour
Oh mon amour
L’univers est à nous

 
 
 
 
 
 
 

Jusque-là rien de bien méchant, me direz-vous, mais voici la suite qui lui a fait peur :

J’ai toujours envie
De te faire l’amour
Et fondre dans ton corps
Au bout de la nuit
Quand renaît le jour
J’en redemande encore… et encore !

 

Ah oui, j’oubliais de vous dire que la chanson commençait ainsi :

 
 
 
 
 
 

J’ai posé mes lèvres
Sur ton corps brûlant
J’ai laissé la fièvre
Envahir mon sang
D’un désir ardent
Troublant…

 
 
 
 

Alors là, franchement, je ne sais pas ce que vous en pensez mais moi, Zanzi, je trouve que c’est un beau gâchis ! Cet ami, qui a aimablement accepté que je reproduise ici des extraits de son texte (et pour cause !) aimerait se lancer lui-même dans l’aventure. Des textes du même acabit, et plus chauds encore, il en a à revendre ! Je les ai lus… Mais il lui manque un petit quelque chose :
1) un ou des musiciens pour orchestrer ses chansons
2) un nom de scène
S’il y a parmi vous des musiciens qui sont intéressés, ils peuvent se manifester en nous envoyant un e-m@il. Pour les autres, voici le jeu que je vous propose : aider à la création de la nouvelle star rose ! Comment ? C’est bien simple. Envoyez-nous vos propositions de nom d’artiste pour ce pauvre garçon bourré de talent (il chante aussi bien qu’il écrit), les meilleures seront publiées dans un prochain billet et je les soumettrai au vote du public (par courrier électronique, pas de textos surtaxés !).

 

PINK STAR ACADEMY : avec Les Toiles Roses, participez à la révélation de la nouvelle star rose, aidez un artiste à se faire connaître. C’est aussi bien que de collaborer à la rédaction d’une nouvelle constitution. Et c’est plus amusant. À vous de jouer !

 
 

 

Notre email : lestoilesroses@hotmail.fr

ou
la mienne : zanzi.blog@gmail.com
Vous pouvez l'utiliser (la mienne, of course !) pour jouer à Pink Star Academy, pour me critiquer (positivement ou négativement), m'injurier, ou m'envoyer des lettres d'amour (oh oooouuuuuiiiiiiiiiiiiiii !!!).

 


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Marilyn Monroe est probablement la star qui a le plus inspiré les grands photographes de son époque. De David Conover (qui a découvert Norma Jeane) à Philip Halsman, en passant par André de Dienes, tous ont été captivés par sa beauté et son aura et les ont magnifiées, chacun selon son style. Bert Stern fut, en 1962, le dernier à bénéficier de ce privilège qui marque une vie et une carrière. « The Last Sitting » représente un total de 2 571 photos, dont 59 sont devenues la propriété d’un collectionneur new-yorkais, Leon Constantiner. Elles sont actuellement exposées à la Fondation Dina Vierny – Musée Maillol à l’occasion du 80e anniversaire de la naissance de Marilyn (1er juin 1926).

Rêvant de photographier à sa manière l’icône du 7e art, Bert Stern, de sa propre initiative, propose au magazine Vogue un reportage photos sur Marilyn. Lorsque celle-ci donne son accord au projet, elle a 36 ans. En ce début d’été 1962, elle vient d’être renvoyée par son employeur, le studio 20th Century-Fox, en raison de ses absences répétées sur le tournage de Something’s got to give. La dernière d’entre elles a consisté en un célèbre aller-retour à New York pour chanter au Madison Square Garden « Happy Birthday Mr President » devant son amant, John Fitzgerald Kennedy.

Remake d’un film de 1940 avec Cary Grant et Irene Dunne, My Favorite Wife, cette comédie dont la réalisation était confiée à George Cukor devait marquer le grand retour de Marilyn après un an et demi d’absence des plateaux. Le tournage éprouvant des Désaxés en 1960, la mort brutale de Clark Gable dix jours après la fin du tournage et son divorce d’avec Arthur Miller quelques mois plus tard avaient ébranlé sa résistance nerveuse. En 1961, quelque chose avait déjà craqué… Pourtant, lorsqu’elle tourne les essais de costumes pour Something’s got to give, Marilyn apparaît transformée. Amincie, lumineuse, elle est véritablement au sommet de sa beauté et semble bien décidée à effectuer un come-back triomphal. Jamais auparavant elle ne fut plus belle qu’en ce printemps-là.

C’est alors qu’elle est en procès (qu’elle gagnera) contre la Fox pour rupture de contrat, que Marilyn Monroe accepte de poser pour Bert Stern. Ce dernier choisit de délaisser le cadre classique du studio photo pour installer ses appareils dans une suite de l’hôtel Bel-Air à Los Angeles. Seul et sans assistant, il attend, non sans un soupçon d’angoisse, la déesse de l’écran qui viendra enfin, mais avec cinq heures de retard. Qu’importe, elle est là, et ensemble ils vont joindre leurs talents respectifs pour créer un chef d’œuvre photographique à la mesure de la légende de l’actrice.

Consciente que la nature l’a dotée d’un corps de rêve, Marilyn n’a jamais hésité à en réjouir la vue de générations d’admirateurs. Jeune starlette fauchée, elle avait posé nue pour un calendrier entré dans l’histoire. Star accomplie qui n’avait plus rien à prouver, c’est dans le plus simple appareil que, quelques semaines plus tôt, elle avait tourné la fameuse scène de la piscine de son dernier film inachevé. Face à Bert Stern, elle récidive et s’expose naturellement, sans maquillage ni artifice. C’est une femme dans la splendeur de sa vérité qui est ainsi immortalisée pendant douze heures d’affilée.

Au cours de la séance, une complicité quasi-amoureuse s’instaure entre le photographe et son modèle. Un cliché, pris devant un miroir, illustre ce rapport fusionnel qui s’est établi entre eux. Au fil des heures, Marilyn s’amuse devant l’objectif. Espiègle et mutine, elle joue avec de lourds colliers d’ambre comme avec de légers foulards transparents qui ne cachent pas la cicatrice qu’elle doit à une récente opération de la vésicule biliaire. Sous le regard de Stern, elle se métamorphose en odalisque et en vestale, tantôt gamine, femme-enfant, tantôt femme fatale. Un peu de bleu sur les paupières, de rouge sur les lèvres, et c’est tout. Les photos ne sont pas retouchées. L’œuvre du temps a imprimé sa marque sur le visage de Marilyn. Quand elle sourit, rides et pattes d’oies gravent les contours de ses yeux. Elle est vraie et ne triche pas.

L’ombre de la mort plane sur cette première « dernière séance » – il y en aura une deuxième, Vogue refusant les photos jugées trop dénudées. La prude Amérique a – un peu – évolué en 45 ans, mais on ne peut s’empêcher de songer, avec la mentalité actuelle, combien ces photos n’ont cependant rien de choquant. Mais elles nous interpellent : la fin prochaine de Marilyn s’y reflète en filigrane. Par exemple, quatre photos la représentent inanimée, comme étranglée par ses fabuleux colliers entortillés autour de son cou, ces fameux diamants qui « sont les meilleurs amis d’une femme ». Ces images troublantes d’une femme dans la posture de la mort auraient pu être prises par la police sur les lieux d’un crime. Avec le recul, la mise en scène se révèle saisissante. Sur d’autres photos, Marilyn a le regard absent, perdu dans le lointain comme si, déjà, elle n’appartenait plus à ce monde. Ces gros plans contrastent avec ceux qui offrent d’elle le même sourire qui a ensorcelé l’univers dans les années 50. Enfin, les clichés « ratés » où Marilyn s’est elle-même barrée d’une croix ont une puissance évocatrice qui préfigure sa fin tragique.

Le thème de la mort ressurgit dans les épreuves de la deuxième séance où, cette fois, à la demande de Vogue, Marilyn pose habillée et maquillée. Elle s’y vêt d’une robe noire et semble alors porter son propre deuil. Sur un cliché, de profil, la tête posée sur la main droite et les yeux mi-clos tournés vers le bas, elle ressemble à ces veuves méditerranéennes qui pleurent leurs morts avec force sanglots et exubérance, sauf que son chagrin, à elle, est intériorisé. Sans qu’une larme vienne perler sur sa joue, Marilyn pleure ses illusions perdues, sa jeunesse évanouie et l’enfant qu’elle n’a jamais eu. Semblable à un cygne noir qui entonne son chant d’adieu, elle resplendit une dernière fois sous l’œil de Bert Stern qui nous livre d’elle les portraits les plus beaux et les plus bouleversants.

Dans la nuit du 4 au 5 août 1962, Norma Jeane Baker a quitté ce monde, la veille de la sortie de ce reportage dans Vogue, mais Marilyn Monroe est immortelle… pour l’éternité.

Marilyn – La Dernière séance, au Musée Maillol, 61 rue de Grenelle, Paris VII, tous les jours sauf mardi de 11 heures à 18 heures, prolongation jusqu’au 6 novembre 2006 (le 1er novembre inclus).

www.museemaillol.com


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Il y a bien quelque chose de magique dans la naissance d’un enfant. L’émerveillement des parents et des grands-parents devant une vie qui prolonge la leur, la famille dispersée qui se rassemble autour du berceau ; il ne manque, pour ainsi dire, que les fées. Entre deux considérations sur mon changement d’état – je suis passé du statut de fils éternel célibataire à celui de futur vieil oncle excentrique – je n’ai pu m’empêcher de songer que ce bonheur n’était pas le mien, et ne le serait probablement jamais, quand bien même l’on m’y associait étroitement. Soudain, le tableau tout rose célébrant la venue au monde de ma nièce se colorait d’une touche de gris.

Je me souviens qu’au cours d’une conversation que j’eus avec elle il y a seulement trois ans, ma mère me dit : « Tu aimes les enfants, songe au bonheur dont tu te prives ». J’y songe, en effet, plus que de raison, plus qu’il ne faudrait. Je croyais que mon frère m’ôterait un poids considérable des épaules, mais il n’en est rien. Je ne devrais pas penser comme ça. Je sais que je ne ferais pas un père exemplaire. Le rôle du tonton qu’on voit de temps en temps et uniquement dans les bons moments me va beaucoup mieux. Alors pourquoi m’arrive-t-il de rêver dans mon sommeil que je suis papa ?

Je n’irai pas jusqu’à dire qu’il s’agit de rêves prémonitoires, la figure de la mère étant singulièrement absente de ces délires oniriques. Peut-être s’agit-il d’un désir latent qui remue mon inconscient de temps à autre. Être père est une responsabilité que je ne suis pas prêt à assumer. J’ai une vie compliquée, déréglée, indisciplinée, et toutes choses que je ne peux imposer à un enfant. Et ce n’est pas la peine de me dire que cela donnerait un but à ma vie, ou encore que je me sentirais moins seul. Un enfant n’est pas un jouet à la mode qu’on peut désirer au gré de ses envies.

Mais quand ce désir d’être parent est mûrement réfléchi, et que l’on est prêt à prendre l’engagement d’élever un enfant et d’assumer toutes les responsabilités qui en découlent, je pense que chacun devrait avoir le droit de le faire, sans être obligé par un cadre législatif désuet à recourir à des subterfuges et des combinaisons bancales.

Il y a beaucoup d’enfants malheureux de par le monde, ou à deux pas de chez nous. Il y a de petits êtres qui demandent à être aimés, choyés, protégés et guidés sur le chemin de la vie. D’un autre côté, il y a des couples qui ont de l’amour à donner. Vouloir agrandir leur famille de sang ou être confrontés à la stérilité ? Les couples hétérosexuels candidats à l’adoption sont pareils que les couples homosexuels : ils ont quelque chose à offrir ou/et un manque à combler. Pourquoi établir une différence ? Lorsque l’amour est là, le droit à l’adoption devrait être le même pour tous.


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En rangeant mon bureau qui, je vous rassure, est aussi bordélique que mon appartement (preuve que je ne suis pas schizophrène !), j’ai retrouvé un poème que j’ai écrit le 23 mai dernier, en souvenir de la soirée que, la veille, B. et moi avions passée ensemble.

There is a secret place
Where I wish to belong.
It's not on earth, nor space,
But alive in a song.
When I felt your embrace
The feeling was so strong,
Kind of endless romance
I've waited for so long...

Comme l’écrivait Shakespeare dans le troisième acte de Comme il vous plaira : « Quiconque doit aimer aime à première vue », et aussi insensé que cela puisse paraître, je l’ai aimé dès l’instant où mes yeux se sont posés sur lui. C’est le genre d’éclair qui m’est arrivé peu de fois dans ma vie, cette fulgurance dans l’instant qui vous transporte dans un autre monde entre le rêve et la réalité. Le problème dans ce cas précis, c’est que le rêve et la réalité ne se rejoignent pas. Il n’y a pas de concomitance. De fait, tout comme Jésus a mis trois jours pour ressusciter, B. a mis trois jours pour me briser le cœur.
Je n’ai pas vu arriver le coup de massue, qui fut aussi percutant que le coup de foudre. Après avoir fait bonne figure en arrivant à prendre un air fataliste et presque détaché, je suis rentré chez moi pour rejouer la grande scène de Niagara, sauf qu’il n’y avait ni Marilyn, ni Joseph Cotten, ni Jean Peters, mais seulement moi dans le rôle des célèbres chutes. C’est quasi en morceaux qu’une amie m’a ramassé une heure plus tard et a fait de son mieux pour me remonter. Sa main tendue fut un réconfort dans ce moment de détresse amoureuse.

Cette histoire qui, dans le poème ci-dessus se voulait éternelle, n’aura pas duré le temps suffisant pour que je puisse lui associer une chanson. Chaque amour qui a compté dans ma vie contient des mots et des sons, une chanson romantique lui est spécialement dédiée. C’est ainsi que je ne peux écouter « I believe in you and me » de Whitney Houston sans penser à Esteban, et que « My all » de Mariah Carey me ramène à Kamil. Il me suffit d’écouter la chanson qui correspond à chacun pour éveiller dans ma mémoire un flot de souvenirs, ceux que nous eûmes ensemble comme ceux que nous n’aurons jamais, et en même temps, les sentiments que j’éprouvais pour eux refont surface et font battre mon cœur de la même manière qu’aux plus belles de nos heures.
B. n’a pas de chanson. Une fois de plus, mon poème s’est égaré dans la précipitation. De quelle façon puis-je me souvenir des moments trop brefs que nous avons partagés et, à nouveau, ressentir cette passion brûlante et dévastatrice ?

— T’es maso, Zanzi !
Oui, je crois que je le suis. Il faut l’être un tantinet pour regarder ainsi derrière soi et non devant. Mais voilà, je ne sais pas si je serais un jour aimé une fois encore. Dans les tréfonds de ma mémoire et les tiroirs de mes armoires, il n’y a pas que des chansons de divas de la pop, il y a aussi des lettres, des poèmes qui prouvent que moi aussi, un jour, je fus aimé vraiment. Je les conserve comme des trésors. Ils sont un peu les éléments d’un puzzle, les indices de la quête du Graal de mon cœur. Ce n’est pas moi qui les ai écrits. Ils n’en ont que plus de valeur. J’ai parfois besoin d’eux pour tenir debout, et paradoxalement, ces retours en arrière sont des sources d’espérance et d’optimisme qui me font croire que tout est possible et que demain, peut-être, enfin… tu seras là.

S’il m’arrive de m’apitoyer sur moi-même et de sembler me complaire dans la souffrance, c’est aussi parce que je sais qu’elle peut être muse. La souffrance est comme le cholestérol et le stress, il y a du bon et du mauvais. La mauvaise souffrance n’apporte rien, la bonne souffrance est un puits de créativité. Et dans ces moments-là, à cœur ouvert je livre mon âme…
Puissé-je un jour changer de voie, et transcender le chagrin par la joie !


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Beaucoup de lectrices (dont une mère) et accessoirement de lecteurs (il y en a aussi) se sont émus d’une mystification orchestrée de main de maître jeudi dernier, avec votre serviteur dans le rôle principal, Daniel C. Hall comme producteur exécutif (et non exécuté) et un certain Cliff Hanger en vedette américaine. De tous les commentateurs, Luc fut le plus sagace qui, passé le moment de surprise, révéla la vraie nature de ce qui n’était qu’un gag. J’ai en effet pris Les Toiles Roses pour un savon, une saga mélodramatique et organisé un rebondissement propre à donner des sueurs froides à notre public. À en juger par les commentaires laissés çà et là, le coup a fonctionné au-delà de mes espérances, puisque je me suis fait traiter de « con » (formule de politesse sous-tendant que j’étais un fou dangereux [Ce qui n’est pas totalement dénué de fondement ! Note de Daniel]), tandis que d’autres, plus sobres, préférèrent verser de chaudes larmes sur le blog défunt.

Je ne vais pas revenir ici sur la définition littéraire du cliffhanger, dont je livrerai plus bas quelques illustrations. Pour celles et ceux qui ne l’auraient pas encore lue, je ne peux que renvoyer au commentaire de Luc. La fraternité toilerosienne n’aura pas manqué de remarquer que ce rebondissement, censé marquer de façon symbolique l’entrée dans la deuxième année de la vie du blog, a précédé l’apparition d’un nouveau logo. Non, le blog Les Toiles Roses n’a pas été éteint sur un coup de folie du Docteur Mabuse, du comte Zaroff ou de Zanzi moi-même. Non, Daniel C. Hall ne m’a pas tué à coup de revolver, ni en me projetant comme une furie au pied d’une cheminée. Je suis de retour et vous allez devoir me supporter.

Les Toiles Roses peut dorénavant s’orner du titre de Saga. Une Saga-Mère qui en contient plusieurs autres (La saga des blogueurs, Zanzi and the city), et dont les épisodes vont se dérouler devant vos yeux à l’image d’un feuilleton monumental. Et ce feuilleton vous réservera très bientôt d’autres surprises, de nouveaux rebondissements et, pourquoi pas, un nouveau cliffhanger !

— Dis papa, c’est quoi un cliffhanger ?

Eh bien, un cliffhanger, c’est J.R. Ewing qui se prend deux balles dans le buffet et s’effondre à la porte de son bureau, sans que l’on sache s’il est mort ou vif. Le roi des cliffhangers, selon Daniel, c’est un mariage royal en Moldavie qui tourne au carnage lorsque toute l’assistance s’effondre sous les balles de terroristes. C’est aussi le crash de l’avion qui transporte en Italie les familles Channing et Gioberti de Falcon Crest. C’est aussi la mort de Prue Halliwell à la fin de la troisième saison de Charmed. Toute saga utilise le cliffhanger pour maintenir le suspense et tenir son public en haleine jusqu’à la saison suivante. À l’intérieur même d’une saison, les rebondissements se succèdent les uns aux autres, mais le « cliff » revêt une intensité particulièrement dramatique qui laisse la porte ouverte à toutes les interrogations et suites possibles.

N’en avez-vous pas vous-même connu dans votre propre existence ? Il n’est qu’à considérer les grands cliffhangers de l’Histoire. Adam et Eve se retrouvent tout nus et sont chassés du jardin d’Eden : que vont-ils devenir ? Cléopâtre découvre qu’elle est enceinte, mais elle ignore si l’enfant est le fils de Jules César ou de Marc-Antoine. An 33 après Lui-Même : Jésus-Christ disparaît de son tombeau, a-t-il ressuscité le troisième jour ? 1314 : trois Templiers sont brûlés vifs sur l’île aux Juifs, mais est-ce vraiment la fin de l’Ordre ? 1660 : Joffrey de Peyrac est brûlé pour sorcellerie en Place de Grève, mais est-ce bien lui que son épouse Angélique voit rôtir au point du jour ? 1791 : Louis XVI et Marie-Antoinette quittent subrepticement les Tuileries : parviendront-ils à gagner Montmédy avant d’être découverts ? 1997 : Jacques Chirac dissout l’Assemblée Nationale : la majorité présidentielle réussira-t-elle à gagner les élections ? 2002 : Lionel Jospin annonce avec emphase qu’il quitte la vie politique… reviendra-t-il dans la saga du PS ?

Et tiens, si l’on se demandait ce qui se serait passé si les événements ne s’étaient pas déroulés tels qu’ils se sont déroulés en se déroulant ? Cela fera l’objet de prochaines histoires à dormir debout : les uchronies de Zanzi.


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