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Mais aussi, depuis, Cyril Legann,
Gérard Coudougnan (Livres), Voisin Blogueur,
Nicolas Maille, Sullivan Le Postec, Vincy Thomas,
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Vendredi 25 janvier 5 25 /01 /Jan 10:08
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Fiche technique :
Avec Jake Gyllenhaal, Heath Ledger, Michelle Williams, Anne Hathaway, Randy Quaid, Linda Cardellini, Anna faris, Scott Michael Campbell et Kate Mara. Réalisé par Ang Lee. Scénario : Larry McMurty et Diana Ossana, d’après la nouvelle d’Annie Proulx. Directeur de la photographie : Rodrigo Prieto. Compositeur : Gustavo Santaololla et Rufus Wainwright.
Durée : 134 mn. Disponible en VO, VOST et VF.



Résumé :
Eté 1963, Wyoming.
Deux jeunes cow-boys, Jack et Ennis, sont engagés pour garder ensemble un troupeau de moutons à Brokeback Mountain.
Isolés au milieu d'une nature sauvage, leur complicité se transforme lentement en une attirance aussi irrésistible qu'inattendue.
À la fin de la saison de transhumance, les deux hommes doivent se séparer.
Ennis se marie avec sa fiancée, Alma, tandis que Jack épouse Lureen.
Quand ils se revoient quatre ans plus tard, un seul regard suffit pour raviver l'amour né à Brokeback Mountain.

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L’avis du Dr Orloff :
Les hasards sont parfois malheureux puisque je découvre ce secret de Brokeback mountain (lion d’or à Venise, tout de même) le jour même où l’on annonce la mort de son interprète principal : Heath Ledger. Sans sombrer dans les pleurnicheries des traditionnelles oraisons funèbres, il m’apparaît pourtant difficile de taper aujourd’hui sans coup férir sur ce film. D’un autre côté, on va m’accuser de manquer de recul si j’affirme que Heath Ledger est à peu près la seule vraie qualité du film. Et pourtant, c’est ce que je pense ! Le film d’Ang Lee ne vaut, à mon sens, que par ses comédiens et comme j’estime que Jake Gyllenhaal a le charisme d’un gastéropode, vous constaterez comme moi qu’il ne reste plus qu’une personne en haut de l’affiche pour susciter l’intérêt (j’aime bien les seconds rôles et toutes les actrices, un brin sacrifiées, sont très bien. On reconnaîtra avec plaisir Anna Farris, la vedette du médiocre Smiley face actuellement à l’affiche).

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Mon rapport avec Ang Lee est étrange car depuis que la critique semble le porter aux nues, il me paraît beaucoup moins intéressant. J’aimais bien ses premiers films (Garçon d’honneur, le très beau The ice storm) et je reste un admirateur de Tigre et dragon, que détestent les docteurs ès cinéma asiatique.

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Par contre, Hulk me paraît très mauvais et ce Secret de Brokeback mountain ne m’a procuré que quelques bâillements. Vous connaissez désormais tous l’histoire de ces deux hommes engagés un été pour garder un troupeau de moutons et qui vont vivre une passion fulgurante. Mais comme l’homosexualité chez les cow-boys n’était pas, à l’époque (le film se déroule entre 1963 et le début des années 80), encore très bien vue ; les chemins des compères se séparent. Ils se marient chacun de leur côté, font des enfants mais parfois, se retrouvent pour des escapades enflammées à Brokeback mountain…

Si je m’attarde un peu sur le résumé du film, c’est qu’Ang Lee ne se préoccupe finalement que de son « sujet ». Ce qui l’intéresse, c’est de tourner un « western gay » (ce fut le terme employé à la sortie du film alors qu’il est bien moins un western qu’un mélodrame) et de filmer cette histoire d’amour sur fond de grands espaces. On sait gré au cinéaste de ne pas trop nous servir le couplet convenu de la « victimisation » : il ne s’agit pas de se poser en héraut de la cause homo (les deux personnages affirment d’ailleurs, à un moment du film, qu’ils ne le sont pas) mais de filmer simplement une histoire d’amour. Que cette histoire concerne exclusivement deux hommes et non pas un homme et une femme, un homme et une brebis ou un homme et une naine cul-de-jatte n’est finalement qu’une question de désirs personnels ne regardant personne d’autres qu’eux ! (Zut alors ! l’ami anonyme qui voulait dénoncer, en bon français, à un quelconque organisme « citoyen » mon blog comme  homophobe va voir ses certitudes vaciller !)

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Pas de grands discours et c’est tant mieux ! Pas de style non plus pour raconter tout ça et c’est dommage ! Le secret de Brokeback mountain est un monument d’académisme où se succèdent mornes plans d’ensemble en forme de cartes postales (ô la belle rivière ! Ô la belle montagne !) et des plans plus rapprochés toujours très explicatifs. Un exemple parmi mille : lorsque Enis fait l’amour à sa femme au début de son mariage alors qu’il a perdu de vue Jack, le cinéaste prend bien « soin » de nous le montrer en train de la retourner. Le spectateur comprend alors que son compagnon lui manque et qu’il préfère les accouplements de ce style !). Tout est de cette teneur : souligné et lourdement explicite.

Pour filmer cette liaison, Ang Lee aurait du se souvenir du génial La rivière rouge de Hawks où le cinéaste parvenait à faire naître du trouble et de l’ambiguïté en filmant ses cow-boys en train de comparer leurs revolvers ! De la même manière, comparer ce film à In the mood for love me paraît une hérésie tant le film de Wong Kar-Waï reposait sur le non-dit et une manière unique de jouer sur le temps qui passe (même si les acteurs sont grimés pour paraître plus vieux, on ne croit pas à l’écoulement des années dans Brokeback mountain).

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Je vais sans doute passer pour un sans-cœur mais j’avoue n’avoir jamais été ému par le film d’Ang Lee, trop ripoliné pour suggérer le désir, la passion, le trouble, le manque ou pour filmer la violence des sentiments. D’une certaine manière, les personnages qui touchent le plus sont ceux qui sont délaissés (la femme et les filles d’Enis, la petite serveuse…).
Le reste n'est pas méprisable (il y a du métier, dirons-nous), juste très académique et plutôt soporifique.

Pour plus d’informations :
Par Dr Orloff - Publié dans : FILMS : Les Toiles Roses
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Jeudi 24 janvier 4 24 /01 /Jan 09:19
« Heath Ledger pensait que c'était très amusant de défier Dieu Tout-Puissant et Sa parole divine, à savoir : Dieu hait les pédés ! Et ceux qui les soutiennent ! Dieu hait le sordide seau de vomi appelé 'Brokeback Mountain' et Il hait toutes les personnes ayant quelque chose à voir avec. Heath Ledger est maintenant en Enfer, et a commencé à purger son éternelle sentence là-bas... » Organisation Westboro Baptist Church, célèbre pour ses manifestations anti-gay et ses pancartes « GOD HATES FAGS (DIEU DÉTESTE LES PD) », communiqué de presse sur son site Internet appelant à manifester pendant les funérailles de Heath Ledger.
Par Daniel C. Hall - Publié dans : MOTS : Citations philes et phobes
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Jeudi 24 janvier 4 24 /01 /Jan 04:24
Par Daniel C. Hall - Publié dans : VIDEOS : La TV en folie
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Mercredi 23 janvier 3 23 /01 /Jan 13:29
Visuel : (c) GayClic

Heath Ledger, qui jouait l'un des deux héros du Secret de Brokeback Mountain, a été retrouvé mort, mardi 22 janvier, dans son appartement de Soho, à Manhattan, a annoncé la police new-yorkaise. L'acteur, né en Australie, avait 28 ans.
Il a été retrouvé nu au pied de son lit vers 15 h 30, heure locale (21 h 30, heure de Paris) par une employée de maison qui a tenté de le réveiller, en vain, a indiqué Paul Browne, porte-parole de la police. La cause du décès n'a pas été établie. Des médicaments, dont des somnifères, ont été retrouvés dans l'appartement, mais pas éparpillés autour de lui comme l'avait d'abord indiqué la presse, a précisé la police. Une autopsie doit être réalisée ce mercredi.

 

Par Daniel C. Hall - Publié dans : LES NEWS ROSES
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Mercredi 23 janvier 3 23 /01 /Jan 00:53
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http://www.thereligionofpeace.com/index_files/IranExecutesGayTeens.jpg
http://golos.files.wordpress.com/2007/09/iran_gay_teens_dead.jpg
http://orpheus.ilcannocchiale.it/mediamanager/sys.user/23069/Impiccato.jpg
http://billandkent.com/blog/blogimages/gay-iranian-torture-092005.jpg
http://www.ukgaynews.org.uk/images/Iran_lashes-02.jpg

Nous en avions, avec
GayClic et de nombreuses associations, parlé ici, et  encore , jusqu'à sa mise à mort par le régime iranien. Sans que la diplomatie de Nicolas Sarkozy ne remue l'ombre d'une main ornée d'une montre à 40 000 euros offerte par Carla Bruni !

Nous contastons (et pour résumer) :



Mais la réalité, hors les bondieuseries du Président d'une République laïque (voir
ici et ici) et fer de lance des droits de l'homme, que le résultat, c'est...
ça

(ne cliquez pas sur la vidéo suivante si vous êtes sensible. Elle montre le corps de Makwan filmé par ses bourreaux. Son crime ? Il était homosexuel ! Il avait 21 ans !)

 
**********
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Par Daniel C. Hall - Publié dans : URGENT : Gays, militants et résistants !
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Mercredi 23 janvier 3 23 /01 /Jan 00:52
Par Daniel C. Hall - Publié dans : VIDEOS : La TV en folie
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Mercredi 23 janvier 3 23 /01 /Jan 00:47
Par Daniel C. Hall - Publié dans : VIDEOS : Lutte contre l'homophobie
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Mardi 22 janvier 2 22 /01 /Jan 00:50
FluoFluoFluoFluoFluoFluoFluoFluoFluoFluoFluoFluoFluoFluoFluoFluo
Les humeurs apériodiques de Bernard Alapetite




Remarque préalable : toutes les images de cette chronique sont cliquables pour être agrandies.



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Un petit texte pour tenter de réparer une injustice : alors que Tom de Finland connaît une juste renommée internationale, Harry Bush est presque ignoré, en dépit de son talent prodigieux et de son association avec les célèbres magazines illustrés de Bob Mizer et d’AMG. Il faut sans doute chercher la cause de cet oubli dans la personnalité d’Harry Bush car si ses images sont joyeuses et exubérantes, leur auteur vivait en quasi reclus, rendu amer par sa vie et rejetant la culture gay.
Pendant plus de vingt ans, Harry Bush (étonnamment, Harry Bush est son vrai nom) a été un militaire modèle, d'abord dans la marine puis dans l'Armée de l'air. Il termina sa carrière dans l’armée derrière un bureau au Pentagone...

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Il connut sa première expérience homosexuelle lorsqu’il était basé en Europe. C’est aussi à cette époque qu’il se mit à dessiner, selon lui pour soigner le mal du pays. Il déclarait que sans cette transplantation, il n’aurait jamais eu d’expériences gays ni fait de dessins !
 

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51SjncgXkhLÀ 40 ans, il quitte la carrière militaire et Washington pour venir s’installer à Los Angeles. Nous sommes au début des année 60. Très vite, il rencontre Bob Mizer qui publie aussitôt les dessins d’Harry Bush dans ses revues. C’est toujours Bob Mizer qui présente l’ombrageux dessinateur à la scène gay de L.A. Mais la réaction d’Harry Bush devant cette société libérée (pour l’époque) est inattendue. Il rejette en bloc ce milieu qu’il considère comme dégénéré et à l’opposé des valeurs que lui a inculquées l’armée. Harry Bush restera toute sa vie “ultra macho” et “ultracloseted”. Peu d’artiste auront été plus schizophrène que lui, à l’extérieur voulant donner l’image du parfait “straight” et sur sa planche à dessin laissant libre court à ses pulsions. Mainardi, l’éditeur du recueil des dessins d’Harry Bush cite une lettre de Bush à l'illustrateur Tom Jones : « Ces gens étaient les personnes les plus affreuses que j'avais jamais vues. Je n’avais jamais entendu parler d'eux ! Toutes les choses, les gens que j’avais mentalement tenus à distance devenaient un morceau de ma vie. Et j'étais l'un d'entre eux. »

 
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Alors qu’une partie de lui-même rejetait ses dessins, il en a d’ailleurs détruit beaucoup dans les dernières années de sa vie, Harry Bush a en même temps continuellement bataillé avec ses éditeurs pour que ses œuvres soient le mieux reproduites possible, les menaçant maintes et maintes fois de retirer ses dessins. On le voit, l’homme n’était pas à une contradiction près.

 
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Autre incohérence, bien qu’il vivait dans la crainte constante d’être “outé” (il ne voulait en aucun cas que ses anciens camarades militaires apprennent ses goûts, de peur que l’armée lui supprime sa pension), il ne supportait pas que ses dessins paraissent sans sa signature. Il développa une véritable paranoïa du copyright.


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Les dernières années de l’existence de l’artiste ont été particulièrement sinistres. Rongé par une homophobie compulsive, il ne sortait pratiquement plus de sa maison.
À la toute fin de sa vie, Harry Bush, victime d’un tabagisme effréné, souffrait d’emphysème chronique. Il ne pouvait vivre sans l’aide respiratoire d’une bouteille d’oxygène. Il meurt en 1994.

 
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Dans son instructive introduction à Hard boys, Mainardi, véritable “ressusciteur” du dessinateur, écrit très justement :
« Bush était l’ndividu le plus colérique et le plus misanthrope que j’ai jamais rencontré, un vieux bernard l'ermite vivant dans une coquille usée qui l'a abrité de la société dans son ensemble, et de la société gay en particulier. »

 
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Il est difficile d’imaginer une
œuvre en plus grande contradiction avec son auteur. Le trait majeur des dessins d’Harry Bush, avant même leur sensualité, est l’humour qui s’en dégage. Ses modéles types sont des jeunes surfeurs débordants de joie de vivre, baignés dans la lumière du soleil californien.
Harry Bush excelle dans le détournement des stéréotypes de l’adolescence américaine et dans les parodies hilarantes de publicités.

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La plupart du temps, il a travaillé à l’aide de crayons de couleur. Il a fait néanmoins des incursions occasionnelles dans le dessin à la plume et dans l’aquarelle. Dans plusieurs de ses dessins, il a mélangé les techniques. Son style varie, tantôt proche du photo-réalisme, tantôt plus expressionniste aux traits plus lâches et rapides. Bush a travaillé sur certains de ses dessins parfois pendant des semaines et même des mois, pour traduire ses fantasmes en une réalité de papier. Ses images sont très inflencées par la culture populaire de son époque comme les couvertures des pulp par exemple. Harry Bush est un peu un Norman Rockwell  gay.
Oublions la triste vie de l’artiste mais pas son
œuvre à la fois drôle et érotique.

 

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Par Bernard Alapetite - Publié dans : MERCI BERNARD
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Mardi 22 janvier 2 22 /01 /Jan 00:33

 


Fiche technique :

Avec Gitte Lederer, Hans Gerd Mertens, Bernd Broderup, Orpha Termin, Peter Fahrni, Dieter Godde, Klaus Schnee, Bernd Kroger, Markus Voigtlander, Irmgard Lademacher, Gregor Becker et Frank Ripploh. Réalisation : Frank Ripploh. Scénario : Frank Ripploh.
Durée : 92 mn. Disponible en VO et VOST.



Résumé :
Frank, instituteur d'une trentaine d'années, raconte sa vie, sa relation avec son ami, avec ses élèves et tous les autres. Qui sont ces autres ? Des mecs rencontrés dans des bars. Les infidélités de Frank provoqueront la séparation de son couple avec Bernd.
Taxi zum Klo n'est pas un film militant mais un film à mi-chemin entre la fiction et le reportage. Il se contente de nous montrer un mode de vie, celui de Frank et de son homosexualité. Une autre façon de la banaliser.

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L’avis de Jean Yves :
Ce long métrage montre la crudité de la sexualité sans l'avilir. Il questionne la quête jamais désarmée de nouveaux partenaires, sans la réduire à une pathologie et fréquente le ghetto homo sans laisser croire qu'il est le seul centre d'intérêts.
Un film sans complaisance et sans pudeur, beau de sa seule sincérité qui parle du désir de liberté que la peur de choquer n'arrête pas.

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Derrière un titre provocateur (« Taxi pour les chiottes ») le réalisateur, Frank Ripploh, qui s'est mis en scène lui-même en se dénudant physiquement et surtout moralement, réussit à faire partager ses joies, ses doutes, ses choix.

La vertu de ce film est que chacun peut s'y reconnaître entier, autrement dit multiple, parfois généreux, parfois désabusé ou cruel, tendre, salaud, amoureux, désiré, drôle, égoïste... Ce film fait échec au manichéisme de la représentation de l'homosexuel qui peut aider une vieille dame à traverser la rue, et, cinq minutes plus tard, sucer le premier sexe disponible dans des toilettes publiques tout en corrigeant les devoirs de ses élèves.

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Peggy (Frank Ripploh), homosexuel berlinois, est un instituteur adoré dans son école, un dragueur invétéré la nuit qui affronte la vie avec bonne humeur et une santé morale et physique à toute épreuve : avec le vocabulaire d'aujourd'hui, ce héros serait qualifié de « 
cool », « sympa », « convivial ».
Grand amateur de tricks (référence à Renaud Camus), Peggy, raconte le développement d'une liaison, vite passionnée, qui devient un grand amour. Mais ce dernier se transforme lentement, il s'édulcore et s'accommode mal du désir sexuel libéré et multiforme que Peggy, qui tout en restant sincèrement épris de son amant Bern (Bern Broaderup), veut continuer d'assumer.

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Ce demi-échec vécu par son amant qui rêve de s'installer à la campagne et de fidélité conjugale, sera plutôt l'apprentissage d'un nouvel ordre amoureux.
La première scène d'amour entre Peggy et son amant, dans une baignoire, est un moment de partages érotiques particulièrement vibrant, rarement montré au cinéma.

Ce film montre le respect de l'autre, alors que Peggy est dans une recherche continuelle de sensations interdites : chacun avançant avec l'autre, au-delà de ses propres inhibitions initiées par sa propre éducation ou propagées par ceux qui règlent l'ordre répressif.

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La jouissance peut-elle aller de pair avec le partage ?
Un film qui évite tant la mièvrerie, que le misérabilisme ou l'exhibitionnisme gratuit : des fragments de vie qui pulvérisent les stéréotypes et font apparaître un homme, Frank Ripploh.
Ce film a reçu le prix « Max Ophüls » en 1981.

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Un bonus de Jean Yves prolongeant cet avis :
Direction : la tasse !
Film autobiographique qui raconte l'histoire d'un couple d'hommes.
Peggy (Frank Ripploh), instituteur, drague Bernd (Bernd Broaderup), ouvreur dans un cinéma. Ils se rencontrent plusieurs fois, s'essayent à la vie commune dans un quotidien à la fois drôle et grinçant, mais sont vite piégés par les stéréotypes du couple hétéro le plus traditionnel : Bernd est la femme au foyer, fidèle et bonne cuisinière, attendant que Frank, le mari, rentre du boulot.
Mais Frank continue de draguer par-ci par-là, pilier des « Klo » (tasses) berlinoises pendant le week-end et professeur modèle en semaine.

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Une histoire banale, entre deux hommes, dans la routine d'une relation. Histoire agressive, impertinente, qui ne propose aucun modèle ni aucune solution, et qui peut donner des homosexuels une détestable image d'eux-mêmes.
Film qui peut gêner, car écrit avec ces milliers de détails qui font et défont la vie de tous les jours, loin des théories et des grands discours, et criant le besoin insatiable d'amour et de tendresse de chacun.
Réalisé en 1980, Taxi zum Klo est le terme d'un come-out : Ripploh était enseignant et il a été licencié en 1978 après parution dans Stern – le Paris Match allemand – d'un article où plus de 250 pédés allemands avaient accepté de laisser publier leurs photo, nom et adresse.

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Taxi zum Klo : film qui exprime tous les conflits, les angoisses, les contradictions de son réalisateur. Combat pour le quotidien, une histoire d'amour, qui, certes, se déroule dans le milieu homosexuel, mais pourrait tout autant être transposée dans le milieu hétérosexuel. Film calme et humoristique. Film qui provoque des émotions plus qu'à défendre des idées.
Taxi zum Klo, film qui pose une seule question : pouvons-nous faire mieux que nous répéter sans cesse ?
Le film, vu par Renaud Camus (merci à Jean Yves) :
L'image est à peine un peu crasseuse pour mon goût, et je n'aime pas trop la scène où le narrateur-auteur se déguise en femme, tombant ainsi dans l'un des clichés dont il est si heureusement exempt partout ailleurs : il y a bien entendu des homosexuels qui aiment se déguiser en femme, et c'est le moindre de leurs droits ; mais on les a déjà beaucoup vus.
Taxi zum Klo à force d'éviter la tragédie rituelle, s'approche ici de la farce codée qui lui fait face et la soutient en grande stéréotypie. Le reste du temps, il suit son chemin, et l'invente.

Je ne souhaite pas d'embellissements de la réalité, ni ne crois qu'ils l'entraîneraient à leur suite, la forçant à se faire plus douce. Rien se serait plus imbécile que de prétrendre imposer telle ou telle image supposée « positive », et d'interdire ou rejeter les autres. Mais les maîtres de la manière noire me paraissent en retard sur la vie. L'homosexualité a ses bonheurs, je ne les ai tout de même pas rêvés. Pourquoi les voit-on si peu cinéma ? « Montre les toi-même, fais ton propre film, puisque ceux des autres ne te suffisent pas », me disent mes amis, lassés par mes doléances. Chiche ! Mais j'aurais besoin d'un fameux conseiller technique.

Renaud Camus

Pour plus d’informations :
--

Par Jean Yves - Publié dans : FILMS : Les Toiles Roses
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Lundi 21 janvier 1 21 /01 /Jan 18:39


« Tout au long de l'histoire humaine, le mariage a signifié une relation d'un homme et d'une femme pour la vie. Si nous changeons cette définition, jusqu'où irons-nous ? »
« Ce n'est pas être extrémiste que de vouloir définir le mariage. Être extrémiste ce serait de changer la définition du mariage qui pourrait être l'union de deux hommes, de deux femmes, d'un homme et trois femmes, d'un homme et un enfant, d'un homme et un animal »
« La Bible n'a pas été écrite pour être amendée, la Constitution (des États-Unis) si. »
L'ancien gouverneur de l'Arkansas Mike Huckabee, candidat républicain à la Présidence des USA, dans un entretien sur les gays pour le magazine religieux en ligne Beliefnet, 18 janvier 2007.

Par Daniel C. Hall - Publié dans : MOTS : Citations philes et phobes
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Lundi 21 janvier 1 21 /01 /Jan 09:19

Visuel : (c) GayClic

CE CHAPITRE EST EN DEUX PARTIES
Maddie est un peu vexée d'apprendre que son cher et tendre avait des vues sur son grand pote Luke... Et revoilà Dusty, qui joue les fins limiers. Mais quel rapport ? Haha...
(diffusé le 14 septembre 2007 aux USA)
[ATWT appartient à CBS et PGP]

Par Jag1366 - Publié dans : SERIE : AS THE WORLD TURNS (AINSI VA LE MONDE)
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Lundi 21 janvier 1 21 /01 /Jan 09:15

Visuel : (c) GayClic

(10 septembre 2007)
Le père de Noah dévoile son "côté obscur" à Henry, tandis que Noah et Maddie tournent autour du pieu...
[ATWT appartient à PGP et CBS]

Par Jag1366 - Publié dans : SERIE : AS THE WORLD TURNS (AINSI VA LE MONDE)
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Dimanche 20 janvier 7 20 /01 /Jan 09:12

Visuel : (c) GayClic

SUITE DE LA PARTIE 1
[ATWT appartient à PGP et CBS]

Par Jag1366 - Publié dans : SERIE : AS THE WORLD TURNS (AINSI VA LE MONDE)
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Dimanche 20 janvier 7 20 /01 /Jan 09:03

Visuel : (c) GayClic

CET EPISODE EST EN DEUX PARTIES
(diff : 6 sep 2007)
C'est la rentrée ! Luke fait des rencontres, Noah fait la gueule, Maddie fait la naïve, Henry fait le malin, le colonel fait peur...
[ATWT appartient à PGP et CBS]

Par Jag1366 - Publié dans : SERIE : AS THE WORLD TURNS (AINSI VA LE MONDE)
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Jeudi 17 janvier 4 17 /01 /Jan 12:40
Zanzi : Le jour de l'anniversaire de Dalida, c'est une grosse pointure de la chanson populaire qui s'en va.  Hommage avec une chanson très "colorée". Au revoir Carlos, je n'oublie pas la fois où je vous ai croisé boulevard Saint-Germain il y a quelques années. Mais je le jure devant mon public, je n'ai jamais vu votre papayou lélé !!!



Note de Daniel C. Hall :
J'ajoute cette vidéo et invite toutes nos lectrices et tous nos lecteurs à pratiquer cet exercice en guise d'hommage à Carlos, qui a marqué mon enfance, et que mon père (décédé depuis 5 ans) faisait écouter sur 45 tours à mon frère, ma soeur et moi pendant notre enfance. Et nous continuons à nous faire des gros bisous !

Par Zanzi & Daniel C. Hall - Publié dans : LES NEWS ROSES
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Jeudi 17 janvier 4 17 /01 /Jan 12:27


« Vous rendez-vous compte ? Ils n'en ont trouvé que deux. Dans un pays de 64 millions d'habitants, pas plus que ça.
» Nicolas Sarkozy, Président de la République française, janvier 2008, à propos des militants homosexuels d’Act Up venus protester contre l’investiture de Christian Vanneste, député condamné par la justice de notre pays pour propos homophobes.

Note de Daniel C. Hall en rage : Deux quoi ? Deux pédés ? Deux tafioles ? Deux pédales ?

Par Daniel C. Hall - Publié dans : MOTS : Citations philes et phobes
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Jeudi 17 janvier 4 17 /01 /Jan 11:29



GAYLIB CONDAMNE L’INVESTITURE ACCORDEE A CHRISTIAN VANNESTE


La Commission Nationale d’Investiture de l’UMP a accordé son investiture à Christian Vanneste pour les prochaines municipales à Tourcoing.

GayLib, mouvement associé à l’UMP, rappelle que ce candidat est le premier de nos concitoyens à avoir été condamné en appel pour injures homophobes en vertu d’une loi votée par notre majorité. Depuis cette date, il n’a jamais estimé utile de présenter des excuses à toutes celles et ceux qu’il a pu blesser.

GayLib déplore l’hypocrisie qui consiste à la fois à dénoncer l’homophobie et à exprimer « pleine confiance et entière solidarité » à un homophobe condamné par la justice.

Nous le regrettons et considérons que cette investiture contrevient aux valeurs de respect et d’égalité portées par notre famille politique et par le Président de la République.



Communiqué d'Act Up-Paris

Aujourd’hui, samedi 12 janvier, lors du Conseil national de l’UMP, au Palais des sports, Porte de Versailles à Paris, des militants d’Act Up-Paris ont interpellé le Président Sarkozy et les dirigeants du parti sur l’investiture de Christian Vanneste aux municipales à Tourcoing, et le « soutien plein et entier » qui vient de lui être accordé, malgré sa condamnation pour homophobie. Tandis que trois activistes tentaient de se faire entendre dans la salle, des militants manifestaient et distribuaient des tracts à l’entrée.

Monsieur Vanneste a été condamné par la Justice, en janvier 2007, à 3 000 euros d’amende pour injures publiques, à la suite des propos discriminatoires envers les homosexuelLEs qu’il avait tenus en janvier 2005 et plusieurs fois réitérés.


Déjà, lors des élections législatives de mars 2007, Monsieur Vanneste avait bénéficié du soutien tacite du parti présidentiel, qui n’avait alors pas présenté de candidat contre lui dans sa circonscription (10e du Nord). Ceci alors même que, lorsqu’il était à la tête de l’UMP, Monsieur Sarkozy, s’était publiquement engagé à l’exclure de son parti.


L’injure, l’appel à la haine et à la discrimination en raison de l’orientation sexuelle ne sont pas des opinions ; ce sont des délits.


En accordant son investiture à Christian Vanneste, l’UMP rend l’homophobie éligible.

Act Up-Paris exige l’exclusion de Monsieur Vanneste de l’UMP.



Communiqué de SOS Homophobie


Christian Vanneste est officiellement soutenu sans réserve par l'UMP comme candidat aux municipales dans la ville de Tourcoing (Nord).

Christian Vanneste, Député UMP de la 10ème circonscription du Nord, condamné pour des propos injurieux et discriminatoires à l’égard des homosexuels par la Cour d’appel de Douai le 25 janvier 2007, n’a jamais hésité à utiliser son mandat de Parlementaire pour exprimer son homophobie («L’homosexualité est une menace pour la survie de l’humanité », «Je connais beaucoup de jeunes homosexuels et je leur apporte mon aide en les dirigeants vers des médecins de façon à ce qu’ils puissent être aidés et soignés », « L’homosexualité est inférieure à l’hétérosexualité », « Le comportement homosexuel est un comportement sectaire »).

Les propos de Christian Vanneste sont intolérables dans un Etat de droit où chaque citoyen a droit au respect.

C'était également la position de Nicolas Sarkozy, alors candidat à l'élection présidentielle, qui avait jugé les propos de Christian Vanneste "inadmissibles" et "intolérables" et s'engageait à exclure ce député de l'UMP, en cas de récidive.

Christian Vanneste a maintenu et réitéré ses propos, sur son blog et dans les médias. Il a même tenté de s'autoamnistier en déposant le 6 juillet 2006 une proposition de loi à l'Assemblée Nationale, appuyée sur des arguments tirés de la Bible, qui aurait légalisé les propos homophobes en les assimilant à une simple « opinion ».

La désignation de Christian Vanneste par l'UMP ne peut que consterner les citoyens attachés à la démocratie et à la lutte contre les discriminations, et génère de sérieux doutes quant aux engagements de Nicolas Sarkozy et de son gouvernement en matière de lutte contre les discriminations homophobes.

SOS homophobie regrette que l'UMP n'ait pas exclu Christian Vanneste, comme le seraient, sans aucun doute, des individus racistes ou antisémites.


Communiqué de l'Inter-LGBT

Communiqué de presse du 14 janvier 2008


« Sans hésiter un seule seconde », l’UMP a accordé son « soutien plein et entier » à Christian Vanneste, candidat à la mairie de Tourcoing. Le député de Nord avait été condamné en appel le 25 janvier 2007 pour injures homophobes.

Hier, le Premier ministre François Fillon vient de confirmer son soutien en tant que chef de la majorité, en déclarant « qu’il ne faut pas qu’à une intolérance réponde une autre intolérance » et que « que M. Vanneste aussi a compris que ses propos n’étaient pas acceptables et qu’il a changé. » En renvoyant dos à dos les militants d’Act Up-Paris venus protester lors du Conseil national de l’UMP, et un responsable politique condamné pour injures à caractère discriminatoire, le Premier ministre opère une insupportable relativisation de l’homophobie. De surcroît, jamais Christian Vanneste ne s’est amendé, ni excusé. Un an après sa condamnation en première instance, le député déclarait au contraire : « Il est vrai qu’un type de comportement qui ne permet d’engendrer la vie est un comportement nocif pour l’humanité. » (15 janvier 2007)

Ce soutien intervient à un moment où la plupart des engagements présidentiels, pourtant peu suspects de radicalité, prennent du retard. Création d’un statut du tiers (beau-parent, co-parent), amélioration du pacs, politiques de lutte contre les discriminations : ces thèmes sont absents tant du calendrier parlementaire que du discours du président de la République tenu ce mardi 8 janvier. Entre un soutien à un candidat homophobe et la lutte contre les inégalités, l’UMP et l’exécutif semblent donc avoir choisi leurs priorités.

L’Inter-LGBT demande au président de la République et au Premier ministre de clarifier leurs choix, et, dans le cadre de ces élections de 2008, appelle les citoyen-ne-s à la plus grande vigilance.


Communiqué de Presse du Parti Socialiste

Le Parti socialiste tient à exprimer sa plus vive indignation suite à la décision de l’UMP, le parti de Nicolas Sarkozy, d’accorder son investiture à Christian Vanneste, candidat aux élections  municipales à Tourcoing.

Condamné pour ses propos homophobes, il a reçu aujourd’hui même le soutien « plein et entier » pour sa « fidélité », exprimé par Dominique Paillé, secrétaire général de l’UMP.

Cette décision est indigne d’un parti se disant respectueux des valeurs républicaines, au moment ou le vivre ensemble n’a jamais été aussi fragile.

Le message de la part de l’UMP est clair. Si le projet de civilisation de Nicolas Sarkozy s’accommode de l’homophobie et de la haine de l’autre, alors plus que jamais, la gauche s’y oppose et se porte garante des valeurs universelles de progrès et de laïcité.


Communiqué de Razzy HAMMADI,
Secrétaire national à la Riposte


Communiqué de Presse des Verts

Le soutien apporté par l’UMP à la tête de liste de Christian Vanneste pour les élections municipales à Tourcoing est révoltant. Pourquoi le parti présidentiel accorde-t-il sa confiance au seul parlementaire jamais condamné par la justice pour injures homophobes ?

L’UMP s’affiche sa solidarité dans les manifestations contre les discriminations sexuelles. Pourtant, elle investit un député favorable à la peine de mort qui considère que : « l’homosexualité est une menace pour la survie de l’humanité... » ; « Je critique les comportements, je dis qu’ils sont inférieurs moralement ».

L’absence de sanction à l’encontre de Christian Vanneste est un triste signal envoyé à toutes celles et à tous ceux qui sont victimes de discriminations en raison de leur orientation sexuelle. Les Verts estiment que c’est un signe grave d’encouragement à l’homophobie et demandent au nom de l’égalité prônée par notre République la désinvestiture immédiate de Christian Vanneste.

Anne Souyris, Porte-parole nationale des Verts




 

Par Daniel C. Hall - Publié dans : URGENT : Gays, militants et résistants !
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Jeudi 17 janvier 4 17 /01 /Jan 01:30
L'inoubliable diva est née le 17 janvier 1933.

Je me devais de publier un billet aujourd'hui !  La grève des scénaristes de Hollywood, qui a déjà bousillé la cérémonie des Golden Globes et menace même celle des Oscars, a occasionné un retard considérable dans la mise en ligne de ma chronique.

Je veux rendre hommage à la sublime DALIDA.

Retrouvez prochainement cette héroïne du XXe siècle dans une toute nouvelle rubrique de ZANZI AND THE CITY intitulée :

J'aime les divas



Par Zanzi - Publié dans : HUMEUR : Zanzi and the City
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Mercredi 16 janvier 3 16 /01 /Jan 20:04


Fiche technique :

Avec John Fordyce, Ferdy Mayne, Matthieu Carrière, Lionel Stander, Pauline Challoner, Denis Gilmore, Jenny Agutter et les enfants de l’école primaire Savo Pejanovic de Titograd. Réalisateur : Andrzej Wajda. Scenario : Jerzy Andrezewski & Donald Kravanth. Images : Meczyslaw Jahod. Son : Pierre Pamier & Kevin Connor. Directeur artistique : Miomir Denic. Musique : Waro Swingle.
Durée 78 mn. Difficilement ou totalement introuvable.

Résumé :

En 1212, un jeune berger, Jacques de Cloys (John Fordyce, d’une beauté et d’une blondeur à damner un saint. Né en 1950, il n’aurait tourné que ce film) au charisme indéniable, prêche une nouvelle croisade sur la foi d’une vision qu’il prétend avoir eue. Il décide que, là où les croisades précédentes ont échoué, une autre menée avec l’innocence et la pureté des enfants réussirait. Des milliers d’enfants et d’adolescents quittent leurs villages en entendant l’appel de Jacques et partent pour libérer le tombeau du Christ du joug des infidèles. Un moine franciscain, ancien chevalier croisé (Lionel Stander), est chargé de la direction spirituelle des enfants qu’il entend en confession le long de la route. Le monologue du moine alterne avec les confessions des enfants qui lui apprennent que la vraie nature de leur enthousiasme est homosexuelle. Très vite, il lui sera aussi révélé que l’inspiration de Jacques vient d’un homme dont il a été amoureux, le comte Ludovic (Ferdy Mayne, 1916-1998, un pilier de la Hammer qui a tourné une multitude de films tant pour le cinéma que pour la télévision), un seigneur homosexuel qui a abusé de la naïveté de Jacques. En fait, si les enfants suivent Jacques, c’est plus pour des raisons amoureuses que religieuses. Ils prennent au pied de la lettre la fameuse phrase : « Aimez-vous les uns les autres ». Bientôt le comte Ludovic est très épris d’Alexis (Matthieu Carrière), l’un des adolescents de la croisade, qu’il a recueilli et dont il a fait son fils et son amant... Le moine tente désespérément d’arrêter la marche des enfants. En vain, c’est la mort et l’esclavage qui les attendent.


L’avis de Bernard Alapetite :
Le film est l’adaptation assez fidèle du roman de Jerzy Andrezewski, Les Portes du paradis, paru en France en 1961 aux éditions Gallimard. Jerzy Andrezewski qui a participé à l’adaptation de son livre, est un écrivain catholique homosexuel qui s’est rallié au régime communiste, puis est passé à la dissidence après l’intervention des troupes du Pacte de Varsovie à Prague, en août 1968. Il devient un ardent défenseur des droits de l’homme. Le roman est inspiré de faits historiques, c’est d’ailleurs plus un poème d’une centaine de pages qu’un roman.
À l’image du roman, le film est d’un seul mouvement, la marche des jeunes croisés vers Jérusalem. De longs et incessants travellings décrivent et accompagnent la marche des enfants. L’utilisation systématique de ces travellings en plan large, où le blanc domine dans un Technicolor souvent surexposé, procure une sorte d’hypnose dont le spectateur est périodiquement sorti par des gros plans sur de sublimes visages. Le montage fait alterner la foule, un peu chiche tout de même pour figurer cette levée en masse de la jeunesse d’occident, en plan très large et quelques groupes en plan moyen qui ainsi, s’en distinguent. Quatre adolescents s’en détachent. Chacun racontera son histoire par le truchement de la confession au moine qui accompagne la croisade, pas toujours joué dans la finesse par Lionel Stander, vieux routier des plateaux américains. Ces confessions rendent le film très bavard et paradoxalement assez théâtral alors qu’il est tourné presque exclusivement en extérieur. Quatre récits traités en plan-séquence, coupés et illustrés à l’aide de retours en arrière qui ne parviennent néanmoins pas à rompre complètement la monotonie du film ; il faut d’ailleurs attendre la trentième minute pour que ceux-ci arrivent. Si le décor est superbe, une vaste plaine rocailleuse bordée de montagnes violines, le réalisateur n’en change pratiquement pas, d’où l’impression que nos croisés font du surplace un peu à la manière des deux zigotos (Jean Rochefort et Bernard Fresson) du film très recommandable de Fabio Carpi, Les Chiens de Jérusalem, qui avaient décidé qu’il était tout aussi profitable pour leur âme de faire le tour de leur château pendant un an plutôt que d’entreprendre le voyage fort périlleux vers la terre sainte. Pourtant, habilement, Wajda varie les optiques avec une prédilection pour les longues focales qui isolent les protagonistes lors de leurs dialogues, réduisant les figurants à des silhouettes floues. Des recoupements d’images permettent aux récits successifs de s’emboîter sans pour autant se recouvrir. Et finalement, sur le plan de l’espace comme sur celui du temps, de s’assembler, de se souder comme les élément d’un puzzle.
Wajda a cherché des équivalences au texte poétique, d’une part en entrelaçant le présent de la croisade avec les souvenirs des jeunes garçons, ces séquences sont plus poétiques que narratives ; d’autre part en balayant la pérégrination des adolescents par ces longs et lents travellings, images très picturales proches de celles que faisaient à la même époque Miklos Jancso dans Rouges et blancs (DVD édité par Clavis) par exemple. Beauté des adolescents, beauté aussi de leurs vêtements conçus sans le moindre souci historique, des hardes qui ne sont pas vraiment des loques, mais plutôt des costumes assez simplifiés comme des costumes de théâtre avec le souci qu’ils soient signifiants, dans des tons clairs et lumineux pour les jeunes, sombres pour les adultes.

(c)  Renata Pajchel

La mine des deux garçons tenant les rôles principaux convoque immanquablement l’iconographie adolescente tant ils sont proches des modèles de prédilection de deux des plus grands dessinateurs friands du sujet. Avec son cou flexueux et son corps à la fois gracile et noueux, Matthieu est un pur Mac Avoy. Tandis que John Fordyce avec son visage à l’ovale parfait et sa frange blonde semble tout droit sorti d’un Signe de piste illustré par Pierre Joubert.

La lente progression des garçons se fait dans un paysage de rocailles à la blancheur crayeuse. À l’opposé du dépouillement de ce décor Wajda, soudain, nous propose un monument de « kitcherie » homo avec le château du comte et sa piscine aux paons dans laquelle s’ébattent les adolescents !
Le film, loin de tout naturalisme, s’apparente au conte… un conte noir qui rappelle celui dans lequel les enfants de la cité de Hamelin sont entraînés dans la mort par le pipeau du chasseur de rat.

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La vraie question qui se pose à la vision de ce film est : quelle a été l’idée directrice qui a présidé à la réalisation de La Croisade maudite ? À cette question, qui devrait être celle que l’on se pose après avoir vu chaque film, on est bien en mal d’y répondre tant le film peut être interprété de façons contradictoires : l’innocence d’enfants et adolescents crédules et naïfs, trop aisément manipulés ; mais aussi leur cruauté naturelle, leur homosexualité comme perversion et péché ou comme une tendance profonde les portant à se dépasser ? L’absurdité de leur aventure mais aussi la force d’une passion et d’un amour qui bousculent le rationnel et les conduisent à la transcendance, au mysticisme ? On peut aussi lire le film comme une charge contre toutes croyances en quelque chose de supérieur à l’animal humain. N’oublions pas que Wajda œuvre dans la Pologne marxiste. Partant d’un fait historique qui confine à la légende, il peut nous montrer que l’homme est une créature infiniment complexe qui ne saurait sublimer totalement ses pulsions les plus instinctives et que la foi mystique qui peut dicter ses actions, en apparence les plus désincarnées et les plus pures, ne lui vient pas de la part de divin qu’il recèlerait mais au contraire de ce qu’il y a de plus fragile et de plus charnel dans sa nature. L’innocence que certains veulent voir dans l’enfance, appelée à vaincre les forces du mal, n’existe pas. Ce n’est pas l’appel de Dieu qui se fait entendre des enfants, c’est bien plus prosaïquement celui de leur dieu. Et ce dieu est un des leurs. Un garçon blond sorti d’un livre d’images dont le charme physique exerce sur eux un attrait irrépressible. Les motivations de leur guerre sainte ne sont pas plus divines que celles, colonisatrices, de leurs aînés. Tout un peuple de chérubins se met en marche à l’appel d’un dieu de chair qui ne sait pas mieux que lui résister aux tentations et qui s’est laissé soumettre par l’amour d’un homme.
Si il n’y a pas – semble-t-il – de morale claire à ce film, on peut tout de même discerner que le souci principal de Wajda a été de gratter les apparences pour découvrir l’essentiel.
La métaphore politique est elle aussi fort ambiguë : critique de toute foi aveugle, du stalinisme (?), de la soumission à la parole d’un maître, d’un chef ? Comme est ambiguë cette phrase dite au début puis à la fin du film : « Ce ne sont pas les mensonges mais la vérité qui tue l’espoir. »
L’attirance qu’exerce Jacques sur les êtres de tout sexe met au premier plan l’histoire d’amour entre Ludovic et Alexi. Wajda n’a pas tergiversé sur l’homo érotisme du film qui s’ouvre par une scène où l’on voit un homme dévêtu par d’autres hommes habillés de robes ! Le cinéaste réitérera l’exercice en faisant commencer Danton de la même façon.

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Historiquement, les croisades des enfants se constituent de deux cortèges qui partent, dans l’euphorie des croisades, indépendamment l’un de l’autre, de l’Allemagne et de la France. Elles se situent entre la quatrième et la cinquième croisade, dans l’année 1212. Elles ne sont pas en réalité constituées que d’enfants mais d’« enfants de dieu », principalement des paysans pauvres. Elles ne sont pas couronnées de succès : l’une échoue dans les villes d’Italie et l’autre à Marseille. Ce site fait le point sur la question.
La Légende de la Croisade des enfants, est relatée dans le petit livre de Marcel Schwob, La Croisade des enfants (1896). Mais le plus beau roman sur les croisades, La Joie des pauvres (éditions Gallimard) est signé Zoé Oldenbourg.
Pour en revenir au cinéma, Serge Moati en 1988 a consacré un téléfilm beaucoup plus sage que La Croisade maudite à la croisade des enfants.
Si la lecture des génériques, qui ont tendance à devenir de plus en plus pléthoriques, est fastidieuse, elle révèle parfois de savoureuses surprises. Ainsi dans celui de La Croisade maudite, nous découvrons le nom de Pierre Kalfon en tant que coproducteur. Cette présence explique peut-être la scène particulièrement gratinée de fouettage sado-masochiste d’Alexis par le comte. Scène qui n’est pas sans en rappeler une d’un film réalisé par ce même Pierre Kalfon, La Cravache, dans laquelle on voit un père cravacher avec un plaisir non dissimulé le fessier très tentant de son grand fils.

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La Croisade maudite fit scandale en Pologne où il fut critiqué tant par le pouvoir marxiste que par l’Église et où il n’eut qu’une brève carrière. Il ne sortit qu’en catimini dans le reste du monde alors que c’est un film européen « type » : production britannique, réalisateur polonais, tournage des extérieurs en Yougoslavie (aux alentours de Titograd), acteurs anglais et allemands, figuration yougoslave. En 1972, le réalisateur battait déjà sa coulpe : « J’ai suivi le script trop aveuglément. Je pensais que l’amoralité de la liaison entre le jeune homme et le comte pouvait être l’écho retentissant du drame véritable. J’avais tort. En même temps, ce que j’avais cherché dans le sujet, la cruauté de l’image des enfants tentant d’accomplir la tâche des adultes en rétablissant l’ordre dans le monde, n’est pas apparu dans le film. Les enjeux moraux y sont à peine évoqués... J’ai eu de la chance de faire un film sur la contestation avant la lettre, sur des événements qui, peu après l’achèvement de La Croisade maudite allaient occuper le devant de la scène. » par un plan d’un jeune garçon nu faisant sa toilette dans un baquet, une scène qui ne semble pourtant pas indispensable à la progression dramatique du film.
Aujourd’hui Wajda, devenu beaucoup plus consensuel, récuse le film et ne le fait pas figurer dans les rétrospectives qui lui sont consacrées. Il est devenu très difficilement visible.

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Pour plus d’informations, le témoignage du réalisateur :
« It was my idea to make the children's crusade the subject of my next film, based upon Jerzy Andrzejewski's story. When I shared this project with Andrzejewski, he responded with his usual enthusiasm. It took us months, however, to produce the first scenes from which the plot of the future film would emerge:
The rejection of the project by Polish Cinematography Committeee meant that the delicate, poetic substance of Gates of Paradise would be exposed to the brutal realities of international film coproduction. The dialogues were translated into English and I have never learnt whether the translations conveyed anything beyond the bare message. Young actors were summoned, with Mathieu Carri(e)re as the only veteran (of Schlöndorff's wonderful film Die Verwirrungen des Zöglings Törless). Two male roles were given to actors I knew from films by Polanski who was trying to help me with the difficult casting. Finally we decided on Yugoslavia as our location. The film was so dominated by the rocky mountain landscape that the crusade seemed to be standing immobile on the screen, rather than marching on for weeks on end.
I felt trapped and confined.
Gates of Paradise, which had inspired me with such high hopes for so many years, might have been the dream film of my life. Today, as I look at the photographs of the boys' faces, so beautiful and clear, or leaf through the sketches done on odd bits of paper and featuring Blanka's windblown hair enveloping Alexis' head or two boys, dressed up as angels, carrying a third one, whose wings are broken; or when I recall the breathtaking beauty of the Yugoslav landscape, now in ruin and decay, I really cannot say why I failed to show all this on the screen. The only answer I have is that I had trusted my most intimate dreams to a group of chance people - producers, actors, technicians - who reduced them down to match their own tastes and sensibilities, leaving me absolutely helpless. »
Andrzej Wajda

 

Par Bernard Alapetite - Publié dans : FILMS : Les Toiles Roses
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Mercredi 16 janvier 3 16 /01 /Jan 18:19
Blogué par nos amis de GayClic.com :


Dimanche soir, le Premier Ministre François Fillon était l'invité du Grand Jury RTL. Interrogé sur les municipales par Jean-Michel Aphatie, et plus précisément sur le cas de Christian Vanneste, François Fillon a déclaré que le Député UMP du Nord avait « changé »... À écouter ci-dessous. Un conseil : éloignez-vous de votre écran pour ne pas avoir envie de le jeter par la fenêtre !



« Il ne faut pas qu'à une intolérance réponde une autre intolérance »... Non... mais il faut se pincer pour y croire !!?? ... Aïe !
Donc, pour le Premier Ministre François Fillon, si un député tient des propos homophobes, donc intolérants, il faut le soutenir pour ne pas faire preuve d'intolérance... CQFD ! La droite décomplexée vous salue bien !
Et si François Fillon parle de l'intolérance d'Act Up, c'est que deux militants de l'association avaient été expulsés la veille du conseil national de l'UMP après avoir interrompu le discours de Nicolas Sarkozy pour protester contre un « parti homophobe » et l'investiture officielle de Christian Vanneste par l'UMP. Alors que les militants l'interrompaient, Nicolas Sarkozy s'était contenté d'ironiser en déclarant : « Vous rendez-vous compte ? Ils n'en ont trouvé que deux. Dans un pays de 62 millions d'habitants, pas plus que ça »...
Sur son site, Act Up estime « qu'en accordant son investiture à Christian Vanneste, l’UMP rend l’homophobie éligible » et pose la question : « Faudra-t-il donc réelllement attendre qu’on brûle à nouveau à vif un homosexuel, pour que les responsables de l’UMP prennent conscience des conséquences de la légitimité qu’ils donnent à l’homophobie ? » (lire l'article sur www. actupparis.org).
Rien à ajouter à cela ! Ah si... Nous attendons maintenant avec impatience la confirmation de Christian Vanneste sur ce fameux changement... Qui a dit « On risque d'attendre longtemps » ?

 

Par GayClic.com - Publié dans : URGENT : Gays, militants et résistants !
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