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Blog LGBT du rédac' chef :
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Mardi 15 janvier 2 15 /01 /Jan 23:20
Un gros problème nous empêche de publier de nouveaux articles actuellement (absence de mise en page, pas de fichiers sources, images et vidéos désactivées, etc.). Over-blog devrait rétablir une situation normale dès demain dans la journée. Veuillez nous excuser de ces désagréments. Daniel C. Hall PS : Pour Zanzi, merci de ne rien toucher dans l'administration du blog jusqu'à nouvel avis.
Par Daniel C. Hall - Publié dans : LES NEWS ROSES
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Lundi 14 janvier 1 14 /01 /Jan 10:13
L'image “http://www.moovelyon.net/IMG/jpg/affiche_pride_fille_petit.jpg” ne peut être affichée car elle contient des erreurs. http://www.moovelyon.net/IMG/jpg/affiche_pride_garcon_petite.jpg
Par Kazan - Publié dans : VISUELS : Les affiches et pubs roses
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Dimanche 13 janvier 7 13 /01 /Jan 01:08

Visuel : (c) GayClic

(diffusé le 4/09/07)
Luke essaie de se justifier et le colonel s'amuse à surprendre tout le monde au mauvais moment...
[ATWT appartient à CBS et PGP)

Par Jag1366 - Publié dans : SERIE : AS THE WORLD TURNS (AINSI VA LE MONDE)
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Dimanche 13 janvier 7 13 /01 /Jan 01:06

Visuel : (c) GayClic

DEUXIEME PARTIE
(diffusion USA : 31 août 2007)
[ATWT appartient à PGP et CBS]

Par Jag1366 - Publié dans : SERIE : AS THE WORLD TURNS (AINSI VA LE MONDE)
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Samedi 12 janvier 6 12 /01 /Jan 18:48
 
Par Zanzi - Publié dans : HUMEUR : Zanzi and the City
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Samedi 12 janvier 6 12 /01 /Jan 01:03

Visuel : (c) GayClic

CET EPISODE EST EN DEUX PARTIES
Le père de Noah voulait connaître le frère de Maddie, il ne va pas être déçu... Pendant ce temps-là, Luke et Noah se tournent autour. Meurtre, soupçons, mise au point, tout y est.
(diffusion USA : 31 août 2007)
[ATWT appartient à PGP et CBS]

Par Jag1366 - Publié dans : SERIE : AS THE WORLD TURNS (AINSI VA LE MONDE)
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Samedi 12 janvier 6 12 /01 /Jan 01:00

Visuel : (c) GayClic

DEUXIEME PARTIE
[ATWT appartient à PGP et CBS]

Par Jag1366 - Publié dans : SERIE : AS THE WORLD TURNS (AINSI VA LE MONDE)
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Vendredi 11 janvier 5 11 /01 /Jan 09:39

(4.11)





Et voilà, 2007 a pris fin et une nouvelle année commence pour ceux qui ont survécu à la précédente. Cela n’a pas toujours été facile. De renoncements en découragements, de ruptures en nouveaux départs, tiraillé entre le yin et le yang, continuellement assailli par le doute, j’ai laissé ma barque m’emmener au fil d’une eau tourmentée, comme un bateau ivre qui vogue à la dérive dans les brumes de la vie.

Encore une année de perdue, suis-je tenté de me dire. Que s’est-il passé ? Quel bilan en tirer ? Des amours mortes, d’autres entre parenthèses… j’ai fui Paris où ma situation tant professionnelle que sentimentale était bloquée. Je ne m’y sentais pas d’avenir… en l’état actuel des choses. Ai-je eu raison de partir ? C’est 2008 qui le dira. Si la nouvelle année s’achève sur la même note que celle qui vient de finir, alors ce sera l’échec définitif et sans appel de ma vie, une autre année de perdue, la preuve que je me serais fourvoyé dans la dernière de mes illusions.

Que les choses soient claires : je ne cherche pas l’amour à Caribouland. L’amour qui s’est obstinément refusé à moi en sept années de vie parisienne ne va pas apparaître comme par enchantement dans un coin de campagne sous-peuplé où les quelques homosexuels honteux qui existent se cachent dans le placard par peur du qu’en-dira-t-on. D’une certaine façon, je suis confronté à un monde à la Brokeback Mountain. Le film ne m’avait pas touché au cœur quand je l’ai vu. Je ne pouvais m’identifier à aucun de ses personnages. Les gens d’ici ne me touchent pas davantage. Habitué à la liberté de s’afficher sans état d’âme qu’ont les parisiens (et la plupart des français de province qui ne vivent pas dans les coins les plus reculés où la modernité n’a pas encore pénétré les foyers), j’ai du mal à comprendre que les gens d’ici n’en jouissent pas. On dit pourtant que le Canada est une terre de liberté. Mais pour cette liberté-là, mieux vaut sans doute vivre à Montréal ou à Vancouver.

Surpris par le nombre inhabituel d’hommes qui, sur les sites de rencontre locaux, se définissent comme bi, j’ai finalement reçu un début d’explication sur ce comportement pour le moins étrange. Il semblerait que par ici, les gens ont des mœurs débridées et, que l’on soit homme ou femme, hétéro, gay ou lesbienne, on switche d’un genre à l’autre avec une facilité déconcertante, y compris semble-t-il quand on a quelqu’un dans sa vie. Je n’ai pas encore compris l’échelle des valeurs qui me fus brièvement exposée à cette occasion, c’est-à-dire les différences conceptuelles entre le « chum », le « boyfriend », la personne avec qui on sort, l’ami(e) déclaré(e), etc. Il est vrai que celui qui m’en a parlé a mis 5 ans à comprendre le système.

Quoi qu’il en soit, en attendant de me faire draguer de façon très improbable par un beau garçon ou par une fille en chaleur (ici ce sont les femmes qui choisissent les hommes) qui tenterait sa chance malgré tout, mon premier souci est de faire enfin ce qui me plaît dans la vie et de trouver des débouchés à mes œuvres. C’est là que résidera mon véritable échec si je n’y parviens pas.

J’entends l’écho des voix de ceux qui me répètent que je suis un rêveur, que je n’y arriverai pas… Que je ne mettrai jamais mes pas dans ceux des vedettes de Hollywood, que je n’aurai jamais mon étoile sur le Walk of Fame, que je ne chanterai jamais dans la même cour que les crooners que j’aime, que mes textes resteront lettres mortes et ne seront jamais publié… ASSEZ ! Si vos rêves sont communs et médiocres, gardez-les pour vous. Si vous êtes jaloux par avance du succès que je pourrais avoir, passez votre chemin. Si vous voulez me décourager, vous aurez affaire à Daniel C. Hall ! Le découragement, j’y cède trop facilement moi-même. Les méchants savent qu’en me poussant un peu tout au bord du précipice, ils peuvent me faire tomber dans un abyme qui n’aura d’autre fin que mon anéantissement.

J’ai besoin du soutien de ceux qui croient en moi, qui m’épauleront vraiment, et pas qu’en paroles, paroles, paroles… Qui sauront me montrer le chemin, qui me rassureront et me diront que mon étoile est prête à scintiller au plus haut des cieux, que la gloire est là, à portée de main, que les rêves que je fais ne sont pas que des rêves et que je peux les vivre aussi. Ils me diront que mon talent ne demeura pas méconnu et pourra faire vibrer les gens. Je veux prendre mon envol et pour cela, j’ai besoin de vrais amis, sincères, authentiques. Tout seul, je n’y arriverai pas. Tout seul, je ne peux me bâtir un avenir.

Parce que je regarde toujours plus loin que maintenant, j’ai besoin de ceux qui m’ancreront dans le présent. Comment puis-je me construire un lendemain si, au lieu de vivre le jour, je me projette déjà dans un surlendemain qui ne peut arriver ? J’ai besoin de gens qui m’aideront à grandir et à m’épanouir avec eux, au milieu d’eux, et pour eux. Parce que la passion n’est pas égoïste, parce qu’elle se vit à plusieurs, et que les bons moments sont ceux que l’on passe entouré de ceux qu’on aime. Parce que si je ris tout seul, c’est que je ris pour rien et que je suis fou.

En 2008, plus que jamais, je vais avoir besoin de vous. Si vous m’aimez il faut m’aider, j’ai envie de rencontrer ma vie…


Lire le précédent épisode, cliquez ici.
Par Zanzi - Publié dans : HUMEUR : Zanzi and the City
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Mercredi 9 janvier 3 09 /01 /Jan 18:48
Par Daniel C. Hall - Publié dans : VIDEOS : La TV en folie
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Mercredi 9 janvier 3 09 /01 /Jan 18:41
Vidéo-clip de la chanson "Jesus is Gay".
Réalisation : Jodel Saint-Marc - Musique : Gaël.

Avec Niklas von Wolff, WilhM, et Joffrey Montes.
Réalisateur : www.jodel-saint-marc.com
Groupe : http://www.myspace.com/gaelaxy
Version U.S : http://www.dailymotion.com/video/x3xsch_far-away_music


Par Daniel C. Hall - Publié dans : LES NEWS ROSES
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Mardi 8 janvier 2 08 /01 /Jan 01:01

 

FluoFluoFluoFluoFluoFluoFluoFluoFluoFluoFluoFluoFluoFluoFluoFluo
Les humeurs apériodiques de Bernard Alapetite




Remarque préalable : toutes les images de cette chronique sont cliquables pour être agrandies.




Si Platt Lynes a connu la célébrité en tant que portraitiste et surtout photographe de mode, son travail le plus personnel se trouve dans ses photos de danse et surtout dans ses nus masculins.


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GPLselftIl est né à Orange, New Jersey, en 1907. Il passe son enfance dans le New Jersey mais fréquente la Berkshire School dans le Massachusetts. Ses parents l'envoie à Paris en 1925 pour mieux le préparer à l'université. Sa vie change irrémédiablement avec les amis qu'il se fait durant ce périple. Il est subjugué par le style de vie de Gertrude Stein. Il rentre aux États-Unis avec l'idée d'y faire une carrière littéraire. Il ouvre même une librairie à Englewood (New Jersey) en 1927. Cette même année, il rencontre le jeune romancier Glenway  Wescott et son amant Monroe Wheeler. Lynes commence une relation passionnée avec Monroe, ce qui ne semble pas gêner Wescott... Un livre témoigne de cette relation (When we were three : the travel albums of George Platt Lynes, Monroe Wheeler, and Glenway Wescott , 1925-1935).71F9ZT5WVXL
On peut penser que c'est à Paris qu'il rencontre ce couple de jeunes intellectuels américains ; Monroe Wheeler deviendra critique d'art. Jean Cocteau les évoque dans sa préface à sa réédition d'Opéra : « Et je me vois encore circuler entre ma chambre et celles de Glenway Wescott et de Monroe Wheeler pour leur lire les textes du "Musée secret" , textes ou je donnais à nos énigmes la froide allure d'un procès-verbal. » Il renonce à ses ambitions littéraires, probablement sur la suggestion de Gertude Stein dont le portrait a été une des premières photos du jeune homme à être publiée en 1931.

 



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Wescott


Platt Lynes commence à s'intéresser à la photographie en prenant des photos de ses amis et en les exposant dans sa boutique. De retour en France l'année suivante, en compagnie de Wescott et Wheeler, il parcourt l'Europe pendant plusieurs années, toujours l'appareil photo à la main. Il se fit des amis proches parmi un grand cercle d'artistes, dont Jean Cocteau et Julien Levy, le marchand d'art et critique. Ce dernier organise, en 1932, la première exposition individuelle de Platt Lynes dans sa galerie, la Leggett gallery à New York. Cette même année, Platt Lynes ouvre son studio de photos. Il reçoit vite des commandes de Harper's Bazaar, Town & Country... Il fait une couverture du prestigieux magazine Vogue avec celle qui fut un des premiers mannequins vedettes, Lisa Fonssagrives.



Dès 1933, Lynes était une figure centrale dans le monde de la photographie de mode à New York. Il est rapidement devenu célèbre pour ses images fortement stylisées, caractérisées par leur éclairage expressionniste, leurs appuis verticaux surréalistes, et leur mise en scène suggestive. Wescott, Wheeler et Platt Lynes se sont installés ensemble à New York. Pendant cette période, Lynes vit confortablement.

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Image_7Très beau lui-même, il s’ entoure de beaux garçons qui semblent enlever de bonne grâce leurs vêtements devant son appareil-photo. Pour ces images, Lynes emploie un éclairage, venant du cinéma expressionniste allemand, qui dramatise les images. Les décors sont minimalistes pour que le regard se focalise sur le corps masculin comme objet charnel, sensuel, de désir. Il met en scène ses modèles dans des poses stylisées, ses photographies expriment souvent un désir profond d'intimité érotique avec eux. Si beaucoup de ses images sont fort discrètes, quant à la représentation des organes génitaux masculins, elles le seront beaucoup moins dans les années 50, quelques unes se concentrent clairement sur ceux-ci, et quelques unes aussi présentent des couples d’hommes s’ embrassant...


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Image_6Les photographies, qu’aujourd’hui on associe le plus volontiers au nom de Platt Lynes, sont souvent les images de nus d’hommes de cette époque, élaborées étape par étape, dans un studio, dans lesquelles le moindre petit détail est sous contrôle. Ces images, réalisées à l’aide d’un Rolleiflex, montrent son utilisation inventive de l'éclairage diffusé qui semble venir de partout et de nulle part. Les corps des hommes sont idéalisés, leurs visages sont sculptés par la lumière et les ombres. Ils se  découpent  avec précision sur des fonds neutres.


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Un de ses modèles préférés est alors un garçon de 20 ans, George Tichenor. Lynes s’entiche de lui, mais c'est apparemment un amour non partagé. Quand Tichenor est tué, pendant la deuxième guerre  mondiale, Lynes est dévasté, bien qu'il soit à cette période avec un des jeunes frères de Tichenor, Jonathan ; cette mort a marqué le commencement du déclin professionnel de Lynes.

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Image_21En 1935, il fait ses premières photographie de danseurs pour la toute récente compagnie de l'American Ballet fondée par Lincoln Kirstein, le beau-frère de son ami, le peintre Paul Cadmus, et George Balanchine, aujourd’hui le New York City Ballet. Le photographe mène alors grand train. Il gagne beaucoup d’argent mais en dépense encore plus. Parallèlement à son travail commercial, il réalise des images homo érotiques. Il photographie surtout ses amis dont le jeune Yul Brynner, les peintres Paul Cadmus et Jared French dont il influence le travail par ses photos de nus.

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Image_5En raison de la censure pendant la deuxième guerre mondiale (et ensuite), Lynes a limité la circulation de son travail sur le corps masculin à ses amis et à quelques admirateurs. Il faut se souvenir que les photos de nus de Platt Lynes n’ont été publiées seulement à  l'étranger, dans le magasine homo érotique allemand "Der Kries", et seulement sous les pseudonymes de Roberto Rolf et de Robert Orville. A partir du début des années 40, ses succès dans le portrait et les photos de mode ont commencé à diminuer à New York.

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Il part à Los Angeles. En 1946, il prend le poste de photographe en chef des studios Vogue. Il photographie des stars de cinéma comme Katharine Hepburn, Rosalind Russell, Gloria Swanson et Orson Welles... Il réalise aussi les portraits d'autres artistes parmi lesquels Aldous Huxley, Igor Stravinski, Thomas Mann, Edward Hopper... Il sera lui-même un charmant modèle pour Man Ray et Paul Cadmus. C'est un succès artistique mais un échec financier.

 
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Edward Hopper                                                  Auden


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Balanchine


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263962_1En 1948, ses embarras financiers le conduisent à revenir à New York.
Malheureusement il s’aperçoit qu’il est difficile pour lui de retrouver le succès d’hier. D'autres photographes comme Richard Avedon, Edgar de Evia et Irving Penn (sur ce site un Irving Penn insolite) ont pris sa place dans le monde de la mode. Allié à son désintérêt croissant pour le travail commercial, cette concurrence le rendit incapable de retrouver la notoriété qu’il avait connu avant-guerre. Il commence à consacrer sa vie photographique à l'imagerie homo érotique. En 1951, des retards dans le règlement de ses impôts amène l’Etat à lui confisquer son studio et à vendre aux enchères ses appareils-photos. A partir de ce moment, ses mise en scène pour ses images de nu deviennent moins sophistiquées pour arriver à une esthétique plus naturaliste. En 1949, Lynes entame une relation amicale et professionnelle avec le Dr. Alfred C. Kinsey. Ce dernier a édité son étude controversée sur la sexualité masculine l'année précédente.

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En 1949, Kinsey commençait sa recherche sur l'homosexualité et l'érotisme masculin gay. Bien qu'alors acheter et vendre des photographies de nus d’hommes ait été illégal, Kinsey achète plus de six cents tirages à Lynes et plusieurs centaines de négatifs pour ses nouvelles archives, ce qui les a sauvé d’une probable destruction. Alfred Kinsey a rassemblé les photographies de Lynes en tant qu'élément de ses recherches obsédantes sur la sexualité humaine. Il les a retenues, non seulement pour leur qualité mais aussi pour ce qu’elles disaient de l’esthétique homosexuelle au milieu du vingtième siècle.

Rostad1950 


232894_1Après qu’on ait diagnostiqué à Lynes un cancer du poumon en 1954, le photographe  détruit plusieurs de ses négatifs et de ses tirages, aussi bien des photographies de mode, que des nus. Après un dernier voyage en Europe, Lynes revient à New York où il meurt. Bien que Lynes ait semblé craindre la façon dont ses images pourraient être reçues dans le futur, il serait sûrement heureux de savoir que ses photos de nus sont des documents uniques sur la vie gay de son époque et qu’elles ont été des modèles influents pour le travail des photographes qui l’ont suivi comme Herb Ritts, Bruce Weber et Robert Mapplethorpe, et que beaucoup de ses travaux ont non seulement survécu, mais continuent à trouver de nouveaux admirateurs. Il faut compter au minimum 4000 $ pour accrocher une photo (dans un tirage moderne) de Platt Lynes à son mur.


1954

babilee

Jean Babilée dans L'Amour et son Amour, 1951

Par Bernard Alapetite - Publié dans : MERCI BERNARD
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Dimanche 6 janvier 7 06 /01 /Jan 00:05

Visuel : (c) GayClic

CET EPISODE EST EN DEUX PARTIES
Après avoir vu une blonde et une brune qui vont jouer un grand rôle dans sa vie sans qu'il le sache encore, Noah retourne en remettre une couche avec Luke...
(Diffusion USA : 22 août 2007)
[ATWT appartient à PGP et CBS]

Par Jag1366 - Publié dans : SERIE : AS THE WORLD TURNS (AINSI VA LE MONDE)
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Dimanche 6 janvier 7 06 /01 /Jan 00:02

Visuel : (c) GayClic

(diffusé aux USA le 21 août 2007)
Luke va-t-il révéler à Maddie et au colonel que Noah lui a roulé un patin ? Vous le saurez dans cet épisode.
[ATWT appartient à CBS et PGP]

Par Jag1366 - Publié dans : SERIE : AS THE WORLD TURNS (AINSI VA LE MONDE)
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Samedi 5 janvier 6 05 /01 /Jan 00:59

Visuel : (c) GayClic

Noah ne sait plus à quel saint (sein ?) se vouer et fait n'importe quoi...
Merci à MayflowerSoapQueen pour son générique français.
(diffusion USA : 20 août 2007)
[ATWT appartient à PGP et CBS]

Par Jag1366 - Publié dans : SERIE : AS THE WORLD TURNS (AINSI VA LE MONDE)
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Samedi 5 janvier 6 05 /01 /Jan 00:54

Visuel : (c) GayClic

CET EPISODE EST EN DEUX PARTIES
2e partie
Noah essaie de rester zen, mais à cause de sa cravate, c'est raté....
[ATW appartient à PGP et CBS]

Par Jag1366 - Publié dans : SERIE : AS THE WORLD TURNS (AINSI VA LE MONDE)
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Vendredi 4 janvier 5 04 /01 /Jan 00:00


Fiche technique :

Avec Gordon Warne
cke, Daniel Day-Lewis, Roshan Seth, Saeed Jaffrey, Derrick Branche, Shirley Ann Fiels, Rita Wolf, Souad Faress, Richard Graham et Charu Bala Chokshi. Réalisé par Stephen Frears. Scénario de Hanif Kureishi. Directeur de la photographie : Oliver Staplton. Compositeur : Stanley Myers et Ludus Tonalis
Durée : 93 mn. Disponible en VO, VOST et VF.


Résumé :
Omar, jeune pakistanais de la banlieue Sud de Londres, prend la gérance d'une vieille laverie automatique appartenant à son oncle. Il est aidé de Johnny, qui devient son amant.
Quand son cousin Salim blesse un membre de l'ancien gang de Johnny, une bagarre éclate...

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L'avis de Jean Yves :
My Beautiful Laundrette n'est pas, à proprement parler, un film spécifiquement gay. Il ne faudrait tout de même pas traduire «laundrette» par lavette, mais par laverie. Qu'il n'y ait pas de méprise.

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Petit historique du film : Au départ, la chaîne britannique Channel Four avait commandé à Stephen Frears, auteur déjà affranchi et émérite du petit et grand écran (Gumshoe en 1971 ; The Hit en 1983), un film-télé. Présenté au Festival d'Edimbourg, My Beautiful Laundrette a reçu un accueil si chaleureux que Channel Four a décidé de l'exploiter en salles.

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La petite histoire : Un journaliste avait demandé à Stephen Frears pourquoi il n'avait pas essayé de monter son film avec un plus gros budget pour tourner en 35 mm. Réponse de l'intéressé : « Sérieusement. on ne pouvait pas aller voir un financier et lui dire : "Je vais faire un film sur un Pakistanais homosexuel, propriétaire d'une laverie automatique." Personne n'aurait jamais mis un sou dans l'affaire. » Comme quoi il ne faut jamais jurer de rien.

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Pourquoi un tel engouement autour de ce film ? Son sujet, sans aucun doute, mais aussi sa pudeur. A Londres, les Pakistanais, c'est un peu nos beurs. Omar (Gordon Warne
cke) a l'admiration et la reconnaissance de tout le clan familial. Son père en premier lieu, un journaliste socialiste dans son pays, maintenant désabusé, et qui préfère noyer ses rancœurs et ses désillusions dans l'alcool, tout en gardant un œil avisé sur l'avenir de son fils. Omar, capitaine courageux, profite de l'opportunité que lui offre son oncle Nasser, fin connaisseur du système D et des petites magouilles qui font florès, pour reprendre une affaire qui périclite, une laverie automatique, située aux confins d'un quartier d'immigrés et de marginaux. Il veut relever le défi et ne pas se laisser aller à l'amertume des exclus et des laissés pour compte.

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Un bonheur n'arrivant jamais seul, il rencontre Johnny (Daniel Day-Lewis), un ami d'enfance et de lycée. Anglais pure souche, pour lequel il en pinçait déjà. Ce dernier, désemparé au cœur de la perfide Albion, s'était retrouvé parmi un gang de jeunes frappes, plus proches du Front national que des enfants de Baden-Powell. Leur belle histoire, au vu et su de tout le monde, peut commencer. Les « lavandiers » vont pouvoir laver leur linge sale en famille : restauration de la laverie, et inauguration de celle-ci en compagnie des familles médusées mais attendries.

myb06.jpg
Stephen Frears n'a pas recours aux enzymes gloutons ou autres poudres à récurer pour arriver à ses fins. Ne vous attendez pas à un cours moralisateur sur les vertus de l'homosexualité et de la vie de couple, encore moins sur les problèmes d'insertion des jeunes immigrés deuxième génération au sein des capitales européennes. Il observe avec tendresse à travers son hublot qui lui sert de caméra, sans prendre parti. A vous de trier votre linge avant de choisir le programme. Blanc ou couleur ?

myb07.jpg
Un film décapant, efficace comme un lavage à sec.

Pour plus d’informations :
Par Jean Yves - Publié dans : FILMS : Les Toiles Roses
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Mardi 1 janvier 2 01 /01 /Jan 00:06
http://b4.img.v4.skyrock.com/b44/gaymoroccan/pics/821907561.gif

Daniel C. Hall et les collaborateurs réguliers de ce blog, Jean-Yves, Bernard Alapetite et  notre Zanzi national (voire international) vous souhaitent une bonne et heureuse année 2008 où que vous soyez dans le monde. Paix, santé et amour.

Nous vous demandons aussi d'avoir une pensée pour les nôtres qui sont, aujourd'hui encore, brimés, emprisonnés, torturés, assassinés, exécutés dans de nombreux pays à cause de leur homosexualité. Que ce soit dans ces pays, comme dans le nôtre, notre combat pour l'égalité des droits, la liberté et la fraternité est loin d'être terminé. Que 2008 nous apporte quelques progrès en ces domaines.
Une pensée aussi à tous les malades (et leurs proches) atteints par cette saloperie de virus qu'est le sida.


Ce montage de bisous dans les films et les séries télévisées a été réalisé par nos amis de GayClic.
Par Daniel C. Hall - Publié dans : LES NEWS ROSES
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Lundi 31 décembre 1 31 /12 /Déc 09:48

(4.10)


Nelfew--Zanzi-et-le-P--re-No--l.jpg Nelfew, Zanzi et le Père Noël - (C) D.R.



Précédemment, dans
Zanzi and the City : Zanzi et Nelfew sont partis à la rescousse du Père Noël, capturé par l’infâme Li-Pod Nano. Perdus dans le paradis blanc, ils affrontent une gigantesque tempête de neige qui les ensevelit sous son manteau blanc le soir de Noël. Sur le point de mourir, à l’heure solennelle ils sont sauvés par des Inuits chrétiens…

 

Nos amis les esquimaux nous offrirent un délicieux repas. Au dessert, j’eus un cornet de glace. Nelfew, toujours chien, se contenta des abats d’un renne. Les Inuits souriants chantaient des cantiques à longueur de journée, ça les réchauffait. J’avais repris du poil de la bête, mais j’enrageais d’avoir échoué si près du but. Nelfew m’encouragea à continuer. Le Père Noël était toujours en danger, sous les griffes rapaces de l’ignoble Li-Pod. Nous prîmes congés de nos sauveurs à qui je promis de revenir dès que possible pour les remercier le mieux du monde, et repartîmes en quête du Père Noël.

Non loin de la banquise, à la lisière de la grande forêt, se trouvait une cabane abandonnée. Nous entrâmes dans cette cahute que menaçait ruine, et découvrîmes un passage souterrain que nous empruntâmes prudemment. Quelques centaines de mètres plus loin, nous atteignîmes le but de notre voyage. Au bout du souterrain se trouvait une cave, dont le sol était jonché de vieux jouets déglingués. L’escalier qui menait à l’étage aboutissait à une porte en chêne massif qui s’ouvrit sur une vaste salle dont la féerie est difficilement descriptible. C’était comme un rêve. Des jouets par milliers, des poupées, des automates, des peluches, tout ce qui fait l’univers d’un enfant à Noël scintillait devant mes yeux comme une constellation de supernovas. Cependant, l’atmosphère était pesante, et un étrange bruit mécanique provenait d’une pièce adjacente d’où éclatant un rire sardonique à l’accent asiatique.

Li-Pod Nano savourait son triomphe ! Il se félicitait bruyamment d’avoir anéanti la magie de Noël et saccagé les rêves de tous les enfants du monde. Ses yeux bridés luisaient d’une méchanceté absolue. À ses pieds, gisait une silhouette gironde et ventripotente. La longue barbe blanche, le costume rouge, les yeux clos… Le Père Noël avait déjà rendu son dernier soupir. Devant ce spectacle tragique, ma gorge se noua, mon cœur d’enfant se révolta, et du tréfonds de mon diaphragme jaillit un hurlement à glacer le sang. Li-Pod s’arrêta de rire, pétrifié de stupéfaction. Nelfew et moi nous dressions devant lui, la vengeance dans les veines. Je brûlais d’envie de tuer cette ordure mais Nelfew m’arrêta. Cela ne ramènerait pas le Père Noël.

Devant mes yeux émerveillés, Nelfew retrouva forme humaine. La symbiose de Nelfius et de Matthew avait donné naissance à un homme magnifique. Je vis à l’aura qui l’entourait qu’il avait recouvré ses pouvoirs.

— Si nous voulons vaincre et triompher de ce cauchemar, me dit-il, nous devons remonter le temps.

Sans plus attendre, il me prit la main et lança une incantation incompréhensible, mais qui avait la beauté d’un psaume chanté en grégorien. Un halo de lumière nous entoura et tout se mit à tourbillonner autour de nous. Les couloirs du temps nous ramenèrent deux jours en arrière, au même endroit. Li-Pod s’apprêtait à commettre son forfait le plus horrible : assassiner le Père Noël. Je devais empêcher cela. C’était mon combat, Nelfew me le laissa mais il m’insuffla son invincibilité.

Une lutte furieuse et sans merci s’engagea entre moi et le cruel Li-Pod. Devant mon invulnérabilité face à toute sa panoplie d’armes, l’horrible crapule mercantile prit peur, recula d’effroi et se mit à courir pour m’échapper. Le repaire du Père Noël semblait interminable et démesuré, des pièces en enfilade se succédaient les unes aux autres. Li-Pod s’enfuit dans les étages mais j’étais à ses trousses. Nous arrivâmes dans un couloir surplombant la plus belle pièce de la maison : la salle des statues de glace. Des créatures de légende avaient été sculptées dans de la glace cristallisée qui jamais ne fondait. Je n’eus pas le temps de me laisser absorber par le spectacle. Fonçant sur Li-Pod, je m’engageai dans un furieux corps à corps dont je voulais sortir victorieux. Le chinois chercha à se dégager par tous les moyens. Dans un effort désespéré, il me repoussa brutalement, mais recula si brusquement que le choc lui fit fendre la balustrade. Li-Pod tomba à la renverse et s’empala sur la statue de la licorne, expiant ses crimes abominables.

Je revins vers Nelfew et le Père Noël, sauvé. Le vieil homme nous remercia avec effusion et voulut nous offrir des cadeaux. Mais Nelfew avait une autre idée en tête pour donner un nouveau souffle de magie à cette rencontre avant que le Père Noël ne commence sa tournée. D’une nouvelle psalmodie, il rendit sa jeunesse et sa silhouette élancée au bonhomme rouge qui en perdit sa barbe fleurie. Devant nous, se tenait un jeune homme de belle allure, au visage séduisant et à l’œil coquin. Nelfew et moi revêtîmes des costumes de lutins avant de faire plus ample connaissance avec le bonhomme Noël rajeuni. Mes premiers cadeaux furent une pomme d’amour et un sucre d’orge…

sucre-d-orge-de-No--l.jpg Le sucre d'orge du Père Noël


Grâce à nos efforts, la magie de Noël n’allait pas disparaître. Ma ravissante nièce recevrait ses cadeaux au pied du sapin, devant la cheminée ; ailleurs dans le monde, des enfants ne seraient plus obligés de travailler comme des forçats pour produire des jouets défectueux en quantité industrielle, ceux qui meurent de faim recevraient en cadeau de quoi se nourrir et se vêtir, tous les enfants du monde seraient enfin heureux… Je me réveille, au bord des larmes. Ce n’était qu’un rêve.  Mais un sourire efface les larmes : il n’est pas nécessaire d’avoir des super pouvoirs pour apporter du bonheur à son prochain.

Bonne année à toutes et à tous.



THE END

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Par Zanzi - Publié dans : HUMEUR : Zanzi and the City
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Dimanche 30 décembre 7 30 /12 /Déc 01:17

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CET EPISODE EST EN DEUX PARTIES
Une visite inattendue bouleverse les plans de Noah et Maddie...
(diffusé le 17 août 2007)
[ATWT appartient à PGP et CBS]

Par Jag1366 - Publié dans : SERIE : AS THE WORLD TURNS (AINSI VA LE MONDE)
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Dimanche 30 décembre 7 30 /12 /Déc 01:14

Visuel : (c) GayClic

Après la torride baignade, Luke est furieux d'apprendre que Maddie envisage de renoncer à ses rêves pour faire plaisir à Noah... (diffusé aux USA le 16 août 2007)
PROCHAIN EPISODE (DOUBLE) : "PREMIER BAISER"
[ATWT appartient à PGP et CBS]

Par Jag1366 - Publié dans : SERIE : AS THE WORLD TURNS (AINSI VA LE MONDE)
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