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Lundi 4 février 1 04 /02 /Fév 09:17

(4.12)



Après une absence prolongée qui n’a même pas inquiété mon fan n°1 (Luc, qui est peut-être définitivement retourné auprès de sa femme !), je reviens… péniblement je dois dire. Victime de conditions climatiques particulièrement rudes (La Niña, cousine maléfique de El Niño, nous envoie beaucoup de neige et de froid), j’ai le moral en berne et quand il en est ainsi, ma créativité fout le camp, je n’ai plus envie d’écrire, je n’ai plus le goût de rien. Alors je reviens juste pour chouiner et vous raconter comment le fait de souffrir de la solitude me fait jeter l’argent par les fenêtres.

Michael Bublé, dont j’ai déjà parlé dans ces colonnes l’année dernière, est venu se produire samedi 2 février à Moncton, dernière étape canadienne de sa tournée Call Me Irresponsible (du titre de son dernier album, sur une reprise d’une chanson de Julie London). Début octobre, je me suis rué à la billetterie à l’annonce de l’ouverture du booking. Dans l’euphorie des premiers temps qui ont suivi mon installation, et le cœur encore plein d’espérance par rapport à l’environnement humain, je me suis laissé emporter à acheter… deux billets. A 75.50 dollars l’unité, ça fait : 151 huards. Mais bon, j’ai les moyens…

Les mois ont passé, me rapprochant de l’échéance. Pas l’ombre d’un invité à l’horizon. Ce n’est pas faute d’avoir essayé, mais… des excuses, des prétextes, un emploi du temps déjà réservé, blablabla… Personne. L’avant-veille, j’ai finalement réussi à décrocher un accord de principe. Je resterai volontairement évasif pour ne citer personne, c’est déjà assez pénible comme ça. Bref, le guest m’a posé un lapin la veille, devant se rendre soudainement dans sa famille à l’autre bout de la province. Courage, fuyons !

Samedi, j’étais donc bien désappointé… Par-dessus tout ça, je ne retrouvais plus ces maudits billets ! J’avais donc déjà tiré un trait sur ce concert lorsque finalement je remis la main dessus. Pour autant, je n’étais pas motivé pour y aller. Mon cousin m’a secoué d’importance en me disant que j’étais fou, qu’il fallait que j’y aille quand même. Un ami de Marmande m’a sorti un discours semblable, me répétant à l’envie qu’il fallait que je me fasse plaisir. Mais comment dire ? Je n’avais plus envie. Je l’ai déjà évoqué plus haut : quand on a le goût de rien…

Finalement j’y suis allé, mais j’aurais mieux fait de rester chez moi. En effet, ce concert m’a rendu malade… Ou plutôt je suis tombé malade pendant le concert, peut-être que tout ce qui a précédé a préparé le terrain pour cette issue déplorable. Des femelles hystériques une rangée derrière moi se sont mises à pousser des cris stridents dès l’apparition du groupe Naturally 7 qui faisait la première partie du show. Un ensemble de sept blacks qui détonnent un peu dans l’univers du R’n’B et du hip-hop car ils arrivent à reproduire des sons instrumentaux avec leur seul organe vocal (je ne parlerai pas de l’autre organe qu’ils doivent tous avoir au moins à 25). Bref, ça commençait mal pour mes pauvres oreilles… Pas à cause du groupe, mais des folles derrière moi.

A l’arrivée du « dieu » Michael, les choses ont empiré, les cris ont redoublé d’intensité. La migraine s’était installée. Malheureusement, ce mal de tête avait aussi une origine digestive. Visiblement, mon foie protestait contre la poutine que j’avais sifflé une heure auparavant. Ou bien était-ce les deux verres de Rhum Margarita que j’avais avalés avant de prendre le volant sur les routes verglacées (le premier qui dit que j’ai des tendances suicidaires a gagné) ? Toujours est-il que plus le show avançait, et plus je me sentais au bord de l’effondrement. Finalement, lorsque vint le rappel, je décidai de m’éclipser avant de renvoyer ma poutine sur la spectatrice d’en face.

Bien m’en a pris, je crois. L’air frais du dehors m’a donné un peu de répit. Mais en arrivant chez moi, je me suis vu dans la glace aussi livide que le cadavre d’un type qui aurait perdu tout son sang… Finalement, ce n’était pas plus mal que j’y sois allé seul.

Il faudra que je dise à Michael que mon billet de concert m’aura donc coûté le double, ça pourrait lui donner des idées pour augmenter ses tarifs. D’autant que je trouve qu’il se la pétait drôlement. Mais je suis trop critique, je n’étais pas dans le mood pour apprécier pleinement ses multiples performances.

Avant de vous laisser, je dois vous enseigner une autre façon de jeter l’argent par les fenêtres, encore plus dispendieuse que la première, et autrement plus folle. Au printemps 2006, ma mère avait décidé que nous partirions en vacances en famille : une semaine dans un riad à Marrakech. Mes parents, mon frère, ma belle-sœur enceinte, la mère de ma belle-sœur, Zohra notre amie marocaine (ma sœur adoptive), et moi… Seulement voilà, je n’ai pas vraiment apprécié la perspective d’être le seul tout seul dans un lit à deux places (exception faite des deux dames précitées qui partageaient une chambre à deux lits). J’ai donc proposé à l’un de mes contacts de se joindre à nous…

Le premier qui dit que j’étais fou a gagné, mais attention vous n’imaginez à quel point je peux être cinglé. L’élu en question étant étudiant dans le Nord de la France (lieu de départ de l’avion), et comme tout étudiant qui se respecte dénué de thunes, je lui ai offert le billet d’avion. Je ne sais plus, ça devait être entre 350 et 400 euros. Mais bon, j’ai les moyens…

Il se produisait à l’époque une grève étudiante contre le CPE ou je ne sais plus quoi. Bref, c’était encore une fois le merdier républicain en France. Quoi qu’il en soit, lorsque mon étudiant a dit à son père, la veille du départ (je lui avais pourtant recommandé de prévenir ses parents plusieurs semaines à l’avance), qu’il partait une semaine au Maroc avec des gens qu’il ne connaissait ni d’Eve ni d’Adam, le monsieur a piqué une crise de nerfs. Tremblant comme une feuille devant le courroux paternel qu’il n’osa enfreindre, mon jeune adonis s’est dégonflé et m’a dit qu’il ne partait plus… Il a fallu que j’annonce cela à ma mère après lui avoir fait accepter la présence d’un inconnu…

Il faut croire que cette mésaventure ne m’a pas servi de leçon puisque, dans une moindre mesure, j’ai recommencé mes conneries avec ce billet de concert en trop. Fou, avez-vous dit ? Le mot est faible. Extravagant, déraisonnable… désaxé total. Call me irresponsible !





Lire le précédent épisode,
cliquez ici.
Par Zanzi - Publié dans : HUMEUR : Zanzi and the City
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Dimanche 3 février 7 03 /02 /Fév 05:03

Visuel : (c) GayClic

(Diffusion : 27/09/07)
Alors que Noah fait face à la fureur de son père, Dusty se bat pour rester en vie...
[ATWT appartient à PGP et CBS]

Par Jag1366 - Publié dans : SERIE : AS THE WORLD TURNS (AINSI VA LE MONDE)
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Dimanche 3 février 7 03 /02 /Fév 04:57

Visuel : (c) GayClic

Un épisode de Noël hors série. Que seraient Luke et Noah s'ils vivaient à l'époque edwardienne ?
[ATWT appartient à PGP et CBS]


Par Jag1366 - Publié dans : SERIE : AS THE WORLD TURNS (AINSI VA LE MONDE)
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Samedi 2 février 6 02 /02 /Fév 04:53

Visuel : (c) GayClic

Voici une comparaison entre la scène du 2e baiser (chapitre 27) effectivement diffusée à la télévision US, et la scène prévue originellement, légèrement plus longue...
(vidéo intégrale postée par superherofan2000)

Par Jag1366 - Publié dans : SERIE : AS THE WORLD TURNS (AINSI VA LE MONDE)
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Samedi 2 février 6 02 /02 /Fév 04:51

Visuel : (c) GayClic

(diffusé le 26 septembre 2007)
Un quiproquo, un coffre de voiture, un fantôme... et un baiser !
[ATWT appartient à PGP et CBS]

Par Jag1366 - Publié dans : SERIE : AS THE WORLD TURNS (AINSI VA LE MONDE)
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Samedi 2 février 6 02 /02 /Fév 04:47

Visuel : (c) GayClic

(diffusé le 20 septembre 2007)
SUITE DE LA PREMIÈRE PARTIE
[ATWT appartient à PGP et CBS]

Par Jag1366 - Publié dans : SERIE : AS THE WORLD TURNS (AINSI VA LE MONDE)
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Jeudi 31 janvier 4 31 /01 /Jan 11:48
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Fiche technique :

Avec Kwoo-seong Kam, Jin-yeong Jeong, Seong-Yeon Kang, Jun-gi Lee, Hang-Seon Jang, Hae-jin Yu, Jeong Seok-yong et Seung-hun Lee. Réalisation : Lee Jun-ik. Scénario : Seok-Hwan Choi, d’après l’oeuvre de Tae-woong Kim. Image :  Gil-woong Ji. Montage : Jae-beom Kim & Sang-Beom Kim. Son : Tae-young Choi. Musique : Byung-woo Lee.
Durée : 119 mn. Actuellement en salles en VO et VOST.



Résumé :
Le clown Jang-sang (Woo-seong Kam), après avoir occis un notable qui en voulait au corps de son partenaire Gong-gil (Jun-gi Lee), un éphèbe efféminé et timoré avec lequel il entretient une relation de fraternité incestueuse, décide de monter à Hanyang (l’ancien nom de Séoul) avec son ami. Arrivé dans la capitale, doué et charismatique, Jang-sang forme rapidement une troupe et monte un spectacle satirique dans lequel il se moque du roi Yeonsan (Jin-yeong Jeong) et de sa dépendance envers sa maîtresse, l’autoritaire Nok-su Jang (Seong-Yeon Kang). Il devient vite une petite célébrité. Mais un proche du roi assiste au spectacle. Il fait emprisonner la troupe pour s’être moquée du roi. Pour sortir de prison, Jang-sang prétend pouvoir faire rire le roi. Il obtient l’autorisation de montrer son spectacle devant lui, mais si le monarque ne rit pas, ils seront tous décapités... Le roi reste de marbre. Soudain, Gong-gil, travesti en geisha, se met à parler d’une voix de fausset en faisant des pitreries ; le roi éclate enfin de rire.

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Les deux hommes deviennent les fous du roi. Ils vivent désormais dans le luxe au palais royal. Ils présentent un spectacle où ils raillent les ministres corrompus. Le roi apprécie beaucoup...
Puis, la troupe donne une opérette décrivant les conflits secrets entre les femmes du palais. Le roi Yeonsan se souvient alors de sa mère morte empoisonnée. Il décide de faire tuer les concubines du précédent roi. Lors de chaque spectacle, le palais connaît des effusions de sang. Les saltimbanques se décident à quitter le palais. Cependant, Gong-gil insiste pour y rester... 

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L’avis de Bernard Alapetite :
De la première image à la dernière seconde, Le Roi et le clown est une constante féerie pour les yeux. Il nous emporte dans un territoire dont la quasi totalité de ses spectateurs occidentaux ne soupçonnaient même pas l’existence : une cour royale au XVIe siècle en Corée. Les décors sont tellement somptueux et inattendus que l’on écarquille les yeux durant toute la projection de peur d’en rater un détail. Le Roi et le clown est entre bien d’autres choses (une fable philosophique, un mélodrame, un film gay, un film politique, une aventure initiatique...) un passionnant documentaire sur la Corée moyenâgeuse avec ses costumes, ses fastes et aussi ses bouges, ses mœurs, monde tantôt bigarré et grouillant, tantôt somptueux et figé, magnifiquement servi par une grâce maîtrisée et une direction d’acteurs où ils sont tous formidables, parfaits.

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Mais cette toile de fond, ô combien animée, ne serait qu’enluminures si une poignante tragédie ne se déroulait pas devant elle. Et je ne vois que celles du grand Shakespeare pour être comparée à celle du Roi et le clown. On y trouve passion extrême, intrigues de palais, jalousie exacerbée, fourbe reine, marâtre criminelle, névrose du monarque, complots politiques, homosexualité inavouable, éphèbe aveugle à l’amour qu’il provoque, truculence... Il faut préciser que jamais le décor, qui est somptueux on ne le répétera jamais assez, n’écrase ou ralentit l’action, et du mouvement il y en a même si le pitch est simplissime : un roi tombe amoureux de son fou qui lui fait découvrir l’amour en même temps que les turpitude de sa cour. Il recouvre bien des péripéties et des abîmes psychologiques. Dès les premières minutes, on peut apprécier combien la célérité du montage sert le propos du réalisateur qui ne sait jamais s’arrêter sur un détail de son époustouflante reconstitution ou s’attarder sur une émotion. Il est dommage que Lee Jun-ik ne parvienne pas cependant à tenir tout à fait la rigueur de son montage jusqu’à la fin.

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On sent qui ne se résout pas à quitter son film, mais la dernière séquence est inoubliable...
Habilement insérés, les numéros interprétés par les deux clowns allègent régulièrement la tension du film. On passe ainsi presque sans transition de la bouffonnerie au drame sanglant. En contrebande par le biais du théâtre burlesque coréen, c’est toute l’histoire du théâtre qui défile, des pantomimes romaines avec leurs grasses blagues scatologiques à la tragédie shakespearienne en passant par la tragédie antique grecque, la commedia dell’arte, le théâtre de rue, les comédies de Molière... On découvre aussi au début l’existence d’une petite troupe de saltimbanques qui sont avant tout des mendiants soumis au bon vouloir des riches et trop souvent victimes des exigences de leur directeur autoritaire qui n’hésite pas à prostituer certains de ses acteurs...

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Rarement on a vu sur un écran, un amour aussi fort entre deux hommes. Autant d’émotions dégagées par le fragile, tendre et désirable Gong-gil.
Une scène est très originale sexuellement parlant, celle où le jeune clown sert de stimulant sexuel au roi qui reproduit dans ses ébats avec sa maîtresse, les postures grivoises représentées par le jeune homme à la beauté androgyne.

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On s’aperçoit à la fin du film que l’intrigue principale n’est pas l’amour que le roi voue à son nouveau favori mais la passion amoureuse entre les deux acteurs. Elle n’est pas sans faire penser à celle d’Adieu ma concubine de Chen Kaige. Mais l’atmosphère et la réalisation évoquent plus à la fois Ran de Kurosawa et L’Impératrice Yang Kwei Fei de Mizoguchi.

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Outre être un beau spectacle émouvant, Le Roi et le clown est aussi un film politique ; c’est une réflexion sur la satire, avec sa fonction cathartique, sur l'art qui n’est pas seulement une liberté d’expression qu'il faut conquérir, sur la tyrannie mais une manière d’éclairer le pouvoir en le remettant en question tout en la légitimant. C’est aussi un regard sur la manipulation des artistes par les gouvernants, rien que de très contemporain et qui n’est pas seulement exotique.

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Le film est inspiré par la pièce de théâtre Kiss, dont l’histoire se déroule sous le règne du roi Yeonsan durant la dynastie Joseon. Un court encart didactique nous apprend que la dynastie des Chosun (1392-1910) a régné sur la Corée durant plus de six siècles et cela jusqu’au début du XXe siècle. Pour chaque monarque, un mémorialiste tenait le journal du règne. Ces écrits nous sont parvenus et sont à l’origine du scénario. Le réalisateur s’exprime sur le pan historique du film : « Il paraît que les tyrans n'apparaissent que dans les périodes de paix. L'empereur Néron et le roi chinois Jin font partie de cette catégorie. Le roi Yeonsan est connu pour être le tyran le plus cruel. Néanmoins, au regard de son histoire personnelle, l'individu mérite notre compassion. Ce qui m'a intéressé dans Le Roi et le clown c'était l'aspect humain du personnage. Mais je veux insister sur le fait que Yeonsan n'est pas le personnage principal du film, il est un type d'individu dans la société. L'histoire principale, c'est Jang-Sang et son spectacle. »

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L’histoire a été un peu modifiée pour les besoins du film. Contrairement à la pièce de théâtre dans laquelle Gong-gil est le personnage principal. Lee Jun-ik a réévalué le rôle de Jang-sang et sa relation avec Gong-gil.

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Le film a connu un immense succès en Corée avec plus de 12 millions de spectateurs. Un succès qui fut rapidement suivi d'une collection impressionnante de récompenses. Depuis, le film a fait le tour des festivals, remportant au passage le Prix du Jury au Festival du Film Asiatique de Deauville 2007.

Pour plus d’informations :

Par Bernard Alapetite - Publié dans : FILMS : Les Toiles Roses
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Mercredi 30 janvier 3 30 /01 /Jan 10:13
Par Daniel C. Hall - Publié dans : VIDEOS : La TV en folie
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Mercredi 30 janvier 3 30 /01 /Jan 09:48
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Fiche technique :

Avec Guy Marchand, Marisa Berenson, Fanny Bastien, Patrick Bruel, Agnès Garreau, Jacques Maury, Said Amadis, Riton Liebman, Jacques François, Christiane Jean, Jean-Claude Adelin et Jocelyn Henriot. Réalisateur : Gérard Lauzier. Scénario : Gérard Lauzier & Edouard Molinaro. Directeur de la photographie : Gérard de Battista. Compositeur : Vladimir Cosma.

Durée : 87 mn. Disponible en VF.
 

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Résumé :

Romain est un cadre supérieur sans problème et plutôt bien dans sa peau. Un jour, il rencontre la belle Eva et tombe instantanément sous son charme. Mais bientôt, cette jeune femme transforme sa vie en cauchemar, tandis qu'un jeune requin menace sa situation professionnelle.

 



L’avis de Jean Yves :

Satire bouffonne et cruelle de certaines mentalités, ce film est plein de bonnes intentions mais cela ne suffit pas.

Les personnages du film de Lauzier sont à l'image de ceux d'une bande dessinée : croqués, découpés, pris en flagrant délit de caricature par la caméra comme par la pointe d'un crayon impitoyable, celui du dessinateur Lauzier. C'est le côté le plus réussi de La Tête dans le sac.

Pourtant cette acuité des portraits ne masque pas un manque de cohérence de l'ensemble : une succession disparate de moments, de numéros – même brillants – où les acteurs cabotinent un maximum, ne suffisent pas à faire un film. Encore faut-il offrir aux spectateurs un minimum d'articulation entre chaque scène.

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Le véritable propos du film, qui est la crise causée chez un quinquagénaire dans les domaines importants de sa vie par l'ébranlement de ses certitudes, est trop relégué à l'arrière-plan : cette succession débridée de situations comiques est difficile de regarder autrement que comme une seule suite de gags.

Romain (Guy Marchand) est directeur d'une grande agence de publicité : c'est un homme arrivé. Argent, bel appartement truffé d'objets de valeur, une belle voiture avec téléphone, une maîtresse habillée par les grands couturiers (Marisa Berenson/Véra) et un valet de chambre maghrébin de grand style (Saïd Amadis/Saïd). Le voilà, mâle poilu et sûr de lui, au faîte de sa réussite sociale : il n'offre de tous côtés qu'une façade enviable ! Cet édifice est pourtant très fragile, et Romain apparaît rapidement comme un géant aux pieds d'argile. À peine tombe-t-il amoureux d'une minette de vingt ans, Eva (Fanny Bastien), à peine est-il un peu bousculé dans le confort de son travail par le jeune Dany (Patrick Bruel), qui s'essaye à la chanson.

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Pauvre Romain ! Obligé de suivre la minette de ses rêves et de supporter ses copains, ne voilà-t-il pas qu'il est poursuivi par le tendre Patrick (Riton Liebman), lui-même poursuivi par le docteur Choulet (Jacques François), vieille folle de service qui prend Romain pour une copine. À la fin, Patrick, faute de mettre la main sur le quinquagénaire de ses rêves, partira avec le valet de chambre.

Lauzier a tiré de tous ces malentendus plus qu'il en fallait : les lieux à la mode, les restaurants chic et les boîtes gays sont allègrement fréquentés. Pour compléter le tableau, il y a aussi le petit couple de lesbiennes (avec la fille-macho-qui-fait-du-karaté et qui sait où frapper les mâles importuns) et le petit couple de pédés vu au second plan.

Je n'ai éprouvé pour ce quinquagénaire en déséquilibre aucune empathie : il ne subit qu'un juste retour de boomerang, lui qui n'a franchi les échelons qu'en écrasant les autres, et qui n'aime les femmes que pour lui-même… Mais les autres personnages ne sont pas plus sympathiques : Lauzier est d'une férocité plutôt délicieuse et traite ses personnages, obsédés par le sexe, comme des fauves dans une jungle.

Pour plus d’unformations :

Par Jean Yves - Publié dans : FILMS : Les Toiles Roses
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Mardi 29 janvier 2 29 /01 /Jan 13:09
Blogué par nos amis de GayClic :

Le quotidien gratuit Metro a publié hier (28 janvier 2008) un sondage* qui montre qu'une majorité de français (54 %) est favorable au mariage pour les couples homosexuels mais opposée à l'adoption (52 %). Ci-dessous le détail du sondage en fonction du bord politique et de l'âge des personnes interrogées.



Un sondage qui montre qu'une large majorité des sondés se déclarant de gauche est favorable au mariage et à l'adoption (77 % et et 66 %), alors qu'à droite, c'est une large majorité qui y est opposée (66 % et 70 %). Et comme on pouvait également s'y attendre, ce sont les plus jeunes qui sont le plus favorables à ces questions... Un espoir pour l'avenir !

* Etude Opinion Way pour Metro, réalisée en ligne auprès d’un échantillon de 1100 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.
Par GayClic.com - Publié dans : URGENT : Gays, militants et résistants !
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Mardi 29 janvier 2 29 /01 /Jan 00:55


Par Daniel C. Hall - Publié dans : URGENT : Gays, militants et résistants !
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Lundi 28 janvier 1 28 /01 /Jan 14:16
Par Daniel C. Hall - Publié dans : URGENT : Gays, militants et résistants !
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Lundi 28 janvier 1 28 /01 /Jan 00:00
Pink Narcissus

Fiche technique :

Avec Bobby Kendall. Réalisé par James Bidgood.
Durée : 70 mn. Disponible en V0.



L'avis de Jean Yves :
Un film américain datant de 1971 devenu culte, ultra-kitsch, qui présente les archétypes du désir homosexuel, le cuir, les matadors, l'Antiquité etc.
Les phantasmes érotiques d'un beau jeune homme qui devient tour à tour toréador, esclave romain ou participe à la débauche des nuits orientales. Suivant les époques, la production cinématographique underground a dû, pour montrer la sexualité, flirter, de manière plus ou moins affirmée, avec le talent artistique. Cette sorte de passage obligé, du fait de la censure et du regard social sur l'obscénité, a conduit nombre de productions à se cacher derrière des façades « acceptables ». C'est dans ce contexte que James Bidgood a réalisé, entre 1963 et 1970, un des premiers films de l'underground gay.
Ce film, présentant une orgie d'images aux couleurs saturées et hyper stylisées, met en scène Bobby Kendall, jeune modèle d'une beauté stupéfiante, que Bidgood a filmé dans les décors les plus kitch et les plus oniriques et ce, durant sept ans ! En effet, pendant ces années il partage sa vie avec Bobby, le personnage central du film.


Quand, en 1971, Pink Narcissus sort enfin sur les écrans de New York, les lois sont devenues plus tolérantes et certaines productions font alors du nu. Ce qui n'empêche pas Pink Narcissus, de par son style subtilement décalé, de devenir un film culte. Il sera projeté, pendant trente ans, sans qu'on en connaisse l'auteur, dans les festivals homosexuels du monde entier.


Signé « anonymous » on l'attribua, tantôt à un producteur d'Hollywood qui aurait voulu cacher son homosexualité, tantôt à un poète ou à des auteurs tel Kenneth Anger.


Les travaux de Bidgood furent publiés, en 1999, par les Éditions Taschen. Ils situent parfaitement la frontière entre l'art et l'érotisme homosexuel : les costumes et les décors ajustent les fantasmes les plus variés qui s'enchaînent dans une vision parfaitement jubilatoire. Bien plus que « kitch », les photographies de Bidgood, par l'excès des couleurs et des décors excentriques, stigmatisent la négation de l'authentique, le refus du réel : elles offrent la représentation surréaliste d'un monde peuplé de corps désirés et d'objets sublimés.

L'image “http://www.artefino.ch/ARTISTS/bidgood/bidgood_Pink%20Narcissus,%20late%2060s,%202001.jpg” ne peut être affichée car elle contient des erreurs.

Le film de Bidgood est bien l'art du bonheur, celui de mettre en scène des rêves et des désirs, mais c'est sans doute aussi la trace indélébile d'une histoire d'amour personnelle dont James Bidgood garde le secret.

Pour plus d’informations :
Par Jean Yves - Publié dans : FILMS : Les Toiles Roses
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Dimanche 27 janvier 7 27 /01 /Jan 03:28

Visuel : (c) GayClic

(diffusé le 20 septembre 2007)
Tandis que Lily s'inquiète de la disparition de Dusty, Noah fait tout pour récupérer Maddie...
[ATWT appartient à PGP et CBS]

Par Jag1366 - Publié dans : SERIE : AS THE WORLD TURNS (AINSI VA LE MONDE)
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Dimanche 27 janvier 7 27 /01 /Jan 03:24

Visuel : (c) GayClic

Un épisode hors série... qui fait mouche !
[ATWT appartient à PGP et CBS]

Par Jag1366 - Publié dans : SERIE : AS THE WORLD TURNS (AINSI VA LE MONDE)
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Dimanche 27 janvier 7 27 /01 /Jan 03:18

Visuel : (c) GayClic

SUITE DE LA PREMIÈRE PARTIE
[ATWT appartient à PGP et CBS]

Par Jag1366 - Publié dans : SERIE : AS THE WORLD TURNS (AINSI VA LE MONDE)
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Samedi 26 janvier 6 26 /01 /Jan 03:14

Visuel : (c) GayClic

CET ÉPISODE EST EN DEUX PARTIES
(diffusé le 19 septembre 2007)
Le colonel commence à faire des siennes alors que Luke en prend plein la figure...
[ATWT appartient à PGP et CBS)

Par Jag1366 - Publié dans : SERIE : AS THE WORLD TURNS (AINSI VA LE MONDE)
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Samedi 26 janvier 6 26 /01 /Jan 03:09

Visuel : (c) GayClic

DEUXIEME PARTIE
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Par Jag1366 - Publié dans : SERIE : AS THE WORLD TURNS (AINSI VA LE MONDE)
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Samedi 26 janvier 6 26 /01 /Jan 03:03

Visuel : (c) GayClic

En bonus, voici un clip réalisé par Lisa à partir des scènes de Luke et Noah dans "As the World Turns" jusqu'au 14 septembre 2007, sur la chanson "Live to tell". Pas de "spoilers" donc pour ceux qui suivent leur histoire ici même en VOST.
Merci à Lisa (ldbell84) pour son clip.

Par Jag1366 - Publié dans : SERIE : AS THE WORLD TURNS (AINSI VA LE MONDE)
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Vendredi 25 janvier 5 25 /01 /Jan 12:27

 

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Fiche technique :

Avec Adam Sandler, Kevin James, Jessica Biel, Dan Aykroyd, Steve Buscemi, Candace Kita, Richard Chamberlain, Nicholas Turturro, Jim Ford, John Boyd et Cole Morgen. Réalisation : Dennis Dugan. Scénario : Alexander Payne, Barry Fanaro et Jim Taylor. Directeur de la photographie : Dean Semler. Compositeur : Rupert Gregson-Williams.
Durée : 110 mn. Bientôt en DVD en VO, VOST et VF.



Résumé :
Chuck Levine et son copain Larry Valentine font honneur à la confrérie des sapeurs pompiers de Brooklyn par leur bravoure et leur sens du devoir. Rien n'arrête ces solides gaillards, liés par une amitié et une solidarité à toute épreuve. Larry, veuf, n'a qu'un but dans la vie : la protection et l'éducation de ses deux jeunes enfants ; Chuck, cavaleur impénitent, n'a qu'une ambition : continuer à mener sa vie de célibataire endurci.

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Ayant sauvé la vie de Chuck au cours d'une intervention à haut risque, Larry sait qu'il peut tout exiger de lui. Cela tombe bien, car il a un grand service à lui demander... Sachant qu'il est interdit à un parent seul de souscrire une assurance-vie pour ses enfants, Larry aurait besoin de se marier en toute hâte. Mais un mariage blanc demande une confiance aveugle entre partenaires. Chuck est le seul à répondre à ce critère : ne voudrait-il pas cosigner l'assurance à titre de... compagnon de Larry. Facile, assure ce dernier. Et personne n'en saura rien.
Mais lorsque le bureaucrate Clint Fitzer se mêle de vérifier le statut des deux prétendus pacsés, l'affaire éclate au grand jour et fait la "une" de tous les journaux...

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L’avis de Clément Graminiès :
Chuck et Larry sont pompiers et amis de très longue date. Chuck (interprété par un Adam Sandler cabotin au possible) est un célibataire endurci qui occupe son temps libre (et surtout ses nuits) à vivre de folles passions sexuelles avec une horde de bombasses complètement crétines. Larry, son meilleur ami, est tout son contraire : veuf et père de deux enfants, il ne vit que dans le souvenir de son épouse défunte. Les deux gaillards sont des hommes, des vrais, et s’inquiètent de voir que le fils aîné de Larry pourraient bien être une "tante" parce qu’il fait des claquettes, le grand écart et des cookies.

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Pour pouvoir toucher la pension de son épouse, Larry doit se remarier et, n’ayant foi que dans cette amitié virile qui le lie à Chuck, lui demande de se PACSer après lui avoir sauvé la vie lors d’un incendie. D’abord réticent, Chuck finit par accepter mais tous les deux peinent à convaincre l’administration new-yorkaise de l’authenticité de leur union. Pour anéantir les soupçons, les deux hommes décident donc d’emménager ensemble, de se marier au Canada et de dormir dans le même lit. Bien évidemment, ils savent faire preuve d’une finesse inouïe pour lever tous les doutes sur leur homosexualité.

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Chuck répète à qui veut bien l’entendre qu’il s’enferme dans sa chambre pour écouter du Boy George tandis que Larry pense qu’il faut acheter des serviettes hygiéniques pour donner à leurs poubelles un aspect plus « gay ». Bref, on nage en pleine beauferie même pas drôle où pointe progressivement un discours totalement lénifiant sur l’acceptation des homosexuels (avec la condescendance requise pour rester à juste distance).

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Le plus hallucinant dans ce film édifiant du début jusqu’à la fin, c’est finalement ce besoin de revenir en permanence à une hétérosexualité rassurante et normative. La seule scène de désir aura lieu entre Chuck et l’avocate sexy (Jessica Biel) engagée dans la défense des droits des gays. En dépit d’une morale bien pensante sur l’acceptation des différences qu’on aurait peut-être pu trouver courageuse vingt ans plus tôt (notons tout de même que dans la section « produits hollywoodiens grand public », Philadelphia a quand même remis les pendules à l’heure dès 1993), les corps masculins de Chuck et Larry ne se risquent jamais à la moindre ambigüité : même un simple baiser sur les lèvres devient ici une affaire d’état comme la preuve d’une compromission peut-être sans retour.

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Mais bien heureusement, l’arnaque dévoilée leur permettra de redevenir aux yeux de la société ce qu’ils sont après tout : des êtres génétiquement programmés pour être hétérosexuels. On aurait encore préféré que ce film n’existe tout simplement pas.

Pour plus d’informations :

Par Clément Graminiès - Publié dans : FILMS : Les Toiles Roses
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