Recherche

Podcasts

 

logonewRCN.jpg


MusicPlaylistView Profile
Create a MySpace Music Playlist at MixPod.com

Accueil

Ensembles-copie-1.jpg
pedeblog_kek_logo2.png
Blog LGBT du rédac' chef :
Daniel Conrad

twitter_logo_header.png

Daniel Hall


secondé par :

Gérard Coudougnan


L'équipe des "piliers" en exclusivité
ou en reprise autorisée :

Jean Yves
, Bernard Alapetite, Zanzi, Neil, Kim,
Matoo, Mérovingien02, Juju, Chori,
Shangols, Boris Bastide, Stéphane Riethauser,
 
Niklas,
Robert Wagner,
 Jag1366, Hari3669, Maykel Stone,
Marc-Jean Filaire,
Isabelle B. Price, Psykokwak,
Rémi Lange
, Henry Victoire, Didier Roth-Bettoni
et
BBJane Hudson...

Mais aussi, depuis, Cyril Legann,
Gérard Coudougnan (Livres), Voisin Blogueur,
Nicolas Maille, Sullivan Le Postec, Vincy Thomas,
Jann Halexander, Tom Peeping
, Lucian Durden,
Papy Potter, Nico Bally, Marie Fritsch,
Sir Francisco, Laurent Fialaix
et Hugo Rozenberg.

Special Guest Star : Philippe Arino.

Un grand merci à Francis Moury,
Olivier Nicklaus et à
Yann Gonzalez.
Et en special guest star gay-friendly... Dr Orlof !


et bien d'autres depuis le début et d'autres à venir...

Ce blog est partenaire de

Dreampress.com

Avec l'aide graphique de

Catégories

Fil infos VeryFriendly

W3C

  • Flux RSS des articles

POUR SURFER SUR CE BLOG...

Les Toiles Roses  est un blog collaboratif, indépendant et bénévole optimisé pour Mozilla Firefox (cliquer ici pour le télécharger)

TOUTES LES CRITIQUES DE FILMS : ICI
LES CRITIQUES DE LIVRES (Gérard Coudougnan) : ICI
Nos chroniques vedettes : Zanzi and the City (Zanzi), Et les filles alors ? (Isabelle B. Price),
Derrière les masques : Homollywood (Marc-Jean Filaire),
Merci Bernard (Bernard Alapetite),
Le Bazar de l'Homo Vincy (Vincy Thomas),
L'Histoire de l'homosexualité,
Dans l'ombre de Jann Halexander (Jann Halexander), Spécial Abdellah Taïa (Daniel C. Hall),
La Crypte aux gays (BBJane Hudson), Certains l'aiment camp (Tom Peeping),
 
Le Chaudron rose (Papy Potter), Petits Contes Dark-en-ciel (Nico Bally),
Marie de traverse (Marie Fritsch), Spécial Salim Kechiouche, Si j'étais homo ou hétéro...,
Spécial Stonewall, 40 ans, La gâterie du chef (Daniel Conrad Hall), La Garac'Ademy (Jean-Louis Garac)
A tort ou à travers (Laurent Fialaix), Rencontres de tous les types (Hugo Rozenberg),
 
Le Phil de l'araignée (Special Guest Star : Philippe Ariño),
Dossier et chronique-soutien
à l'association "Le Refuge" (Daniel C. Hall).

Venez rejoindre la rédaction, les lectrices et lecteurs sur le groupe Facebook :
http://www.facebook.com/group.php?gid=61890249500#/group.php?gid=61890249500


Jeudi 22 novembre 4 22 /11 /Nov 14:02




La bannière et la vidéo sont (c)
Les Dames de l'Immeuble
Les vidéos présentes et futures sont diffusées avec l'autorisation de Niko himself.
Un grand merci à toi, Niko !
Par Daniel C. Hall - Publié dans : WEBSERIE : Niko perd les pédales !
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires

Mercredi 21 novembre 3 21 /11 /Nov 00:04
   0001.jpg


Fiche technique :

Avec Khadija Abaoub, Sarra Abdelhadi, Mustapha Asouani, Khaled Akrout, Yacoub Bchiri, Habib Belhadi, Mahmoud Belhassen, Noureddine Ben Ayed, Souad Ben Sliman, Fathia Chaabane, Wassila Chaouki, Hamadi Dekhil, Jamila Dhrif, Mohamed Dhrif, Habiba Gargouri, Khaled Ksouri, Imed Maalal et Lamine Nahdi. Réalisation : Nouri Bouzid. Scénario : Nouri Bouzid. Image : Youssef Ben Youssef. Son : Faouzi & Riadh Thabet. Montage : Mika Ben Miled. Musique : Salah El Mahdi.

Durée : 109 mn. Disponible en arabe sous-titré français ou anglais.


hommcendre1.jpg
Nouri Bouzid


Résumé :

Une dénonciation implacable du poids des traditions dans la société arabe contemporaine...
Hachemi, jeune sculpteur sur bois d'une vingtaine d'années, doit se marier sous peu. Ses parents, habitant comme lui dans la petite ville de Sfax, lui ont choisi son épouse, mais le garçon ne parvient pas à s'intéresser aux préparatifs de la noce. Enfant, lui et son meilleur ami, Farfat, ont été violés par leur patron et le souvenir de ce douloureux moment les obsède encore tous deux. Hachemi, totalement désorienté, s'oppose pour la première fois ouvertement à ses proches...
Avec L’Homme de cendres, Nouri Bouzid est devenu une véritable vedette dans le monde arabe. Ce film qui traite de la jeunesse arabe, des relations possibles entre juif et musulman et le viol d’un garçonnet musulman marque cette œuvre comme un des films phares du cinéma arabe.

L’avis de
Jean Yves :
Ce film décrit le poids écrasant de la figure du père dans les pays arabes. Deux jeunes hommes, originaires de Sfax, Hachemi et Farfat, ont été violés pendant leur adolescence par leur employeur libidineux.
Le premier le vit comme un lourd secret pesant sur son futur mariage et remettant en cause sa virilité ; le second, devenu homosexuel, devient la risée de toute la ville.
Le film aborde le désarroi vécu par Hachemi, un jeune sculpteur sur bois dans la vieille ville de Sfax, au moment où commencent les préparatifs de son mariage. Le renvoi de son ami Farfat par son père et le scandale qui s'ensuit remuent le passé dans la tête de Hachemi. Ce passé révèle des moments tragiques : Hachemi et Farfat ont été violés pendant leur enfance par leur maître d'apprentissage, Ameur.
Hachemi se soustrait à l'évènement capital qui est son mariage et part à la quête de son passé. Sans le vouloir, il communique sa tension à la famille et, pour la première fois, le ton monte avec son père, Mustafa, gardien de la respectabilité et de l'autorité suprême. Hachemi quitte la maison au moment où un vent de sable souffle sur la tente qui va abriter la cérémonie et l'abat. Le seul refuge de Hachemi reste l'amitié qui regroupe Touil le forgeron, Azaiez le boulanger et Farfat le rebelle qui n'a jamais rien pris au sérieux et qui garde comme Hachemi un regard d'enfant.

hommcendre2.jpg
Partagé entre son attachement à Farfat et la peur des mauvais souvenirs que ce dernier lui rappelle, Hachemi n'arrive pas à s'en extraire, à se soulager et à en parler. La simple évocation d'Ameur l'irrite.
Derrière les velléités de Hachemi, se dessine un portrait de la famille, cette valeur sacrée de la famille tunisienne. Les parents sont peinés de voir leur fils « refuser le bonheur ». La mère recourt aux rituels magico-religieux pour calmer les éléments qui se déchaînent contre ce mariage. Même sa sœur Emna, qui est pourtant sa « complice » n'y comprend rien.
Dans sa fugue, Hachemi revient à l'immeuble de son enfance. Il y retrouve le vieux Levy resté seul après le départ de toute sa famille. Autour d'une bouteille de boukha, ils évoquent le passé et comment Lévy lui a appris la sculpture. Le vieux prend le luth et chante à Hachemi une ancienne chanson qu'il reconnaît. Hachemi se sent prêt à « parler » mais le vieux, épuisé, est gagné par le sommeil.
De retour à son atelier, Hachemi, seul, entrevoit enfin la possibilité d'assumer son passé mais l'irruption de Farfat, saoul en pleine nuit, interrompt ses réflexions. La voix de sa mère l'appelle. Il court au Borj de ses parents où une séance d'exorcisme l'attend.
Pris au piège de la famille comme un animal traqué qui cache mal sa blessure, Hachemi n'a pas la force de se soumettre. Le père, excédé et désespéré, recourt au châtiment corporel.
Les issues se ferment, même le vieux Levy meurt dans l'indifférence. C'est alors que Touil le forgeron, déterminé à aider ses deux amis, croit trouver la solution dans leur initiation et organise une sorte de répétition de nuit de noces chez la vieille Sejra (arbre, en arabe) une rescapée du « bon vieux temps », solitaire et oubliée. Hachemi finit par rencontrer la Femme (Amina).
Provoqué par Azaiez qui met en cause sa virilité et lui rappelle les mauvais souvenirs, Farfat se ressaisit, retrouve sa force et part en pleine nuit accomplir l'acte qui va le libérer. Sous les yeux de Hachemi, il abat Ameur d'un coup de couteau dans le bas ventre. Pourchassé par la police, Farfat, le seul à rester fidèle à sa marginalité, échappe aux policiers qui le poursuivent.

hommcendre3.jpg
La cassure entre l'univers de l'enfance et le monde des adultes fascine visiblement le réalisateur ; plus exactement, la rupture vécue au moment du mariage. Il s'agit de se séparer de l'enfant qui vit en soi, abandonner cette partie de soi-même, cette part la plus intime.
Nouri Bouzid montre que la société n'accepte pas qu'un adulte soit fragile et faible : il dévoile que le mariage est le plus important rite de transition dans la vie d'un homme (partagé sans doute avec la circoncision). Dans son film, il présente et dramatise ce moment vécu d'une manière traumatisante… mettant à nu la vacuité que dissimulent l'arrogance et la domination du père. L'attitude de ce dernier ne montre-t-elle pas qu'il est – en réalité – miné par l'angoisse et la frustration ?
Nouri Bouzid parle aussi du corps dans tout le film. Lorsque chez l'entremetteuse, les personnages se déshabillent, ce n'est qu'une scène du corps de plus. Tout le film est un dialogue de (avec les) corps. Hachemi et Farfat sont filmés comme s'ils étaient interrogés dans leur chair. La caméra est si proche d'eux qu'on la dirait collée à leur peau. Les veines même sont visibles. Lorsque Hachemi essaie de remonter le temps jusqu'à la scène traumatisante, on n'entend plus que les battements de son cœur…
Là, est, pour moi, l'originalité de ce film tourné dans cette perception du corps. Au point de me sentir, si proche des personnages que j'ai l'impression de les toucher, de les caresser. Les douceurs dans les mouvements de la caméra semblent chercher à soigner les corps de leur blessure.
Par sa caméra, Nouri Bouzid touche plus qu'il ne regarde. C'est pour cela que son film m'a tant touché.

Pour plus d’informations :

Par Jean Yves - Publié dans : FILMS : Les Toiles Roses
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires

Mardi 20 novembre 2 20 /11 /Nov 09:28

(4.03)


Ingalls-Family.jpg La véritable famille Ingalls



(Aaah le bon vieux générique !)


(De nos jours, ça donne ça !)

(Ou encore ça, et c'est naze !)

(Et même ça, finalement !)

Qui n’a jamais pleuré devant les malheurs qui accablaient la famille Ingalls ? Qui n’a jamais ri grâce à leurs séquences cocasses ? Qui n’a jamais regardé un épisode de La Petite Maison dans la Prairie ? Allons… pas même une fois ? Tsss tss… menteurs ! Soyez fiers comme Zanzi : j’ai adoré cette série familiale sirupeuse au doux parfum d’antan, pétrie de bons sentiments et de petites leçons de morale aussi limpides qu’un sermon du révérend Alden. Et, je le reconnais : j’ai chialé la plupart du temps, car Michael Landon s’y entendait pour remuer les tripes de son public et lui faire verser des larmes de crocodile. Et la musique de David Rose (ex-mari de Judy Garland) n’y était pas pour rien…

carriemarylaura.jpg
Prenez par exemple la saison 5 (1978-1979) qui vient de sortir en DVD (la . sort début décembre). Elle commence par le déménagement de la famille Ingalls à Winoka, dans le Dakota, où enseigne dorénavant leur fille aînée Marie, devenue aveugle des suites d’une scarlatine. Chaque fois que je regarde le double épisode qui clôt la saison 4, « I’ll be waving as you drive away » (« L’Adieu »), j’en ai la gorge serrée. « As long as we’re together » (« Serrons les coudes ») qui débute la saison 5 est du même acabit. On pleure, on rit, et on pleure à nouveau ; c’est un jeu de yo-yo. On pleure devant les adieux déchirants de la famille à sa petite maison, on rit du comique de situation lorsque les campagnards entrent en contact avec la ville, on pleure à nouveau lorsque tout le casting principal (les Ingalls + les familles Garvey et Oleson qui les ont suivit) se rassemble pour célébrer le seizième anniversaire de Mary. On pleure de rire ou d’émotion, mais une famille qui regarde cette série vide une boîte de Kleenex™ le temps d’un épisode.

Charles-et-Caroline-en-1860.jpg
Les
anciens se souviendront qu’elle a débarqué en 1976 sur la première chaîne française, et qu’elle était diffusée le temps des vacances scolaires. Une saison comptait alors en moyenne 26 épisodes. TF1 les diffusait par tranches de 12 ou 13 (ce qui couvrait deux semaines de vacances, généralement à Noël). C’est la raison pour laquelle aux fêtes de fin d’année de 1982, c’est la deuxième tranche de la saison 4 qui fut diffusée, de l’épisode « Here come the Brides » (« Vive la mariée ») à « L’adieu » cité au paragraphe précédent. Les plus jeunes n’ont connu la série que sur M6 qui s’en est emparée dès l’époque de sa création (TF1 ayant largement modifié sa grille de programmes entre le début de l’ère mitterrandienne et la privatisation de la chaîne) et l’a multi-rediffusée depuis lors. Au passage, elle a corrigé le générique français qui, depuis la première diffusion sur TF1, égratignait le nom de l’interprète de Caroline Ingalls. Karen Grassle y était en effet citée comme « Karin » Grassle. Malheureusement, dans le même temps « la petite chaîne qui monte qui monte » a aboli le titrage des épisodes en version originale. C’est dommage, car les titres originaux étaient la plupart du temps plus expressifs que leur version française. Par exemple, « Men will be boys » qui en version française devint banalement « L’épreuve ». Ce titre est totalement dénué d’humour alors que l’épisode en est rempli. Des larmes et du rire, c’était ça La Petite Maison dans la Prairie, comme dans cette scène finale du 76e épisode (saison 4), « The high cost of being right » (en VF « Le bon sens »).


La Petite Maison dans la Prairie fut un succès de la télévision américaine de 1974 à 1983. Un téléfilm pilote fut tourné en 1973, qui raconte le périple de la famille Ingalls dans les plaines du mid-west américain et sa rencontre avec le truculent Isaïah Edwards (Victor French, le meilleur ami de Michael Landon). Le premier épisode de la série télévisée, « A Harvest of Friends », raconte l’installation de la famille à Walnut Grove, et plus précisément au lieu-dit Plum Creek (la petite maison est en effet construite à l’extérieur du village). L’histoire est librement adaptée des souvenirs de Laura Ingalls Wilder (1867-1957) et, à vrai dire, terriblement romancée. Il fallait bien prendre des libertés avec la vérité historique pour la porter au petit écran et en faire un produit rentable. Rétablir la vérité revient à briser quelques mythes et idées reçues, véhiculés depuis plus de trente ans par l’adaptation de Michael Landon.
Ainsi, tout le monde croit que Mary Ingalls, après être devenue aveugle, a brillamment triomphé de l’adversité, apprenant l’écriture braille, enseignant à des enfants aveugles et épousant son mentor, Adam Kendall. Que nenni ! La vraie Mary Ingalls a effectivement perdu la vue, mais elle est restée toute sa vie à la charge de sa famille, en particulier de sa jeune sœur Carrie. Des personnages comme la famille Garvey ou l’orphelin Albert, adopté par les Ingalls, n’ont jamais existé que dans l’imagination fertile de l’ex-Little Joe Cartwright de la série Bonanza. C’est même un soulagement que de l’apprendre, sachant qu’Alice Garvey meurt brûlée vive dans l’incendie de l’école pour enfants aveugles, et qu’Albert succombe dans la dernière saison à une leucémie. En revanche, on sait moins que Laura Ingalls et son époux Almanzo Wilder ont vécu jusqu’à un âge très avancé ! Almanzo est mort le 23 octobre 1949 à l’âge de 92 ans. Laura lui survécut sept ans, et s’éteignit le 10 février 1957, trois jours après son quatre-vingt-dixième anniversaire. Eussent-ils vécu aussi longtemps que Jeanne Calment qu’ils auraient (est-ce la bonne conjugaison ?) pu suivre les exploits tant réels que fictifs de leurs aventures de jeunesse sur le petit écran.

laura-en-1936.jpg

Cette série a été servie par des comédiennes et des comédiens de talent. Melissa Gilbert a grandi dans le rôle de Laura Ingalls. Elle et Melissa Sue Anderson sont devenues des femmes sous l’œil de la caméra. Épouse comblée de l’acteur Bruce Boxleitner (Frank chasseur de fauves, Les deux font la paire), Melissa Gilbert rencontre toujours le succès à la télévision dans des téléfilms où souvent elle n’hésite pas à se mettre en danger. En écrivant ce billet, j’ai appris que Melissa Sue Anderson (Mary) et sa famille sont devenus citoyens Canadiens le 1er juillet 2007 à Montréal ! Youhou ! Je vais pousser le cri du caribourignal !!!  N’oublions pas au passage ces fantastiques acteurs que furent les chiens Jack et Bandit, et saluons également Linwood Boomer (Adam Kendall) qui savait si bien jouer l’aveugle et qui a réussi sa reconversion en tant que créateur de la sitcom déjantée Malcolm in the middle.



Sous la houlette de Michael Landon, La Petite Maison dans la Prairie a dérivé, notamment au cours des deux dernières saisons, vers un mysticisme atterrant. L’obsession religieuse de Michael Landon, à la limite de la névrose, atteint des sommets avec le double épisode qui termina la saison 8 : « He was only twelve ». Dans cet épisode, Charles élève un autel à Dieu pour obtenir la guérison miraculeuse (qu’il obtient !) de son fils adoptif James (Jason Bateman), atteint par une balle perdue lors d’un hold-up. Déjà, au tout début de la série, dans l’épisode en deux parties « The Lord is my Shepherd » (« Le Seigneur est mon berger »), qui traite de la mort en bas âge de Frederick Ingalls, le seul fils de Charles et de Caroline, le ton est donné puisque Laura, qui se sent coupable de la mort de son frère (pour avoir péché en ayant eu de mauvaises pensées), s’enfuit dans la montagne où elle rencontre… Saint Pierre ! La dernière saison n’est pas des plus réussie malgré la présence rayonnante de Shannen Doherty (future Brenda Walsh de Beverly Hills et Prue Halliwell de Charmed qui faisait ses débuts sur le petit écran dans le rôle de Jenny Wilder, la nièce de Laura et Almanzo, et le come-back de Victor French dans le rôle récurrent d’Edwards. Le filon était épuisé et il était temps d’en finir. Michael Landon, quant à lui, n’en avait pas encore fini avec sa crise de mysticisme. Dès 1984, il reforma un duo avec son ami Victor French (Mr Edwards) dans la série Highway to Heaven (Les Routes du Paradis) où il incarnait… un ange. Peut-être est-ce pour cela que Dieu l’a prématurément rappelé auprès de Lui… Curieusement, Landon et French ont connu une fin semblable. Tous deux sont morts d’un cancer (French des poumons le 15 juin 1989 et Landon du foie et du pancréas le 1er juillet 1991), et tous deux avaient 55 ans au moment de leur décès.
Le village de Walnut Grove est carrément dynamité dans le dernier épisode, pour les besoins du scénario, certes, mais c’était aussi un bon moyen de se débarrasser du décor et de faire place nette. Seule, subsistait la « petite maison » des Ingalls, qui fut hélas détruite par le feu lors des incendies qui ravagèrent la Californie en 2005.

Ce billet serait trop long si je devais dire écrire sur tout le monde. Aussi, vais-je à présent laisser la parole à Susan McCray, qui fut la directrice de casting de la série. Écoutez-la évoquer avec tendresse la merveilleuse équipe qu’elle a eu le bonheur de côtoyer pendant neuf ans.



Le mot de la fin revient à ma copine Alison « Nellie Oleson » Arngrim, qui m’a « cacedédi » une jolie photo où la peste de Walnut Grove nous livre sa moue habituelle. Alison a récemment triomphé en France avec ses Confessions d’une garce de la prairie, stand-up qu’elle a créé entièrement en langue française avec mon ami Patrick Loubatière qui est LE spécialiste de la Petite Maison. C’est à lui que vous devez l’édition de version française en DVD, ainsi que les interviews qui figurent en bonus sur les « discs ».


Nellie.jpg
Alison, please, vient te produire à Moncton !!! Je t’adore.



Lire le précédent épisode : cliquez ici.
Par Zanzi - Publié dans : HUMEUR : Zanzi and the City
Ecrire un commentaire - Voir les 5 commentaires

Mardi 20 novembre 2 20 /11 /Nov 02:05


Au cours d'une émission de radio diffusée aujourd'hui mardi 20 novembre sur la BBC, l'archevêque anglican Desmond Tutu, reproche à l'Église d'être « obsédée » par l'homosexualité. L'ecclésiastique sud-africain, Prix Nobel de la Paix, âgé de 76 ans, dit se sentir honteux de l'attitude de son Église envers les gays.
Dans cet entretien, il critique également Rowan Williams, archevêque de Canterbury et chef des Anglicans dans le monde : « Notre monde est confronté à des problèmes, la pauvreté, le VIH et le sida, une pandémie dévastatrice, les conflits... Dieu doit être en pleurs en regardant les atrocités que nous commettons les uns contre les autres. Face à tout cela, notre Église, en particulier l'Église anglicane, est presque obsédée à l'heure actuelle par des questions sur la sexualité humaine. » Puis Desmond Tutu ajoute que l'Église anglicane lui a paru « extrêmement homophobe » lors de la querelle sur la question d'autoriser ou non le prêtre ouvertement homosexuel Gene Robinson à devenir évêque du New Hampshire. Desmond Tutu se dit « attristé et honteux »
de l'Église sur ce point. Quand le journaliste lui demande s'il a toujours honte, il répond : « Si nous ne voulons pas accueillir ou inviter des personnes en raison de leur orientation sexuelle, oui. Car si Dieu comme ils le disent était homophobe je ne vénérerais pas ce Dieu ».
Toujours dans cet entretien accordé à la BBC, l'archevêque anglican parle de ces religieux conservateurs qui croient que l'homosexualité est un choix : « C'est une perversion si vous me dites que quelqu'un choisit d'être homosexuel... Il faut être fou pour choisir un mode de vie qui vous expose à tant de haine. C'est comme dire que vous choisissez d'être noir dans une société infectée par le racisme. »
Respect ! Certains hommes d'Église devraient en prendre de la graine !

Blogué par nos amis de GayClic.com

 

Par GayClic.com - Publié dans : MOTS : Citations philes et phobes
Ecrire un commentaire - Voir les 1 commentaires

Lundi 19 novembre 1 19 /11 /Nov 17:03
Par Daniel C. Hall - Publié dans : VIDEOS : Lutte contre l'homophobie
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires

Dimanche 18 novembre 7 18 /11 /Nov 06:39




La bannière et la vidéo sont (c)
Films entre potes
Les vidéos présentes et futures sont diffusées avec l'autorisation de Laurent himself.
Un grand merci à l'équipe de G !
Par Daniel C. Hall - Publié dans : WEBSERIE : G ! et FOUP
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires

Dimanche 18 novembre 7 18 /11 /Nov 02:55
AFFICHE-nouveau-bulto-web.jpg
Par Daniel C. Hall - Publié dans : WEBSERIE : Niko perd les pédales !
Ecrire un commentaire - Voir les 1 commentaires

Samedi 17 novembre 6 17 /11 /Nov 03:02
baniere2bar.gif



Au bar ou à la maison ? est (c) Virgil Renée Créations. Tous droits de diffusion sont réservés.
Les bannières, logos et vidéos sont déposés et (c) Virgil Renée Créations.
La diffusion de la série sur Les Toiles Roses a été autorisée par Virgil himself. Qu'il en soit remercié.
Par Daniel C. Hall - Publié dans : WEBSERIE : Au bar ou à la maison ?
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires

Vendredi 16 novembre 5 16 /11 /Nov 21:39

Une fois n'est pas coutume, voilà une bonne nouvelle concernant l'Iran. Il y a 10 jours GayClic et Les Toiles Roses se joignaient à la mobilisation internationale pour sauver Makwan Moloudzadeh, un jeune iranien de 21 ans menacé d’une exécution imminente... et bien selon L'International Gay and Lesbian Human Rights Commission (IGLHRC), le Chef du pouvoir judiciaire iranien, l'ayatollah Seyyed Mahmoud Hashemi Shahroudi, a annulé la condamnation à mort du jeune homme en déclarant que la sentence de mort constituait une violation de la doctrine islamique, des décrets religieux des hauts responsables chiites, et le droit du pays.

« C'est une grande victoire pour les droits de l'homme et un rappel du pouvoir de la protestation mondiale », a déclaré Paula Ettelbrick, directrice générale de l'IGLHRC.
Réjouissons-nous aujourd'hui de cette bonne nouvelle tout en ayant conscience que le sort de Makwan Moloudzadeh n'est pas réglé pour autant.

 

Par Daniel C. Hall - Publié dans : URGENT : Gays, militants et résistants !
Ecrire un commentaire - Voir les 1 commentaires

Vendredi 16 novembre 5 16 /11 /Nov 06:08


Fiche technique :

Avec Pascal Greggory, Valeria Bruni-Tedeschi, Charles Berling, Jean Louis Trintignant, Bruno Todeschini, Vincent Pérez, Dominique Blanc, Sylvain Jacques, Roschdy Zem, Delphine Schiltz, Nathan Cogan, Marie Daems, Chantal Neuwirth, Thierry de Peretti, Olivier Gourmet, Didier Brice, Geneviève Brunet, Guillaume Canet. Réalisé par Patrice Chéreau. Scénario de Patrice Chéreau, Danièle Thompson et Pierre Trividic. Directeur de la photographie : Eric Gautier. Musiques additionnelles (interprète) : Jeff Buckley.
Durée : 123 mn. Disponible en VF.

cqmplt.png

Résumé :
Un peintre homosexuel et tyrannique meurt. Il a demandé à être enterré à Limoges, qui se trouve être à la fois le berceau de sa famille bourgeoise et le plus grand cimetière d’Europe. Tout son entourage, on peut parler de cour, prend le train Paris-Limoges, pour le conduire à sa dernière demeure.

ceuxki1.jpg

L'avis de Bernard Alapetite :
Patrice Chéreau partage avec Claude Lelouche le rare talent en France, de savoir faire vivre une douzaine de personnages sur la toile même si cela ne va pas sans une faiblesse évidente pour ce film dénoncé par l’excellente Claire Vassé dans Positif  qui a osé rompre l’omerta : « Le couple homosexuel et le jeune garçon sont le pivot du film dont la faiblesse réside dans les figures féminines et les relations hétérosexuelles. Si Chéreau n’avait embarqué que des hommes, son histoire aurait été incontestablement plus intense. » (Claire Vassé (Positif, juin 1998, n°448)

ceuxki2.jpg
Néanmoins dans Ceux qui m’aiment... la caméra de Chéreau tente d’aimer chaque protagoniste et les acteurs le lui rendent bien. On n’a jamais vu Jean-Louis Trintignant aussi présent depuis... Le Fanfaron ! Pascal Gregory acquiert une épaisseur qu’il ne retrouvera qu’avec La Fidélité de Zulawski. Vincent Pérez est stupéfiant en travesti. Mais la véritable découverte s’appelle Sylvain Jacques. Pour sa première apparition sur un écran, il s’impose d’emblée comme l’un des garçons les plus sensuels du cinéma français. Jamais depuis Mort à Venise le regard séducteur d’un garçon pour un homme n’avait été aussi bien filmé. Aucun gay ne pourra plus oublier l’étreinte amoureuse, à la fois brutale et tendre entre Bruno (Sylvain Jacques) et Louis (Bruno Todeschini) dans les toilettes d’un wagon du Paris-Limoges. Bruno implorant Louis par cette phrase dite d’un ton à la fois suppliant et autoritaire : « Touche-moi les fesses. » Cette scène, une des plus belles scènes d’amour gay du cinéma, prend toute sa charge émotionnelle à postériori, lorsque l’on apprend la séropositivité de Bruno. On comprend alors que le refus de jouir dans la bouche de Louis n’est pas un geste de refus mais au contraire le premier geste d’amour de Bruno envers Louis.

ceuxki3.jpg
Malheureusement Sylvain Jacques n’aura été qu’un météore. On ne l’a aperçu que dans quelques séries françaises et quelques téléfilms dont l’émouvant Tania Borelis. Chéreau, fidèle, lui a donné le petit rôle de Vincent dans Son frère. Et puis comment ne pas penser en le voyant à Paul-Marie Koltes...
La performance des comédiens est d’autant plus remarquable qu’ils nous font entrer en empathie avec des individus qui d’emblée nous paraissent être tous plus ou moins des enfants gâtés hystériques et pas très sympathiques. C’est ainsi en tout cas que Pascal Greggory voyait son personnage : « Je trouve mon personnage antipathique. Vieux, dur, solitaire. La plupart des gens qui ont vu le film l’adorent, mais même si je comprends un peu pourquoi, je ne partage pas ce sentiment. Ce qu’il a de bien, c’est qu’il laisse vivre les autres. Et qu’il reste digne. Mais si je le rencontrais, je crois que je ne l’aimerais pas. Heureusement, Chéreau, qui avait écrit le rôle en pensant à lui, n’a pas cédé. Il avait raison, il avait encore vu plus loin que moi. »

ceuxki4.jpg
Sur un canevas, somme toute convenu, Chéreau ne nous inflige pas le énième film sur « Famille je vous hais » mais nous offre un merveilleux famille je vous aime. Car c’est de sa famille dont parle Chéreau. La famille de l’homme de théâtre, celle constituée au sein de sa troupe du Théâtre des Amandiers : Pascal Gregory, Bruno Todeschini, Valeria Bruni-Tedeschi. Les fidèles déjà présents dans l’aventure de La Reine Margot : Danièle Thompson, Vincent Pérez ou bien encore la famille empruntée à des amis proches : le jeune Sylvain Jacques, sur lequel se cristallisent les désirs, est le fils d’un de ses vieux amis. Si ce film est aussi beau, c’est que pour la première fois son auteur se met en danger, s’offre... C’est d’autant plus remarquable que l’idée de départ n’est pas de Patrice Chéreau mais de Danièle Thompson. Il travaillait avec elle à l’écriture de La Reine Margot quand François Reichenbach, avec qui Danièle Thompson était très liée, meurt le 2 février 1993, à l’age de 71 ans. François Reichenbach avait émis le voeu, alors qu’il était malade, d’être enterré à Limoges. Elle, pour plaisanter, comme on doit le faire dans ces cas-là, avait répondu : « Tu n’as pas plus loin ? » Et lui avait ajouté : « Ceux qui m’aiment prendront le train… » Plusieurs années plus tard, la phrase est revenue dans la conversation et le film est parti de cette anecdote réelle.

ceuxki5.jpg
Chéreau et Danièle Thompson ont écrit une première mouture, puis Chéreau a tout retravaillé avec Pierre Trividic. Des situations ont été inversées, des personnages réinventés, le scénario a été complètement restructuré pour parvenir à cette histoire en quatre actes : la gare, puis le train Paris-Limoges dans lequel nous découvrons les protagonistes. Ensuite l’enterrement dans l’immense cimetière de Limoges. Enfin, les retrouvailles de chacun dans la maison du frère du défunt. Mais la force de Chéreau est d’avoir dissout cette histoire dans son propre univers pour la faire sienne comme il l’expliquait à Toubiana : « Les gens que j’ai connus était entourés exactement de gens comme je les montre dans le film. Le personnage de Rochdy Zem, un jeune voyou très défoncé, c’était un proche de François Reichenbach, son amant à 20 ans, il se marie, a une petite fille, et Reichenbach l’installe juste à coté de chez lui pour pouvoir le garder ; déteste sa femme mais adore la petite fille... Ce sont des choses que j’ai connu vingt fois dans le milieu dans lequel je suis... Les problèmes montrés dans le film sont les problèmes de beaucoup de jeunes de Nanterre que j’ai eus comme élèves... Dans le film, je suis partout. Dans le couple formé par Charles Berling et Valeria Bruni-Tadeschi, dans le trio infernal formé par Pascal Greggory, Bruno Todeschini et Sylvain Jacques. L’homme qu’on enterre a eu des élèves, moi aussi. Je suis partout. »

ceuxki6.jpg

Le peintre Jean-Baptiste Emerich n’est plus François Reichenbach, ou du moins pas seulement, il est aussi le père du réalisateur dont le prénom est Jean-Baptiste et qui est peintre, mais c’est aussi le critique, fidèle du Masque et la plume, Gilles Sandier, auteur de cette phrase qui figure dans le script : « Se faire enculer, faut le faire, mais ça fait très mal. » (le critique théâtral fit une apparition cinématographique dans Race d’Ep’), mais encore Richard Avedon et aussi Michel Foucault et peut-être encore Edouard Mac Avoy. C’est un passage du livre d’Hervé Guibert À l’ami qui ne m’a pas sauvé la vie (Gallimard, 1990) sur les obsèques du philosophe Michel Foucault qui a donné l’idée à Patrice Chéreau de faire jouer le peintre et son frère par un seul et même acteur... Mais le personnage du mort n’est pas le centre du film, il apparaît, parfois, sorte d’images subliminales, dans son atelier, qui évoque beaucoup celui de Bacon, muet, fragile, prostré. Trintignant s’est fait une tête entre Godard et Warhol, en train, dirait-on, de s’estomper à coté d’une de ses toiles retournées contre le mur, toiles que l’on ne verra jamais. Et c’est heureux, il est important que la personnalité et l’œuvre du peintre reste dans l’ombre. Le film fonctionne sur le non-dit, surtout dans sa première partie où le spectateur est captivé par le puzzle qu’il doit assembler. On peut regretter seulement que le nom de Bacon soit cité, ce soulignage est superfétatoire.

ceuxkip7.jpg     ceuxkip8.jpg
ceuxkip9.jpg     ceuxkip10.jpg


Avec ce très beau film, Patrice Chéreau nous montre qu’il est un cinéaste perfectible, par le talent qu’il a eu de convoquer ces multiples expériences et de les faire fructifier. Son expérience de directeur de troupe de théâtre, pour cette qualité qu’il possède de faire jouer tous ses acteurs dans le même ton, tout en préservant l’unicité de chacun, les utilisant comme un virtuose sort un son parfait de son instrument. Chéreau sert les comédiens comme Paganini servait le violon. Son expérience de cinéaste, réalisant un casting parfait, effaçant ainsi celui désastreux de L’Homme blessé. On peut rêver de ce qu’aurait pu faire le Chéreau de 1998 du texte de Guibert, avec Sylvain Jacques dans le rôle qu’interprétait Anglade... Et enfin de son expérience de cinéphile, c’est toute une cinémathèque qui nourrit le film : les films de Lelouche, les film de groupe du cinéma gay américain, mais aussi l’expressionnisme allemand, Orson Welles, John Huston, Lars von Trier...
Il ne faudrait pas oublier que si ce film existe, c’est en grande partie grâce à son producteur : Charles Gassot. La réunion de Chéreau et de Gassot a étonné plus d’un professionnel, pourtant l’indépendance d’esprit de Charles Gassot, son goût pour les projets originaux et les fortes personnalités créatrices expliquent parfaitement cette alliance. Il faut aussi se souvenir que Gassot est le réalisateur d’un très beau film d’angoisse : Méchant garçon.

3824576850 3824580636 3825820888


Si l’on peut regretter que certains films gays soient calibrés pour les festivals gays, ne serait-ce pas la conséquence du machisme et même de l’homophobie dont font preuve les jurys des festivals « normaux » ? L’absence scandaleuse de Ceux qui m’aiment... au palmarès du Festival de Cannes 1998 est une bonne illustration de l’ostracisme dont sont victimes les films gays.
Le scénario du film, accompagné par un éclairant entretien de Patrice Chéreau avec Serge Toubiana, a été publié dans la collection Petite bibliothèque des cahiers du cinéma.
Le film est édité en DVD par Studio Canal, avec comme unique bonus la bande-annonce et quelques filmographies. Ce qui pour un tel film est proprement scandaleux.
Pour terminer laissons la parole à un cinéaste, Christophe Honoré qui lors de la sortie du film écrivait dans Têtu : « Si vous n’êtes pas encore allé voir Ceux qui m’aiment... vous avez bien de la chance, que ce film est pour vous comme un bonheur promis au fond de votre poche, un truc à avaler quand vous l’aurez décidé et qui forcément vous rendra plus grand. »

Pour plus d’informations :

Par Bernard Alapetite - Publié dans : FILMS : Les Toiles Roses
Ecrire un commentaire - Voir les 1 commentaires

Vendredi 16 novembre 5 16 /11 /Nov 05:02
Par Daniel C. Hall - Publié dans : WEBSERIES DIVERSES
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires

Jeudi 15 novembre 4 15 /11 /Nov 02:25
Blogué par nos amis de GayClic :


Le Sunday Mail rapporte qu'un couple d'adolescents gay écossais accuse un chauffeur de bus de la compagnie Stagecoach d'avoir menacé de les sortir du bus et de les laisser sur le bord de la route en raison de leur homosexualité.

Steven Black, 16 ans, et Mark Craig, 19 ans, racontent que le chauffeur du bus s'est offensé car Mark avait son bras autour de l'épaule de Steven. « Le chauffeur s'est arrêté sur le côté de la route et nous a dit de descendre... Il nous a dit que le bus ne bougerait pas à moins que l'on descende ou que l'on s'assoit séparément... Si nous avions été l'un sur l'autre, j'aurais pu comprendre, parce que ce n'est pas un comportement décent à avoir en public quelle que soit votre sexualité. Mais Mark avait simplement son bras autour de mon épaule », a déclaré Steven. Il a ajouté qu'ils avaient donc accepté de s'asseoir séparément dans ce bus de nuit qui les conduisait d'Aberdeen à Old-meldrum en Aberdeenshire, parce qu'ils n'avaient pas d'autre moyen de rentrer chez eux. « Je n'ai jamais été aussi humilié de ma vie. Je n'arrive pas à croire que nous soyons encore obligés de nous sentir comme des citoyens de deuxième classe ». Le couple, qui prévoit de s'unir civilement très bientôt, s'apprête maintenant à intenter une action en justice.


Après avoir visionné les images de l'incident du circuit vidéo de sécurité, la compagnie de bus Stagecoach se dit à 100% satisfaite de l'attitude professionnelle de son chauffeur. Il a été lavé de tout soupçon...
Par Daniel C. Hall & GayClic.com - Publié dans : URGENT : Gays, militants et résistants !
Ecrire un commentaire - Voir les 1 commentaires

Jeudi 15 novembre 4 15 /11 /Nov 01:44
visupub4.gif
Par Daniel C. Hall - Publié dans : VISUELS : Les affiches et pubs roses
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires

Mercredi 14 novembre 3 14 /11 /Nov 02:14
brasdefer.jpg brasdefer2.jpg


Fiche technique :

Avec Berbard Giraudeau, Christophe Malavoy, Angela Molina, Mathieu Carrière, Pierre-Loup Rajot, François Lalande et Thierry Ravel. Réalisation : Gérard Vergez. Scénario : Gérard Vergez. Directeur de la photographie : André Diot. 1er assistant réalisateur : Gabriel Aghion. Compositeur : Michel Portal.
Durée : 105 mn. Disponible en VF.
Résumé :

En 1943, le debarquement en Normandie s'organise. Les Services Secrets Anglais proposent a Pierre Wagnies une mission secrète qui lui fait prendre contact avec son chef et ami d'enfance Delancourt. C'est à Paris, sous les yeux des Allemands, fleuret en main que les deux hommes se retrouvent. Tous les rapproche et les sépare...

brasdefergir.jpg

L’avis de Jean Yves :
Trahisons, passions, jalousies, amitiés, chantage à l'homosexualité... Le vice et la vertu ont la part belle dans
Bras de Fer, au cœur de la Résistance.
Bras de Fer, c'est un duo comme dans Les Cavaliers de l'orage du même réalisateur.
Un duo dramatique, un duo de frères d'armes, Pierre Wagnies dit Augustin (Christophe Malavoy) et Delancourt dit Condor (Bernard Giraudeau), un duo de sportifs, d'escrimeurs de haut niveau habitués à croiser le fer pour la gloire. Un duo d'amis lancés dans un réseau de Résistance dans le Paris de l'Occupation.

brasdefergir2.jpg
Entre eux, une femme blafarde, sensuelle et camée (Camille jouée par Angela Molina), à qui chacun voue une passion sans bornes : si la Résistance et l'action patriotique rapprochent Augustin et Condor, la femme les sépare et influence leurs décisions au plus profond d'eux-mêmes.
Rien n'est simple dans cet affrontement où la raison d'État (le devoir) se mêle intimement aux bouillonnements impulsifs de l'amour : l'amitié se montre telle qu'elle est souvent, incertaine, parfois fidèle, parfois perverse.
Ce film regorge d'hésitations, de revirements, de réactions imprévues. Aussi, jusqu'à la fin, le spectateur reste dans un flou artistique de ses propres suppositions : où commence la trahison ? où finit-elle ? Condor est-il vraiment un salaud ? Augustin, jaloux jusqu'à la moelle, d'une jalousie qu'il refoule totalement, mérite-t-il un brevet de sainteté ? Condor trahit-il Augustin ?
Mais, alors que l'opération Judas prévoyait l'élimination d'Augustin une fois accomplie la mission de ce dernier, Condor lui sauve la vie. Une vie qu'il n'hésite pourtant pas à livrer en pâture aux nazis durant tout le film.

brasdefergir3.jpg
Rien n'est évident dans ce film. D'emblée, Bras de Fer plonge le spectateur en eaux troubles : le décor de cet hôtel parisien luxueux, avec sa piscine et sa salle d'escrime où naviguent les requins de tous bords, participe pleinement de l'ambiance générale. C'est le lieu où se croisent officiers nazis et espions de la Résistance, putes de haut vol et hommes d'affaires, tout le gratin interlope et sournois d'une époque aux enjeux capitaux (les nazis veulent extorquer à Condor des renseignements sur le débarquement allié).
Rivalités au sein de la Résistance donc, mais partie d'échecs aussi entre Condor et les Allemands : il sait profiter du petit défaut de l'officier Von Bleicher incarné par Mathieu Carrière pour marquer des points en le compromettant dans les bras d'un gymnaste dénudé. Il tient Von Bleicher par son homosexualité, comme les nazis le tiennent, lui, par Angela Molina interposée : Angela en chanteuse de cabaret, accrochée à la cocaïne pour être mieux tenue en laisse par ses geôliers.
Gérard Vergez a vraiment réussi une mixture savante d'étude des comportements, en un moment dramatique sans oublier l'action. Du sens et du suspense : magnifique !

Pour plus d’informations :

Par Jean Yves - Publié dans : FILMS : Les Toiles Roses
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires

Mercredi 14 novembre 3 14 /11 /Nov 01:41
visupub3.gif
Par Daniel C. Hall - Publié dans : VISUELS : Les affiches et pubs roses
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires

Mardi 13 novembre 2 13 /11 /Nov 13:07
Par Daniel C. Hall - Publié dans : LES NEWS ROSES
Ecrire un commentaire - Voir les 1 commentaires

Mardi 13 novembre 2 13 /11 /Nov 01:38
visupub1.gif
Par Daniel C. Hall - Publié dans : VISUELS : Les affiches et pubs roses
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires

Lundi 12 novembre 1 12 /11 /Nov 02:52
Par Daniel C. Hall - Publié dans : WEBSERIE : Niko perd les pédales !
Ecrire un commentaire - Voir les 1 commentaires

Lundi 12 novembre 1 12 /11 /Nov 01:00


Fiche technique :

Avec Bruno Todeschini, Eric Caravaca, Maurice Garrel, Antoinette Moya, Robin son Stévenin, Catherine Ferran et Nathalie Boutefeu. Réalisé par Patrice Chéreau. Scénario de Patrice Chéreau, Philippe Besson et Anne-Louise Trividic, d’après le roman de Philippe Besson. Directeur de la photographie : Eric Gautier. Musiques de Marianne Faithfull.
Durée : 95 mn. Disponible en VF.



Résumé :
À Paris, Thomas est atteint d'une maladie incurable qui détruit ses plaquettes sanguines. Celle-ci astreint le patient à un régime sévère. Un soir, il passe affolé chez son frère Luc, qu'il a perdu de vue, pour lui confier la gravité des symptômes. Poussés à bout par la progression de la maladie, les deux hommes vont enfin se livrer à eux-mêmes. Pour la première fois, Thomas semble éprouver de l'intérêt pour la vie privée de Luc, homosexuel. Claire, la petite amie de Thomas, prend progressivement ses distances vis-à-vis de ce dernier. Les deux frères finissent par passer l'essentiel de leur temps ensemble et se remémorent des souvenirs de leur enfance, alors que la maladie ronge.

sonfr1.jpg


L’avis de
Boris Bastide :

Deux acteurs formidables (Bruno Todeschini et Eric Caravaca), un réalisateur de très grand talent (Patrice Chéreau) et un scénario d’une incroyable justesse sur un sujet difficile, deux frères confrontés à la maladie. Voilà les éléments qui font de Son Frère, Ours d’argent au Festival du Film de Berlin, un très grand film. Produit pour le petit écran (Arte), ce long-métrage mérite très largement de jouer dans la cour des grands.

Couché sur un lit d’hôpital, un corps est pris en charge par deux infirmières. Celles-ci s’activent autour de lui, le rasent pour le préparer à l’opération du lendemain. Les gestes sont minutieux. Les deux infirmières prennent soin de ne rien brusquer. Il fait nuit. Sur le lit, Thomas ne bouge pas. Depuis sa rechute et son retour à l’hôpital trois mois plus tôt, son corps n’est plus tout à fait à lui. Le problème de Thomas, c’est les plaquettes. Elles ont décidé de le quitter un jour, on ne sait pas trop pourquoi. On ne sait jamais vraiment pourquoi. Les médecins cherchent. Les maladies ont beau avoir un nom, elles n’en restent pas moins mystérieuses. Du coup, Thomas est en danger. Le moindre coup, le moindre petit accroc et c’est l’hémorragie. La vie vous quitte comme ça, pour rien. Sur son lit d’hôpital, Thomas ne bouge donc pas. Son regard se perd dans le vide. Que peut-il bien se passer dans sa tête ?

Cette question-là, Luc n’en finit pas de se la poser. Luc, c’est le petit frère de Thomas. Il est présent lui aussi ce soir là dans cette chambre d’hôpital. Assis dans un coin de la pièce, il ne dit rien. Il regarde. Un soir de février, Thomas a décidé de lui faire une demande qu’il est difficile de refuser surtout entre frères. Alors qu’ils ne s’étaient pas vus depuis des mois, sûrement des années, l’aîné débarque chez son cadet pour tout lui raconter, la maladie, ce corps qui se détraque sous ses yeux sans qu’il ne puisse rien y faire. Thomas demande ensuite à Luc de l’accompagner à l’hôpital, de vivre les mois à venir auprès de lui. Sent-il que ce sont peut-être les derniers ?

sonfr2.jpg

Luc est donc là à ses côtés. Son Frère existe d’abord par et autour de ce regard. Luc, homosexuel en pleine santé, qui avait construit sa vie loin de sa famille, se voit offrir d’assister à la déchéance du corps de son frère. Autour de ce premier regard d’autres viennent se mêler, ceux des parents maladroits et désemparés, ne sachant plus que dire sinon des banalités ou des mots qui blessent, ceux du personnel médical plein d’attention mais aussi du détachement de ceux qui se sont résignés, habitués à côtoyer la maladie, celui enfin des compagnons des deux frères compréhensifs et déboussolés. Le regard c’est aussi celui de Chéreau qui a décidé de regarder cette souffrance en face. On suit avec précision toutes les étapes du traitement de Thomas. Comme pour Luc, rien ne doit nous être épargné. Chéreau montre des êtres entiers pris dans leurs contradictions, leurs faiblesses qui surpassent par moment leur capacité à aimer. Pour Luc, cette épreuve est à la fois un cadeau et un fardeau. Qu’est-ce qu’un homme peut offrir de plus important à un autre que de partager ses derniers instants ? Qu’y a t’il de plus dur que de voir souffrir ou de devoir se séparer de ceux qui nous sont le plus cher ? Ce regard en tout cas est là. Il permet à Thomas de traverser cette bataille contre le mal qui le travaille de l’intérieur en étant autre chose qu’un simple malade parmi d’autre. Face à Luc, il est beaucoup plus que ça. Un frère.

sonfr3.jpg
À côté, les autres malades semblent terriblement seuls. Une femme appelle sans relâche un nom dans la nuit. Un adolescent de dix-neuf ans se promène dans les couloirs de l’hôpital une grande cicatrice remontant du bas de son ventre à sa poitrine. Lui souffre de l’intestin. Les ablations se multiplient sans apporter de solution. Luc écoute sa plainte désespérée, lui offre un peu de réconfort puis continue son chemin. Plus tôt, plus tard, c’est Camille, l’amie à bout de Thomas que Luc tente de réconforter. Ne supportant pas de contempler la lente détérioration de l’état de celui qu’elle a aimé, elle décide d’abandonner, complètement vidée. Ne lui reste plus que la colère.
On ne côtoie pas la déchéance sans s’abîmer. Luc aussi est affecté. Sans qu’il s’en rende forcément compte, l’état de son frère le contamine. La colère, la culpabilité commence à l’habiter. Il ne sait plus bien où il en est. Comment continuer à désirer, à aimer, à vivre quand son frère lui ne peut plus rien espérer ? Plus le film avance, plus les deux frères se rapprochent jusqu’à ce que Luc se rêve lui-même malade à la place de Thomas dans une des plus belles séquences du film. Cette vision vient comme un rappel à l’ordre. Elle souligne tout le mystère de la relation fraternelle. Le même sang coule dans leurs veines mais ils n’en restent pas moins deux êtres singuliers. L’un est homo, l’autre hétéro. L’un est malade, l’autre pas. Leur lien si singulier n’en garde pas moins quelque chose de secret même si Luc doit se résigner peu à peu à voir Thomas partir. Seules quelques très belles scènes où les deux frères se confient sur leur enfance nous font entrevoir la force de ce qui les unit. Même en présence de tiers, ils n’existent plus que l’un pour l’autre comme dans ses très belles scènes au bord de mer comme toute droit sortie de la chanson "Sleep" de Marianne Faithfull dont l’univers contamine peu à peu celui du film au point d’inspirer littéralement les dernières moments. Sans que les mots soient dits, Luc voit tout, il comprend.

sonfr4.jpg
À quoi ça tient la vie ? Sans doute à pas grand chose. C’est pourtant ce pas grand chose qui fait tout le sel de la vie. La narration nous ballade en aller-retour entre février et l’été. Ce lien tenu, d’abord improbable se construit peu à peu sous nos yeux. Au-delà de la relation fraternelle et de la maladie, le film touche à l’essentiel. L’amour, la fraternité, le désir. La mise en scène de Chéreau ne fait que mettre cela en valeur, que célébrer la vie, le mouvement. Le cadre n’arrête jamais de bouger, les personnages ne cessent de se regarder, de se serrer les uns contre les autres. Il faut montrer aux gens qu’on les aime pendant qu’il est encore temps. Et si cette histoire d’un homme pouvant mourir à tout moment qui décide de dire à son prochain qui l’aime n’était qu’une simple métaphore de la voie que devrait emprunter chacun de nous ? Au final, Thomas et Luc ont réglé leurs différends et partagé un instant de belle et douloureuse fraternité. Tout le reste n’est que mystère.

It is safe to sleep alone In a place no one knows And to seek life under stones In a place water flows.
It is best to find in sleep The missing pieces that you lost Best that you refuse to weep Ash to ash, dust to dust.
It is strange to sleep alone In a place no one knows Strange to shelter under stones In a place water flows.
It is safe to walk with me Where you can read the sky and stars, Safe to walk upon the sea In my sleep we can go far.
It is safe to sleep alone In a place no one knows And to shelter under stones In a place water flows.
It is strange to sleep alone In a place no one goes, Strange to seek life under stones. In my sleep no one knows.
Sleep, Marianne Faithfull

sonfr5.jpg

L'avis de
Jean Yves :
Dense, bouleversant, mais aussi apaisant, ce sont les mots qui me viennent à propos de ce film déjà diffusé sur ARTE. Cette chronique d'une mort annoncée, où deux frères tentent de se retrouver, creuse encore les thèmes chers à Patrice Chéreau : le corps, l'intime, et les liens... Certains critiques ont qualifié ce film de difficilement soutenable ou tout au moins de dur. Pour ma part, je ne partage pas ce sentiment : je suis sorti de ce film calme et apaisé. Sans doute que la dureté vue par certains dans ce film est due au sujet (la maladie) et aussi parce que cette maladie occupe une grande place dans le film. Il y a pourtant une douceur, une sérénité que j’ai ressenti dans cette histoire : j’ai été touché par la relation entre les deux frères. Un « programme » est donné au début du film : Thomas demande tout simplement de l’aide à son frère Luc et ce dernier accepte. À la fin du film, ce programme est réalisé. Luc permet à son frère de continuer à vivre... même si Thomas disparaît en choisissant de mourir. Le film parle certes de maladie mais aussi de fraternité. Chacun s’est acquitté de son programme. Personne ne s’est dédit. Chaque personne est allée jusqu’au bout, de son propre gré, comme cela avait été décidé. Dans la réalité, ce n’est pas toujours le cas, et c’est cela qui fait de ce film une histoire apaisée au sens où il y a une belle « transmission » entre les personnages.

sonfr6.jpg

Il y une scène particulièrement violente et émouvante dans la chambre d’hôpital quand le père demande pourquoi ce n’est pas Luc, qui est tombé malade. Dans cette scène, on voit toute la réalité d’une famille : le père a sans doute un peu raison, même si l’expression est maladroite car il sent que le frère cadet aurait été plus fort face à cette maladie. Cela n’a rien à voir, pour moi, avec le fait que Luc soit homosexuel. Il y a aussi les histoires du vieil homme (Maurice Garrel) sur le banc… comme l'appel d'une conscience. « Parler peu mais parler bien », dit-on. Une expression qui convient à Son frère, dont le narrateur dans le roman de Philippe Besson affirme : « Je raconte la vérité pour la première fois, je suis dans le réel. J’ignorais que les mots pouvaient dire le réel. »

Pour plus d’informations :

 

Par Boris Bastide - Publié dans : FILMS : Les Toiles Roses
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires

Dimanche 11 novembre 7 11 /11 /Nov 02:43




La bannière et la vidéo sont (c)
Films entre potes
Les vidéos présentes et futures sont diffusées avec l'autorisation de Laurent himself.
Un grand merci à l'équipe de G !
Par Daniel C. Hall - Publié dans : WEBSERIE : G ! et FOUP
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires

Texte Libre

Commentaires

Contact - C.G.U. - Signaler un abus - Articles les plus commentés