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Blog LGBT du rédac' chef :
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Mais aussi, depuis, Cyril Legann,
Gérard Coudougnan (Livres), Voisin Blogueur,
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Un grand merci à Francis Moury,
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Jeudi 25 octobre 4 25 /10 /Oct 04:33
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Notre correspondante au Canada, qui n’est autre que la directrice de la programmation de la station de télévision de Saint Andrews, semi-célébrité, future femme de médecin, business woman et ex-mère en devenir Criquette Rockwell, a rencontré notre plus célèbre gros niqueur chroniqueur dans sa thébaïde cariboulandaise. Une interview exclusive réalisée en exclusivité pour Les Toiles Roses. Un scoop permanent et des révélations sur la saison 4 de Zanzi and the City.




Criquette Rockwell : — Bonjour Zanzi !

Zanzi : — Bonjour Criquette !

Criquette Rockwell : — Comment allez-vous, et surtout, comment te portes-tu ?

Zanzi : — Je vais très bien, merci. En fait, je me sens beaucoup mieux depuis que je suis une thérapie de groupe pour soigner mon dramacouinage. Je me suis fait ainsi de nouveaux amis : un chanteur schizophrène, un député hypocondriaque et alcoolique, une athlète boulimique, un pasteur agnostique et une secrétaire droguée aux fruits de mer. Nous avons même adopté un homard. C’est notre mascotte. Je crois qu’il en pince un peu pour moi…

Criquette Rockwell : — Zanzi, vous avez créé un mouvement de panique parmi votre public, et notamment chez votre fan numéro 1, Luc, qui a failli succomber à une overdose de tranquillisants après avoir fait une crise de nerfs. Pourquoi ce silence depuis deux mois ?

Zanzi : — J’avais besoin de repos. Pendant un an, Daniel C. Hall m’a fait travailler sans relâche, me harcelant sans cesse au téléphone en me disant qu’il était mon pire cauchemar. Il voulait aussi me faire payer le « temps perdu » que j’avais passé à la recherche de mon visage. Au moment de quitter la France, j’étais exténué. Mon contrat était arrivé à échéance, et j’ai hésité à le renouveler.

Criquette Rockwell : — Qu’est-ce qui vous a persuadé de signer pour une quatrième saison de Zanzi and the City ?

Zanzi : — C’est l’amour. L’amour de mon public.

Criquette Rockwell : — Ne serait-ce pas plutôt un gros paquet de fric ?

Zanzi : — Chuuuuuttttt !

Criquette Rockwell : — Pouvez-vous nous donner quelques détails sur la saison 4 qui vient de commencer ?

Zanzi : — Eh bien non.

Criquette Rockwell : — Pourquoi nin ?

Zanzi : — Mais parce que.

Criquette Rockwell : — Et si je vous laisse toucher mes opulentes protubérances mammaires ?

Zanzi : — Bon, d’accord, puisque vous y tenez. [Zanzi touche les seins rebondis de Criquette] Il y aura les classiques indémodables : mes savons, mes crooners, ainsi qu’une nouvelle série de « J’aime les… » qui enchantera les petits et les grands. Et pour les plus curieux il y aura aussi… davantage de photos de moi.

Criquette Rockwell : — Zanzi, la rumeur prétend que vous êtes devenu hétérosexuel. On vous aurait surpris en train d’embrasser une femme sur la bouche lors de votre soirée d’adieu du 25 août.

Zanzi [qui touche toujours les seins de Criquette] : — Oui, c’est exact. Mais je ne peux vous en dire davantage. La dame en question est une respectable mère de famille. Et d’ailleurs, c’est elle qui a commencé.

Criquette Rockwell : — Daniel C. Hall prétend que vous êtes un hétéro refoulé. Qu’en pensez-vous ?

Zanzi [il arrête de caresser les tétons de Criquette] : — En ce moment même, je refoule mes pulsions qui m’amènent à vouloir explorer les contrées vallonnées de votre sculpturale anatomie.

Criquette Rockwell : — Zanzi, une question que tous vos fans célibataires ou malheureux en ménage se posent : êtes-vous un cœur à prendre ?

Zanzi : — J’ai le cœur innombrable comme le poème éponyme d’Abû Nûwas.

Criquette Rockwell : — Et le cœur a ses raisons.

Zanzi : — Alors voilà !

Criquette Rockwell : — Zanzi, merci.

Zanzi : — Merci à vous. [Zanzi se lève et dépose un baiser sur l’airbag siliconé de Criquette]
Par Daniel C. Hall - Publié dans : HUMEUR : Zanzi and the City
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Jeudi 25 octobre 4 25 /10 /Oct 03:25
Par Daniel C. Hall - Publié dans : VIDEOS : Lutte contre le sida
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Mercredi 24 octobre 3 24 /10 /Oct 11:43

En 1997, le programme de séquençage du génome humain (qu’il a conduit à ses débuts) bat son plein. Chaque mois ou presque, de nouveaux gènes de maladie sont découverts ; les bases génétiques des comportements humains sont discutées. James Watson, codécouvreur de l’ADN, Nobel de médecine en 1962, évoque alors la possibilité de découvrir un « gène de l’homosexualité », et de le dépister chez le fœtus. Et il lance : « Les femmes doivent pouvoir avorter si leur enfant est testé homosexuel. » (…) « C’est parce que la plupart des femmes veulent des petits-enfants », ajoute-t-il à présent.

Par Daniel C. Hall - Publié dans : MOTS : Citations philes et phobes
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Mercredi 24 octobre 3 24 /10 /Oct 03:35
Par Daniel C. Hall - Publié dans : VIDEOS : Lutte contre l'homophobie
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Mardi 23 octobre 2 23 /10 /Oct 03:09
Par Daniel C. Hall - Publié dans : VIDEOS : La TV en folie
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Lundi 22 octobre 1 22 /10 /Oct 09:13

(4.01)


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Mon public de la première heure remarquera, à la lecture du titre choisi pour illustrer ce billet, que je prends le contre-pied de celui par lequel j’avais, il y a un peu plus d’un an, inauguré la série Zanzi and the City. Les mauvaises langues diront peut-être que je ne cherche qu’à faire de l’audience, d’autant que je vais vous parler de sexe dans cet épisode dont le numéro évoque ma position préférée. Cela n’a pas d’importance. L’argument développé l’année dernière était pertinent, et sans le renier, je dirai simplement que son antithèse est également recevable.

J’avais exposé qu’il fallait coucher le premier soir parce qu’il pouvait ne pas y avoir de deuxième soir. Partons de ce postulat. Vous rencontrez quelqu’un qui vous plaît, l’alchimie fonctionne et, de fil en aiguille, vous finissez tout nus dans les bras l’un de l’autre. Et vous consommez votre connaissance. Et patatras ! Vous avez couché le premier soir… Le mâle est fait.

Hypothèse numéro 1 : le mâle aimé décide de reprendre du potage (êtes-vous soupe ou potage ? il faudra répondre à cette question une autre fois…). C’est que le consommé lui a plu. Si vous êtes assez fin (ou fine) pour devenir son plat favori, alors c’est gagné. Zanzi and the City épisode 1 est fait pour vous.

Hypothèse numéro 2 : le mâle est fait, et malheureusement pour vous, il ne reprendra pas du potage. Cela manquait-il de sel, de piment ? Le goût lui a-t-il déplu ? Souvent, la saveur du moment dépend du cœur et du temps que l’on a mis à l’obtenir. Bien mâle acquis ne profite jamais… Ce qui tombe tout cuit dans votre assiette n’a, au fond, que peu d’intérêt.

Délaissons le registre de la métaphore culinaire pour exprimer les choses clairement. Vous avez couché le premier soir ? Vous avez cédé à la facilité et à vos pulsions du moment. Votre conquête vous plaisait au point que vous souhaitiez la revoir ? Pas de chance, elle ne partage pas votre point de vue. L’homme est un chasseur dans l’âme. Depuis la nuit des temps, cela fait partie de son héritage culturel, quelle que soit la société dans laquelle il évolue. Même les végétariens (il y en a dans mon lectorat) sont des prédateurs en matière d’amour et de sexualité. Le mâle chasseur ne profitera réellement de sa proie que si celle-ci lui aura donné du fil à retordre et qu’il aura dû, pour en prendre possession, surmonter des obstacles. En clair : vous auriez dû vous faire désirer. Le jeu du chat et de la souris est nécessaire à la naissance d’une relation amoureuse. Même si vous êtes dans l’hypothèse numéro 1, celle d’une coucherie réussie qui débouche sur une love story, ce jeu aura lieu a posteriori, à défaut d’avoir constitué les préliminaires. Cours après moi que je t’attrape ! Certains d’entre vous en sont des exemples vivants…

Si vous rencontrez quelqu’un dans une optique amoureuse, coucher le premier soir n’est pas la meilleure des entrées en matière. Ce faisant, en vous dépouillant trop hâtivement de vos vêtements, vous vous dépouillez aussi de la magie et du mystère qui vous entourent et qui sont des éléments constitutifs de votre charme auprès de votre partenaire. Si vous vous donnez tout de suite, celui-ci n’a plus rien à attendre de vous. Adieu, pour lui, le plaisir de la chasse, de la conquête et de la victoire. Vous n’êtes qu’une alouette cuite sitôt digérée et oubliée, non un trophée dont il jouira de la possession avec satisfaction et, si vous savez vous y prendre, l’ultime et le fleuron de sa collection !

Chacun fait comme il l’entend, mais de mon point de vue, si vous ne cherchez qu’un plan cul, alors il est évident qu’il faut coucher le premier soir. Si vous cherchez l’amour de votre vie, vous feriez mieux d’y réfléchir à deux fois avant de sauter… le pas. À mon avis, il serait même préférable de ne pas embrasser le premier soir. Donnez quand même à votre cœur de cible des signes encourageants pour l’engager à vous revoir rapidement. Le deuxième soir, embrassez-le, mais pas fougueusement. Les baisers fougueux débouchent facilement sur un Congrès du Kama-Sutra. Le troisième soir, échangez plus longuement vos salives et vos bactéries buccales (c’est bon pour la santé), cela fera monter l’adrénaline et le désir. Mais ne cédez pas encore. Pour les soirs suivants : faites comme vous voulez.

Ce billet d’humeur et d’humour n’a pas la prétention d’édicter une règle générale. Chaque relation est unique et se construit en fonction du tempo et selon le modus vivendi que les partenaires lui donnent. Il se borne juste à énoncer quelques pistes, selon l’expérience de votre dévoué serviteur, de retour sur Les Toiles Roses pour une quatrième saison de Zanzi and the City.


Lire le précédent épisode : cliquez ici.
Par Zanzi - Publié dans : HUMEUR : Zanzi and the City
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Lundi 22 octobre 1 22 /10 /Oct 08:14

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Photo : (c) D.R.
 
Julien tient le blog I Love Juju. Ses longs posts politiques ou sociétaux (au milieu d’innombrables potacheries queer d'un mauvais goût jubilatoire) sont, à chaque fois, des claques. Approuvant à 100 % ses analyses, nous avons décidé de publier dans cette rubrique les plus dérangeants. Les 4 vérités de Juju, ce sont aussi celles de ce blog…


« Je pense que les folles font beaucoup de tort aux gays. »

De la bouche de la mamie du coin, cette phrase est vraiment horripilante, mais quand c’est votre meilleur ami (lui-même pédé) qui la prononce, on est en droit de se poser des questions. Discours hétéro-normé ou véritable changement de mentalité ?

Mon attention avait été attirée il y a quelques mois par un buzz autour d’un site communautaire sur la plateforme gayattitude qui se voulait résolument opposé à la Gay Pride. En consultant à nouveau la page d’accueil aujourd’hui, j’ai pu constater que le texte a été délayé, mais le cœur d’origine a néanmoins été conservé :

parce que nous refusons d’employer une méthode créée et employée depuis des décennies, parce que nous considérons qu’elle est désormais contre-productive, parce que nous considérons que la Gay Pride fait plus de mal que de bien aujourd’hui aux gays.

parce que nous réprouvons l’image que renvoient les médias de cette réunion, et donc de nous, lors de ces journées, mais parce que nous ne pouvons pas blâmer les médias de ne faire que photographier ce qu’ils voient.

parce que nous considérons que toutes les images de folles braillardes et peinturlurées, de toutes ces poufiasses habillées comme des putains de bas étage, de toutes ces morues vulgaires ne font que nuire à notre image. parce que nous pensons même qu’elles sont un danger, pour des jeunes suicidaires qui se découvrent gays et qui ont peur de devenir comme ça.

parce que cette Gay Pride, loin de nous rendre notre fierté, nous fait HONTE, fait honte à nos amis et n’aide personne à s’affirmer courageusement, aujourd’hui.


Je vous laisse le soin de l’explication de texte, en particulier sur le troisième paragraphe qui est bien plus haineux qu’il n’est constructif, mais qui reste toutefois symptomatique de l’évolution de l’« homosexuel » dans l’inconscient collectif, homo ou pas. Le dernier Têtu y a d’ailleurs consacré un dossier autour du thème de la virilité, nous dirons « mâlitude », la présentant comme le graal ou tout du moins le dernier chic. La folle vit-elle ses derniers instants ?

Chaque pédé qui vit dans un pays où les homosexuels ont un minimum de droits doit ces libertés à la folle. La folle, par sa gestuelle, son expression, sa présence et son engagement qu’il soit associatif, politique ou médico-social, a contribué à une amélioration directe par son action (mais celle-ci était également le fait de pédés non folles ou de gouines) mais également indirecte par sa visibilité. Montrer ce qui dérange, quitte à le faire avec une extravagance insupportable pour certain(e)s, faire sortir du silence, du ghetto, afficher, affirmer, car le silence est ce qu’il y a de pire pour toute minorité (rappelons que la minorité homosexuelle est radicalement différente des autres – ethniques – puisque l’identité ne se transmet pas à la naissance mais se définit au fil du temps).

Le recul de l’homophobie et l’acceptation croissante de l’homosexualité dans les sociétés occidentales ont doucement commencé à éroder les bases sur lesquelles la folle s’était longtemps appuyée. Les ghettos se sont ouverts, les frontières sont devenues plus floues, les gaydars (à commencer par le mien) accusent de sérieuses pannes ou des dysfonctionnements préoccupants. Qu’on le veuille ou pas, le pédé se normalise, au grand dam des homophobes latents qui regrettent les homosexuels avec panache, ceux qui flambaient et claquaient à 37 ans 1/2 d’une overdose ou du SIDA (snif snif et bon débarras), rejoint un archétype masculin plus vraiment viril à l’ancienne, mais toutefois en reconquête d’une virilité perdue (vraiment ?). Combien de profils sur le Web affichent « folles s’abstenir » ? Combien de pédés (de mon entourage d’ailleurs) crachent volontiers sur ceux qu’ils jugent un peu trop efféminés, maniérés ou staïlés à leur goût, oubliant au passage qu’ils reproduisent par leur jugement ou leur action un schéma de discrimination dont ils ont été, consciemment ou pas, probablement eux-mêmes victimes ? Tout cela sans se rendre compte qu’ils détruisent progressivement les libertés qui existaient à l’intérieur de la communauté (en substance du moins, le langue-de-putage ne date pas d’hier non plus), conscients qu’ils sont du cadre plus large dont ils disposent (PACS, droits, voire adoption et mariage dans les pays totalement civilisés) tout en oubliant que ce cadre n’est dû qu’à l’existence préalable de ce qu’ils sont en train de dépecer méthodiquement à grands coups d’arguments rétrogrades et de virages idéologiques à droite.

Que les choses soient claires. Pour l’homophobe de base, tous les pédés sont des folles, peu importe qu’ils roulent du cul ou soient des bears confirmés. Ce n’est pas une question d’apparence mais de sexualité. L’argument de la discrétion souvent évoqué n’est qu’un cache-misère, une façon de jeter un voile de pudeur sur un sujet qu’on ne préfère pas aborder, parquer les pédés derrière les murs de leur appartement comme on délocalise les vieux vers des mouroirs pudiquement appelés « maisons de retraite ». N’oublions pas que la dernière fois que la droite dure était dans la rue, elle gueulait « les pédés au bûcher !” (on a même entendu «  camp de concentration », mp3 dispo chez Freaky) et que même si ses idées ne sont pas reprises par une large majorité, je reste néanmoins sceptique quant à leur recul.

Pour le reste, et surtout pour les pédés, le concept de folle est souvent totalement arbitraire. En général, est folle celui qui est plus maniéré que soi, souvent avec des critères d’analyses totalement subjectifs et sans aucun fondement. La folle fait peur, car elle appelle à une reflexion identitaire à laquelle la plupart ne veulent plus se confronter. La virilité rassure, forcément, ça fait 2 000 ans qu’elle est au menu sous diverses formes, c’est dans les vieux pots… Son retour comme une forme de contre-identité montre la fissure dans le tissu identitaire homosexuel, une volonté de reléguer la sexualité au second plan en affirmant qu’elle n’est qu’accessoire dans la définition individuelle, que le genre originel reprend le dessus sur l’orientation, argument auquel je persiste à opposer qu’il n’a ni queue ni tête puisque la définition se fait bien plus dans le rapport à l’autre ou aux autres qu’à soi-même. Et dans ce rapport, l’orientation sexuelle reste un critère – conscient ou inconscient – déterminant, vous n’êtes pas convaincu ? Regardez le comportement de votre meilleure amie avec un mec hétéro et avec un homo, rien de discriminant en soi, mais une prise en compte de la sexualité de l’autre dans le rapport qu’on a avec lui.

Certains veulent le retour à une forme de « normalité » perçue comme un argument rassurant. C’est une confusion profonde à mon sens, la virilité affichée comme un mode de séduction est un art, celle qu’on brandit comme un contre-pouvoir aux autres formes de développement de l’individu (et je pense au-delà des pédés aux trans, aux androgynes, etc…) ou comme une nécessité pour l’homme relève du conservatisme ambiant qui va en se renforçant, car elle masque ce que beaucoup ne souhaitent pas voir. Ce n’est pas la folle qui fait du mal aux gays, c’est le fait que les voix s’accordent pour dire qu’on en a « fait assez » et que la « cause » homosexuelle n’est plus une priorité !

Par Julien alias Juju
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Lundi 22 octobre 1 22 /10 /Oct 08:01
Blogué par nos amis de GayClic.com :


Voici LA nouvelle qui a fait le tour du monde en moins de temps qu'il ne faut pour le dire... MAIS QUELLE NOUVELLE ? Et bien les millions de fans d'Harry Potter viennent d'apprendre que l'un des héros de l'histoire, Albus Dumbledore, le directeur de Poudlard, est gay. La révélation a été faite vendredi dernier par l'auteur en personne, J.K. Rowling, lors d'une séance de questions-réponses à New york.

Quand l'un des intervenants lui a demandé si Dumbledore avait déjà connu l'amour, elle a simplement répondu : « J'ai toujours pensé que Dumbledore était gay. » Après un bref silence, la salle l'a alors longuement applaudie. Puis elle a ajouté : « Si j'avais su que ça vous rendrait si heureux, je vous l'aurais dit il y a des années. » Elle a ensuite expliqué que Dumbledore avait été amoureux d'un autre sorcier, Grindelwald. Ce dernier s'avérant être un mage noir, Dumbledore avait du l'affonter en duel et le faire emprisonner. Elle a également raconté que dans le script du sixième film, on faisait dire à Dumbledore qu'il avait connu une fille jadis, et qu' elle avait tout de suite mis une note dans la marge pour le scénariste disant : « Dumbledore est gay ! »

Par Daniel C. Hall - Publié dans : LES NEWS ROSES
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Dimanche 21 octobre 7 21 /10 /Oct 09:04




La bannière et la vidéo sont (c)
Les Dames de l'Immeuble
Les vidéos présentes et futures sont diffusées avec l'autorisation de Niko himself.
Un grand merci à toi, Niko !
Par Daniel C. Hall - Publié dans : WEBSERIE : Niko perd les pédales !
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Samedi 20 octobre 6 20 /10 /Oct 03:08
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Au bar ou à la maison ? est (c) Virgil Renée Créations. Tous droits de diffusion sont réservés.
Les bannières, logos et vidéos sont déposés et (c) Virgil Renée Créations.
La diffusion de la série sur Les Toiles Roses a été autorisée par Virgil himself. Qu'il en soit remercié.
Par Daniel C. Hall - Publié dans : WEBSERIE : Au bar ou à la maison ?
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Vendredi 19 octobre 5 19 /10 /Oct 01:14
Par Daniel C. Hall - Publié dans : WEBSERIES DIVERSES
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Jeudi 18 octobre 4 18 /10 /Oct 10:27
Par Daniel C. Hall - Publié dans : VIDEOS : Lutte contre le sida
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Mercredi 17 octobre 3 17 /10 /Oct 00:00

 


Fiche technique :

Avec Colin Farrell, Robin Wright Penn, Dallas Roberts, Sissy Spacek et Andrew Chalmers.. Réalisé par Michael Mayer. Scénario de Michel Cunningham, d’après son roman. Directeur de la photographie : Enrique Chediak.
Durée : 95 mn. À voir en salles en VO, VOST et VF.



Résumé :

Depuis leur plus tendre enfance, Bobby et Jonathan sont inséparables. Chacun trouve chez l'autre ce qui lui manque. Pour Jonathan, Bobby et son goût de la liberté sont une ouverture sur le monde. Pour Bobby, la famille de Jonathan, et surtout sa mère, Alice, lui apportent la stabilité qu'il n'a jamais connue.
Après quelques années de séparation, les deux garçons se retrouvent à New York. Avec Claire, une jeune femme libre d'esprit, ils vont s'inventer une famille comme ils en ont toujours rêvé.

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L'avis de Mérovingien02 :
Spectateurs neurasthéniques et suicidaires, passez votre chemin : La Maison du Bout du Monde n'est pas fait pour vous redonner du baume au cœur ! Si vous avez vu The Hours, vous savez à peu prêt à quoi vous attendre.

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C'est en effet le même auteur qui est à l'origine des deux romans adaptés pour le cinéma, à savoir Michael Cunningham, passé maître dans l'art de traduire le spleen de nos existences. Après l'adaptation prestigieuse de The Hours par Stephen Daldry, c'est au tour de Michael Mayer de s'essayer à la transposition cinématographique du malaise indicible.

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Si le rapprochement avec The Hours peut sembler facile, c'est avant tout parce que les deux œuvres ont de nombreux points communs. Ainsi, on retrouve un découpage en trois temps différents véhiculant chaque fois une évolution chez l'individu. La seule nuance concerne les personnages qui ne sont plus différents selon l'époque mais tout bonnement fusionnés en un seul être, à savoir Bobby, figure centrale de l'œuvre passant de l'enfance à l'âge adulte.

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Premier acte du film : nous sommes en 1967, et le jeune garçon fait sa première rencontre avec la mort, lorsqu'il cause accidentellement celle de son frère. Les germes de la Peur de la Solitude s'immiscent dans son âme. Deuxième partie : Bobby est adolescent. Il tente de retrouver les liens fusionnels qu'il avait avec son frère via une amitié grandissante avec Jonathan. Lorsque les restes de sa famille disparaissent, il va chercher désespérément une famille de substitution, qu'il trouvera surtout avec la mère de Jonathan. Dernier acte, Bobby est adulte et se confronte enfin à la réalité du monde.

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Si ce canevas, on en peut plus simple, peut paraître assez simpliste, il trouve tout son intérêt dans ses racines clairement littéraires (il faut dire que Michael Cunningham a lui-même rédigé l'adaptation de son propre livre). La construction est relativement elliptique, les relations entre les personnages sont peu communes et il y a beaucoup de non-dits qui évitent justement de souligner le sous texte de l'œuvre. Totalement en phase avec l'esprit du récit, Michael Mayer soigne sa réalisation en revendiquant un statut d'auteur indépendant tout en demeurant sobre. La mort du frère de Bobby frappe par sa simplicité sans effet dramatique, le dénouement déprimant est filmé en anti-climax qui ne fait que suggérer l'absence totale d'Espoir, un moment de paix laisse planer une douce tristesse lorsqu'un travelling latéral relie les trois personnages principaux silencieux face au Grand Canyon...

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Sans jamais chercher à émouvoir le spectateur par des facilités dramatiques, le réalisateur saisit l'air du temps, joue sur les pauses et colle au plus près de la réalité, telle cette séquence de masturbation entre deux adolescents où la caméra reste fixe, laissant les deux jeunes allongés dans un lit hésitant à se rapprocher l’un de l'autre, s'effleurant avant de passer enfin à l'acte. Pas de provocation, juste un instant de découverte sexuelle intime maladroite et innocente comme n'importe qui a pu en vivre. On saluera l'interprétation des comédiens qui dévoilent une sensibilité à fleur de peau, particulièrement Sissy Spacek, en mère baba cool fragile et aimante et Robin Wright Penn, en femme tiraillée entre ses deux amours. Seul Colin Farrell, dans un rôle de bisexuel à contre-emploi, peine à trouver ses marques, se contentant souvent de jouer la fragilité et l'innocence par des battements de cils.

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On ne pourra que saluer la pudeur de l'ensemble qui ne tente jamais de faire le moindre couplet moralisateur. Car les personnages du récit ne sont jamais jugés et leurs forces comme leurs faiblesses semblent aller de soi. Les relations qui lient les trois protagonistes du (non) drame n'ont rien de choquantes. Elles sont à la fois complexes et sincères. Car en somme, la quête de chacun d'entre eux est d'accéder à un bonheur simple qui passe bien entendu par la nécessité de fonder une famille bien à soi. Jonathan aime Bobby mais celui-ci découvre naturellement l'amour dans les bras de Claire, la colocataire de Jonathan secrètement amoureuse de celui-ci. Ce qui n'empêche pas Bobby de finir par comprendre qu'il aime aussi son ami. Pas de ménage à trois voyeuriste pour autant. Tous ont conscience de la situation et ils finissent par fonder un foyer unique où la mère élève son enfant avec deux papas. L'Amour, l'homosexualité et même la bisexualité sont évoqués le plus naturellement du monde avec tendresse, ce qui ne peut que nous toucher.

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Mais ce qui finira par nous affecter dans cette Maison du Bout du Monde, c'est cette sorte de résignation qui anime chacun. Car si chaque membre du triangle aime les deux autres et qu'une sorte d'équilibre s'installe, la situation ne peut durer éternellement car elle est autodestructrice. La Paix Intérieure tant recherchée est-elle franchement accessible ? En tout cas, il se dégage une émotion sidérante à travers les différents décors du récit. Si tout commence dans un cocon pour le moins rassurant avec une petite ville tranquille et encadrée par la famille, la suite déménage à New York pour mieux traduire l'âge adulte et la prise de responsabilité, faite de rencontres où chacun semble avoir trouvé sa place. Quelle sensation indéfinissable nous prend alors aux tripes lorsque le triangle quitte la magie de New York pour s'isoler à la campagne.

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À la question de Claire « Comment fais-tu pour t'adapter aussi bien à la ville qu'à la campagne ? », Bobby répondra que seul importe les gens avec qui nous sommes. C'est alors là que se niche la grande déprime du récit : même si l'on est avec ceux qu'on aime, cela ne signifie pas que cela durera toujours. Aussi, la peur de l'abandon est clairement véhiculée par Bobby, de loin le personnage le plus attachant de tout le métrage. S'il a réussi à se trouver une famille de substitution avec les parents de Jonathan, ces mêmes parents vont mourir tôt ou tard (voir la mort du père justement). Et même si Bobby a enfin trouvé sa place dans sa propre famille avec Jonathan et Claire, le fantôme du SIDA et la vie à trois aussi idéale qu'utopique ne pourra finalement que laisser qu'un arrière-goût de mort qu'on ne peut qu'accepter. Le départ de Claire est d'ailleurs une des séquences les plus marquantes du film tant elle est d'une simplicité effarante et de sous-entendus dérangeants. Que restera-t-il pour Bobby dans l'avenir ? La réponse semble hélas être encore une fois la Solitude qu'il a tant cherché à fuir.

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Un constat amer qui nous laisse totalement lessivé une fois le générique de fin enclenché. A Home at the End of the World fait mal parce qu'il offre à voir des personnages ayant les mêmes rêves que nous (être heureux, avoir une famille et des amis) et qui n'idéalisent plus le bonheur qui n’est finalement que trop utopique. À l'image du parfum hippie qui débute le film, les idéaux naïfs à la Woodsto
ck sont destinés à n'être plus que de la boue. Fataliste ? Oui. Émouvant et vrai ? Peut-être. Grand film ? Sans aucun doute.
Pour plus d’informations :

Par Mérovingien02 - Publié dans : FILMS : Les Toiles Roses
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Mardi 16 octobre 2 16 /10 /Oct 03:25
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Par Daniel C. Hall - Publié dans : HUMEUR : Zanzi and the City
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Mardi 16 octobre 2 16 /10 /Oct 01:16
Par Daniel C. Hall - Publié dans : VIDEOS : Lutte contre l'homophobie
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Dimanche 14 octobre 7 14 /10 /Oct 12:23
Blogué par nos amis de GayClic.com :


Mercredi 10 octobre, le député UMP Claude Goasguen était l'invité de L'Edition Spéciale sur Canal +, pour réagir aux propos de Fadela Amara qui a qualifié de « dégueulasse » l'instrumentalisation de l'immigration. La chroniqueuse Elisabeth Lemoine a alors proposé au député de juger des « idées de gauche » en répondant juste par « dégueulasse » ou « pas dégueulasse ». À propos du mariage et de l'adoption par les homosexuels, Claude Goasguen s'est empressé de répondre « Dégueulasse, pour moi je suis contre »... D'aucuns auraient trouvé le sujet trop délicat pour le qualifier de ce mot, Claude Goasguen n'a pas eu cet état d'âme sur le moment... Il est vrai que se prêter à un tel exercice en résumant sa pensée en un seul mot, surtout celui là, est périlleux. Le député peut d'ailleurs remercier le présentateur Samuel Etienne qui lui a permis de modérer sa réponse en lui demandant s'il mesurait bien ses propos. Claude Goasguen a donc précisé qu'il était juste « contre ». Un peu plus tard dans l'émission, sentant sans doute que ses propos sur le mariage et l'adoption par les homosexuels avaient pu choquer, le député est revenu sur l'importance des mots que l'on emploie en précisant qu'il s'était laissé « piéger », et que jamais il n'emploierait des mots comme ça... Dont acte !
Sans doute un peu perturbé, Claude Goasguen a alors, en parlant du PACS, déclaré qu'il était contre, quand quelques minutes auparavant, il affirmait : « Le PACS, c'est bien »... Lapsus ? Pas si sûr... Rappelons en effet qu'à l'époque du débat sur le PACS, Claude Goasguen était contre, comme d'ailleurs sur la pénalisation des propos homophobes...

Voir la vidéo de son intervention dans L'Edition Spéciale ci-dessous.

Par Daniel C. Hall - Publié dans : URGENT : Gays, militants et résistants !
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Dimanche 14 octobre 7 14 /10 /Oct 00:00


Fiche technique :

Avec Lazaro Ramos, Marcelia Cartaxo, Flavio Bauraqui, Felippe Marques, Emiliano Queiroz et Renata Sorrah. Réalisé par Karim Aïnouz. Scénario de Karim Aïnouz. Directeur de la photographie : Walter Carvalho. Compositeurs : Marcos Suzano et Sacha Amba
ck.
Durée : 105 mn. Disponible en VO, VOST et VF.



Résumé :

Madame Sata s'inspire librement du personnage de Joao Francisco dos Santos (1900-1976), plus connu sous le nom de "Madame Sata", un homme noir d'1m78 et 88 kilos de muscle. Tour à tour malandrin, travesti, bagarreur, cuisinier, héros, taulard, père adoptif de sept enfants, Sata a passé la plupart de sa vie dans les rues chaudes de Lapa, le Montmartre des Tropiques, le Rio bohémien.

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Madame Sata
est le portrait de ce personnage explosif et complexe, à la fois maître généreux, traître cruel et amant dévoué. Ce film retrace également l'émergence de la culture afro-brésilienne urbaine et vibrante du Rio de Janeiro des années qui suivirent l'abolition de l'esclavage au Brésil (1888).

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L'avis de Matoo :
Ce film est une sacrée curiosité et un OVNI dont je n’ai entendu parlé qu’au cinéma, en voyant par hasard une bande annonce. Je ne pense par qu’il excèdera la semaine vu le nombre de personnes dans la salle hier (premier jour de sortie), et pourtant c’est un très bon film.

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Il s’agit d’un film brésilien et l’action se passe à Rio, en particulier dans le Lapa, un quartier chaud, malfamé et populaire. Le protagoniste principal, Joao Francisco dos Santos (1900-1976), est un homme bla
ck qui a vécu là-bas et qui est connu en tant que « Madame Sata », son nom de scène en tant que travesti et qui a gagné à plusieurs reprises le concours carnaval de Rio.

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Ce bla
ck immense et baraqué oscille allègrement entre la baston à la capoeira (et il est plutôt balaise, il envoie valdinguer comme ça pas mal de flics notamment) et l’envie de se produire sur une scène en diva chantant des chansons romantiques et tendres dans son lamé doré.

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Le film explore toute la complexité de ce personnage qui aspire à jouer les prima donna, qui s’adapte à son modeste milieu (ce n’est pas non plus une lumière). Il est aussi un petit voyou qui escroque, vole et passe pas mal de temps en taule. Il n’est pas toujours très tendre envers ses congénères et surprend par des sautes d’humeur inconsidérées.

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Du coup, on peut abandonner complètement l’idée du stéréotype pédé. Ce mec est aux antipodes de tout ce qu’on peut imaginer. Et c’est bien ainsi parce que c’est ce qui fait de lui une personnalité riche et singulière.

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J’ai beaucoup aimé la manière dont c’est filmé, avec des plans très serrés et des visages qui mettent en exergue une multitude d’expressions.

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Les couleurs aussi sont très particulières et montrent le paradoxe entre une palette riche (très Brésil) et une misère omniprésente dans le quartier, tout en nous plongeant dans l’atmosphère bouillonnante des années 30.

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Le film dépeint une misère intellectuelle et sociale, mais dans ce quartier bohème et chaud, où on danse, on crie, comme pour conjurer son malheur. Aussi Madame Sata est à l’image de cette situation. Elle/Il essaie de survivre avec ses armes et son honneur, tout en assumant sa position de bla
ck, d’homo et son désir d’être une artiste accomplie.

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Original donc de suivre le cheminement de ce personnage qui n’est pas particulièrement gentil ou sympathique, qui galère, qui se bat, qui baise et qui essaie de survivre dans cet environnement malfamé.

Pour plus d’informations :
Par Matoo - Publié dans : FILMS : Les Toiles Roses
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Samedi 13 octobre 6 13 /10 /Oct 09:49
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Au bar ou à la maison ? est (c) Virgil Renée Créations. Tous droits de diffusion sont réservés.
Les bannières, logos et vidéos sont déposés et (c) Virgil Renée Créations.
La diffusion de la série sur Les Toiles Roses a été autorisée par Virgil himself. Qu'il en soit remercié.
Par Daniel C. Hall - Publié dans : WEBSERIE : Au bar ou à la maison ?
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Vendredi 12 octobre 5 12 /10 /Oct 12:34
Blogué par nos amis de GayClic.com :


Un astéroïde découvert en 1994 (qui se ballade entre Mars et Jupiter) vient d'être nommé « 7307 Takei » en l'honneur de l'acteur George Takei, célèbre pour le rôle d'Hikaru Sulu dans Star Trek (1966) et plus récemment pour son interprétation de Kaito Nakamura (le père de Hiro) dans la série Heroes (2006). Le comédien âgé aujourd'hui de 70 ans, avait fait son coming-out en 2005... Il s'est depuis engagé dans la défense des droits des gays, notamment auprès de Human Rights Campaign, l'une des plus grandes organisations américaines d'égalité des droits pour les Gays.
Par Daniel C. Hall - Publié dans : LES NEWS ROSES
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Vendredi 12 octobre 5 12 /10 /Oct 09:41
Par Daniel C. Hall - Publié dans : WEBSERIES DIVERSES
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