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Mercredi 23 avril 3 23 /04 /Avr 09:03

Fiche technique :
Avec Dhanaé Audet-Beaulieu, Pierre-Luc Blais, Sylvie Bouchard, Francis Ducharme, Madeleine Péloquin, Emmanuel Schwarz et Sébastien Simoneau. Réalisation : Pascal Robitaille. Scénario : Pascal Robitaille. Directeurs de la photographie : Mathieu Laverdière et Pascal Robitaille. Compositeurd : Pierre-Luc Blais et Emmanuel Schwarz.
Durée : 50 mn. Disponible en VF.



Résumé :
Vivent les débardeurs, vive le Québec jeune !
Un couple de sympathiques « chums », William et Médéric, se filme au début de l’été, des vacances, de leurs existences…



L’avis de Psykokwak :
Lonely Child, un moyen métrage estampillé Dogma # 41, s’intéresse à Médéric, un jeune choupinou québécois qui profite de son 17e anniversaire pour présenter son chum à sa famille. Seule sa mère s’est déplacée chez la frangine.


Bien qu’elle soit au courant de la pédésexualité de son rejeton, elle s’emporte violemment lorsque Médéric embrasse son copain. Toute la haine et l’homophobie maternelle éclate en un psychodrame bien musclé. Voir la scène diffusée en début d’article, la meilleure du film.


Puis Méderic et William (Emmanuel Schwartz) se rendent en voiture chez un couple de copains dans une maison au bord d’une rivière. On écoute Médéric et un des garçons discuter de leurs premiers émois, du vécu de leur sexualité et on a droit à une petite séance de strip-tease entre Médéric et Maxime tout en retenue et très pudique. En fait l’image est surexposée et franchement mal cadrée d’où notre déception à ce qui aurait pu être une friandise. D’autres bavardages s’éternisent devant une rivière, un feu de camp… sur fond de grattouillage de guitare.


Rien de franchement excitant si ce n’est la charmante frimousse de Médéric (Dhanaé Audet-Beaulieu). Nous avons bien du mal à nous passionner pour ce Lonely Child. Les images floues, flottantes et mal cadrées accompagnent des dialogues insipides. La caméra passe de mains en mains, pour s’immobiliser sur un rétroviseur, ou sur le feu de camp.


Le principe Dogme est ici poussé à ses limites, caméra tenue à la main, lumière exclusivement naturelle, son en direct et sans préparation ou répétition des scènes. Heureusement l’accent québécois nous tire quelques sourires, même si on peine de temps en temps à tout saisir, mais vu la profondeur des échanges ce n’est pas gênant. Et si on a vu C.R.A.Z.Y., on reconnaît certaines expressions.


Bref un film sans grand intérêt et je me sens d’autant plus perplexe que ce film amateur est interprété par des acteurs. Pourquoi ne pas avoir travaillé un peu les prises de vue, tout en respectant le code Dogme ? Un petit compliment pour le rendu d’une fraîcheur dans le jeu des acteurs. À vouloir filmer comme des amateurs, il n’a rien coûté, on produit un film décevant et ennuyeux.


Je pense à Ma vraie vie à Rouen, où le jeune Etienne (Jimmy Tavares) filme sa vie d’ado à partir d’un caméscope qu’on lui a offert. Il y avait là une idée originale, que les réalisateurs Olivier Ducastel et Jacques Martineau avaient scénarisé et cela avait donné un film sympathique.
Rien de cela ici si ce n’est le sentiment de visualiser un brouillon. Dommage car l’idée de ce coming out très nature pouvait donner lieu à un film amusant et plaisant à regarder.
Pour plus d’informations :

 

Par Psykokwak - Publié dans : FILMS : Les Toiles Roses
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Mercredi 23 avril 3 23 /04 /Avr 00:57
Par Daniel C. Hall - Publié dans : VIDEOS : Lutte contre le sida
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Mardi 22 avril 2 22 /04 /Avr 09:57




HISTOIRE DE FILMS LESBIENS OU QUAND UNE HÉTÉRO TOMBE AMOUREUSE D'UNE LESBIENNE

Une chronique d'Isabelle B. Price, d'Univers-L
 

Hight Art


Dernièrement en regardant les films étiquetés lesbiens sous un jour différent, j’ai pris conscience d’un fait étrange. Régulièrement, des héroïnes hétérosexuelles qui se considèrent comme telles dès le générique d’introduction tombent amoureuses de lesbiennes. J’ai réfléchi, tenté d’agrandir la liste de films et réalisé que ce schéma se répétait très souvent.

J’ai donc essayé de savoir pourquoi. En effet, une découverte de ce genre doit forcément amener un semblant de réflexion. Parce que lorsque vous y réfléchissez quelques secondes, le scénario, une femme ordinaire à qui la vie réussit rencontre une autre femme qui l’attire irrésistiblement et dont elle tombe amoureuse, ça vous rappelle quelque chose.

Oui, ça vous rappelle des réalisations allant de When Night Is Falling à Imagine Me & You en passant par High Art, It’s In The Water, Fire, D.E.B.S., But I’m A Cheerleader, The Incredibly True Adventures Of Two Girls In Love, Fucking Amal, Loving Annabelle et j’en oublie volontairement.


 

Imagine Me & You

 


Le point commun de ces longs métrages ? Leur cible. Le public lesbien. Leur autre point commun ? Une hétérosexuelle sexy en couple avec un homme ennuyeux qui réalise petit à petit que ce dernier ne la comprend pas. Elle rencontre alors une femme, notre lesbienne en question qui se définit très souvent rapidement comme telle.

On sait dès les premières minutes que Luce (Imagine Me & You) est lesbienne ; sa déclaration à Heck en témoigne quand il lui demande si elle envisage de se marier, elle répond « Maintenant que les lois ont changé. » et devant son regard interrogateur et sa question elle ajoute « Je suis gay. » Les autres personnages lesbiens sont souvent déjà définis par leur sexualité dès le début du long métrage de manière à faire gagner du temps. Dans High Art, D.E.B.S., But I’m A Cheerleader, The Incredibly True Adventures Of Two Girls In Love, c’est clair dès le premier instant.


 


Maintenant, d’où vient cette ligne narrative commune et quelque part relativement banale où une femme qui s’est toujours considérée comme hétérosexuelle tombe amoureuse d’une autre femme ? Est-ce le désir de la scénariste ou de la réalisatrice, qui sont lesbiennes la plupart du temps (pas tout le temps non plus mais très régulièrement tout de même) ?

On peut effectivement se demander si ce n’est pas une manière de s’approprier une histoire racontée pendant des siècles par des hommes hétérosexuels qui desservait la communauté lesbienne. En s’appropriant cette trame archi-connue, en la détournant et amenant les deux héroïnes à tomber réellement amoureuses et à vivre une passion vraie, les lesbiennes ne deviennent-elles pas maîtres d’une culture qui les a souvent montré comme des victimes suicidaires ? Ce serait ainsi une manière de s’affirmer en criant au monde, on sait qui on est, on n’en a pas honte et on peut séduire n’importe qui. Il serait question de libération, de pouvoir et de reconnaissance. Une femme ne serait pas ici moins qu’un homme mais son égale puisqu’elle parvient à détourner durablement une femme des bras de ce dernier.


 

Loving Annabelle


Il ne serait plus question de victime ou d’absence de reconnaissance d’une relation, il serait alors question d’égalité entre les sexes. Une égalité entre les femmes et les hommes. En effet, si une femme parvient à séduire une autre femme déjà en couple avec un homme, homme souvent parfait d’ailleurs, et l’amène à l’aimer en retour, il n’est plus question de cet à priori encore répondu qui veut que les lesbiennes sont lesbiennes parce qu’elles n’ont pas trouvé l’homme qui leur convient. Ce serait valider une existence et une relation.

Si l’on continue du côté des scénaristes-réalisatrices, est-ce qu’elles se contentent de reprendre un fantasme lesbien connu, à savoir ce rêve de parvenir à convertir une hétéro ? Je veux dire est-ce un fantasme qu’elles ont et qu’elles mettent en image pour le reconnaître ou, d’une autre manière, comme ce long métrage est destiné à un public lesbien, ont-elle conscience des attentes de ce public et donc choisissent-elles ce sujet pour plaire à leur public ? Est-ce une manière de dire aux lesbiennes, je suis comme vous, je sais ce que vous voulez, je vous ai entendu ? Est-ce donner vie à un fantasme féminin dans une sphère masculine qui les nie en permanence ?


 

Imagine Me & You


Autant de questions que l’on est en droit de se poser, surtout quand on réalise que les films lesbiens sont souvent calqués sur ce même schéma. Cette rencontre, cette montée du désir qui devient étouffant, ces actes manqués qui débouchent finalement sur le baiser tant attendu. Parce que si vous essayez de vous souvenir de tous ces baisers dans les films lesbiens, vous verrez qu’ils sont toujours très travaillés. Je veux dire, ils n’apparaissent pas comme le début de quelque chose mais plutôt la fin d’une attirance, d’un désir, d’une passion. Ils sont désirés à la fois par les deux héroïnes qui se sont tournées autour pendant longtemps et par les spectatrices qui ne rêvent que de les voir se rapprocher vraiment. Un moment où les souhaits des personnages rejoignent ceux du public et permettent une identification réelle.

C’est comme si ce baiser revêtait une signification particulière. Le franchissement ultime de l’interdit pour notre héroïne hétérosexuelle ? Mais pourquoi ? Dans la plupart des comédies romantiques hétérosexuelles, les baisers n’ont pas autant d’importance. Dans la plupart des films hétérosexuels,  ils ne sont pas aussi attendus et calculés. Ici, ils donnent le sentiment de représenter le summum de la passion, du désir, la transgression de l’interdit, le moment clé du film.


 

When Night is Falling


Si l’on y réfléchit, ils ont parfois plus de valeur que la scène d’amour qui n’arrive souvent pas tout de suite mais après quelques minute supplémentaires. Comme s’il était nécessaire de dissocier le baiser de la scène d’amour. Le baiser qui serait l’aboutissement de l’amour ressenti et sentimental parce que pas encore totalement accepté vu comme les héroïnes se tournent autour et la scène d’amour où l’amour serait vécu et physique. Une manière de dissocier les deux ? Pas certain au vu de scènes d’amour guimauve à l’eau de rose totalement éloignées de la réalité où tout est doux et gentil. Un besoin de refuser le physique et de rester sur la sentimentalité ?

Dans les films lesbiens, le baiser est toujours un instant partagé et voulu. Il n’est jamais forcé. Il a quelque chose de profondément respectueux. Une découverte souhaitée, un respect partagé, un désir commun. Sa signification est profonde. Il a plus d’importance que l’amour physique où le corps de la femme ne possède pas cette force. Comme si l’on savait que ce corps pouvait être violé et maltraité. Ici, le baiser impose un partage total de l’âme. Une réelle connexion que ne véhiculent jamais les scènes d’amour ou de baise. Il amène leur relation à un plan beaucoup plus intellectuel et sentimental que physique.

C’est comme si ces histoires avaient été créées en réaction à tous ces films pornographiques masculins mettant en scène des lesbiennes. Le propos n’est pas : non, les lesbiennes n’aiment pas le sexe. Non. Le propos est plutôt : regardez, deux femmes peuvent être vraiment amoureuses l’une de l’autre sans que vous n’ayez même conscience de ce que cela implique.

 

Imagine Me & You

 

Et pourtant cette absence d’érotisation des relations lesbiennes ne me semble pas la solution pour répondre à cette exploitation masculine. Des réalisations nouvelles du genre de Loving Annabelle, Saving Face et surtout The L-Word me semblent plus intéressantes. Elles apportent un réalisme manquant à de nombreuses créations plus politiquement correctes.

D’un autre côté, si l’on prend au premier degré cette rencontre et ce désir naissant d’une femme pour une autre femme, on réalise que la notion de sexualité dépasse la simple étiquette, hétéro, bi et gay. Il n’est plus question de catégorie, de boîte de rangement mais de l’amour d’une personne pour une autre personne. Bien sûr, la question du sexe entre forcément en ligne de compte mais parfois ce n’est pas le sujet principal du long métrage comme dans Loving Annabelle ou Imagine Me & You.

 

Fucking Amal

 

Il est également question de s’accepter tel que l’on est sans avoir honte de ce que l’on ressent. Parce que l’héroïne hétéro se pose obligatoirement une multitude de questions et s’interroge sur qui elle est. Mais la beauté de l’amour qu’elle porte à cette autre femme dépasse le sentiment de malaise qu’elle pourrait ressentir et lui permet d’être enfin elle-même.

En refusant de catégoriser une fois pour toute les personnages principaux et en ne les définissant pas entièrement par leur sexualité, ces films lesbiens ne jouent-ils pas un rôle primordial dans la banalisation de l’homosexualité et de la bisexualité ?

Parce que comme le dit si bien Shane dans The L-Word : « Sexuality is fluid, wether you’re gay, straight or you’re bisexual you just go with the flow...” » (« La sexualité est fluide, que tu sois gay, hétéro ou bisexuel tu as juste à te laisser porter par le courant… »)

Isabelle

Par Isabelle B. Price - Publié dans : ET LES FILLES, ALORS ?
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Mardi 22 avril 2 22 /04 /Avr 01:00


Fiche technique :
Avec John Cusa
ck, Kevin Spacey, Jack Thompson, Irma P. Hall, Jude Law, Alison Eastwood, Paul Hipp, Chablis et Kim Hunter. Réalisé par Clint Eastwood. Scénario de John Lee Hancock. Directeur de la photographie : John N. Green. Musiques de Johnny Mercer et Lennie Niehaus.
Durée : 155 mn. Disponible en VO, VOST et VF.




Résumé :
Savannah : une petite ville entourée de marécages où évolue une population stratifiée en classes et dont, pourtant, les différents milieux communiquent par des voies secrètes. Il en va ainsi pour le plus grand notable de la ville, un antiquaire et collectionneur d'art, qui, pour d'obscures raisons, invite un jeune écrivain à partager un temps sa compagnie. Peu à peu, le jeune homme devine l'homosexualité honteuse de son hôte, qui cache (pour ne pas faire de peine à sa maman) une relation agitée avec une petite frappe. Mais le jeune voyou a des exigences et demande toujours plus d'argent.




On le retrouve mort dans la demeure de son amant. Celui-ci plaide la légitime défense, soutenu par un puissant avocat. L'écrivain se retrouve dans la position inconfortable de témoin qui en sait trop. Il est intimement convaincu qu'il ne s'agit pas de légitime défense, mais de meurtre. Doit-il intervenir au nom de la justice ou va-t-il plus confortablement choisir de ne pas se mêler de ce qui ne le regarde pas ?



L'avis de Jean Yves :
Minuit dans le jardin du bien et du mal est un film des plus étranges. Il aurait pu être un film à thèse s'articulant autour du cas de conscience de l'écrivain. Pas du tout, il n'est en rien un réquisitoire contre une justice à deux vitesses. Le riche pédé qui a tué son amant prolo est filmé comme l'innocence même, une sorte de grand gosse qui a simplement fait une bêtise. Autour de lui, tous les habitants de la ville sont plus dérangés les uns que les autres : le jury, par exemple, est composé d'abrutis, dont un cinglé qui fomente d'empoisonner la ville entière.
Mais le plus étonnant c'est que ce film paraît, à plusieurs reprises, abandonner son sujet. Sur sa route, le jeune écrivain croise une drag-queen noire, Lady Chablis, star du sud de la Floride, ici dans son propre rôle. Elle prend l'ascendant sur le récit d'une façon stupéfiante comme si Clint Eastwood avait été fasciné par elle et lui avait écrit des scènes sur mesure, semblant oublier jusqu'à l'histoire qu'il avait commencé à raconter.

Minuit dans le jardin du bien et du mal est un très beau film, non pas sur le milieu gay, mais avec le milieu gay.

 



L'avis de Neil :
Est-ce que j’ai une gueule d’atmosphère…
Prononcez tout d’abord doucement le titre, en version originale qui plus est : Midnight in the garden of Good and Evil. Un régal pour l’oreille et tout un programme en perspective. Nous sommes à la fin des années 90 et Clint Eastwood est en plein dans sa période polars : après Les Pleins pouvoirs et avant Jugé coupable, le réalisateur ne se met cette fois pas en scène mais laisse le rôle du détective, ici amateur, à John Cusack. Cela dit Minuit dans le jardin du Bien et du Mal diffère pas mal des deux films sus-cités puisqu’il repose avant tout sur l’ambiance de la petite ville de Savannah, en Géorgie. John Kelso doit y faire le compte rendu d’une fête huppée donnée chaque année par le richissime John Williams. La nuit précédent son retour, il est brusquement réveillé par le tapage occasionné par le meurtre de Billy Hanson (Jude Law toujours aussi sexy). Tout porte à croire que c’est John Williams qui a fait le coup, mais le doute subsiste. Kelso va finalement rester quelques jours de plus pour élucider cette affaire.



C’est à un polar à ambiance que nous convie donc Clint Eastwood dans Minuit dans le jardin du Bien et du Mal. L’héroïne du film est bien Savannah et ses habitants hauts en couleurs : un intrigant millionnaire aux mœurs dissolues, un transsexuel au charme vénéneux, une prêtresse vaudou énigmatique... les personnages ne manquent pas d’allure, et le jeune blanc-bec John Kelso fait bien pâle figure (tout comme son interprète John Cusack). Comme tous les films à procès, Minuit dans le jardin du Bien et du Mal traîne parfois en longueur et accumule les scènes de plaidoirie qu’on aurait volontiers zappées. Malgré tout, on assiste à la fine description d’une société riche et oisive qui cumule pas mal de tares. Non contents d’être quasiment tous homophobes, les charmants habitants de cette petite communauté se révèlent bien souvent lâches et hypocrites. Clint EastwoodKevin Spacey s’en tire à merveille avec un rôle taillé sur-mesure où il prend un malin plaisir à s’auto parodier. Les amateurs y découvriront aussi Allison Eastwood (la fille de …) et son joli minois dans un de ses premiers grands rôles. Tout ça pour dire que Minuit dans le jardin du Bien et du Mal est un film plaisant qui nous montre une ville du sud des États-Unis bien ancrée dans ses traditions, sans doute pas le meilleur film de son réalisateur mais en bonne place dans sa filmographie. parvient toutefois à ne pas sombrer dans la critique vaine et stérile, mais tisse un propos très pertinent sur la Vérité et les Mensonges qui larvent chez tout un chacun. Bien malin qui pourra dire au final quel est le coupable, si tant est qu’il faille y en avoir un. Dans ce petit jeu machiavélique,
Pour plus d’informations :
Par Neil et Jean Yves - Publié dans : FILMS : Les Toiles Roses
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Mardi 22 avril 2 22 /04 /Avr 00:14
Par Daniel C. Hall - Publié dans : VISUELS : Les affiches et pubs roses
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Lundi 21 avril 1 21 /04 /Avr 14:00


Fiche technique :
Avec Aaron Ashmore, Marie Tifo, Jean-Pierre Bergeron, Fiona Reid, Scott Thompson et David Foley. Réalisé par John L'Ecuyer. Ecrit d'après l'histoire de Marc Hall par Kent Staines. Producteur : Heather Haldan. Producteur exécutif : Mary Young Leckie. Editeur : Mike Lee. Musique de Mélanie Douane, Botanic et Pornographers. Compositeur : Gary Koftinoff. Directeur de la photographie : Glenn Warner.
Durée : 88 mn. Disponible en VO, VF et VOST.




Résumé :
Prom Queen est l’histoire vraie de Marc Hall, un garçon de 17 ans, élève d’une école catholique canadienne. Marc est charismatique, sûr de lui et ouvertement gay depuis l’âge de 15 ans. Le moment du bal de promo est venu, et, comme tous les autres jeunes de son âge, Marc rêve d’y aller, mais surtout, d’y aller avec son petit ami. L’administration de l’école s’y oppose de manière catégorique. Marc va devoir se battre pour imposer son choix. Mais lorsque les médias vont le "stariser" et que l’affaire va aller jusqu’à la Cour Suprême, le jeune homme va-t-il avoir le courage de continuer le combat ?


Prom Queen est inspiré d’un fait divers qui fit beaucoup de bruit au Canada. L’histoire de ce jeune garçon combattant les préjugés et les idées préconçues ne laissa personne indifférent.


L'avis de Daniel C. Hall :
Directement tourné pour la télévision, Prom Queen fut tout de même projeté dans les salles de l’autre côté de l’Atlantique. Est-ce l’effet « D’après une histoire vraie » ? Pas seulement. L’Affaire Marc Hall a véritablement défrayé la chronique au Canada et aux Etats-Unis. Pensez donc… Un jeune homme, étudiant une école catholique, se battant pour inviter son petit ami au bal de fin d’études. Ce fameux bal qui reste le moment marquant dans la vie des jeunes outre-Atlantique, le passage à l’âge adulte, une espèce de rite initiatique difficile à comprendre dans nos bonnes vieilles contrées.


Réalisé de manière plutôt intéressante et originale par John L’Ecuyer, le film bénéficie aussi d’un scénario à la hauteur. En effet, réalisateur et scénariste ont participé à Queer as folk, version USA. Les acteurs sont parfaitement crédibles et justes (voire même touchants), et même si le côté fleur bleue (comme la coiffure de Marc Hall) n’est pas absent, il n’en reste pas moins que Prom Queen touche le public et fait œuvre de militantisme intelligent. Pour tout dire, ce film pourrait être diffusé sur une chaîne française en prime-time sans aucun problème et susciter sympathie et compassion. Et pourquoi faire évoluer un tout petit peu les mentalités ? On peut toujours rêver, non ? C’est vous dire que si les programmateurs avaient un peu de courage…


Notons que le dvd contient un documentaire consacré aux véritables acteurs de cette affaire. Les droits de l’homme, la constitution d’un pays prévalent-ils sur les enseignements d’une religion, même au cœur d’un établissement privé ? Une question que le Canada a réglé, légalisant il y a peu le mariage homo - l’injonction Marc Hall n’y étant certainement pas étrangère. Bref, un bon film, plein d’enseignements, d’où l’on retire forces et espoir.


L’avis de John :
En exprimant simplement le désir d'assister au bal des finissants avec son petit ami, Marc Hall a déclenché un remous médiatique opposant l'Église catholique et la Charte des droits et libertés, une communauté et une commission scolaire, et une famille et sa foi. En 2002, lorsque Marc Hall a demandé à la commission scolaire catholique de Durham de revenir sur sa décision, il ne savait pas que son histoire ferait la une des journaux de tout le pays, et lui vaudrait des demandes d'interviews provenant d'aussi loin que l'Australie ainsi que plusieurs apparitions à la télévision.


Prom Queen est une dramatisation fascinante d'un épisode dans la vie d'un courageux garçon de 17 ans, dont le geste a suscité un énorme soutien et de nombreux débats dans la communauté. Prom Queen porte à l'écran une histoire nationale dont tout le monde a parlé – gays et hétéros, catholiques ou non. 
Pour plus d'information :
Un article en anglais sur l'Affaire Marc Hall
Par Daniel C. Hall & John - Publié dans : FILMS : Les Toiles Roses
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Lundi 21 avril 1 21 /04 /Avr 10:42

« J'ai vu Dieu. Elle est noire, communiste et lesbienne. » Anne-Marie Fauret, 1971, Les Gouines Rouges.

Par Daniel C. Hall - Publié dans : MOTS : Citations philes et phobes
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Lundi 21 avril 1 21 /04 /Avr 10:41

« Une lesbienne jouit sans penser à mâle. » Georges Elgozy, économistre français.

Par Daniel C. Hall - Publié dans : MOTS : Citations philes et phobes
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Lundi 21 avril 1 21 /04 /Avr 10:34

« Les païens, les avorteurs, les homosexuels et les lesbiennes, je les montre du doigt et je leur dis : vous avez rendu possible ce qui vient de se produire. » Jerry Falwell (prédicateur protestant proche de George Bush) à propos des attentats du 11 septembre 2001 (3 octobre 2001).

Par Daniel C. Hall - Publié dans : MOTS : Citations philes et phobes
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Lundi 21 avril 1 21 /04 /Avr 10:30

« Ce que nous considérons comme déviation peut être à l'origine d'une vision du monde plus profonde, et ceci, justement, parce que le regard n'est pas asujetti à la contrainte impérieuse, au voile de l'espèce. C'est une chose qui frappe, généralement, chez les homosexuels dont le jugement s'exerce dans le domaine intellectuel. C'est pourquoi leur commerce est toujours profitable à l'intellectuel, même sans mentionner l'aspect divertissant de leur fréquentation. » Ernst Junger, 17 avril 1943.

Par Bernard Alapetite - Publié dans : MOTS : Citations philes et phobes
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Dimanche 20 avril 7 20 /04 /Avr 03:09

Visuel : (c) GayClic

Un ours mal léché, un gros lapin et deux petits tourtereaux... En 2008, on cherche la petite bête !
[ATWT appartient à PGP et CBS]


Par Jag1366 - Publié dans : SERIE : AS THE WORLD TURNS (AINSI VA LE MONDE)
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Dimanche 20 avril 7 20 /04 /Avr 03:01

Visuel : (c) GayClic

Pour Noël, Faith et Natalie fantasment sur Mayer et Luciano...
[ATWT appartient à PGP et CBS]



Par Jag1366 - Publié dans : SERIE : AS THE WORLD TURNS (AINSI VA LE MONDE)
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Samedi 19 avril 6 19 /04 /Avr 04:50

Affiche en campagne actuellement dans le métro parisien
Par Daniel C. Hall - Publié dans : VISUELS : Les affiches et pubs roses
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Samedi 19 avril 6 19 /04 /Avr 00:44

Boris et Nadir est destinée à encourager le sexe sans risque chez les gays. Elle complète le travail de prévention réalisé par le SNEG dans les établissements de la communauté gay et celui de CITEBEUR, en tant que producteur et diffuseur de vidéos homosexuelles safe réservées aux adultes. Les principales situations pouvant susciter des comportements à risque identifiées par le SNEG dans ses enquêtes (dépression, préparation psychologique insuffisante avant un rapport sexuel, ambivalence face aux risques) sont traitées sur un mode non pornographique et convivial, qui valorise le plaisir d’être ensemble et l’amitié comme vecteur de prévention au sein de la communauté gay.



La bannière et les vidéos sont (c) StudioPresse,
CITEBEUR et le SNEG.
La diffusion sur Les Toiles Roses est autorisée par StudioPresse. Merci Laurent !

Par Daniel C. Hall - Publié dans : WEBSERIE : BORIS & NADIR
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Vendredi 18 avril 5 18 /04 /Avr 14:31
 

(4.16)





Même si, selon la tradition cariboulandaise, il devrait se produire une dernière tempête de neige d’ici le mois prochain, le printemps, à l’image de la star de ce blog, fait son come-back.

Tandis que La Niña vient faire son show froid en France, le soleil revient se produire en vedette américaine sur l’Est canadien. Les écureuils recommencent à gambader, les oiseaux font leur nid, et les couples se forment. Dernièrement, trois de mes contacts locaux sur Facebook, et prétendants potentiels, sont passés du statut de « single » (célibataire) à « in a relationship with » (en couple avec) suivi d’un lien vers leur nouveau chéri. C’est là que les choses deviennent amusantes. Les élus de leur cul cœur sont franchement risibles.

Tout en écrivant ce billet, je me demande à haute voix dans ma tête si je vais me censurer car, j’entends déjà mon cousin écrire sur MSN (j’adore faire des phrases post-modernes qui a priori ne veulent rien dire mais qui sont pleines de sens pour mes contemporains) : « ce que tu es bitch ». Oui, je fais ma langue de pute, je balance, vitupère, conspue et je même qu’en plus je pète dans le trou de la couche d’ozone. Je me gausse, me défoule, et que ça roule ! Non, je ne vais pas m’autocensurer, je vais prendre plaisir à me rendre insupportable. Ce billet sera donc bitchy et je l’assume du haut de mon statut de star capricieuse, divine diva divagante.

Reprenons. J’en étais à vous révéler que les nouveaux « chums » de ces trois contacts sont, comment dirais-je ? Tout à fait quelconque. Des « average Joe », genres de « guy next door » qui ne peuvent en rien rivaliser avec mon sublime charisme, mes yeux multicolores, ma voix de crooner, et mes éjaculations abondantes. Cela dit, je vous confesse que je n’ai pas fait le moindre effort pour entreprendre la conquête de l’un des trois gugusses précités durant le temps où chacun était libre de succomber à mes charmes. L’hiver, dont j’évoquais les conditions insoutenables dans mon précédent billet, avait annihilé toute ma volonté de sortir de ma retraite forcée.

À présent, je dois dire que je n’ai aucun regret. Quand un prétendant ose me préférer quelqu’un sur lequel je n’aurais jamais daigné poser les yeux, je me détourne en haussant les épaules et continue mon chemin comme si de rien n’était. D’autre part, si quelqu’un que j’ai la faiblesse d’aimer ne me retourne pas la faveur, mais s’entête à nourrir un sentiment insensé pour une nullité qui lui pourrit la vie et le vampirise, je ne peux pas faire grand chose sinon le plaindre, et regarder vers d’autres horizons. À quoi bon être trois à souffrir d’une telle situation ? Deux, c’est bien suffisant.

À vrai dire, le printemps est arrivé mais je ne le ressens pas. Les effusions amoureuses ne m’intéressent plus… pour le moment. Je ne veux plus qu’on me parle d’amour. Parlez-moi plutôt du temps qu’il fait à Manosque, des parfums et des épices que l’on respire dans les souks orientaux, de la douceur de l’Océan indien lorsque ses vagues viennent caresser le rivage de Zanzibar… Je flanche. Voici que je redeviens poète alors que je voulais endosser le rôle du salaud qui se moque du monde.

Je vais vous faire une confidence. L’épreuve que je viens de traverser, et dont je ne suis pas encore tout à fait sorti, m’a fait prendre conscience de certaines vérités. Seul, face à moi-même, j’ai découvert qu’il était inutile de chercher l’amour comme un assoiffé cherche une source d’eau vive. Je n’aurai rien à offrir à quiconque tant que je ne me serai pas libéré de mes prisons mentales. Avant d’être capable de rencontrer mon autre, je dois me rencontrer moi-même, rencontrer ma vie, apprendre à m’aimer. Pour cela, je dois sortir de cette spirale d’autodestruction, de mépris et de haine de moi-même. Je dois me reconstruire. C’est un grand défi, peut-être le plus grand défi de ma vie.

P.S. : en me relisant, je m’aperçois que c’est encore une fois parti dans tous les sens. Finalement, seuls les deux derniers paragraphes sont intéressants.



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