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Blog LGBT du rédac' chef :
Daniel Conrad

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Daniel Hall


secondé par :

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L'équipe des "piliers" en exclusivité
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, Bernard Alapetite, Zanzi, Neil, Kim,
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Shangols, Boris Bastide, Stéphane Riethauser,
 
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 Jag1366, Hari3669, Maykel Stone,
Marc-Jean Filaire,
Isabelle B. Price, Psykokwak,
Rémi Lange
, Henry Victoire, Didier Roth-Bettoni
et
BBJane Hudson...

Mais aussi, depuis, Cyril Legann,
Gérard Coudougnan (Livres), Voisin Blogueur,
Nicolas Maille, Sullivan Le Postec, Vincy Thomas,
Jann Halexander, Tom Peeping
, Lucian Durden,
Papy Potter, Nico Bally, Marie Fritsch,
Sir Francisco, Laurent Fialaix
et Hugo Rozenberg.

Special Guest Star : Philippe Arino.

Un grand merci à Francis Moury,
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Yann Gonzalez.
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Jeudi 8 mai 4 08 /05 /Mai 00:02

DELEDIOS : "Dans l'Emploi Lutter pour l'Égalité et contre les Discriminations liées à l'Identité du genre et à l'Orientation Sexuelle"
est un projet EQUAL co-financé par le Fonds Social Européen. Les partenaires français du projet sont le Centre national d'information sur les droits des femmes et des familles (CNIDFF), porteur du projet, l'AUTRE CERCLE, L'ANDRH et ARBORUS.



Par Daniel C. Hall - Publié dans : WEBSERIES DIVERSES
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Mercredi 7 mai 3 07 /05 /Mai 00:00
Par Daniel C. Hall (merci à Romain) - Publié dans : VISUELS : Les affiches et pubs roses
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Mardi 6 mai 2 06 /05 /Mai 10:03

Fiche technique :

Avec Robert Stadlober, Kostja Ullmann, Alicja Bachleda-Curuce, Miriam Morgenstern, Marlon Kittel, Jürgen Tonkel, Hanno Koffler, Tristano Casanova et Alexa Maria Surholt. Réalisé par Marko Kreuzpaintner. Scénario : Marko Kreuzpaintner et Thomas Bahmann. Compositeur : Niki Reiser.
Durée : 98 mn. Disponible en VO, VOST et VF.



Résumé :

Tobi et Achim sont copains depuis des années. L'un barreur, l'autre rameur dans une équipe d'aviron, ils vont disputer la plus grande régate de la région. Lorsque le flirt d'Achim et Sandra devient sérieux, Tobi comprend que ses sentiments pour Achim sont plus que de l'amitié.
Arrive alors dans la compétition une équipe de jeunes homosexuels athlétiques qui affichent fièrement leurs tendances. Tobi et ses camarades sont forcés de revoir leurs préjugés, leurs craintes, et leurs secrètes attirances. Au fur et à mesure que la tension monte, une confrontation entre les jeunes gens devient inévitable, en même temps qu'une violente tempête menace d'éclater sur le lac...

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L'avis de
Clément Graminiès :
Pour son premier film, le jeune réalisateur allemand, Marko Kreuzpaintner, met en scène un adolescent qui prend peu à peu conscience de ses attirances sexuelles pour son meilleur ami. Si la sincérité de la démarche ne fait aucun doute, la médiocre mise en scène parvient difficilement à traduire l’ambivalence de cette situation attendue et entretient malheureusement bon nombre de clichés sur la communauté gay.

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Amis de longue date, Tobi et Achim partent pour un championnat d’aviron avec leurs copines respectives. Encore peu expérimentés pour ce qui est des choses de l’amour et du sexe, les deux adolescents entretiennent une relation forte et teintée d’ambiguïté. Au cours de ce voyage, Tobi va pleinement prendre conscience de son attirance pour son meilleur ami. Pour faciliter les choses, le réalisateur a choisi d’isoler le groupe d’adolescents du reste de la société pour constituer un microcosme très réduit où chacun revêt une fonction type (l’homophobe, la fille compréhensive). Et pour faciliter encore plus le coming out de Tobi, l’équipe adverse est uniquement composé de jeunes homosexuels assumés et affichés. En partant d’un postulat simpliste et binaire, le réalisateur va forcément limiter la portée de son propos.

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À la relation d’amitié trouble qui aurait pu donner matière à une passionnante réflexion sur l’amour frustré, Marko Kreuzpaintner préfère le comique de situation en confrontant de jeunes allemands remplis de préjugés à une horde d’homosexuels décomplexés. Si certaines scènes peuvent prêter à sourire, on n’en oublie jamais le drame intime qui se joue pour Tobi et auquel le film ne donne finalement qu’une moindre importance. La mise en scène, aussi paresseuse qu’un téléfilm grand public de première partie de soirée, n’accompagne jamais l’adolescent dans cette quête du désir, dans sa demande de vérité ; elle ne fait que l’illustrer platement. Au mieux, la seconde partie insiste – assez pathétiquement d’ailleurs – sur le désarroi soudain du jeune homme enfin révélé à ses désirs, comme si au dernier instant, le réalisateur s’était souvenu des raisons pour lesquelles il avait pensé ce projet. Du coup, on n’échappe que trop rarement aux poncifs sur le mal de vivre de l’adolescent qui assume mal sa sexualité. Mélancolie et solitude se donnent forcément rendez-vous, sur fond de musique triste illustrant un enchaînement de fondu au noir à l’esthétique clip.

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Du rose mesuré au noir puis au rose grandiloquent, Summer storm peine péniblement à trouver sa couleur, et tente de combler tout un ensemble de handicaps par une bande-son digne d’une compil’ gay élémentaire. Du Power of love des Frankie Goes To Hollywood au Go West des Village People, le gay power s’affirme avec toute la mollesse d’une comédie familiale, bien loin du ton orageux qu’aurait pu nous laisser espérer le titre, finalement très illustratif.

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À chercher par tous les moyens à ne pas repousser le grand public, le réalisateur s’handicape de trop nombreux compromis. Totalement dépourvue d’audace - tant au niveau de la mise en scène que d’un traitement trop timoré du désir sexuel – la portée du projet de
Marko Kreuzpaintner s’émiette rapidement. Dommage pour les acteurs, Robert Stadlober en tête, naturels et spontanés, seuls capable de donner corps à ce récit initiatique particulièrement laborieux et sur lequel il serait malheureusement bien inutile de s’attarder.

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Pour plus d’informations :

Lire l’interview de Marko Kreuzpaintner

Par Clément Graminiès - Publié dans : FILMS : Les Toiles Roses
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Mardi 6 mai 2 06 /05 /Mai 00:41


Fiche technique :
Réalisateur : Olivier Meyrou. Compositeur : François-Eudes Chanfrault. Monteuse : Cathie Dambel.

Durée : 85 mn. Disponible en VF.



 

Résumé :
À Reims, suite à l'agression mortelle de leur fils François, Jean-Paul et Marie-Cécile Chenu ont accepté de se livrer à la caméra. Avant, pendant et après le procès aux assises, le film montre le parcours d'une famille qui dépasse sa douleur pour s'engager dans un combat en faveur de la tolérance et du respect de l'autre, pour aller Au-delà de la haine.



L’avis de Matoo :
François Chenu n’est pas très connu, et pourtant il est le « Matthew Shepard » français. En septembre 2002, trois skins le rencontrent dans le parc Léo Lagrange de la ville de Reims. Faute d’avoir trouvé un arabe à casser, ils décident de retourner leur haine sur un pédé. François Chenu n’a pas survécu à cette attaque, ils l’ont d’abord laissé pour mort, battu à mort, puis l’ont jeté dans une rivière pour se débarrasser du corps, ce qui a finalement noyé le garçon.


Ce documentaire est un extraordinaire témoignage des parents et de la famille de François. Deux ans après le drame, alors que les assassins passent aux assises, le réalisateur, Olivier Meyrou, filme les parents. Des parents qui sont arrivés à pardonner à ceux qui leur ont enlevé leur fils aîné.
Ce documentaire est bouleversant du début à la fin, et ne laisse vraiment pas indemne. Il est aussi prenant qu’il est sobre et pudique, et cela met finalement encore plus en valeur, subtilement, la dureté et l’âpreté des faits. Car ce crime fut horrible et crapuleux, une décharge de haine sanglante et la bêtise incarnée qui a tué un homme innocent, et a plongé sa famille dans une inconsolable douleur.


Et malgré tout cela, le film se contente de nous montrer ces gens qui tentent de faire leur deuil, même sans avoir vu le corps qui n’était presque pas identifiable tant il était tuméfié, et surtout qui essaient de comprendre les meurtriers. Et en effet, on peut comprendre ces mecs paumés, ces skins aux idées d’extrême droite et de néonazisme, l’intolérance chevillée aux corps, et une imbécillité congénitale qui fut certainement le meilleur engrais de cette haine. « Congénitale » car le documentaire en ébauchant simplement un portrait des parents des skins nous fait rapidement comprendre la misère sociale, morale et intellectuelle de ce milieu.


Il reste les parents de François, et son frère, ses deux sœurs, qui s’interrogent, qui alternent entre colère et lutte contre l’envie de vengeance. Et cette sacro-sainte morale républicaine qui les retient de devenir comme leurs bourreaux, mais au contraire les pousse à croire et espérer en la Justice. D’ailleurs la mère de François l’explique bien en réalisant qu’elle a donné des bases morales dans l’éducation de ses enfants, du respect d’autrui et de la tolérance, des choses que ces skins n’ont malheureusement pas eues.


La réalisation d’Olivier Meyrou est parfois presque aride, mais ces longs plans fixes sur le parc, avec le témoignage de la sœur ou des parents, sont autant de moments où l’émotion se cristallise. Ces gens sont remarquables à bien des égards, et ce sont des gens simples, pas des intellos ou des CSP++, des français tout à fait moyens, qui montre que la raison humaine et humaniste n’est pas encore complètement perdue.


Ils pardonnent aux meurtriers de leur fils, et ils souhaitent qu’ils regrettent leurs actes (ce qu’ils n’ont pas encore fait), et qu’ils changent pour devenir un jour heureux avec eux-mêmes.
Le documentaire ne se focalise pas sur l’homosexualité de François, puisqu’il s’agit d’un acte d’intolérance qui aurait pu avoir une autre cible. Mais on ne doit donc pas oublier que ce genre de chose est toujours possible aujourd’hui, et que des personnes d’extrême droite paumées comme cela, et dangereuses, il en existe pléthore encore aujourd’hui dans nos rues.


En tout cas, voilà un témoignage d’exception, à ne rater sous aucun prétexte.
Pour plus d’informations :

 

Par Matoo - Publié dans : FILMS : Les Toiles Roses
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Mardi 6 mai 2 06 /05 /Mai 00:24

« Je me sens rejeté par mon pays. (…) Moi-même, je ne pensais pas que je ressentirais si fort cette décision. Je suis blessé et indigné. C'est comme si j'étais dans la peau d'un immigré sans papier. Or, moi non plus, je n'ai rien fait de mal. Quant à mon ami, il me soutient et il trouve que la France est un pays rétrograde et conservateur ! »

« Je ne comprends pas pourquoi une Française mariée à un Hollandais ou une Italienne qui épouse un Français ont droit à la double nationalité. Mais, lorsqu'il s'agit d'un Français qui épouse un autre homme aux Pays-Bas, il est déchu de sa nationalité ! Aux yeux de la loi française, je suis considéré comme célibataire alors que j'ai un acte de mariage légal. Tout ça parce que la France ne reconnaît pas le mariage homosexuel... »

« Je demande seulement au président de la République, pour qui j'ai voté et qui maintenant m'enlève ma nationalité (j'ai été radié des listes électorales consulaires), de prendre les dispositions nécessaires pour que, désormais, la France respecte la loi hollandaise. » Frédéric Minvielle, source : Le Parrisien.fr.

Par Daniel C. Hall - Publié dans : MOTS : Citations philes et phobes
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Mardi 6 mai 2 06 /05 /Mai 00:18

Le Parti socialiste juge lundi que le gouvernement, « loin de militer pour l'union homosexuelle, considère avec mépris l'égalité des droits » et s'insurge qu'« aujourd'hui, dans un pays comme la France on puisse accepter de déchoir de ses droits à la nationalité un Français sous prétexte qu'il a contracté mariage avec un autre homme à l'étranger ». Dans son communiqué, le PS relève que le ministère de l'Immigration « a entamé une procédure de réexamen de la situation de Frédéric Minvieille », un Français déchu de sa nationalité parce qu'il a pris la nationalité néerlandaise après avoir épousé un homme aux Pays-Bas. Mais il estime que le ministère « serait surtout bien avisé de revoir les procédures aussi inconséquentes avec tous les pays qui reconnaissent déjà, les unions de couples de même sexe ».

Par Daniel C. Hall - Publié dans : MOTS : Citations philes et phobes
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Lundi 5 mai 1 05 /05 /Mai 09:58


Le billet apériodique de  Didier Roth-Bettoni

 

 

68, encore et toujours…

 


Les cinéastes français ont-ils encore quelque chose à dire sur l’homosexualité ? On peut au moins se poser la question tant les films récents y apportent peu de réponses. Certes, avec Les Témoins, Téchiné a revisité avec intensité les années tragiques du sida. Certes, avec L’Homme de sa vie, Zabou Breitmann a posé le désir d’un homme pour un autre sur un plan d’égalité avec celui pour une femme. Et certes, avec Naissance des pieuvres, Céline Sciamma a exploré les troubles adolescents sans faire de distinction entre homos et hétéros. Mais aussi utiles que soient ces images, aussi réussis, chacun dans son genre, que soient ces films, tiennent-ils pour autant un discours nouveau sur le sujet qui nous intéresse ? À l’évidence non : ils peuvent bien être porteurs d’images renouvelées des gays et des lesbiennes, ils peuvent bien se pencher sur des aspects plus ou moins souvent traités de la condition homo, ils peuvent bien chercher à donner au grand public une perception neuve, décomplexée, normalisée des pédés des deux sexes, ils reposent tous sur la base du constat de la situation homo à un moment donné (voire dans un contexte donné) et de l’enregistrement de ce constat.

 


Pour être plus clair, il suffit de les comparer avec Nés en 68, le dernier film du couple Olivier Ducastel-Jacques Martineau pour voir la différence. Si Nés en 68, traversée feuilletonnisée des 40 dernières années via quelques personnages et instants emblématiques, n’est pas (loin de là) le film le plus convaincant du duo, et si l’homosexualité y est bien moins centrale que dans les titres cités plus haut, il n’empêche que c’est bien là qu’on trouve la réflexion sur la plus riche sur l’homosexualité vue dans un film français ces derniers mois.

 


Les deux réalisateurs en effet inscrivent de façon très claire et très forte le mouvement gay contemporain dans le droit fil des mouvements de libération liés à 68. En faisant du combat des associations pédées contre le sida dans les années 90 l’héritier du combat féministe des seventies, et en inscrivant les revendications gay (mariage, parentalité, égalité…) dans la lignée des revendications pour l’avortement par exemple, non seulement ils installent la question gay dans une logique historique qui la dépasse et concerne l’ensemble de la société, mais ils redonnent vigueur et actualité aux acquis d’un joli mois de mai qu’il est désormais de bon ton de vouer aux gémonies jusqu’aux plus hauts sommets de l’État.

 

 

Nés en 68, de Olivier Ducastel et Jacques Martineau, avec Lætitia Casta, Yann Tregouët, Yannick Renier, Edouard Colin, Christine Citti, Marc Citty, Sabrina Seyvecou, Théo Frilet, Gaêtan Gallier, Osman Elkharraz, Slimane Yefsah… Scénario : Olivier Ducastel & Jacques Martineau, sur une idée de Guillaume Le Touze.Directeur de la photographie : Matthieu Poirot-Delpech. Compositeur : Philippe Miller. Sortie le 21 mai.

 



Par Didier Roth-Bettoni
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Dimanche 4 mai 7 04 /05 /Mai 01:01

Visuel : (c) GayClic

Noah va encore devoir consoler Luke... Ça devient une habitude.
Et si c'était Luke, rendu fou de jalousie par le manque de bisous de Noah, qui avait tué Dusty, qui lui avait le droit de se taper toutes les nanas qui passaient ?
[ATWT appartient à PGP et CBS]


Par Jag1366 - Publié dans : SERIE : AS THE WORLD TURNS (AINSI VA LE MONDE)
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Dimanche 4 mai 7 04 /05 /Mai 00:57

Visuel : (c) GayClic

Noah va encore devoir consoler Luke... Ça devient une habitude.
Et si c'était Luke, rendu fou de jalousie par le manque de bisous de Noah, qui avait tué Dusty, qui lui avait le droit de se taper toutes les nanas qui passaient ?
[ATWT appartient à PGP et CBS]


Par Jag1366 - Publié dans : SERIE : AS THE WORLD TURNS (AINSI VA LE MONDE)
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Samedi 3 mai 6 03 /05 /Mai 00:14

Visuel : (c) GayClic

Info intéressante : Van Hansis, dont le contrat dans le soap arrivait à échéance, aurait resigné pour rester dans la distribution de "As The World Turns". Jake Silbermann reste, lui, personnage "récurrent" (sans contrat), mais la production n'aurait aucune intention de s'en séparer.
[ATWT appartient à PGP et CBS]


Par Jag1366 - Publié dans : SERIE : AS THE WORLD TURNS (AINSI VA LE MONDE)
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Samedi 3 mai 6 03 /05 /Mai 00:09

Visuel : (c) GayClic

Holden, Lily, Dusty, Lucinda... Cherchez l'intrus.
Pour l'un d'entre eux, c'est... game over.
(Pas de panique, Noah va consoler Luke dans la 2e partie)
[ATWT appartient à PGP et CBS]


Par Jag1366 - Publié dans : SERIE : AS THE WORLD TURNS (AINSI VA LE MONDE)
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Vendredi 2 mai 5 02 /05 /Mai 10:42

Alors qu'approche la Journée mondiale contre l'homophobie, le 17 mai, le gouvernement français se fait remarquer par des mesures particulièrement hostiles aux homosexuel-le-s.

Il y a quelques mois le ministère des Affaires étrangères demandait aux consulats de refuser les pacs binationaux dans certains pays, il y a quinze jours on apprenait que le ministère de l'Intérieur testait un logiciel permettant un fichage des homosexuel-le-s, et le journal Têtu révèle qu'un homosexuel français a été déchu de la nationalité française lorsqu'il a demandé la double nationalité hollandaise, alors qu'il s'est marié avec un homme aux Pays-Bas ! Une convention entre les deux pays prévoit que seules les personnes mariées peuvent se voir accorder la double nationalité. Le mariage homosexuel est reconnu aux Pays-Bas, mais le ministère français considère cet homme comme célibataire.

SOS homophobie est scandalisée par cette décision particulièrement humiliante et symboliquement inexcusable, et demande au gouvernement de réintégrer immédiatement cet homme dans la nationalité française.

Fiché-e-s, déchu-e-s de leur nationalité, quelle est la prochaine étape pour les homosexuel-le-s français-e-s ? A l'occasion de la Journée mondiale contre l'homophobie, le gouvernement français n'a-t-il donc pas de message plus humain à adresser aux homosexuel-le-s ?

Pour plus d'informations :
Lire le billet de
Maître Eolas
Par SOS HOMOPHOBIE - Publié dans : URGENT : Gays, militants et résistants !
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Vendredi 2 mai 5 02 /05 /Mai 00:29
 

(4.18)






Avertissement de Daniel C. Hall : Je publie les billets de Zanzi plusieurs jours (voire plusieurs semaines) ; après réception du Canada. Pour garder toute l’émotion de son contenu, je vous conseille de ne pas lire mes notes en rouge, qui sont ajoutées après plusieurs lectures. Je ne voudrais pas gâcher ce beau début de ciel bleu pour notre Zanzi national (et je le prie de m’excuser d’avoir placé ces reugneugneu de notes dans son texte original.

 

Lundi 21 avril, de retour [au Caribouland maudit et honni depuis plusieurs épisodes, je tiens à le rappeler ! (Note de Daniel C. Hall)] de ma semaine thérapeutique en France pour évacuer les tourments que l’hiver m’avait infligés, je me suis laissé entraîner par mon ami Nick-le-dynamique à faire une partie de squash. Je fus d’emblée convaincu des bienfaits potentiels de ce sport en constatant que sa silhouette, dont les formes généreuses étaient dues en grande partie à l’infâme nourriture cariboulandaise en gros, commençait à retrouver des proportions plus gracieuses. Sans compter le regain d’énergie induit. C’est ainsi que, ce matin-là, je me suis mis au squash. Au bout de 15-20 minutes de ce cet exercice auquel mon corps n’est point rompu, j’étais déjà éreinté, ce dont Nick-la-malice m’avait prévenu. Le laissant poursuivre son régime sportif avec un autre partenaire, je me suis dirigé vers les vestiaires, baigné de sueur, presque haletant. Et c’est alors que je l’ai vu. Comme un instantané, mon regard a photographié son visage d’ange, son sourire avenant, l’azur de ses yeux, le brun clair de ses cheveux.
— C’est ta première séance ? me dit-il de son accent acadien, quoique pas trop prononcé.

Question qui recouvrait une affirmation que mon état laissait aisément deviner. Je n’en revenais pas, il avait de lui-même engagé la conversation. Quelques banalités plus tard, et juste avant de partir au bureau, nous décidâmes de nous revoir le lendemain. Même endroit, même heure. Mon cœur battait à 88 miles à l’heure [141,60 km/h si j’en crois ce formidable convertisseur en ligne (Note de Daniel C. Hall)] et je fus incapable de me concentrer de toute la journée, au grand déplaisir de mon patron à qui l’andropause donne des humeurs de grossesse nerveuse.

Mardi 22 avril. Mon cœur battait toujours la chamade [Et une autre chose devait palpiter aussi, mais je n’en dirai pas plus pour respecter la pudeur de mon ami Zanzi (Note de Daniel C. Hall)]. Jason serait-il au rendez-vous ? Oui, il était là, encore plus beau que la veille. Dans l’échange de nos balles, je voulais donner le meilleur de moi-même. Un peu de frime à la française, qui fit rire ce joueur plus expérimenté que moi. J’avais réussi à tenir cinq minutes de plus que la veille avec Nick, mais au bord de l’épuisement, je me suis adossé au mur et laissé glisser sur le sol. Jason s’est approché, assis à côté de moi, le temps que je reprenne mon souffle. Puis il m’a pris la main et m’a relevé d’un bond en disant :
— Allez, c’est fini pour aujourd’hui !

Nos corps redressés se tenaient l’un contre l’autre. Captivé par l’océan de son regard qui semblait annoncer les promesses d’un voyage au long cours à un marin qui part à l’aventure sans but précis, je balbutiai :
— T’es dispo ce soir pour prendre un verre ?
— Ce soir, je ne peux pas, je soupe chez mes parents. Mais demain, au St. James, 6h30 (du soir, bien sûr – note de moi-même), ça te va ?
— Oui. Demain, 6h30.

Mercredi 23 avril, St. James’Gate, rue Church. J’étais là à 6h20. Les minutes me semblèrent des heures, et les heures des années. Soudain je le vis arriver. Nous prîmes la table près du portrait du roi George V, un peu à l’écart, pour être tranquilles. Il me parla de son métier de professeur de musique à l’université (il a 26 ans), de sa famille native d’Edmundston, plus grand ville unilingue francophone du continent nord-américain en dehors de la province du Québec, et qui se trouve au nord du Nouveau-Brunswick. Nous nous découvrîmes à travers nos paroles, nos regards, nos mains qui s’effleuraient comme par mégarde. Vint le crépuscule. Pour prolonger ce moment, nous nous dirigeâmes vers la rivière pour admirer le paysage. L’endroit était tranquille, le risque d’être dérangés était infime. Les Canadiens n’aiment pas s’embrasser en public. Et au Nouveau-Brunswick, l’une des provinces les plus arriérées de ce grand pays pourtant plus progressiste que la France, soit Brokeback Mountain en pire, la discrétion est de mise. C’est tout de même dommage de perdre de précieuses secondes à s’assurer que l’on n’est pas épiés, mais une fois cette assurance obtenue, j’attirai Jason vers moi pour goûter au parfum de ses lèvres. Ces quelques secondes me semblèrent irréelles. À moitié paralysé par ma propre audace, je le vis cependant sourire et d’un geste, il m’attira vers lui pour me rendre ce cadeau. Je me sentis en feu comme l’horizon rougeoyant.

Jeudi 24 avril. Journée ponctuée de courriels, de sms, de trois coups de fil. Pour la première fois, l’absence. Comme un naufragé dans le désert qui meurt de soif. Ce soir-là, je devais aller à une soirée officielle dans le cadre d’un festival local. Je n’ai rien écouté, rien entendu. Je ne pensais qu’à lui qui, au même moment, donnait des cours du soir…




Vendredi 25 avril. Je devais le revoir, très vite, avant de passer le week-end à Halifax. Encore des relations publiques. Je voulais, avant le devoir de ma charge, consacrer du temps aux relations privées. Encore une mondanité à assurer, la suite de la veille, un 5 à 7 au restau de Nick. À 6h éclipsé [Bordel, du soir ou du matin ? Tu ne peux pas causer le français de France comme tout le monde ? (Note de Daniel C. Hall haletant d’impatience)].[Des détails ! Des détails ! Mais qu’est-ce que c’est que cette subite pudibonderie ! (Note de qui vous savez)]. Jason m’attendait chez lui. Nos cœurs étaient au bord de l’explosion et nos corps entrèrent en fusion

Samedi 26 avril, Halifax, Royal Nova Scotia Yacht Squadron. Je suis entouré de personnalités importantes dans un club sélect qui a tout le charme des traditions de la monarchie britannique. Mon téléphone se met à vibrer : « you’ve got mail ». C’est lui.
— Tu me manques. Reviens vite.
Le dîner passe comme un rêve. La nuit, dans mon lit king size à l’hôtel Marriott, je ressens son absence.

Dimanche 27 avril, de retour à Moncton. J’ai quitté Halifax et son ciel nuageux pour rentrer chez moi sous un ciel ensoleillé. Je crois aux signes. Il m’attend. Il n’en peut plus d’attendre. Moi non plus. C’est le grand chamboulement et enfin, le miracle que je n’attendais plus. Un professeur de musique qui n’a pas peur des mots et sait mettre des paroles sur les accords de sa mélodie d’amour et qui me dit, les yeux dans les yeux : « je t’aime ».

P.S. : Mariah Carey m’a chargé de transmettre cette dédicace à mes ex.





Lire le précédent épisode, cliquez ici.

 

Par Zanzi - Publié dans : HUMEUR : Zanzi and the City
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Vendredi 2 mai 5 02 /05 /Mai 00:21

 

 

Fiche technique :
Avec Brett Barsky, Judy Kain, John Lizzi, Jonah Rooney, Stephen Tobolowsky, Cory M. Miller, Allen Doran et Lindsay Pomerantz. Réalisation : Peggy Rajski. Scénario : James Lecesne. Musique originale : Danny Troob. Image : Marc Reshovsky. Montage : John Tintori.
Durée : 17 mn. Disponible en VO.
Résumé :
L'innocence de Trevor, 13 ans, fan des chansons de Diana Ross, est brutalement brisée quand son meilleur ami, le garçon le plus populaire de sa classe, se retourne soudainement contre lui en comprenant que Trevor est gay et amoureux de lui. Les camarades de Trevor commencent à se moquer de lui, trouvant qu’il marche comme une fille... La détresse de Trevor culmine avec une tentative de suicide mais dont on peut douter du sérieux, malgré la solennité de la mise en scène car le garçon décide de mourir en avalant un tube d'aspirines... Mais à la fin, sa forte volonté et sa détermination l'aideront à accepter son homosexualité...

Boys Life 2

L’avis de Bernard Alapetite :
Ce film, tourné il y a déjà plus de dix ans et dont l’action est sensée se dérouler en 1981, n’a pas pris une ride et l’on peut ajouter "malheureusement", car il traite de sujets presque tabous : le suicide chez les jeunes gays et la sexualité chez les préadolescents. Sa principale qualité est de traiter ces sujets sans pathos et avec un humour certain. Cette mise à distance par le ton n’empêche pas l’empathie que l’on éprouve pour Trevor.
Dès les premières minutes du film (avec ses mises en scène de suicides, que Trevor organise pour que ses parents s’aperçoivent qu’il existe, de véritables appels au secours à des sourds autistes pour qui leur fils a la transparence d’une vitre et la densité d’un ectoplasme), on pense à Harold et Maud. Trevor est un Harold de 13 ans confronté à des parents indifférents.
Le court-métrage avançant, c’est à un autre film que l’on pense, 50 façons de dire fabuleux. Trevor est le quasi jumeau du héros du film d’Aitken, même physique un peu ingrat au corps trop enveloppé, même naïve follitude, même goût de l’évasion dans des rêves de paillettes joint à la passion de l’introspection.
La réalisatrice utilise pour faire avancer et densifier son histoire un procédé à hauts risques qui donne généralement de très mauvais résultats : la voix off. Pourtant ici, on a jamais le sentiment, comme c’est trop souvent le cas avec cette figure cinématographique, qu’elle n’est là que pour palier le manque de moyens ou la médiocrité d’un acteur amateur incapable de faire passer ses sentiment par le dialogue ; jamais non plus elle est redondante avec l’image et cela grâce à une astuce : cette voix off est celle de Trevor qui lit son journal intime en contrepoint de ce que l’on voit sur l’écran. Pour que ce soit convaincant, faut-il encore comme ici que le texte soit écrit à hauteur de celui d'un enfant comme Lecesne, le scénariste, est parvenu à le faire, sans doute parce que tout cela est très autobiographique. En 17 minutes, le film réussit à mélanger réalité et désir. Il ne faut jamais oublier que ce que l’on voit n’est peut-être finalement que seulement ce qu’écrit Trevor. Alors où commence le rêve ou le cauchemar et où finit la réalité ? Ce qui peut donner une interprétation complètement différente du film (voir le résumé) et en particulier de sa fin.
Plastiquement, le film ne manque pas d’audace puisque parfois Peggy Rajski brave l’interdit du regard caméra ; ainsi Trevor semble s’adresser à nous, cadré en plan moyen sur un fond neutre. J’ajouterais pour terminer que l’image est soignée avec des cadres inventifs sans maniérisme et une belles lumière. La musique n’est pas non plus pour rien dans le charme que dégage le film.
Le film de Peggy Rajski est couvert de prix , en 1994 Trevor a obtenu l’Oscar du meilleur court-métrage de fiction, le Teddy award 1995 du meilleur court-métrage à Berlin.
Suite aux réactions engendrées par le film au sujet du suicide chez les jeunes gays, James Lecesne, Peggy Rajski et Randy Stone ont mis sur pied une fondation "Trevor project" qui, sous forme d’une écoute téléphonique ouverte 24 heures sur 24, se propose d’aider les jeunes gays en crise qui seraient tentés par le suicide. Le but de l’association est la prévention du suicide. Elle guide et oriente les jeunes qui s’adressent à elle pour qu’ils surmontent leur désespoir. Des permanence sont ouvertes à Los Angeles, San Francisco et New-York.
Pour plus d'informations :
Ci-dessous l'intégrale du film
English Language
Running Time : 16 minutes 53

Par Bernard Alapetite - Publié dans : FILMS : Les Toiles Roses
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Jeudi 1 mai 4 01 /05 /Mai 00:23

Visuel : (c) GayClic

Van Hansis répond aux questions des internautes.
[ATWT appartient à PGP et CBS]


Par Jag1366 - Publié dans : SERIE : AS THE WORLD TURNS (AINSI VA LE MONDE)
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Jeudi 1 mai 4 01 /05 /Mai 00:21
http://www.mediawatchwatch.org.uk/wp-content/uploads/2007/09/folsomstreetfairbig.jpg
Par Daniel C. Hall - Publié dans : VISUELS : Les affiches et pubs roses
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Jeudi 1 mai 4 01 /05 /Mai 00:01

DELEDIOS : "Dans l'Emploi Lutter pour l'Égalité et contre les Discriminations liées à l'Identité du genre et à l'Orientation Sexuelle"
est un projet EQUAL co-financé par le Fonds Social Européen. Les partenaires français du projet sont le Centre national d'information sur les droits des femmes et des familles (CNIDFF), porteur du projet, l'AUTRE CERCLE, L'ANDRH et ARBORUS.



Par Daniel C. Hall - Publié dans : WEBSERIES DIVERSES
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Mercredi 30 avril 3 30 /04 /Avr 00:39
http://farm2.static.flickr.com/1434/589547042_1ea005196c.jpg
Par Daniel C. Hall - Publié dans : VISUELS : Les affiches et pubs roses
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Mercredi 30 avril 3 30 /04 /Avr 00:25
Par Daniel C. Hall - Publié dans : VIDEOS : La TV en folie
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Mardi 29 avril 2 29 /04 /Avr 01:16
 

(4.17)


DSCF1214.JPG (c) Zanzi



Après six mois de galère, et finalement grâce à l’aide de mon frère, mon petit studio des Batignolles où vécut Paul Verlaine de 1851 à 1865 a finalement trouvé acquéreur. D’ici la fin de ce mois, la vente devrait être finalisée devant le notaire, et d’ici l’été, mon ancienne garçonnière sera devenue le cabinet d’une psychothérapeute. C’est un signe, un aboutissement logique. La boucle est bouclée. Fin d’un cycle qui avait commencé en septembre 1998. À présent, je n’ai plus de « chez moi » à Paris.

J’ai déjà évoqué certaines choses dans le journal de mes adieux parisiens, je n’y reviendrai donc pas. Il paraît que le lieu où j’ai vécu est une « caisse de résonance ». Le fantôme de Verlaine apparaîtra-t-il nuitamment dans cette pièce qui dorénavant n’aura plus vocation qu’à être occupée de jour ? Les murs, qui furent les témoins silencieux de la plupart de mes aventures, trahiront-ils le secret de mes ébats ?

Revenir à Paris pendant trois jours, il y a deux mois de cela, m’a fait réaliser que je m’y sentais « à la maison ». C’est une sensation que j’éprouve dans d’autres endroits où je me sens bien. Je ne me sens pas bien au Canada, je n’y suis pas chez moi. Voilà pourquoi j’ai décidé d’en partir dès que les conditions pour le faire seront réunies.

Je ne suis pas vraiment entré dans un cycle nouveau, je suis plutôt dans une phase de transition. À la fin de cette transition, j’aurai quitté mon emploi actuel pour m’ouvrir à d’autres horizons en rapport avec mes aspirations profondes. D’abord, je goûterai au plaisir de ne rien faire, faisant mienne la philosophie d’Ava Gardner : « Je ne suis vraiment heureuse que lorsque je ne fais rien, absolument rien. Je ne comprends pas les gens qui aiment travailler et parlent de leur métier comme d'un foutu sacerdoce. Pour moi, ne rien faire, c'est comme flotter sur une eau tiède. Le délice, et la perfection.»

Ensuite, lorsque mon corps et mon esprit seront suffisamment reposés, je pourrai envisager autre chose pour aboutir, je l’espère, à la réalisation de mes espoirs et de mes rêves.

 

[Note de Daniel C. Hall : Ce billet de Zanzi date du 10 avril 2008. Je le gardais en réserve. Depuis, Zanzi est revenu en France pendant quelques jours. Nous nous sommes beaucoup téléphoné. De retour au Caribouland, il m’a adressé un nouveau billet aujourd'hui que je publierai vendredi et qui devrait secouer ses fans… moi le premier… Et ce n’est pas un cliffhanger ! Je croise les doigts et autre chose]



Lire le précédent épisode, cliquez ici.

 

Par Zanzi - Publié dans : HUMEUR : Zanzi and the City
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