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Blog LGBT du rédac' chef :
Daniel Conrad

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Daniel Hall


secondé par :

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L'équipe des "piliers" en exclusivité
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Niklas,
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 Jag1366, Hari3669, Maykel Stone,
Marc-Jean Filaire,
Isabelle B. Price, Psykokwak,
Rémi Lange
, Henry Victoire, Didier Roth-Bettoni
et
BBJane Hudson...

Mais aussi, depuis, Cyril Legann,
Gérard Coudougnan (Livres), Voisin Blogueur,
Nicolas Maille, Sullivan Le Postec, Vincy Thomas,
Jann Halexander, Tom Peeping
, Lucian Durden,
Papy Potter, Nico Bally, Marie Fritsch,
Sir Francisco, Laurent Fialaix
et Hugo Rozenberg.

Special Guest Star : Philippe Arino.

Un grand merci à Francis Moury,
Olivier Nicklaus et à
Yann Gonzalez.
Et en special guest star gay-friendly... Dr Orlof !


et bien d'autres depuis le début et d'autres à venir...

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Mercredi 27 juin 3 27 /06 /Juin 00:33


Grâce au Capitaine de Embruns (alias « Lolo » ou « Ma caille » pour les intimes), voici tous les secrets de Secret Story de TF1… Néanmoins, si les réponses circulent dans la blogosphère depuis quelques temps, ça dénonce sec sur Dailymotion…

Maryline - Secret #11, “J’ai un T.O.C.”
Xavier - Secret #8, “Nous sommes mariés depuis 1 ans.”
Laly - Secret #2, “Je suis policier et strip-teaser.”
Maxime, fils d’Henri Leconte - Secret #1, “Je suis un enfant de star.”
Tatiana - Secret #8, “Nous sommes mariés depuis 1 ans.”
Nadège - Secret #7, “Je suis naturiste.”
Erwan, transgenre - Secret #3, “J’ai décidé de changer de sexe.”




Julien - Secret #10, “Je suis escort boy/girl.”

Fred - Secret #5, “J’ai été en contact avec des extraterrestres.”
Ophélie - Secret #9, “Je suis playmate.”
Nicolas - Secret #4, “J’ai perdu 50kg.”
Gabriel - Secret #12, “Je suis complice de la voix.”
Marjorie - Secret #6, “Nous sommes triplées.”

 

Par Daniel C. Hall - Publié dans : VIDEOS : La TV en folie
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Mardi 26 juin 2 26 /06 /Juin 12:42

 

(c) D.R.


Quelques âmes charitables parmi mon public chéri ont eu la bonté de s’inquiéter de mon silence suite à mon récent voyage à Caribouland. Elles craignaient que j’eusse été victime d’un nouvel enlèvement intersidéral aux conséquences savonneuses pour ma chronique. La vérité est toujours ailleurs… J’ai beaucoup de choses à raconter, mais je ne peux quand même pas tout raconter. Je devais faire le tri entre mes expériences vécues et le flot d’émotions que j’ai ressenties dernièrement.

Pour commencer, je me dois de vous informer que je vais prendre un nouveau départ dans ma vie. Mon travail actuel va m’amener, dans un peu plus de deux mois, à changer de pays, de continent, d’atmosphère. Cela ne va pas se faire sans un certain déchirement. L’événement en soi est riche en paradoxes. D’un côté, il symbolise l’échec de ma vie en France (et particulièrement à Paris) ; de l’autre, il me propulse vers de nouveaux horizons, de nouvelles espérances, et peut-être le succès. Ailleurs. Le Nouveau Monde me tend les bras.

En attendant, je ne suis plus tout à fait chez moi ici, pas encore tout à fait chez moi là-bas. À Roissy, j’ai réalisé que je me sentais chez moi dans les aéroports. « C’est-à-dire, nulle part », m’a rétorqué l’un de mes ex. Je ne suis pas d’accord. Cela me fait beaucoup de maisons. « Le monde est ma maison et le ciel est mon toit » (Henri Salvador).

Quelquefois, je me dis que j’aurais dû devenir steward. J’adore voyager en avion. C’est une façon de s’envoyer en l’air. Je prends véritablement mon pied en altitude, bénissant au passage le fait d’être né à une époque qui permet de réaliser le rêve d’Icare. Je songe à mes ancêtres qui n’ont jamais eu la chance de voir la taille depuis le ciel. Le plus beau, c’est encore de traverser les nuages et de les survoler, de comparer leurs formes, de rêver devant l’infini en blanc et bleu. Il fait toujours beau au-dessus des nuages.

J’ai posé le pied aux marches de l’Acadie, à la recherche de mon nouveau foyer. Une maison dans un écrin de verdure. Ma première maison à moi. Pas celle de mes parents. Adieu Paris, adieu ma garçonnière. Je tourne la page et vais plier bagages. Pour trouver ma cabane au Canada, il m’a fallu prospecter. Un vrai safari semé d’embûches. Un parcours du combattant, pavé de déceptions ; et finalement, au détour du chemin, surgit l’inattendue que je n’espérais plus. Tout s’est fait très vite, pas de temps à perdre car il est court. Une négociation à l’américaine, et l’affaire fut emballée.

Comme Michael Bublé le chantait dans mon précédent billet : « I want to come home, let me go home ». This is my home. Pas encore, mais bientôt… en septembre. Nous serons réunis pour l’été indien. Une solitude à deux, pour commencer. Home alone…



Notre union à peine scellée il me fallut déjà rentrer, reprendre l’aigle des airs et faire le chemin en arrière, vers cette France qui m'a vu naître et que je vais laisser derrière moi. Un ultime et bref été entre deux avions, puis nous nous quitterons.

 

Pour lire le précédent épisode de Zanzi and the City, cliquez ici.

 
 
Par Zanzi - Publié dans : HUMEUR : Zanzi and the City
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Mardi 26 juin 2 26 /06 /Juin 09:35

« Je crois que les actes homosexuels entre deux personnes sont immoraux et que l'on ne doit pas (les) pardonner. Je ne crois pas qu'une politique où il est possible d'être immoral serve les États-Unis de quelque façon que se soit. » Général Peter Pace, chef d’état-major interarmées américain.

Par Daniel C. Hall - Publié dans : MOTS : Citations philes et phobes
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Dimanche 24 juin 7 24 /06 /Juin 00:55


La bannière et la vidéo sont (c) Films entre potes
Les vidéos présentes et futures sont diffusées avec l'autorisation de Laurent himself.
Un grand merci à l'équipe de G !
Par Daniel C. Hall - Publié dans : WEBSERIE : G ! et FOUP
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Dimanche 24 juin 7 24 /06 /Juin 00:00

Fiche technique :
Avec James Stewart, John Dall, Farley Granger, Cedric Hardwi
cke, Constance Collier, Douglas Dick et Joan Chandler. Réalisé par Alfred Hitchcock. Scénario : Hume Cronyn, Arthur Laurents et Ben hecht. Directeur de la photographie : William V. Skall et Joseph A. Valentine. Compositeur : David Buttolph.
Durée : 80 mn. Disponible en VO, VOST et VF.


Résumé :
Deux étudiants en suppriment un troisième, pour la seule beauté du geste. Défi suprême, le meurtre précède de peu une soirée où ils reçoivent les parents de la victime et leur ancien professeur.
L'avis de Jean Yves :
L'homosexualité est loin d'être absente du cinéma d'Alfred Hitchcock, bien que ce dernier ait toujours joué les étonnés quand on le lui faisait remarquer. La Corde, en est le meilleur exemple.
Dans ce film, Brandon (John Dall) et Philip (Farley Granger) partagent un bel appartement où ils donnent une fête, et qui sert de décor au film tout entier : dans le coffre sur lequel sont rassemblées les victuailles, gît le cadavre de leur ami David, dont le père est cyniquement convié à cette soirée funèbre. C'est en Brandon surtout qu'est incrusté le mal, c'est lui qui manigance tout, c'est lui qui mène la danse.
Son beau Philip est terrorisé par son assurance et en même temps fasciné : « Tu m'as toujours fait peur, dit-il à Brandon, cela fait partie de ton charme ».
Il faut donc considérer que le véritable criminel est Brandon ; il veut que ce crime soit un chef-d'œuvre pour maintenir sur Philip, en l'épatant au maximum, son pouvoir de séduction ; quant à Philip, il a suivi son ami jusque dans cet acte abominable pour mériter son attachement.
Pour pousser le vice et le goût du risque jusqu'au raffinement, Brandon a invité un de leurs anciens professeurs, Rupert (James Stewart) qui se plaisait à enseigner l'apologie du crime comme un art réservé à une élite supérieure. Cette présence affole Philip, qui sait bien que Rupert est capable de découvrir le pot aux roses. Autres invités : le père de la victime donc, la fiancée de la victime, le rival de la victime auprès de la jeune fille, la fofolle Madame Atwater (tante de la victime) et la gouvernante Madame Wilson.
Tout le film est construit sur le contraste croissant entre l'attitude toujours flegmatique de Brandon et celle, de plus en plus paniquée au fur et à mesure que le regard de Rupert pressent la vérité, de Philip.
Même si Brandon a eu une liaison avec la fiancée de la victime (étant donné l'époque et le milieu, on peut supposer qu'il ne s'agit que d'un flirt), son intimité avec Philip est évidente : souvenirs de week-ends à la campagne (où Rupert eut d'ailleurs l'occasion de se rendre), projet de vacances ensemble après cette soirée, référence dans le dialogue à la chambre, dans cet appartement qu'ils partagent au vu et au su de tout le monde, la gouvernante parlant du lit en déclarant qu'aujourd'hui les deux jeunes gens se sont levés du mauvais côté (c'est-à-dire paraissent un peu nerveux).
Il y a aussi la musique choisie par Hitchco
ck et que le beau Farley Granger (Philip) interprète au piano, tandis qu'il est prêt à craquer, le visage craintif et les sens en alarme. Rien n'étant laissé au hasard dans un film d'Alfred Hitchcock, cette musique, le Premier Mouvement perpétuel de Francis Poulenc, prend une signification symbolique. Outre que Poulenc n'a jamais fait mystère de son goût pour les garçons, cette mélodie prend l'allure d'une sorte de code entre les deux amants, d'une sorte de mot de passe qui d'ailleurs intrigue Rupert, curieux du moindre détail.
La Corde est un authentique petit bijou de mise en scène, de dialogues et de perversité. L'air de bête traquée de Farley Granger donne un charme étrange qui participe aussi de la beauté du film.
Pour plus d’informations :

Par Jean Yves - Publié dans : FILMS : Les Toiles Roses
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Samedi 23 juin 6 23 /06 /Juin 01:34


La bannière et la vidéo sont (c) Les Dames de l'Immeuble
Les vidéos présentes et futures sont diffusées avec l'autorisation de Niko himself.
Un grand merci à toi, Niko !
Par Daniel C. Hall - Publié dans : WEBSERIE : Niko perd les pédales !
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Samedi 23 juin 6 23 /06 /Juin 00:55


La bannière et la vidéo sont (c) Films entre potes
Les vidéos présentes et futures sont diffusées avec l'autorisation de Laurent himself.
Un grand merci à l'équipe de G !
Par Daniel C. Hall - Publié dans : WEBSERIE : G ! et FOUP
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Samedi 23 juin 6 23 /06 /Juin 00:00

Fiche technique :
Avec Coluche, Michel Serrault, Jean Yanne, Mimi Coutelier, José Arthur, Michel Auclair, Darry Cowl... Réalisé par Jean Yanne. Scénario de Jean Yanne. Compositeur : Jean Yanne. Directeur de la photographie : Mario Vulpiani.
Durée : 197 mn. Disponible en VF.


Résumé :
Rahatlocum est une colonie romaine nord-africaine où Jules César est venu passer des vacances dispendieuses. La révolte gronde parmi le petit peuple qui se trouve un leader en la personne du garagiste de Ben-Hur Marcel.
L'avis de Jean Yves :
La révolte gronde à Rahatlocum, colonie romaine d'Afrique du Nord. Les folies de César coûtent en effet très cher à la cité, où l'empereur passe, comme chaque année, ses vacances. Le consul Demetrius fait arrêter le meneur de la contestation, le garagiste Ben-Hur Marcel, président de « l'Union des commerçants ». Puis, pour justifier une répression de grande envergure, il n'hésite pas à fomenter un faux complot contre l'empereur et décide de se servir de son prisonnier afin d'infiltrer les mystérieuses Brigades pourpres...
ou Deux heures moins le quart avant l'homophobie…
Ce film qualifié de « rigolo » par les médias m'interroge par l'humour suranné qu'il traîne avec lui. Que donne-t-on en pâture à notre envie de rire dans ce film ? La différence homosexuelle, avec ce remake de La Cage aux folles : César/Michel Serrault s'employant à nous en proposer un panégyrique complet, professionnel, sans bavures. Autour de lui, on en rajoute également pour jouer résolument la folle : Léon Zitrone avec sa toge coquine, Yves Mourousi une bague à chaque doigt ou José Arthur en folle tenancière de boîte cuir.
Etrange que ces trois journalistes français d'entre les plus célèbres et professionnels de l'époque aient accepté de tourner dans cette mascarade bâclée.
Plus grave est mon interrogation quant aux motivations de Jean Yanne. L'imagerie qui se déploie sur les mœurs de cette Rome de toc, ce rire usé et fatigué sur la folle, tout cela n'est pas très frais.
Qu'est-ce qui peut donc faire écrire et vendre un scénario pareil ?
« Le rire sur les pédés est raciste et facile », disait Coluche, pourtant impliqué dans ce film.
Je ne peux croire qu'on fabrique un tel script sans arrière-pensées, sans malaise initial. Je vous laisse deviner lequel.

Pour plus d’informations :
Secrets de tournage

Par Jean Yves - Publié dans : FILMS : Les Toiles Roses
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Vendredi 22 juin 5 22 /06 /Juin 00:55


La bannière et la vidéo sont (c) Films entre potes
Les vidéos présentes et futures sont diffusées avec l'autorisation de Laurent himself.
Un grand merci à l'équipe de G !
Par Daniel C. Hall - Publié dans : WEBSERIE : G ! et FOUP
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Vendredi 22 juin 5 22 /06 /Juin 00:46


La bannière et la vidéo sont (c) Les Dames de l'Immeuble
Les vidéos présentes et futures sont diffusées avec l'autorisation de Niko himself.
Un grand merci à toi, Niko !
Par Daniel C. Hall - Publié dans : WEBSERIE : Niko perd les pédales !
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Jeudi 21 juin 4 21 /06 /Juin 12:32


Peux-tu nous présenter ton blog, sa genèse, son contenu, ce qu’il t’apporte et ce que tu penses qu’il apporte à tes lecteurs(trices) ?

Mon blog est un récit de ma vie au quotidien avec mes opinions sur certains sujets précis (islam, amour, sexualité) en tant que beur et gay et musulman. Ce blog m’apporte beaucoup car il me permet d’évacuer ce que je peux garder au plus profond de moi-même et me permet de communiquer avec les gens qui le consultent. Et j’espère avec ce blog que d’autres gays et croyants se retrouveront en moi, quelque soit leur origine et religion, et pourquoi pas susciter des débats par le biais des commentaires.

Tu écris le premier paragraphe d’un roman ou d’une nouvelle dont le héros n’est autre que toi-même. Quel serait ce paragraphe ?

Najim vit une vie modeste. Il exprime la joie sur son visage, étant bien entouré par des proches qui l’aiment tels que ses amis (hétéros ou gays) ou encore sa famille. D’autres qui le connaissent moins le trouvent très sympathique au premier abord, au premier contact. Najim est heureux et respire ce bonheur, qui dissipe cette inquiétude à son égard que pourrait avoir son entourage. Najim est gay mais musulman. Deux aspects qui forment l’essence de sa vie. Ce bonheur, cette joie et cette sympathie ne sont pourtant qu’un masque. Mais ainsi son mal-être et sa souffrance intérieure ne peuvent être découverts. Tel est le choix de Najim…

Si tu étais les premières images d’un film, quelles seraient-elles et pourquoi ?

La nature (herbes, forêt, lac, animaux) car elle exprime la liberté pour moi et la vie…

Quel est ton roman préféré (à thématique gay ou LGBT) et pourquoi ?

Malheureusement je ne suis pas un grand lecteur mais je compte rattraper mon retard avec les œuvres de Rachid O. pour commencer, car Rachid étant Marocain et gay je pense me retrouver dans ses écrits. (Et oui je ne lisais que de la bédé où on peut rencontrer parfois des sujet gays même dans les comics)

Quel est ton film préféré (à thématique gay ou LGBT) et pourquoi ?

Je dirais Brokeback Mountain car l’amour de deux gars qui n’assumaient pas forcément (surtout pour l’un des deux) est magique, mais je pourrais répondre aussi Tarik El Hob que je connais par quelques longs extraits et que je compte me procurer en DVD car je pense avoir déjà éprouvé fortement ce que les deux beurs héros de ce film vivent, et de ce fait me retrouver en eux.

Quelle est ta série TV préférée (à thématique gay ou LGBT) et pourquoi ?

Je n’en connais pas beaucoup, mais je dirais Queer as Folk sans être forcément fan : elle me fait rire et les thèmes sérieux sont parfois touchants. J’ai reconnu certaines situations dans quelques épisodes que j’ai connu dans ma vie.

Quelle phrase tirée d’un livre ou film ou encore d’une chanson semblerait te définir à la perfection ?

« L'enfer, c'est se lever tous ces putains de matins sans savoir pourquoi on existe... » (Sin City)

Mais il y a tellement d’autres citations qui pourraient me correspondre, notamment le texte entier de Mylène Farmer « À quoi je sers » ou « Boule de Flipper » de Corynne Charby qui, même si c’était une chanson kitsch, possède un texte pour qui n’a pas pris une ride. Exemple :

J'rêve à des endroits
Que j'me dessine du bout des doigts
Sur les miroirs de mon studio
Pas d'histoire, pas d'photo.
(…)
Moi j'suis comme une bombe
Qu'on a larguée
Et puis qui tombe au beau milieu
D'un slow d'enfer sans partenaire
Moi j'suis pas faite pour les dollars
Les défaites
J'ai un chagrin de Baby Doll
Sans idylle
Sans idole.

(Extraits de « Boule de flipper »)

Quelle photographie (perso ou non), image, tableau (etc.) pourrait te définir le mieux ou donner des pistes sur ta personnalité ?


Cette photo parle beaucoup pour moi : le tigre renferme une affection énorme comme le démontre cette photo alors que cet animal est plutôt connu pour sa férocité et sa bestialité qui sont à l’opposé d’une tendresse que les gens ne soupçonneraient même pas, s’ils ne se penchent pas un peu plus sur la vie privée des tigres. Justement mon image extérieure ne laisse pas penser aux gens que je suis quelqu’un qui peut donner beaucoup de câlins. De plus, ces deux tigres sont comme deux peluches qu’on câlinerait bien, et on m’a souvent comparé à une peluche qu’on aime câliner.

Question piège : Penses-tu qu’il existe une culture gay ?

Non je ne pense pas car parfois la culture gay telle que la définissent les gens se fond parfois avec le monde hétéro, par exemple : la mode et l’esprit fashion. La fête de la musique, autre exemple, où l’on retrouve beaucoup d’hétéros dans des endroits branchés gays.

Quel dialogue pourrais-tu imaginer entre ton moi profond et ton moi blogueur ?

MP : Ne le leur dis pas…
MB : Pourquoi ? Cela pourrait t’aider.
MP : Non je ne le pense pas.
MB : Tu pourris ton cerveau à tout vouloir garder pour toi.
MP : En quoi cela va t’il m’aider, toi qui semble si sûr ?
MB : Tu ne seras plus seul à cumuler toutes ces souffrances intérieures que beaucoup d’autres doivent sûrement connaître.
MP : Oui peut-être, mais cela ne changera pas mon mal-être que je dissimule depuis toujours…
MB : Bien au contraire, dis-leur tout ce que tu endures et que tu gardes pour toi. Laisse-moi t’aider à évacuer tout cela et tu verras que cela te fera du bien de communiquer avec des gens qui prendront le temps de te comprendre ou qui se retrouveront en toi.
MP : Je ne suis pas encore sûr du résultat mais je veux bien de ton aide. 
MB : Je serai fidèle à ta personnalité, ne t’inquiètes pas…
MP : Ok je vais te faire confiance. Dis-le leur pour moi, mais s’il te plaît ne dévoile pas encore tout.

Quel est le blog que tu voudrais réellement faire connaître et pourquoi ?

En fait, j’ai découvert plusieurs blogs intéressants sur le net. Certains m’ont touché, d’autres amusés et pour cela ils méritent tous d’être connus. Voilà pourquoi je ne me permettrais pas de mettre un blog en avant plutôt qu’un autre. Il y en a de tout style : sur la vie gay, sur le cinéma, les séries, la musique ou sur la faune et la flore. Mais les plus intéressants que je retiens sont les blogs persos car même si les thèmes évoqués se retrouvent sur plusieurs sites, un blog perso aura toujours sa touche personnelle bien particulière.

Quelle question ne voudrais-tu pas que l’on te pose ?

Changerais-tu quelque chose si tu avais le pouvoir de recommencer ta vie à zéro ?

Dernière question. Pour passer (ou non) à la postérité, il faut préparer ses derniers mots ou dernières phrases à dire sur son lit de mort : quel(le)s seraient-ils(elles) ?

« Je remercie Dieu pour chaque jour qu’il m’a permis de vivre à vos côtés et je prierai pour vous (mes proches) pour que vous soyez heureux et comblés pour le reste de vos vies. Merci de m’avoir aimé… »

[Note de Daniel C. Hall : Chères lectrices, chers lecteurs, je vous conseille vraiment d'aller lire Najim et de lui laisser commentaires et soutiens sur son blog. Il le mérite vraiment !]

Toutes les photos sont (c) D. R. Sans autorisation,
elles seront retirées sur simple demande ou munies d'un lien actif.



TO BE CONTINUED...
Le prochain épisode de cette saga mettra en vedette :
HAKIMOO DU BLOG HAKIMOO
Par Daniel C. Hall - Publié dans : WEB : Les Blogs Roses
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Jeudi 21 juin 4 21 /06 /Juin 10:55


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Jeudi 21 juin 4 21 /06 /Juin 10:46


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Jeudi 21 juin 4 21 /06 /Juin 00:40
Par Daniel C. Hall - Publié dans : VIDEOS : La TV en folie
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Mercredi 20 juin 3 20 /06 /Juin 00:08

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La bannière et la vidéo sont (c) Films entre potes
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Mercredi 20 juin 3 20 /06 /Juin 00:03


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Mardi 19 juin 2 19 /06 /Juin 17:41

E-deo relaie le courrier d'un ex-homosexuel publié dans La Croix :
« Mon histoire personnelle et des personnes autour de moi m’indiquent qu’il n’y a aucun déterminisme dans l’homosexualité, au moins pour plusieurs des personnes concernées. Et que oui, il y a une part de choix, fût-elle construite par une histoire, une éducation, une psychologie, des blessures.
Non, cette préférence n’est pas une identité, elle n’est pas irréversible et ne définit pas la personne. Ma conversion lors d’une retraite d’une part puis une psychothérapie, la prière et des recherches pour comprendre m’ont aidée à m’ouvrir au différent et à sortir d’un enfermement qui m’attirait vers d’autres moi-même [...].

C’est tromper le monde que de dire aux homosexuels qui en souffrent qu’ils ne peuvent pas changer. Et il est sûr que le passage à l’acte rend les choses beaucoup plus difficiles, tout autant que le refoulement où la personne ne regarde pas en face sa réalité. Mais des associations, des propositions d’Église, etc. peuvent les aider si elles le souhaitent (et beaucoup, dans le fond, le souhaitent). »

Par Daniel C. Hall - Publié dans : MOTS : Citations philes et phobes
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Mardi 19 juin 2 19 /06 /Juin 16:00

Fiche technique :
Avec Laurent Lucas, Clara Choveaux, Thiago Teles, Célia Catalifo, Lou Castel, Alex Descas, Marcelo Novais Teles, Olivier Torres et Fred Ulysse. Réalisé par Bertrand Bonello. Scénario de Bertrand Bonello. Directeur de la photographie : Josée Deshaies.
Durée : 115 mn. Disponible en VF.


L'avis de Jean Yves :
Mal accueilli lors du festival de Cannes 2003 où il était, pour les plumes assassines, le film français sélectionné de trop, Tiresia est pourtant un long métrage fascinant, le plus réussi à ce jour du talentueux Bertrand Bonello. Cet auteur ambitieux ose à chaque film confronter son art à de lourds sujets rhétoriques.
Tiresia, un transsexuel brésilien d'une grande beauté, vit clandestinement avec son frère dans la périphérie parisienne. Terranova, un esthète à la pensée poétique (qui se révèlera être prêtre), l'assimile à la rose parfaite et la séquestre pour qu'elle soit sienne. Peu à peu, privée d'hormones, Tiresia va devant ses yeux se transformer : la barbe qui pousse, la voix qui change... Dégoûté de ce qu'est devenue sa Tiresia, Terranova va l'aveugler et la jeter à l'orée d'une banlieue voisine. Tiresia est recueillie dans un piètre état par Anna, une jeune fille un peu simple, qui prend soin d'elle. C'est alors qu'apparaissent chez le transsexuel des dons de prédiction...
Ce film s’efforce de restituer la sphère insaisissable de la mythologie, son irrationalité, sa violence et sa beauté. Il s’attaque à des thèmes comme la permanence des désirs les plus sombres et inavouables des hommes, la confrontation entre les croyances et la foi, l’identité sexuelle mais aussi la dualité de l’être humain. Il en reste quelque chose d’ambitieux et de foisonnant.

Tiresia (parlant en brésilien) : – Tu es attiré par les transsexuelles mais tu ne peux pas les toucher ; c’est vrai qu’on a quelque chose de plus et qu’il y a une grande joie mais c’est une chose désespérée, et ça tu ne peux pas le voir.
Terranova : – Je ne comprends pas ce que tu dis.
Tiresia : – Je ne sais pas le dire en français.
Plus tard, chez Anna, Tiresia écrit une lettre à son frère Eduardo :

Mon cher Edu,
Je n’ai pas pu te donner des nouvelles et je ne peux pas t’en dire plus aujourd’hui. Je ne sais pas où je suis mais ici je suis en sécurité. Je vis avec une jeune fille, Anna qui s’occupe de moi. Je ne sais pas pourquoi mais c’est un cadeau. Ayant perdu l’usage de mes yeux, je ne peux la voir. La seule chose que je sais, c’est que nous ne pourrons probablement plus jamais nous revoir, mais en aucun cas tu ne dois penser que c’est un drame. D’ailleurs je ne verrai plus personne et je voudrais que plus personne ne me voie. Qu’est ce que c’était ma vie ? Là, elle a violemment changé. Mais, je suis heureuse parfois. Il y a de belles choses qui viennent et je les dis. Toi aussi, je me souviens que tu étais très beau, mon frère. Ne t’inquiète pas pour moi, plus rien ne nous appartient.
Tiresia.

Peu après, Terranova, le prêtre, viendra voir Tiresia (avec la peur et peut-être même le désir qu'elle le reconnaisse). Elle lui redira seulement les mêmes choses qu'elle a écrites à son frère.



L’avis de Boris Bastide :
Troisième long-métrage de Bertrand Bonello après Quelque chose d’organique et Le pornographe, Tiresia est l’adaptation moderne du mythe grec de Tirésias. Le cinéaste, libéré des contraintes d’un cinéma traditionnel, fait de cette antique histoire un pur poème. Il y capte le trouble de l’incarnation et y interroge le mystère de notre condition. Beau et ambitieux.
« Des choses apparemment éloignées me paraissent liées. » Le projet de Tiresia pourrait tenir dans cette simple phrase prononcée par Laurent Lucas dans le film. Lui-même y joue deux rôles très différents. Il est dans un premier temps le ravisseur de Tiresia, Terranova, avant d’être dans une deuxième partie un prêtre, le Père François. Tiresia est un film plein de mystères, qui pose plus de questions qu’il n’apporte de réponses. Si Laurent Lucas joue deux rôles différents, le personnage de Tiresia est quant à lui interprété par deux acteurs (de sexes) différents : Clara Choveaux et Thiago Telès. Le film nous propose par un savant jeu d’échos d’apprendre à voir la permanence dans des choses très différentes et l’éclatement derrière l’unité apparente.



Tiresia est d’abord l’adaptation, dans un contexte contemporain, d’un mythe. Dans la version antique, plusieurs récits coexistent. Le mythe raconte que Tirésias, parti à la chasse, aperçoit par mégarde Athéna, nue, en train de se baigner. La déesse l’aveugle en passant sa main sur ses yeux. Seules les lamentations de la mère de Tirésias, la nymphe Chariclô, poussent ensuite Athéna à purifier les oreilles du jeune homme. Il peut alors comprendre le langage des oiseaux prophétiques et prédire l’avenir. Un autre récit autour de Tirésias avance que celui-ci aurait rencontré un couple de serpents entrelacés au cours d’une ballade. Après avoir tué la femelle, le jeune homme se serait transformé en femme. Il n’aurait retrouvé son état initial que sept ans plus tard, après avoir tué le mâle d’un autre couple de serpents pris dans la même position.
Avec Tiresia, Bertrand Bonello a modernisé le mythe pour en questionner la pertinence et éventuellement élargir le propos. Tiresia est devenu ici un transsexuel du Brésil qui vit de la prostitution au Bois de Boulogne. Un jour, il (ou bien elle ?) est kidnappé par le taciturne Terranova, qui décide de l’enfermer. Ne pouvant satisfaire pleinement la volonté de celui-ci, Tiresia se voit crever les yeux par son ravisseur qui craint d’être identifié. Recueilli et soigné par une jeune fille de dix-sept ans, il se rétablit progressivement et se découvre un don. Tiresia a désormais des visions oraculaires. En choisissant de faire du personnage principal un transsexuel, le cinéaste réintroduit le thème de l’offense aux dieux tout en plaçant son film dans un questionnement sur l’identité. Comme le prêtre l’explique à Tiresia dans la deuxième partie, la transformation de son corps est un renoncement au rôle qui lui a été assigné à sa naissance par le Créateur. À un autre moment du film, une veuve qui s’apprête à se remarier s’inquiète auprès de l’oracle de savoir au côté de qui elle sera après sa mort. Déjà troublante, la confusion des corps, omniprésente comme dans les très beaux travellings du bois de Boulogne, devient problématique.

Parallèlement, Tiresia se veut une réflexion sur la part de déterminisme et de liberté qui entoure chaque individu. La transsexualité du personnage n’est jamais présentée comme une volonté personnelle. De la bouche de Tiresia lui-même, celle-ci s’est imposée très tôt. Kidnappé par un client ou récipiendaire d’un don, le personnage est toujours obligé par la force des choses à se soumettre à de fortes contraintes extérieures. Tiresia explique ainsi son parcours : « Un petit garçon qui souhaite devenir une fille ne peut être qu’une pute ». Un des points forts du film est de montrer comment chaque personnage se retrouve prisonnier dans son quotidien. L’enfermement vaut aussi bien pour Tiresia que pour son ravisseur ou encore Anna, la jeune fille qui le recueille après le premier drame qui le frappe. Ils vivent tous à l’écart du monde. Ils se confinent dans un rôle, une image, une quête dont ils peinent à se dégager.
À travers le destin de ce transsexuel,
Tiresia peut se lire comme une représentation de la condition humaine. Comme tout mythe, cette histoire se veut révélatrice de vérités plus générales. Le questionnement sur l’identité trouve ici une place fondamentale. « Qui sommes-nous ? » et « Où allons-nous ? » sont sans doute les deux interrogations essentielles qui se posent à tout individu. Tiresia présente des personnages en quête de quelque chose qu’ils ne peuvent atteindre. Ils errent dans la nuit sans pouvoir voir la lumière. Les seuls moments où Tiresia est associé avec le jour sont ainsi ceux où il est aveugle. Si les personnages sont doués de vision au sens propre ou figuré, ils n’ont aucune maîtrise sur les choses qui les entourent. Le film est travaillé par de multiples ruptures aussi bien narratives que musicales. Il est ouvert au désordre, à l’accident. Cette impuissance à contrôler les choses peut déboucher sur la violence si elle n’est pas acceptée.

Dégradation des corps, désir physique, violence, tendresse... le film met e
n jeu une variété de sentiments et de problématiques associés au couple. Bien qu’en apparence radicalement différents, les deux moments de Tiresia sont en réalité assez proches. Anna comme le ravisseur passent l’essentiel de leur temps à prendre soin de leur hôte prisonnier contre son gré ou par la force des choses. Amours impossibles, aucun des deux ne se concrétise physiquement. La double sexualité de Tiresia le met au-dessus des autres, comme si le transsexuel contenant les deux sexes était autant à tout le monde qu’à personne.
Face à cette condition d’impuissant, seule la foi peut amener à une élévation. Tiresia, lucide quant au fait que la vie n’est qu’une fête désespérée marquée par le vieillissement et la mort des belles choses, finit par accepter la trajectoire de son destin sans se rebeller. Porteur d’un don, il refuse de se changer une nouvelle fois et accomplit sa tâche même s’il ne peut sauver personne et doit s’attirer l’incompréhension des autres. Face au prêtre, il avoue ne pas se poser trop de questions et se satisfaire de sa condition, certain que c’est la meilleure chose à faire. Engagement du personnage mais aussi, ici, du cinéaste.


Tiresia peut se lire comme un acte de foi cinématographique. Bertrand Bonello croit avec raison en la puissance poétique des images, des objets, des sons qu’il fusionne. Le film s’ouvre d’ailleurs sur de magnifiques plans de lave qui s’écoule doucement, venue des entrailles de la terre. Fonctionnant comme une spirale qui avance, un chemin en trois temps, certains plans de Tiresia en appellent d’autres, plus tard. Il en est ainsi de celui de la statue du transsexuel, que l’on peut rapprocher du plan nu de Tiresia, ou des ces images de sexualité à plusieurs qui associent un moment le personnage principal puis ensuite Anna. La question de l’original et de la copie et du passage de l’un à l’autre est ici centrale.
Chant de joie et de douleur, Tiresia est un film brillamment mis en musique, tantôt grandiloquente, tantôt plus douce. La seule chose que le film ne se refuse jamais, c’est la beauté. Car comme le dit le prêtre joué par Laurent Lucas dans les dernières minutes : « La vie est plus agréable depuis que l’homme a inventé les roses ». Cette beauté et cette force de vie sont aussi celles d’un enfant qui joue tranquillement dehors. Une image qui clôt avec justesse un Tiresia aussi ambitieux que réussi.
Pour plus d’informations :
Bande annonce
Secrets de tournage


Par Jean Yves & Boris Bastide - Publié dans : FILMS : Les Toiles Roses
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Mardi 19 juin 2 19 /06 /Juin 05:49

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Lundi 18 juin 1 18 /06 /Juin 16:16

« Les femmes sont complètement dingues. Je n'arrête pas d'être poursuivi par des filles qui veulent que je sois leur meilleur ami gay, que je choisisse des habits et que je dise du mal des hommes avec elles. Je ne jouerai plus jamais un gay. » L'acteur Willie Garson, qui interprète Standford Blatch, ami gay de Carrie Bradshaw dans Sex and the City.

Par Daniel C. Hall - Publié dans : MOTS : Citations philes et phobes
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