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Vendredi 29 septembre 5 29 /09 /Sep 19:59

Ça y est ! Il en avait parlé dans sa chronique « Zanzi and the City » !

Notre collaborateur Zanzi est depuis quelques heures tonton ! Et je ne peux m’empêcher de croire que c’est le premier bébé toilerosien ! La petite Éva va donner d’intenses moments de plaisir à ses parents et à son tonton ! Je suis d’autant plus touché que mon frère à moi, il programme à cette heure-ci le deuxième bébé toilerosien pour 2007. Ces hétérosexuels, quels gens admirables quand on y pense ! Mille bisous à la merveilleuse petite princesse et à son tonton qui va être reboosté et qui saute dans le train à l’heure où j’écris ces quelques lignes... C’est beau la vie, non ?

Et si on nous permettait, à nous gays et lesbiennes, d’adopter des enfants pour leur donner de l’amour et pour ressentir tout cela, pour se sentir parents, pour rendre la vie de mômes seuls plus formidablement chaleureuse et « normale » (oui, être orphelin, c’est anormal pour moi !)… Ce ne serait pas magnifique ? C’était la morale du jour de Daniel C. Hall. Mille bisous à ma petite Éva… et à son tonton…

Par Daniel C. Hall - Publié dans : LES NEWS ROSES
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Vendredi 29 septembre 5 29 /09 /Sep 12:06
Par Daniel C. Hall - Publié dans : VIDEOS : La TV en folie
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Vendredi 29 septembre 5 29 /09 /Sep 12:02
Par Daniel C. Hall - Publié dans : VIDEOS : La TV en folie
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Vendredi 29 septembre 5 29 /09 /Sep 09:25
 


En rangeant mon bureau qui, je vous rassure, est aussi bordélique que mon appartement (preuve que je ne suis pas schizophrène !), j’ai retrouvé un poème que j’ai écrit le 23 mai dernier, en souvenir de la soirée que, la veille, B. et moi avions passée ensemble.

There is a secret place
Where I wish to belong.
It's not on earth, nor space,
But alive in a song.
When I felt your embrace
The feeling was so strong,
Kind of endless romance
I've waited for so long...

Comme l’écrivait Shakespeare dans le troisième acte de Comme il vous plaira : « Quiconque doit aimer aime à première vue », et aussi insensé que cela puisse paraître, je l’ai aimé dès l’instant où mes yeux se sont posés sur lui. C’est le genre d’éclair qui m’est arrivé peu de fois dans ma vie, cette fulgurance dans l’instant qui vous transporte dans un autre monde entre le rêve et la réalité. Le problème dans ce cas précis, c’est que le rêve et la réalité ne se rejoignent pas. Il n’y a pas de concomitance. De fait, tout comme Jésus a mis trois jours pour ressusciter, B. a mis trois jours pour me briser le cœur.
Je n’ai pas vu arriver le coup de massue, qui fut aussi percutant que le coup de foudre. Après avoir fait bonne figure en arrivant à prendre un air fataliste et presque détaché, je suis rentré chez moi pour rejouer la grande scène de Niagara, sauf qu’il n’y avait ni Marilyn, ni Joseph Cotten, ni Jean Peters, mais seulement moi dans le rôle des célèbres chutes. C’est quasi en morceaux qu’une amie m’a ramassé une heure plus tard et a fait de son mieux pour me remonter. Sa main tendue fut un réconfort dans ce moment de détresse amoureuse.

Cette histoire qui, dans le poème ci-dessus se voulait éternelle, n’aura pas duré le temps suffisant pour que je puisse lui associer une chanson. Chaque amour qui a compté dans ma vie contient des mots et des sons, une chanson romantique lui est spécialement dédiée. C’est ainsi que je ne peux écouter « I believe in you and me » de Whitney Houston sans penser à Esteban, et que « My all » de Mariah Carey me ramène à Kamil. Il me suffit d’écouter la chanson qui correspond à chacun pour éveiller dans ma mémoire un flot de souvenirs, ceux que nous eûmes ensemble comme ceux que nous n’aurons jamais, et en même temps, les sentiments que j’éprouvais pour eux refont surface et font battre mon cœur de la même manière qu’aux plus belles de nos heures.
B. n’a pas de chanson. Une fois de plus, mon poème s’est égaré dans la précipitation. De quelle façon puis-je me souvenir des moments trop brefs que nous avons partagés et, à nouveau, ressentir cette passion brûlante et dévastatrice ?

— T’es maso, Zanzi !
Oui, je crois que je le suis. Il faut l’être un tantinet pour regarder ainsi derrière soi et non devant. Mais voilà, je ne sais pas si je serais un jour aimé une fois encore. Dans les tréfonds de ma mémoire et les tiroirs de mes armoires, il n’y a pas que des chansons de divas de la pop, il y a aussi des lettres, des poèmes qui prouvent que moi aussi, un jour, je fus aimé vraiment. Je les conserve comme des trésors. Ils sont un peu les éléments d’un puzzle, les indices de la quête du Graal de mon cœur. Ce n’est pas moi qui les ai écrits. Ils n’en ont que plus de valeur. J’ai parfois besoin d’eux pour tenir debout, et paradoxalement, ces retours en arrière sont des sources d’espérance et d’optimisme qui me font croire que tout est possible et que demain, peut-être, enfin… tu seras là.

S’il m’arrive de m’apitoyer sur moi-même et de sembler me complaire dans la souffrance, c’est aussi parce que je sais qu’elle peut être muse. La souffrance est comme le cholestérol et le stress, il y a du bon et du mauvais. La mauvaise souffrance n’apporte rien, la bonne souffrance est un puits de créativité. Et dans ces moments-là, à cœur ouvert je livre mon âme…
Puissé-je un jour changer de voie, et transcender le chagrin par la joie !


Pour lire le précedent épisode de Zanzi and the City, cliquez ici.

Par Zanzi - Publié dans : HUMEUR : Zanzi and the City
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Jeudi 28 septembre 4 28 /09 /Sep 14:21

Photo © M.G., avec son autorisation.
Par Daniel C. Hall - Publié dans : LES NEWS ROSES
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Jeudi 28 septembre 4 28 /09 /Sep 14:15
Par Daniel C. Hall - Publié dans : VIDEOS : La TV en folie
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Jeudi 28 septembre 4 28 /09 /Sep 08:52


Peux-tu nous présenter ton blog, sa genèse, son contenu, ce qu’il t’apporte et ce que tu penses qu’il apporte à tes lecteurs(trices) ?

Mon blog propose une exploration de la thématique du Mal dans la littérature, et la création artistique en général (cinéma, littérature, peinture….) Par extension, et par manque de rigueur, je me suis aussi à parler du Mal en général, via l’actualité, les faits divers… je suis anthropologue de formation, tout est matière à l’analyse.
Je l’ai commencé pour accompagner la sortie de mon livre Le Testament de Saint Farucel, journal d’un possédé, qui est une expérience littéraire, poétique, autour de Lucifer. Le livre est très hermétique et comme il n’aura jamais l’honneur d’une édition avec 130 pages de commentaires, je me suis dit que je pouvais lui faire ce petit cadeau. En plus, le livre est un hommage explicite à tous les auteurs « traités » dans le blog – et je trouvais intéressant d’expliquer plus avant la filiation (le Diable dans Beckett, par exemple, c’est pas forcément la première chose qui saute aux yeux).
Le lien à la culture Gay est ténu, mais présent. C’est une revue de tous ces artistes écorchés vifs qui vous brûlent la tête quand vous êtes un ado terrorisé à l’idée du désir gay qui vous hante toutes les nuits. C’est sûr, après, ça va mieux…
Ça m’apporte quoi ? Pas grand-chose, si ce n’est le plaisir de me replonger dans cet univers qui a été le mien pendant longtemps. J’ai écrit ce livre il y a dix ans, c’était intéressant pour moi de voir à quel point j’ai changé – et en même temps à quel point tout est encore là, en moi. Le Diable ne m’a jamais quitté. Je suis tendanceur dans la pub, et franchement il est là, partout, tout le temps, en douce, sous les surfaces lisses.
Ce qu’il apporte aux lecteurs ? Sans doute pas grand chose. Je ne raconte pas ma vie, je ne commente pas l’actualité, je ne fais pas les potins, ni les débats. Je ne suis pas du tout dans la culture blog, ce n’est même pas écrit comme un blog, qui appellerait aux réactions, aux commentaires. C’est juste, pour ceux qui veulent, une petite visite d’un musée imaginaire, et peut-être un éclairage nouveau sur certaines œuvres, sur la création, le mal. En somme, je ne leur apporte rien du tout. C’est eux qui prennent, si ils veulent.

Tu écris le premier paragraphe d’un roman ou d’une nouvelle dont le héros n’est autre que toi-même. Quel serait ce paragraphe ?

« Je ne me vois pas héros de roman. Les héros vont au bout d’eux mêmes, nous on s’arrête un peu avant. »

Si tu étais les premières images d’un film, quelles seraient-elles et pourquoi ?

Dans Batman II, la scène de « naissance » de Catwoman. Michelle Pfeiffer, la gentille secrétaire blonde et soumise, est balancée du haut d’un building et s’écrase au sol. Les chats la ressuscitent. Elle rentre chez elle, groggy, habitée. Elle pète tout dans son petit apart’ de bachelorette rose et propret, bien cosy, et se confectionne vite fait son uniforme intégral cuir et latex oversex. Dans la tempête de sa colère destructrice, elle éclate aussi son installation néon toute niaise sur le mur : le « hello there » devient « Hell here ». Catwoman est née, le film peut commencer. La scène est d’une maîtrise incroyable, Tim Burton est un génie. Et bon voilà, cette ambivalence, ça me parle (tu parles d’une surprise…)
Sinon (je triche), dans Shawn of the Dead, le long plan séquence où le héros, un lad londonien très 2005, tranquille, fatigué, la gueule dans le cul après un week-end de beuverie, sort de chez lui le lundi matin pour aller au boulot et s’acheter, comme tous les matins, à l’épicerie du coin, son petit déj. Il est tellement dans le cul qu’il ne voit pas qu’il traverse l’apocalypse, qu’il ne croise que des zombies. La scène est très forte car elle fait écho au même plan séquence, 10 minutes plus tôt, du même parcours avant l’explosion de l’épidémie zombie. Et l’intention est très claire de montrer que tout cela n’est somme toute pas tellement différent de ce qu’on vit tous les matins. Peu après, dans le bus, il entend le tube trans de 2001, « Zombie Nation ».

Quel est ton roman préféré (à thématique gay ou LGBT) et pourquoi ?

Trois choix :
Notre Dame des Fleurs de Genet, et toute son œuvre. Le sublime et le grotesque, le bien et le mal, et l’inversion des deux, tout y est.
Dracula de Bram Stoker : une rare sensualité, une thématique de la contamination et de l’immortalité hypermoderne.
Dorian, la « reprise » par Will Self du Portrait de Dorian Gray transposé dans le milieu Gay anglo-saxon des années 80. Culte du corps et des images, épidémie, vanité, jeux de miroir et d’imitations, pour moi c’est l’œuvre définitive sur la gaytude.

Quel est ton film préféré (à thématique gay ou LGBT) et pourquoi ?

Poison de Todd Haynes. Hommage à Genet, inventivité formelle, hyper sensualité.
Torch Song Trilogy, aussi. Justesse, Emotion, Humour Camp.

Quelle est ta série TV préférée (à thématique gay ou LGBT) et pourquoi ?

Pas très original, mais c’est Six Feet Under, surtout les deux premières saisons. Pour l’incroyable qualité narrative, le refus du climax, le respect ultime pour les personnages et leur humanité (ni bons, ni mauvais, juste humains, trop humains), la volonté de confronter directement la mort, et la profondeur, l’acuité du regard sur la vie. Je peux dire honnêtement que j’ai appris un tas de truc sur la vie, sur moi, sur ma relation avec mon mec, par cette série. Je me rappelle qu’à la fin de la première saison, j’étais tellement bluffé et secoué que je me suis dit : « Tiens, j’ai pas ressenti ça depuis la lecture de Dostoïevsky ».

Quelle phrase tirée d’un livre ou film ou encore d’une chanson semblerait te définir à la perfection ?

Je ne sais pas me définir à la perfection, je ne crois plus en la notion d’individu, encore moins à celle de perfection, je suis en perpétuelle redéfinition. Ca serait quelque chose entre « so slowly goes the night » de Nick Cave, « Bossy » de Kélis et « Born This Way » de DJ Pierre… Je sais c’est pas des phrases, mais les titres parlent d’eux mêmes, non ?
Sinon il y aussi cet extrait de Baudelaire :

« Pendant que des mortels la multitude vile, Sous le fouet du Plaisir, ce bourreau sans merci, Va cueillir des remords dans la fête servile, Ma Douleur, donne-moi la main; viens par ici, »

Quelle photographie (perso ou non), image, tableau (etc.) pourrait te définir le mieux ou donner des pistes sur ta personnalité ?

C’est une photo qui dit tout : prétentieuse, floue, prise dans des chiottes à Brooklyn, enflammée, triste… juste un visage qui émerge à peine dans les ténèbres, bientôt effacé.

Et ce tableau de Carravagio, qui marque selon moi un tournant dans l’historie picturale, mais surtout pour ce qu’il dit d’une attitude de vie : une fascination quasi obscène pour les mystères de la chair (la chair, c’est le corps habité par l’âme) et de la foi – c’est quoi cette plaie qui ne saigne pas ?
J’ai écrit un post sur Carravage dans mon blog – l’histoire et l’œuvre de ce type, brigand voyou et pédé, ami des putes et ennemi de la police, sont d’une modernité et d’une radicalité sidérante.

Question piège : Penses-tu qu’il existe une culture gay ?

Non. La Gaytude est partout, elle est dans le regard. De toutes façons les questions de genre sont tellement structurantes qu’aucune œuvre ne leur échappe.

Quel dialogue pourrais-tu imaginer entre toi moi profond et ton moi blogueur ?

Moi Blogueur : Quand est-ce que tu me réveilles pour écrire ton prochain post ?
Moi Profond : Quand il fera vraiment trop moche pour aller faire du wake-board et que je n’aurais plus d’autres choix que de me plonger dans mon spleen.

Quel est le blog que tu voudrais réellement faire connaître et pourquoi ?

Je l’ai dit, je suis très peu dans la culture blog. Je trouve assez difficile de trouver des trucs vraiment intéressants dans cet océan de langage sms. À une époque, j’allais souvent sur des blogs comme celui de Nightwitch, des fans de gothiques où le mal adolescent s’expose à vif, comme dans mon bouquin. Ou sinon le blog de Corine Lesnes, du Monde, propose un regard intelligent sur l’Amérique. Ou alors facehunter, qui chasse les looks dans les soirées urbaines. Mais franchement, je préfère être dehors que scotché devant mon écran.

Quelle question ne voudrais-tu pas que l’on te pose ?

J’aime toutes les questions, par principe.

Dernière question. Pour passer (ou non) à la postérité, il faut préparer ses derniers mots ou dernières phrases à dire sur son lit de mort : quel(le)s seraient-ils(elles) ?

C’est le problème avec les blogs, cette obsession de la postérité, regardez-moi, regardez-moi, moi aussi j’ai quelque chose à dire. Moi j’m’en fous maintenant. À ma mort, je voudrais que mes proches ne soient pas tristes, qu’ils se disent juste « il a aimé ».
Moi je dirais juste « je m’en vais, je vous aime », un peu comme quand on raccroche au téléphone.
Et sur ma tombe, je veux bien qu’on écrive la citation d’Alice, de Lewis Caroll « Mais si la vie n’a pas de sens, qu’est-ce qui nous empêche de lui en inventer un ?», ou quelque chose comme ça…

Toutes les photos sont (c) D. R. Sans autorisation,
elles seront retirées sur simple demande ou munies d'un lien actif.



TO BE CONTINUED...
Le prochain épisode de cette saga mettra en vedette :
TATIANA DU BLOG TATIBLOG
Par Daniel C. Hall - Publié dans : WEB : Les Blogs Roses
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Mercredi 27 septembre 3 27 /09 /Sep 09:46


Par Daniel C. Hall - Publié dans : VIDEOS : La TV en folie
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Mercredi 27 septembre 3 27 /09 /Sep 09:37
Invitée dans Le Grand Journal de Canal +, Élodie Frégé a participé au sketch de La Bande À Fifi, où l'un des comédiens faisait une imitation du chorégraphe de la Star Academy, Kamel Ouali. C'est à ce moment là que la chanteuse à fait de gros sous-entendus sur l'orientation sexuelle de Kamel Ouali... Elle en a en plus remis une couche après le sketch ! Très très moyen comme comportement ! Dommage... Source : www.GayClic.com

Par Daniel C. Hall - Publié dans : VIDEOS : La TV en folie
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Mercredi 27 septembre 3 27 /09 /Sep 09:15

Fiche technique :
Avec Cécile de France, Maïween Le Besco, Philippe Nahon, Frank Khalfoun, Andreï Finti, Oana Pellea, Marco Claudiu Pascu, Jean-Claude De Goros, Bogdan Uritescu et gabriel Spahiu. Réalisation : Alexandre Aja. Scénario : Alexandre Aja et Grégory Levasseur. Directeur de la photographie : Maxime Alexandre. Compositeur : François Eudes.
Durée : 95 mn. Disponible en VF.


Résumé :
Marie, une étudiante de vingt ans, révise ses examens dans la ferme isolée des parents de sa meilleure amie. En l'espace d'une nuit, un tueur, qui ignore son existence, assassine à tour de rôle les membres de cette famille...
L’avis de mérovingien02 :
ATTENTION !!! IL EST LARGEMENT CONSEILLÉ D’AVOIR VU LE FILM AVANT DE SE LANCER DANS LA LECTURE DE LA CRITIQUE QUI SUIT…

Béni soit Alexandre Aja, le sauveur du Cinéma de genre hexagonal ! À 24 ans, et en seulement deux films, il vient de s'imposer comme le seul maître incontesté du film de genre français, nous vengeant de plusieurs décennies d'exception culturelle intello pouet pouet snobant l'horreur et le fantastique. Non pas qu'il soit le seul prétendant au titre mais entre les ambitions non transcendées (Christophe Gans), les coups d'essais sans suite (Valette, Siri) et les ploucs qui se prennent pour des artistes, la place de leader demeurait inlassablement vacante.
Ce n'est désormais plus le cas puisque avec Haute Tension, bombe à retardement que personne n'attendait, le petit Aja vient de pulvériser tous les standards américains du moment en renouant avec la veine sauvage et sans concession des vrais films de trouille des années 70. Le bonheur total ! On est bien loin du second degré instauré par Scream. Sur un canevas somme toute classique (un méchant tueur zigouille toute une famille), le réalisateur et son complice Grégory Levasseur vont tisser un récit malade, fiévreux, malsain et angoissant au possible. Une plongée dans un fait divers cauchemardesque rapporté quasiment en temps réel. Un best-of de l'épouvante qui a tout compris au genre en synthétisant les meilleures influences qui soient pour offrir une leçon de Cinéma mémorable.
L'utilisation du format Scope se paye le luxe de supplanter le génie de John Carpenter dans le travail sur les arrières-plans et la profondeur de champ où la menace peut surgir n'importe quand, le look du tueur renvoie à la tradition du slasher et de ces monstres sans visage (Halloween, Vendredi 13) tout en incarnant le fantasme du beauf de la France profonde, le caractère de l'héroïne forcée de surmonter sa peur pour combattre ses démons n'est pas sans rappeler l'évolution de l'Hélène Ripley de Alien, la construction narrative et le lot de sévices endurés par les victimes est conforme aux lois de tout bon survival, la folie du dénouement reprend les mêmes éléments que celui du Massacre à la Tronçonneuse de Hooper avec un subtil mélange de gore et d'humour très noir (il faut voir Philippe Nahon courir dans les bois en vociférant des saloperies pour le croire)...
Après Furia, son premier long-métrage, Alexandre Aja vient de livrer un parfait lexique du film d'horreur dans ce qu'il a connu de meilleur en 50 ans. Haute Tension, c'est de l'efficacité brute, radicale, sans concession et très éprouvante pour les nerfs. Un titre qui ne ment pas sur la marchandise.
Techniquement au top (la photo bleutée est splendide, les cadrages sont d'une perfection de tous les instants), le film bénéficie d'un design sonore en totale opposition avec ce qui se fait habituellement. Pas de gros violons quand il faut avoir peur, pas de gros effets grandiloquents... Ce sont des bruits étranges mixés entre eux qui assurent un climat inquiétant car indéfinissable. On reconnaît ici un tambour de machine à laver, un cri d'oiseau indéfini, un métronome, un bruit de friture allant crescendo... Comme pour le Massacre à la tronçonneuse original, les sons deviennent la musique elle-même, distillant un réalisme à la fois glaçant et un ton résolument fétichiste. Sentiment renforcé par le gros travail effectué sur les effets sonores tels que les craquements de planchers, les faux silences ou la personnification du tueur reconnaissable à la simple écoute de ses bottes et du froissement de ses vêtements. La terreur visuelle (égorgement, décapitation, découpage à la scie circulaire : on a jamais vu un tel déballage de gore dans une production hexagonale !) se double donc d'une terreur auditive rendant toute échappatoire impossible pour le spectateur.
Mais loin de s'apparenter à une banale série B du samedi soir, Haute Tension choisit le parti pris du réalisme étouffant en dépit d'une esthétique léchée. Le ton est d'autant plus sérieux que l'on suit le drame à travers les yeux du personnage de Marie. Elle est celle qu'on accompagne d'un bout à l'autre du calvaire, se rattachant au moindre de ses faits et gestes tous d'une implacable logique (à l'exception du coup de gueule au téléphone). Lors du meurtre de la mère, on est avec elle dans le placard, ne distinguant pas ce qui se passe et obligé de supporter les bruits atroces du sang qui gicle. Même chose pour la séquence de la forêt ou de la station-service. On s'attache inévitablement à elle, ressentant la peur à fleur de peau et le retour à une violence primitive et animale nécessaire à la destruction du Mal. Le cri après le face-à-face dans la verrière n'en est que plus déchirant, douloureux et bestial.
La mise en scène épouse constamment l'état d'esprit dans lequel se trouve Marie pour mieux impliquer le spectateur dans le processus de projection. Lorsqu'on suit le tueur, la caméra est stable, lente et mesurée, implacable. À l'inverse, les plans sont filmés caméra à l'épaule lorsque Cécile de France est en pleine panique, comme pour mieux retranscrire la nervosité du personnage.

ATTENTION !! LE PARAGRAPHE SUIVANT DÉVOILE LA FIN DU FILM !! VEUILLEZ PASSEZ VOTRE CHEMIN SI VOUS SOUHAITEZ EN CONSERVER L’ENTIÈRE SURPRISE !!
Le plus surprenant, c'est que jamais Alexandre Aja ne tombe dans la pure gratuité. Même si on sent une volonté de secouer l'audience avec un traitement craspec du récit, le gore est toujours employé comme métaphore du désir sexuel refoulé de l'héroïne, celle-ci se révélant être une tueuse schizophrène amoureuse de sa meilleure amie. Oui, Haute Tension s'achève par ce twist relativement ambitieux qui oblige à revenir sur l'ensemble du film pour en avoir une vision plus complète. Si l'on peut noter quelques incohérences soulevées par ce revirement de situation (quid de la camionnette et des blessures qu'arbore Marie à l'hôpital ?), il convient de préciser que c'est le producteur Luc Besson qui a imposé le développement du rebondissement durant les 10 dernières minutes alors que les auteurs ne souhaitaient délivrer qu'un épilogue à l'hôpital où on aurait compris que tout ce qui a suivi n'était qu'un récit inventé. Ce bémol mis à part, Haute Tension s'impose sans peine comme une œuvre furieusement sexuelle, pleine de pulsions inassouvies.
La sexualité de Marie apparemment vendeuse pour attirer le public masculin (une lesbienne très mignonne) est en vérité un élément capital du script qui nous plonge dans la psyché d'une fille si mal dans sa peau que son inconscient crée un double négatif monstrueux. L'introduction du film avec une Cécile de France faisant face à une caméra indique bien que nous allons assister à SA vision des faits. Le métrage devient donc un parcours mental dans lequel intériorité et extériorité se confondent. Cela commence avec une scène de fellation avec une tête ressemblant à celle de Maïween qui indique les premiers signes du désir interdit, puis ça continue dans la métaphore avec l'arrivée du tueur montée en parallèle avec une séance de masturbation lourde de sens. Par la suite, Alexandre Aja ne cessera de lancer des indices subtils au spectateur pour développer la quête identitaire de son héroïne tel que l'utilisation du morceau « À toute les Filles que j'ai aimé avant » ou le fait que Marie préfère se cacher dans les toilettes des hommes. Le moment où la jeune fille parvient à tuer le monstre qui la ronge est particulièrement significatif puisqu'il sera déclenché par l'intrusion de doigts dans la bouche, symbole phallique à la dimension de viol et permettant à la lesbienne d'accepter et de revendiquer sa féminité.
Le plus grand des mérites d'Alexandre Aja et de Grégory Levasseur, c'est non seulement d'avoir su donner un grand coup de pied dans la fourmilière des conventions du cinéma français mais surtout d'avoir hisser leur métrage horrifique au niveau des plus grandes réussites du genre. L'aura malsaine, la violence poisseuse, l'intelligence narrative et la dimension sexuelle confèrent à Haute Tension tous les atouts pour rejoindre les meilleurs shock horror de Tobe Hooper et Wes Craven. D'ors et déjà un classique du genre.

Pour plus d’informations :

Par Mérovingien02 - Publié dans : FILMS : Les Toiles Roses
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Mardi 26 septembre 2 26 /09 /Sep 11:22
Par Daniel C. Hall - Publié dans : VIDEOS : La TV en folie
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Mardi 26 septembre 2 26 /09 /Sep 08:43

Par Daniel C. Hall - Publié dans : VIDEOS : La TV en folie
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Lundi 25 septembre 1 25 /09 /Sep 08:53


Beaucoup de lectrices (dont une mère) et accessoirement de lecteurs (il y en a aussi) se sont émus d’une mystification orchestrée de main de maître jeudi dernier, avec votre serviteur dans le rôle principal, Daniel C. Hall comme producteur exécutif (et non exécuté) et un certain Cliff Hanger en vedette américaine. De tous les commentateurs, Luc fut le plus sagace qui, passé le moment de surprise, révéla la vraie nature de ce qui n’était qu’un gag. J’ai en effet pris Les Toiles Roses pour un savon, une saga mélodramatique et organisé un rebondissement propre à donner des sueurs froides à notre public. À en juger par les commentaires laissés çà et là, le coup a fonctionné au-delà de mes espérances, puisque je me suis fait traiter de « con » (formule de politesse sous-tendant que j’étais un fou dangereux [Ce qui n’est pas totalement dénué de fondement ! Note de Daniel]), tandis que d’autres, plus sobres, préférèrent verser de chaudes larmes sur le blog défunt.

Je ne vais pas revenir ici sur la définition littéraire du cliffhanger, dont je livrerai plus bas quelques illustrations. Pour celles et ceux qui ne l’auraient pas encore lue, je ne peux que renvoyer au commentaire de Luc. La fraternité toilerosienne n’aura pas manqué de remarquer que ce rebondissement, censé marquer de façon symbolique l’entrée dans la deuxième année de la vie du blog, a précédé l’apparition d’un nouveau logo. Non, le blog Les Toiles Roses n’a pas été éteint sur un coup de folie du Docteur Mabuse, du comte Zaroff ou de Zanzi moi-même. Non, Daniel C. Hall ne m’a pas tué à coup de revolver, ni en me projetant comme une furie au pied d’une cheminée. Je suis de retour et vous allez devoir me supporter.

Les Toiles Roses peut dorénavant s’orner du titre de Saga. Une Saga-Mère qui en contient plusieurs autres (La saga des blogueurs, Zanzi and the city), et dont les épisodes vont se dérouler devant vos yeux à l’image d’un feuilleton monumental. Et ce feuilleton vous réservera très bientôt d’autres surprises, de nouveaux rebondissements et, pourquoi pas, un nouveau cliffhanger !

— Dis papa, c’est quoi un cliffhanger ?

Eh bien, un cliffhanger, c’est J.R. Ewing qui se prend deux balles dans le buffet et s’effondre à la porte de son bureau, sans que l’on sache s’il est mort ou vif. Le roi des cliffhangers, selon Daniel, c’est un mariage royal en Moldavie qui tourne au carnage lorsque toute l’assistance s’effondre sous les balles de terroristes. C’est aussi le crash de l’avion qui transporte en Italie les familles Channing et Gioberti de Falcon Crest. C’est aussi la mort de Prue Halliwell à la fin de la troisième saison de Charmed. Toute saga utilise le cliffhanger pour maintenir le suspense et tenir son public en haleine jusqu’à la saison suivante. À l’intérieur même d’une saison, les rebondissements se succèdent les uns aux autres, mais le « cliff » revêt une intensité particulièrement dramatique qui laisse la porte ouverte à toutes les interrogations et suites possibles.

N’en avez-vous pas vous-même connu dans votre propre existence ? Il n’est qu’à considérer les grands cliffhangers de l’Histoire. Adam et Eve se retrouvent tout nus et sont chassés du jardin d’Eden : que vont-ils devenir ? Cléopâtre découvre qu’elle est enceinte, mais elle ignore si l’enfant est le fils de Jules César ou de Marc-Antoine. An 33 après Lui-Même : Jésus-Christ disparaît de son tombeau, a-t-il ressuscité le troisième jour ? 1314 : trois Templiers sont brûlés vifs sur l’île aux Juifs, mais est-ce vraiment la fin de l’Ordre ? 1660 : Joffrey de Peyrac est brûlé pour sorcellerie en Place de Grève, mais est-ce bien lui que son épouse Angélique voit rôtir au point du jour ? 1791 : Louis XVI et Marie-Antoinette quittent subrepticement les Tuileries : parviendront-ils à gagner Montmédy avant d’être découverts ? 1997 : Jacques Chirac dissout l’Assemblée Nationale : la majorité présidentielle réussira-t-elle à gagner les élections ? 2002 : Lionel Jospin annonce avec emphase qu’il quitte la vie politique… reviendra-t-il dans la saga du PS ?

Et tiens, si l’on se demandait ce qui se serait passé si les événements ne s’étaient pas déroulés tels qu’ils se sont déroulés en se déroulant ? Cela fera l’objet de prochaines histoires à dormir debout : les uchronies de Zanzi.


Pour lire le précedent épisode de Zanzi and the City, cliquez ici.

Par Zanzi - Publié dans : HUMEUR : Zanzi and the City
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Vendredi 22 septembre 5 22 /09 /Sep 08:02

Fiche technique :
Avec Michelle Krusiec, Joan Chen, Lynn Chen, Ato Essandoh, Jessica Hecht, Jin Wang, Guang Lan Koh et David Shih. Réalisation : Alice Wu. Scénario : Alice Wu. Directeur de la photographie : Harlan Bosmajian. Compositeur : Anton Sanko.
Résumé :
Wil, une jeune sino-américaine de 28 ans, vit avec sa mère, Ma, à New York. Elle travaille énormément et sa mère ne comprend pas ce dévouement total à son emploi de médecin qui la prive de réelle vie sociale. Un jour Wil tombe amoureuse de Vivian, une autre jeune femme...
L’avis de Boris Plantier (Sunset Boulevard) :
Cette comédie romantique lesbienne savoureuse présente l’originalité de s’intéresser à la communauté asiatique de New York. Une petit bijou inédit en salle en France mais qui devrait prochainement sortir en DVD.
Wil est une jeune célibataire d’origine chinoise, qui consacre tout son temps à son métier de médecin dans un hôpital de New York. Sa vie tranquille va être bouleversée par la venue de sa mère, elle-aussi célibataire, qui attend un enfant d’un homme dont elle ne veut révéler l’identité, puis par sa rencontre avec la charmante Vivian dont elle tombe follement amoureuse.
Le cinéma américain d’intéresse peu à la communauté asiatique, pourtant importante, qui vit sur son sol. Ce film indépendant, réalisé et joué par des américains d’origine chinoise, est donc une œuvre rare et précieuse. Une petite merveille, d’un point de vue sociologique, qui montre les difficultés de la communauté chinoise à accepter l’américanisation de ses jeunes. On y assiste à un véritable bras de fer entre les vieilles générations, gardiennes des traditions, et les jeunes générations, qui refusent tout repli communautaire et revendiquent leur liberté sexuelle. Ainsi la mère de Wil accepte mal le mode de vie occidental et l’homosexualité de sa fille mais elle est elle-même rejetée par ses aînés qui refusent de voir parmi eux une mère célibataire.
Un sujet grave que la réalisatrice, Alice Wu, a choisi de traiter sur le mode de la comédie. Saving Face est une comédie romantique pleine de grâce, de sensualité et de suspense. Ses deux jeunes actrices (Michelle Krusiec et Lynn Chen) sont de vraies révélations que l'on espère revoir dans d'aussi beaux rôles alors que l’on retrouve avec plaisir Joan Chen (Le Dernier empereur, Twin Peaks) dans le rôle de la mère. Notons enfin, pour l'anecdote, que ce film est produit par Overbrook Entertainment, la société de production de l’acteur Will Smith.

Pour plus d’informations :

Par Boris Plantier - Publié dans : FILMS : Les Toiles Roses
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Jeudi 21 septembre 4 21 /09 /Sep 20:31
Par Daniel C. Hall - Publié dans : HUMEUR : Zanzi and the City
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Jeudi 21 septembre 4 21 /09 /Sep 11:12
 


Il est déjà temps de préparer mes bagages pour un nouveau départ. Telle une Grande-Duchesse de Russie chassée de sa datcha par les diables rouges, je vais devoir affronter les rigueurs de l’exil. Destination : les marches du duché de Bretagne aux confins des Pays de la Loire. En français compréhensible par le plus con des lecteurs (celui qui se serait retrouvé sur ce blog de façon inopinée car, par définition, notre lectorat est intelligent), je veux parler de Nantes, chef-lieu du département de la Loire-Atlantique.

 

Cela fait quelque temps que je sais qu’il me faut quitter notre dépravée capitale pour aller humer le vent du large qui souffle sur la côte ouest. Trêve de poésie, je ne vais pas à Nantes pour faire une cure thermale ou une thalassothérapie, mais pour suivre un stage intensif censé donner une valeur ajoutée à mon acquis professionnel. Or il se trouve que cette situation devrait entraîner moult péripéties.

 

Premier drame : cet exil va m’éloigner un peu plus de la sphère géographique de ma famille au moment où le premier représentant de la nouvelle génération des Zanzi va pousser son premier cri. Rien que ça, c’est un déchirement. Je me console en me disant qu’un bébé, c’est pas tout à fait terrible durant les six premières semaines, et qu’ainsi je commencerai à le découvrir au moment où il deviendra intéressant.

 

Deuxième drame : je ne peux pas emmener avec moi mon maître d’hôtel, ma camériste et le surintendant de mes menus plaisirs. Aussi vais-je me retrouver dans une situation inédite et gênante. En effet, j’ai appris avec effroi que je devrai me faire à manger le soir, laver mon linge et le repasser !!! C’est là précisément que l’exil entre dans son aspect le plus rigoureux. Je n’ai pas été élevé pour m’occuper de ces questions domestiques auxquelles je n’entends rien ! Pour ce qui est de la cuisine, je sais faire cuire des œufs, des pâtes et réchauffer des conserves, donc je devrais pouvoir m’en sortir. Pour laver le linge, il paraît que les instructions figurent sur les machines. Mais pour ce qui est du repassage, j’ai dû prendre en toute hâte des cours de rattrapage…

 

Troisième drame : récemment terrassé par les prémices de l’automne, Daniel C. Hall m’a remis les clés d’administration de son blog. J’ai, il y a quelques minutes, changé le paramétrage de la plateforme d’administration (le « Pentagone » du blog) afin de me l’approprier, et me retrouve donc Suprême Commandeur des Forces Intergalactiques Toilerosiennes. Malheureusement, dans cet exil qui m’attend, je n’aurai pas accès à Internet. En ce moment précis, je suis confronté à un dilemme cornélien capable de dégénérer en drame shakespearien. À l’image d’un chef d’État nucléaire dont l’index est suspendu au-dessus du bouton symbolisant sa force de frappe atomique, j’hésite entre deux options :

 

1. Mettre le blog en sommeil pendant mon absence, soit six semaines.

 

2. Fermer de façon irrévocable et définitive Les Toiles Roses qui, de toute façon, ne sauraient survivre à mon départ…

 

Dans tous les cas de figure, les fans de la Star Ac’ pourront toujours se rabattre sur le blog de Cathy.

 
 

Copies des échanges d’emails personnels entre Daniel et Moi lorsque je l’ai informé, comme il se doit, de ma prise de pouvoir et de mes intentions :

 
 
 
 
 

Daniel : Il existe une troisième option !
Zanzi : Quoi ? Laquelle ?
Daniel : Je suis désolé Zanzichou, mais tu ne me laisses pas le choix. Je dois sauver Les Toiles Roses !
Zanzi : Daniel, arrête… Je plaisantais… Ne fais pas ça ! Nooooooonnn !!!…

 
 

BANG ! BANG !! BANG !!!

 
 

 
 

Copies des messages relevés sur MSN après les coups de feu. Ou avant. Ou dans une autre dimension ? Ou dans la réalité ?

 
 
 
 
 

Daniel : Espèce d’hétérosexuel honteux ! Tu m’as volé mon bébé, mon blog et tu voulais le détruire !
Zanzi : Daniel, laisse-moi t’expliquer, ce n’est pas ce que tu crois…
Daniel : Ah oui ? Menteur ! Rhââââ pas lovelyyyyy !!!
Zanzi : Aaaaaaaaaaaaaahhhh !!!

 
 

PAF ! BING ! POUF ! WIZZ ! DZZZ ! SHLACK ! PSCHIIIITTTT !

 
 

 
 

Et hop, j’appuie sur le bouton et éteins Les Toiles Roses.

 

Par Zanzi - Publié dans : HUMEUR : Zanzi and the City
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Mercredi 20 septembre 3 20 /09 /Sep 16:03
Par Daniel C. Hall - Publié dans : VIDEOS : La TV en folie
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Mercredi 20 septembre 3 20 /09 /Sep 16:00
Par Daniel C. Hall - Publié dans : VIDEOS : La TV en folie
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Mercredi 20 septembre 3 20 /09 /Sep 15:57
Par Daniel C. Hall - Publié dans : VIDEOS : La TV en folie
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Mercredi 20 septembre 3 20 /09 /Sep 09:38


Par Daniel C. Hall - Publié dans : VIDEOS : La TV en folie
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