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Dimanche 10 septembre 7 10 /09 /Sep 11:57

Le prochain Mondial gay sera organisé à Buenos Aires du 23 au 29 septembre 2007, a annoncé samedi l'Association internationale gay et lesbienne de football (IGLFA), et accueillera 21 équipes et quelques 500 joueurs.
La capitale argentine a été retenue car
« c'est un haut lieu du football et aussi une destination (touristique) pour les gays », a expliqué le président de l'IGLFA, Tomas Gomez lors d'une conférence de presse.
Buenos Aires accueille chaque année des milliers de touristes gays et lesbiennes et, depuis 2002, est la seule ville d'Amérique du Sud à reconnaître les unions homosexuelles.
Les favoris du Mondial gay sont l'Angleterre, l'Allemagne, les Etats-Unis et la France représentée par Lyon United Boys).
Londres, New York et Washington sont candidates à l'organisation de l'édition 2008 d'une compétition née en 1982. (AFP)

Par Daniel C. Hall - Publié dans : LES NEWS ROSES
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Dimanche 10 septembre 7 10 /09 /Sep 09:47

Aujourd’hui, je n’ai rien à dire. Alors autant le bien dire.
Aujourd’hui je n’ai ri, hein Nadir ? C’est mieux, non ?
C’est dimanche pour tout le monde.
Ah si, quand même. Un truc pour Daniel C. Hall. Il faudrait revoir les couleurs du titre de cette rubrique, je les trouve trop agressives. J’aimerais des tons plus nuancés. Le bleu et le rouge, ça va. Mais le vert est trop foncé. Le mauve pourrait tirer davantage sur le rose. Et l’orange flasher davantage.
C’était Zanzi ou « Comment j’ai décidé de faire ch*** mon monde aujourd’hui, alors que je n’avais rien à dire. »
À demain !

*

Note de Daniel : Vous comprendrez que j’ai longtemps hésité à publier ce billet de Zanzi où, surprise, il nous montre qu’il est aussi capable de pondre des posts philosophiques dignes d’un Flamby sorti du réfrigérateur depuis des heures et atteindre des hauteurs littéraires dignes de ses petits maîtres à penser : Nikos Aliagas et Philippe Candeloro ! Cathy, sauve-moi la vie ! (voir pour comprendre, les commentaires du précédent billet de Zanzi)
Concernant les couleurs du titre en question, je vous propose de visionner cette vidéo où Zanzi (la mine un peu chiffonnée après une nuit blanche) tente de nous apprendre les subtilités des vraies couleurs.

Pour terminer, et surtout pour que cette chronique prenne tout son sens, voici l’histoire du Rainbow Flag et de ses couleurs… Chères lectrices, chers lecteurs, au nom de toute l’équipe consternée de Les Toiles Roses, je vous demande de bien vouloir pardonner à Zanzi ce relâchement coupable… En espérant le retrouver en meilleure forme demain (et pas comme une vieille chaussette !). [Fin de la note de Daniel]

 
Inventé en 1978 à San Francisco par l'artiste Gilbert Baker, ce drapeau fût créé pour répondre aux besoins de la communauté Gay et Lesbienne, notamment pour les défilés.
Gilbert Baker s'inspire donc des symboles propres à la communauté hippie et au drapeau à 5 couleurs utilisé par les groupes de défense des Droits des Noirs.
Il crée donc un drapeau composé de 8 couleurs dont le choix était primordial. Chacune de ces couleurs ayant une signification représentant un aspect de la vie gay et lesbienne (le vert symbolisait l'homosexualité sous l'Angleterre Victorienne, le violet était un signe de reconnaissance dans les années 60 et le rose avait été utilisé par les allemands dans les camps de concentration).

Rose pour la sexualité
Rouge pour la vie
Orange pour la santé
Jaune pour le soleil
Vert pour la nature
Turquoise pour l'harmonie
Bleu pour l'Art
Violet pour l'esprit

Ce drapeau sera utilisé en 1978 lors du défilé de la journée de liberté Gay et Lesbienne de San Francisco. C'est la seule année où le drapeau sera composé de ces 8 couleurs.
En 1979, pour ce même défilé, Gilbert Baker demande à une compagnie de produire ce rainbow flag en série. Malheureusement, les couleurs rose et turquoise ne seront pas disponibles et ces couleurs seront donc supprimées du drapeau qui ne gardera plus que 6 couleurs. De plus, le bleu utilisé sera remplacé par un bleu royal.
Cette même année, le premier adjoint au maire ouvertement gay de San Fransisco fût assassiné. Le drapeau fût utilisé pour montrer l'unité des Gays suite à cette tragédie.

Rouge pour la vie
Orange pour le réconfort
Jaune pour le soleil
Vert pour la nature
Bleu pour l'Art
Violet pour la spiritualité

Cette fois, le rainbow flag mondialement connu aujourd'hui était né !

Merci à Grenoble-LGBT

Pour lire le précédent épisode de Zanzi and the City, cliquez ici.

Par Zanzi (et surtout Daniel C. Hall) - Publié dans : HUMEUR : Zanzi and the City
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Dimanche 10 septembre 7 10 /09 /Sep 09:14

Fiche technique :
Avec Jean-Claude Adelin, Claude Brasseur, Jacques Bonnaffé, Marianne Denicourt, Thierry Lhermitte, Didier Bezace, Daniele Lebrun, Jean-Pierre Cassel, François Berléand, Laurent Malet et Maurice Barrier. Réalisé par Marcel Bluwal. Scénario de Jean-Claude Carrière. Compositeur : Antoine Duhamel. Directeur de la photographie : Philippe Pavans de Ceccaty.
Durée : 120 mn. Disponible en VF.

L'avis de Bernard Alapetite (Eklipse) :
Les films français sur le cinéma sont rares (La Nuit américaine, Le Schpountz ...). Les films sur Vichy aussi. Ce passé, qui ne passe pas, s’est assez bien passé pour la grande famille du cinéma français – tout du moins pour ses membres qui n’étaient pas juifs... La période n’a engendré que peu d’œuvres, qu’il ne faut pas confondre avec le cinéma sur la résistance pour ne pas dire résistansialiste (La Ligne de démarcation, La Bataille du rail, L’Armée des ombres...), ni avec les film qui prennent cette époque comme toile de fond. Il y a bien sûr le Pétain de Chabrol, le très beau Hôtel du parc, on peut citer aussi moins centraux mais passionnants Drancy Avenir d’Arnaud Pallières en 1997 et Milice, film noir d’Alain Ferrari en 1998 et quelques autres, c’est peu. Le Plus beau pays du monde, le titre sous-entend le cinéma qui était dans ces années noires l’incontestable plus beau pays du monde et un refuge virtuel pour beaucoup, défriche un terrain vierge de notre cinématographie. Il y a eu depuis Laissez-passer, le chef-d’œuvre de Tavernier.
Le film nous raconte une histoire vraie : la naissance d’un film, Mermoz, de l’idée de départ jusqu’à sa sortie en passant par son tournage. En cela il serait déjà un exceptionnel document pédagogique et l’on peut faire confiance à Marcel Bluwal en la matière, si cette histoire se situait en une période historique normale, inscrite en pleine occupation ce film sage devient un brûlot tant il peint la grande famille du cinéma français comme un conglomérat d’opportunistes égoïstes. Le film se hisse à la tragédie lorsque l’on apprend que la vedette de Mermoz, Robert Hugues-Lambert est arrêté en plein tournage par la police allemande à cause de son homosexualité affichée (?). Jean-Claude Adelin, que l’on avait découvert incandescent dans le beau Buisson ardent de Laurent Perrin en 1987, compose un Lambert candide, courageux... et acteur médiocre. On passe au burlesque le plus noir dans la scène dans laquelle on tend au malheureux prisonnier un micro par-dessus les barbelés de son camp, le camp de transit de Compiègne, à deux heures de vélo de Paris, pour qu’il sonorise une scène qui avait été tournée mais était restée muette. Le metteur en scène n’hésite pas à lui demander d’y mettre un peu plus d’entrain ! Entre autre « détail » sinistre, on apprend horrifié qu’un hôtelier louait les chambres de son établissement qui avait vue sur le camp à tous ceux qui voulaient jeter un dernier regard sur un être cher avant qu’il soit déporté !

Le Plus beau pays du monde est paradoxalement un hommage au cinéma des années 40, dans le sens d’une certaine justesse des dialogues, et surtout de la manière dont il met merveilleusement en valeur les seconds rôles. Il n’y a d’ailleurs pas vraiment de premier rôle dans ce film. Chacun des 25 personnages parlants possèdent une épaisseur et donnent autant de directions différentes au film, le relançant à chaque scène. Bien sûr la mise en scène n’a pas la fluidité de celle du Dernier métro de Truffaut, auquel on ne peut s’empêcher de penser. Le talent de Bluwal n’est pas seul en cause : la différence majeure entre les deux films est que les protagonistes du Plus beau pays du monde n’ont pas le même désir de cinéma que ceux du Dernier métro avaient de désir de théâtre et d’amour, les deux désirs à l’unisson l’un de l’autre étaient immenses.
En montrant mille détails de la vie quotidienne des parisiens pendant l’occupation, Marcel Bluwal réussit à nous faire ressentir le climat de ces années-là. Il rend tangible cette peur de perdre le peu de liberté et de libre arbitre qu’il reste, la peur de ne pas avoir à manger, la peur d’être dénoncé, la peur de perdre la vie, peur d’être pris pour un autre. Là où Losey dans le beau Monsieur Klein montrait la lente descente d’un homme unique vers l’oubli (inoubliable Alain Delon), Marcel Bluwal filme un groupe, ici le petit milieu cinématographique, ni meilleur ni pire qu’un autre et représentatif du moral de la plupart des Français d’alors avec toutes ces petites lâchetés et vilenies qui émaillent le quotidien de ces gens et qui ne font que traduire cette terreur (non dénuée de fondement) de plonger dans l’oubli de la déportation, dont on ignore les modalités mais que l’on pressent horrible, ce qui est au premier comme au second degré le thème majeur du film. Il est toutefois dommage que ce ne soit que dans les dix dernières minutes du long métrage que l’on apprenne par des documents d’archives que ce Lambert a réellement existé et qu’il a été arrêté une semaine avant la fin du tournage pour « oisiveté », en réalité à cause de son homosexualité et qu’il est mort en déportation.
Le scénario de Jean-Claude Grumberg utilise habilement, même si il prend des libertés avec la réalité, le mystère qui entoure Lambert (est-il un résistant, un espion ?) L’intérêt est constamment soutenu grâce, entre autre, aux scènes de comédie sur le fil du rasoir un peu à la manière de celles de La Traversée de Paris et de la pièce du même Grumberg: L’atelier.
C’est toute une époque du cinéma que fait revivre Le Plus beau pays du monde… Il nous montre un cinéma encore en lutte contre le théâtre, comme si l’un était le parent pauvre de l’autre. Il dénonce aussi l’aveuglement qui saisit des artistes qui sont prêts à toutes les compromissions pour que leur œuvre, même médiocre, voie le jour. Si le cinéma prend ses repères dans la vie, il n’est pas la vie. Il peut embellir la réalité mais aussi l’ignorer.
Parlant de Mermoz, le colonel Valogne (Thierry Lhermitte) dit à son réalisateur (Didier Bezace) : « Notre film est destiné à la jeunesse française. » Marcel Bluwal destine son film à la jeunesse pour qu’elle ne soit pas oublieuse, à ceux qui ont vécu cette époque et surtout à tous les fous de cinéma. Jacques Lourcelle, qui pour une fois quitte l’âge d’or du cinéma américain, résume bien ce qu’il faut penser du film. « À travers beaucoup de bassesses parfois même comiques, le tragique néanmoins affleure ! Il y a un aspect, une dimension dérisoire typique des milieux traités qui fait l’originalité de ce film. Le film de Bluwal écrit par Jean-Claude Grumberg est habilement et brillamment interprété: Riche en personnages et détails significatifs. Il brasse une matière à la fois douloureuse et passionnante insérée dans une très authentique reconstitution de tournage. » On peut regretter que Marcel Bluwal ait cru bon de changer les nom des protagonistes à l’exception de celui de Lambert.
En 1943, Robert Hugues-Lambert interprète le rôle du plus célèbre des aviateurs français dans le film Mermoz de Louis Cuny. L’un des seuls films de toute la production cinématographique française de l’occupation que l’on peut qualifier de vichyste. La première du film a lieu le 14 octobre 1943 à l’Opéra de Paris. Dans le palais Garnier, le tout-Paris de la collaboration se presse, même Max Bonnafous, ministre de Vichy a fait le déplacement. Dans la revue Le Film, le gala est évoqué en ces termes : « Pour la première fois depuis la guerre l’Opéra de Paris a servi de cadre à une grande manifestation cinématographique... » Il y a pourtant un grand absent à ce grand raout : Robert Hugues-Lambert, l’interprète du rôle titre. Il se trouve au même moment au camp de concentration de Buchenwald sous le matricule 21623. Il a été arrêté 7 mois plus tôt par la police allemande en plein tournage de Mermoz. Qui était-il et pourquoi a t-il été arrêté ?
Il naît à Paris le 1er avril 1908, son vrai nom est Lambert tout court, Hugues n’est encore que son prénom et Robert que son deuxième prénom. Ses parents sont tous deux employés au BHV. Après une enfance sage, il passe son brevet à 15 ans. Le collégien joue déjà au théâtre dans une troupe d’amateurs dont son père fait partie. Il suit des cours de théâtre. À 18 ans, il part au service militaire chez les chasseurs alpins. À son retour, il tente sa chance sur les planches. Il est engagé à l’Odéon mais il oublie de se présenter le jour de la première ! Il rejoint ensuite une tournée qui joue dans la France entière : la tournée Barret. Drôle, léger et inconscient, dans cette France du début des années 30, il affiche son homosexualité et parle de sa vie sexuelle comme un hétérosexuel parlerait de la sienne. Ce naturel, cette absence de honte sont perçus, à l’époque, comme de la provocation. En 1939 il est mobilisé et envoyé au front pendant la Drôle de guerre. Il revient à Paris après la défaite. En 1941, il remplace Alain Cuny dans Le bout de la route au théâtre des Noctambules, rue Champollion. En 1942, à la grande surprise de ses camarades, il abandonne la pièce car il est choisi pour jouer le rôle titre dans le Mermoz que va réaliser Louis Cuny. Son élection ne tient pas tant à son talent qu’à son étonnante ressemblance avec le héros de l’aviation disparu en 1936 et... compagnon de route du mouvement droitier du colonel de la Rocque (pour en savoir plus sur cet épisode, il faut lire la somme de Jacques Nobécourt : Le colonel de la Rocque 1885-1946 ou les pièges du nationalisme chrétien chez Fayard), puis du PPF de Jacques Doriot. Il doit aussi sa chance aux prétentions financières exorbitantes de Pierre-Richard Willm, alors grande vedette, qui avait été contacté en premier pour interpréter le rôle. Lambert se trouve pour sa toute première apparition à l’écran dans un premier rôle aux côtés de comédiens chevronnés : Héléna Manson (l’infirmière dans Le Corbeau de Clouzot), Jean Marchat (le méchant du Remorque de Grémillon), Lucien Nat, alors au sommet de sa carrière (on le retrouvera bien des années après dans Les Amitiés particulières).
Le cinéma français se porte très bien en ces années de guerre ; certains ont même parlé d’un Âge d’Or du cinéma français. Les allemands, comme Vichy, tiennent à donner aux Français une impression de normalité et surtout à les distraire pour oublier les privations et surtout, il faut bien le dire, pour les empêcher de réfléchir. La production des films entre dans cette stratégie. Dans cette optique, les films légers sont les films les plus aidés. La plupart des œuvres de l’époque sont aidées par des subventions diverses. Mermoz ne fait pas exception à la règle. La production reçoit plus d’un million de francs. Ce que niera ensuite le producteur du film : André Tranché. Si le montage du film fut difficile, c’est peut-être qu’il était un des rares films vraiment vichystes de l’époque. Jean-Pierre Bertin-Maghit, l’auteur du meilleur livre sur le cinéma de cette période : Le Cinéma français sous l’occupation aux PUF, parle de Mermoz en ces termes : « Mermoz est l’un des rares films de la période où soient réunis un ensemble de signes fascisants : le pilote de l’aéronautique, en particulier, est un héros solitaire, engagé dans une œuvre d’utilité collective au prix d’une lutte contre la bureaucratie et les forces d’argent qui lèsent les intérêts de l’individu comme de la nation entière. » Pourtant, lors de la sortie du film, la centrale catholique émettra tout de même une réserve : « Bon film qui montre l’énergie et le courage au service d’une grande tâche et qui magnifie l’effort. Cependant présence d’une fille, allusions grivoises, jurons, mots grossiers. »
Le monde du cinéma d’alors était surtout opportuniste. Pour s’en convaincre, il suffit de lire le stupéfiant Journal 1942-1945 de Jean Cocteau paru en 1989 chez Gallimard. La persécution des juifs, nombreux dans les métiers du cinéma, comme le dénonçait Lucien Rebatet, le très écouté critique de cinéma de l’hebdomadaire ultra collaborationniste Je suis partout, dans son pamphlet antisémite : La tribu du cinéma. Les combattants (Gabin, Jean-Pierre Aumont, Claude Dauphin...), les prisonniers de guerre (Bernard Blier, Pierre Bost...) et les exilés (Jouvet...) avaient créé de larges béances dans les rangs de « la famille du cinéma ».
Le maréchal Pétain s’intéresse au projet. Il charge le sculpteur François Cogné (celui-là même qui avait réalisé le buste du chef de l’État français qui devait remplacer le buste de Marianne dans toutes les mairies de France) de veiller à sa bonne exécution ! Il y aura une avant-première à Vichy le 11 octobre 1943, en présence du maréchal Pétain et de la mère de Mermoz. Mais pour en arriver là, ce n’aura pas été sans mal. Les problèmes viennent surtout du jeu de Lambert trop théâtral, trop « Comédie Française ». Le réalisateur, lui aussi débutant, devait faire de nombreuses prises pour chaque scène à une époque où la pellicule était rare. Mais le problème le plus aigu est le filmage de la scène figurant l’accident d’avion dans la Cordillère des Andes. Le tournage de cette scène était prévu au départ en décor naturel, mais il s’avère bientôt impossible de transporter un avion des années 30 dans les Alpes. Il faut donc tourner en studio. Un panorama de montagnes enneigées est construit dans le studio de la rue François 1er, aujourd’hui les locaux de la radio Europe n°1, pour la somme exorbitante de 1 200 000 francs. En outre, certaines scènes devaient être tournées dans la zone libre, mais l’invasion de celle-ci en novembre 1942 rend le tournage impossible. Tous ces contretemps allongent la durée du tournage. Les comédiens en profitent pour réviser leurs exigences à la hausse.
Mais la vraie catastrophe, c’est l’arrestation le 3 mars 1943 de Lambert. Il reste encore plusieurs scènes à tourner ! Comment finir un film sur Mermoz, sans Mermoz ? L’équipe de production trouve une solution de colmatage. Dans les scènes qui restent à tourner Mermoz n’apparaîtra que de dos. Il sera interprété par Henri Vidal qui, de dos, ressemble à Lambert. Tranché aurait eu cette idée après qu’un barman d’un café, le Silène, près du studio de la rue François 1er, lui eut parlé de la ressemblance entre les deux hommes. Curieusement, Henri Vidal, qui épousera Michèle Morgan en 1949, n’a jamais évoqué cet épisode de sa vie à celle-ci. L’idéal serait de doubler les images d’Henri Vidal avec la voix de Lambert. La production apprend que ce dernier est enfermé au camp militaire de Compiègne-Royallieu, rebaptisé Front Stalag 122. Seule solution : se rendre sur place pour enregistrer la voix du prisonnier.
André Tranché est alors un jeune producteur de 29 ans qui a beaucoup misé sur Mermoz. Il raconte : « J’ai téléphoné à un ami qui habitait Compiègne et qui avait le bras long. Il a tout arrangé. Je suis parti pour Compiègne accompagné d’André Cottet, le patron des studios des Buttes Chaumont. Mon ami m’avait indiqué le chemin vers le camp de prisonniers. J’ai approché le cul de la camionnette d’enregistrement le long du mur et je suis monté sur le toit. Tout était prévu. Lambert nous attendait de l’autre coté. J’ai déployé la perche au-dessus de l’enceinte et des barbelés avec le micro au bout. Hugues avait 10 ou 12 phrases à dire et il avait le texte en main ; je lui avais fait parvenir par un intermédiaire qui lui avait expliqué que je voulais le faire relâcher. Après l’enregistrement, j’ai dû lancer : Allez, à très bientôt ! »
En réalité, pas plus Tranché qu’un autre ne fera de démarches pour libérer Lambert. Tranché fait en 1999 cette déclaration ignoble à Marc Epstein de l’Express : « De mon point de vue, le film était terminé. Dans les années 30, un grand producteur américain m’avait donné un conseil : « Mon petit, si vous voulez faire du cinéma, dites-vous bien qu’un acteur, c’est un ouvrier, il est comme le plombier qui vient réparer le robinet. Il doit travailler. Ces gens-là, c’est rien. Ça ne sert à rien d’être copain avec eux. » Je ne l’ai jamais oublié. » On ne saurait mieux dire ! À noter que le sieur Tranché a sévit dans le cinéma jusque dans les années 70 comme scénariste. On lui doit entre autres la version française du Grand silence de Corbucci. Ils avaient obtenu ce qu’ils voulaient : le film était sauvé, peu leur importait le destin de Lambert. Alors que très probablement la moindre démarche un peu appuyée aurait permis de le faire libérer. Le père de l’acteur comptait sur les messieurs du cinéma pour le faire libérer.
Le réalisateur, lui aussi, continua de tourner en tout une dizaine de films dont le dernier en 1959 s’intitule Symphonie pour un homme seul, il est peu probable malgré le titre qu’il ait alors songé au malheureux Lambert.
Le mystère des raisons et des conditions de son arrestation demeure. Il n’est pas certain, comme le dit Tranché, que Lambert ait été raflé dans un bar homosexuel. Une rumeur voudrait qu’il ait eu une liaison avec un officier allemand et qu’il aurait été dénoncé comme homosexuel par un autre officier allemand jaloux de son camarade ! Une chose est certaine : si son arrestation est due probablement indirectement à son homosexualité, celle-ci ne peut pas en être la cause directe et encore moins officielle. Les homosexuels, nombreux dans le monde du spectacle du Paris de l’occupation, n’ont jamais été inquiétés. Dans la distribution même de Mermoz, Jean Marchat qui joue le rôle de Saint-Exupéry vécu toute sa vie avec Marcel Herrand, l’interprète de Lacenaire dans Les Enfants du paradis ; Jean Weber, qui présenta une partie de la soirée de gala à l’Opéra de Paris, fut l’un des premiers acteurs français à évoquer ouvertement, dès 1935, son attirance pour les hommes. Serge Lifar, qui dansa le même soir sur une musique originale d’Arthur Honegger, était l’ancien amant de Serge Diaghilev, le créateur des Ballets russes.

Pour plus d’informations :

Par Bernard Alapetite - Publié dans : FILMS : Les Toiles Roses
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Dimanche 10 septembre 7 10 /09 /Sep 07:48

Trois jeunes hommes entre 20 et 22 ans ont été écroués dans le cadre de l'enquête sur la violente agression d'un homosexuel de 28 ans, retrouvé nu le 21 juillet dans un parc de Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne), a indiqué mardi le parquet de Créteil, confirmant une information du Parisien. Les trois prévenus ont été interpellés jeudi dans une cité sensible de Thiais (Val-de-Marne) et mis en examen samedi pour « tentative d'homicide volontaire, enlèvement et séquestration, actes de torture et de barbarie avec la circonstance aggravante de l'orientation sexuelle de la victime ». Un complice est toujours recherché par les enquêteurs.
Le 21 juillet, des promeneurs avaient découvert dans un bosquet du Parc des Lilas de Vitry-sur-Seine le corps d'un homme nu couvert d'ecchymoses et le visage tuméfié. Souffrant d'un traumatisme crânien et thoracique grave, Bruno Wiel, un Parisien de 28 ans, avait été placé dans un coma artificiel dont il est sorti au bout d'un mois. Mais les médecins réservent toujours leur pronostic.
Comptable de profession et habitant dans le XIVe arrondissement de Paris, il avait été vu pour la dernière fois le 20 juillet au petit matin, au Banana Café, un établissement gay de Paris. Une information judiciaire avait été ouverte début août par le parquet de Créteil et un appel à témoins lancé pour tenter de reconstituer l'emploi du temps de la victime. Ce sont des informations ainsi recueillies qui ont permis de remonter peu à peu vers les agresseurs, déjà connus des services de police pour des agressions violentes et des infractions diverses. Le lieu de la découverte de la victime orientait l'enquête vers des personnes habitant non loin du parc des Lilas.
Les trois personnes écrouées ont « reconnu les faits mais essayé de minimiser leurs rôles respectifs ». L'agression de Bruno Wiel, probablement motivée au départ par le vol, a pris ensuite un tour homophobe. Après avoir repéré le jeune homme au petit matin dans les rues de Paris, ils l'ont sans doute agressé avant de l'emmener dans le parc où il a été retrouvé. (Source : L’Express.fr)

Par Daniel C. Hall - Publié dans : URGENT : Gays, militants et résistants !
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Samedi 9 septembre 6 09 /09 /Sep 13:45


Merci, merci… oui je sais, je suis Le Meilleur ! I am the Best ! Et je ne vais pas faire le modeste, car j’ai toutes les raisons d’être satisfait. Dans le premier Top 5 de la Star Ac’ 6, il n’y a que des chouchous à moi.

Voici le classement de la semaine 1 :
N°1 : CYNTHIA (15,73/20). Physique de Miss India. Présence scénique. Voix puissante et bien placée. Et la grâce d’une maharané. Bah oui, c’est ma femme. Je suis le maharajah, elle est la maharani (les deux orthographes se valent, NDZ).
N°2 : MARINA (15,58/20).
N°3 : DOMINIQUE (14,62/20).
N°4 : CYRIL DION (14,42/20).
N°5 : LUDOVIC (14,25/20). Mon amûûûûûûrrrrr…

Les élèves non nominés ont débarqué sur le plateau en chantant « ce soir on va se faire le chauve faire le show » ! Et ils l’ont fait. Mazette, y en a du talent dans cette promo. Bon, y’a aussi des cancres, là, mais je vais y revenir. Patience. Ça ne va pas tarder.


Ouvrons le feu sur le faux cow-boy de Brokeback Mountain.
What’s his name, again ? Ah oui, Laurent. C’est un soulagement d’apprendre que, grâce au vote du public en faveur de Céline (55,3 % de parisiens l’ont en effet sauvée) et à celui de la classe qui, à la majorité qualifiée, a préféré garder Fafa, on n’entendra jamais parlé de lui au Wyoming. N’est pas Jake Gyllenhaal qui veut, surtout quand on ressemble à De Palmas. « Inexpressif » (dixit Raphie) et « transparent » (dixit Kamel), il peut retourner garder les vaches dans la cambrousse (surtout qu’il est barman – NDZ). À ce propos, j’ai vraiment adoré l’humour de la Prod qui lui a fait chanter un titre de Francis Cabrel qui, comme chacun le sait, est à la chanson française ce que la Country Music est à la variété américaine.

Il semble d’ailleurs que la Prod ait donné à chacun ce qui devait lui revenir. C’est ainsi qu’on a vu les deux sudistes, Nicolas le Corse et Gaël le Gitan, interpréter ensemble « Le Sud ». Gaël s’en est sorti le mieux, et je reconnais que je lui ai trouvé un sacré « wouf » quand il a débarqué en début d’émission avec ses petits camarades.

La petite Judith a eu les honneurs d’un duo avec le Parrain Lionel Richie. « Hello » est justement l’une de mes chansons préférées, alors je l’ai chantée en même temps que je les regardais ce qui fait que je n’ai pas entendue la gamine. Mais elle ne s’en est pas trop mal sortie.

Elfy, qui avait sauvé sa tête lors de la deuxième évaluation, a chanté du Kyo avec David (prononcez « Deïvid »). Le groupe a cru qu’on l’appelait, et s’est ramené avec la guest star de la soirée : Stéphanie de Monaco !!! Qu’on se rassure, Son Altesse Ouraganissime ne chante plus depuis longtemps. Très musclée depuis son bref mariage avec un trapéziste, elle est venue défendre la cause qui lui tient à cœur, la lutte contre le sida. Les bénéfices du dernier single de Kyo, « L’or de nos vies », seront intégralement reversés à son association. C’est précisément cette chanson toute neuve que Brice (mon chériiiiiiiii) et Bastien ont interprété avec le groupe Kyo, dont le blond chanteur a toujours l’air de sucer son micro. Mention « deux baffes » à Bastien qui n’a pu s’empêcher de se péter son sourire artificiel en chantant sur un sujet grave.
Bastien, si tu veux remonter dans mon estime, arrête de montrer ta dentition de blondasse californienne !

La suite de l’émission fut sirupeuse et pleine de bons sentiments. Cyril et Faustine ont chanté « S’il suffisait d’aimer », puis Marina et Jean-Charles ont souhaité au public « Tous les bonheurs du monde ». Sur le premier titre, en suivant les cordes vocales de son idole, Cyril a totalement éclipsé la pauvre Faustine, qui n’a pourtant pas démérité. Du coup, elle a sombré dans le travers de Lara Fabian : gueuler pour se faire entendre. Elle apprendra avec le temps qu’elle n’a pas besoin de ça.

Enfin, Ludovic (mon amûûûûûrrrrr, oui je sais je radote – NDZ) a montré, au côté de Laurent Voulzy, qu’il pouvait être excellent dans un style autre que le hip-hop. De fait a-t-il récolté les félicitations du jury. Darling, continue de croire en toi comme je crois en toi. Tu iras loin. I love you. C’est lui qui a eu la meilleure note de la soirée.

Car il faut souligner cette nouveauté : dorénavant, le jury note en direct les performances des élèves sur le prime, et cette note compte pour moitié dans l’évaluation de la semaine suivante. Premier constat : c’est Kamel qui est le prof le plus généreux. Il me rappelle un peu L’École des Fans, quand tout le monde gagnait…

Et voici ce que cela donne :
LUDOVIC : 16/20
CYRIL DION : 15,2/20
CYNTHIA : 15/20
DOMINIQUE : 14,6/20
JEAN-CHARLES : 14,2/20
BRICE : 14/20
ex-aequo MARINA et BASTIEN : 13,8/20 (pour lui, grâce au « 18 » de Pascal Nègre – NDZ)
DAVID : 13/20
JUDITH : 12,6/20
ex-aequo ELOISHA (malgré le « 8 » de Pascal Nègre – merci Kamel – NDZ), FAUSTINE et GAEL : 12,4/20
NICOLAS : 12,2/20
ELFY : 11,8/20

Les nominés ont eu :
CELINE : 11,3/20
FAFA : 10,8/20
LAURENT : 10,2/20

Il me semble que ce système pénalise les nominés d’une semaine sur l’autre. La note du Prime comptant pour moitié, le risque est plus élevé pour eux de reprendre le chemin qui conduit à la sortie…

TO BE CONTINUED NEXT WEEK !

Citation de la semaine (nawakée par Lionel Richie, visiblement inspiré par Nikos) : « Parfois ce n’est pas si mal de perdre parce que vous avez eu la chance de participer. » C’est dit !

Par Zanzi - Publié dans : HUMEUR : Zanzi and the City
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Samedi 9 septembre 6 09 /09 /Sep 13:16


Bande annonce du film Poltergay, réalisé par un ancien auteur des Guignols et de la série H, Eric Lavaine.
L'histoire ? Emma et Marc ignorent que la cave de la bâtisse dans laquelle ils emménagent abritait, il y a 30 ans, une boîte de nuit gay, "L'Ambigu"... Problème, Marc voit les fantômes, fêtards, mais pas Emma.
Emma quitte Marc...
Mélange de fantastique et de comédie romantique (Marc va chercher à reconquérir Emma), Poltergay est porté par, notamment, Clovis Cornillac et Julie Depardieu.
Sortie le 25 octobre 2006...


Par Daniel C. Hall - Publié dans : VIDEOS : La TV en folie
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Vendredi 8 septembre 5 08 /09 /Sep 15:33
 


Ce soir, à la Star' Ac 6, on élimine Laurent, le faux cow-boy de Brokeback Mountain. Votons donc (et ça rapporte plein de thunes à Les Toiles Roses et surtout à Zanzi !) Fafa ou Céline, pour les sauver.
Et n'oublions pas que (même si TF1 ne l'a pas relevé dans sa quotidienne, complice involontaire ou volontaire) Cyril (victime sur le 24 sur 24 de quelques remarques homophobes) et Elfy (outée par la presse à scandales) montrent courage et sensibilité !




Par Daniel C. Hall - Publié dans : VIDEOS : La TV en folie
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Vendredi 8 septembre 5 08 /09 /Sep 06:36

Répondeur : — Ici Becky Walters. Je ne suis pas là pour l’instant, laissez votre message.
Brenda : — Oui, alors bonjour Becky, c’est…
R : — Si vous êtes satisfait de votre message, faites le 1.
B : — Ah mais non je ne suis pas satisfaite.
R : — Si vous voulez recommencer, faites le 2.
B : — Le deux…
R : — Vous avez fait le 2. Si vous êtes satisfait d’avoir fait le 2, faites le 1.
B : — Le un…
R : — Vous avez fait le 1. Faites le 3 si vous avez fait le 1 parce que vous êtes satisfait de votre message, ou le 4 si vous avez fait le 1 parce que vous étiez satisfait d’avoir fait le 2 parce que vous n’étiez pas satisfait de votre message.

Ça vous dit quelque chose ? Si non, faites le 1 si vous n’êtes pas québécois, le 2 si vous n’avez pas Internet.



En vacances à Montréal en juillet 2005, j’ai découvert Le Cœur a ses Raisons à la télévision québécoise, et j’avoue que je ne me suis jamais autant marré devant un programme. Ce pastiche des Feux de l’Amour et d’Amour, Gloire et Beauté est véritablement hilarant. Dans un univers loufoque et déjanté, il se moque de façon exagérée et complètement décalée de tous les clichés des soap-opéras.
Marc Labrèche et Anne Dorval sont les têtes d’affiche de ce divertissement. Chacun interprète plusieurs personnages. Marc Labrèche joue ainsi les rôles du gentil docteur Brett Montgomery, de son jumeau maléfique Brad, et de leur sœur Brenda. Anne Dorval incarne la plantureuse journaliste Criquette Rockwell et sa sœur jumelle, l’ingénue Ashley qui est infirmière diplômée.




Des humoristes québécois bien connus du public français ont joué les guest stars dans Le Cœur a ses Raisons. Vous verrez Anthony Kavannagh dans la saison 1 et Stéphane Rousseau dans la saison 2.



Saint-Andrews, qui est au Canada ce que Genoa City est à l’Amérique, est le théâtre de multiples événements à rebondissements : liaisons tumultueuses, trahisons en tous genres, tentatives de meurtres, épidémie de poux… Le Cœur a ses Raisons réinvente la comédie burlesque pour le plus grand plaisir des zygomatiques. Tous les centres de thérapie par le rire devraient diffuser cette série à leurs patients.




J’ignore si une chaîne française en a d’ores et déjà acquis les droits. Si c’est le cas, j’ai deux recommandations à lui faire.
Il est inutile de doubler les comédiens québécois. Ce sont des professionnels qui savent faire disparaître leur accent à couper au couteau pour s’exprimer dans un « français international » compréhensible par tout le monde.
Pitié !!! N’essayez pas de faire un remake franco-français. La copie ne vaudrait jamais l’original.
Je connais des petits malins qui ont réussi à se procurer des versions piratées. Ils ont de la chance de ne pas me croiser souvent, car je leur botterais le cul avec des santiags pointues. Je ne cautionne pas ce genre de pratique. Comme l’an dernier avec la saison 1, j’attendrai patiemment que mon cher cousin C. m’offre le dvd de la saison 2 pour mon petit Noël. Dessus, il y aura des bonus et le bêtisier.



En bonus preview, Les Toiles Roses vous présente le générique de cette série culte encore trop méconnue en France.


Pour vous procurer la saison 1 (à moins de vous inviter chez Zanzi) : cliquez ici ou là.

Pour lire le précédent épisode de Zanzi and the City, cliquez ici.

Par Zanzi - Publié dans : HUMEUR : Zanzi and the City
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Vendredi 8 septembre 5 08 /09 /Sep 06:35


Peux-tu nous présenter ton blog, sa genèse, son contenu, ce qu’il t’apporte et ce que tu penses qu’il apporte à tes lecteurs(trices) ?

Mon blog est Ziggyjack et se trouve a l'adresse suivante : http://ziggyjack.blogspot.com.
Mon blog a pour but de me raconter et bien sûr, de l’agrémenter avec de jolies photos que je trouve ici et là.  Il est un excellent exutoire puisque j'y raconte un côté caché de ma vie, caché à mes proches et même a mes meilleurs ami(e)s.
Hé oui !  Ces derniers n'ont aucune idée de la personne que je suis vraiment. Mon épouse ne sait pas que j'ai une maîtresse et des amants. Ma maîtresse ne sait pas que j'aime des hommes à l'occasion. Et les hommes que je rencontre ne savent pas que je suis une personne bien connue dans mon milieu… un milieu qui n'aimerait pas savoir que je suis bisexuel.
Alors voilà toute la complexité de l'homme que je suis et pourquoi il est si précieux de pouvoir me raconter à des gens qui ne me jugent pas.

Tu écris le premier paragraphe d’un roman ou d’une nouvelle dont le héros n’est autre que toi-même. Quel serait ce paragraphe ?

Ziggy ? Hé bien, Ziggy c'est moi. Je suis marié à une femme que j'aime et qui, comme moi, est dans la jeune quarantaine. Pour elle, je suis le mari parfait qui n'a d'yeux… que pour elle. Mais moi, je conjugue le verbe plaisir, aussi, avec ma maîtresse et d'autres fois avec certains messieurs. Avec des couples à l'occasion parfois. C'est que dans ma tête, je dissocie totalement amour et plaisir, amour étant invariablement accompagné du plaisir, mais le plaisir n'étant pas automatiquement teinté d'amour. Vous me suivez ?

Si tu étais les premières images d’un film, quelles seraient-elles et pourquoi ?

Je serais étendu dans un grand bain, appuyé paisiblement contre un bel homme. Et au bord du bain, serait assise, aussi nue que nous, une délicieuse jeune femme éblouie par nous. C'est que le bain, ça se prend après l'amour…

Quel est ton roman préféré (à thématique gay ou LGBT) et pourquoi ?

Je n'en ai lu aucun. Peut-être vais-je en écrire un éventuellement…

Quel est ton film préféré (à thématique gay ou LGBT) et pourquoi ?

If these walls could talk 2 : Ce film raconte trois histoires du vécu homosexuel, se passant à trois époques différentes et touchant trois sujets distincts.

Quelle est ta série TV préférée (à thématique gay ou LGBT) et pourquoi ?

The L Word : Parce qu'elle raconte la relation humaine et de couple au travers du monde homosexuel, démontrant que l'être humain, peu importe son orientation sexuelle, passe au travers d’étapes de vie semblables, en éprouvant des émotions identiques.

Quelle phrase tirée d’un livre ou film ou encore d’une chanson semblerait te définir à la perfection ?

Pleure à ma place (chanson de Richard Séguin, chansonnier québécois) : « Je suis l'homme fort qui console tout le monde mais qui règle lui-même ses moindres soucis. »

Quelle photographie (perso ou non), image, tableau (etc.) pourrait te définir le mieux ou donner des pistes sur ta personnalité ?

Il s'agirait sûrement d'une image ou d'un tableau mélangeant les corps des femmes et des hommes, montrant un moment de pur bonheur et de paix…

Question piège : Penses-tu qu’il existe une culture gay ?

Oui, bien sûr.  En fait, je crois que la culture gay est bien semblable à la culture de gens d'une même nationalité vivant dans une autre communauté. Par exemple, les québécois, bien qu'ils ne s'aiment pas tous, se lieraient ou se concentreraient dans une même communauté s'ils vivaient dans une autre province du Canada. Afin d'obtenir des droits et sentir une présence « connue » ou « reconnue », une certaine solidarité avec des gens qui ont un vécu semblable.

Quel dialogue pourrais-tu imaginer entre ton moi profond et ton moi blogueur ?

Il est certain que nous aurions une large discussion sur les raisons pour lesquelles je ne peux dire ouvertement aux gens que j'aime, l'homme que je suis vraiment. Je trouve effectivement bien dommage de ne pouvoir partager mes plaisirs avec eux.

Quel est le blog que tu voudrais réellement faire connaître et pourquoi ?

Bien que j'adore le blog Ziggyjack, j'aurais aimé que le blog que j'ai partagé avec une amie ait pu rejoindre les gens. Comme si l'homosexualité était reconnue, mais que la bisexualité l’était moins. Je parle du blog que nous avons tenu à deux : http://biaulogie.blogspot.com.

Quelle question ne voudrais-tu pas que l’on te pose ?

Je n'aime pas que l'on me questionne sur mes ami(e)s. Je suis très protecteur.

Dernière question. Pour passer (ou non) à la postérité, il faut préparer ses derniers mots ou dernières phrases à dire sur son lit de mort : quel(le)s seraient-ils(elles) ?

La vie est un sommeil, l'amour en est le rêve, et vous aurez vécu si vous avez aimé. Moi, j'ai aimé et j'ai été bien aimé, je vous quitte donc heureux.

Toutes les photos sont (c) D. R. Sans autorisation,
elles seront retirées sur simple demande ou munies d'un lien actif.


TO BE CONTINUED...
Le prochain épisode de cette saga mettra en vedette :
MATHYS DU BLOG CONFIDENCES D'ALEX
Par Daniel C. Hall - Publié dans : WEB : Les Blogs Roses
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Jeudi 7 septembre 4 07 /09 /Sep 18:11
Sarko a dit clairement NON ! NON au mariage gay et surtout NON à l'homoparentalité. GayLib, qui mène pourtant des combats respectables, courbe l'échine, baisse la tête comme un bon toutou et tremble devant le petit maître... pour se réfugier dans l'hypocrisie et la compromission politicienne. Une chose est sûre : pour les Présidentielles 2007, pour nous lesbiennes et gays, il existe maintenant un vrai clivage autre que politique. Voter Sarkozy, c'est voter NON à la liberté et à l'égalité de toutes et tous devant la loi.


Homosexuel et UMP
envoyé par Vinvin
Par Daniel C. Hall - Publié dans : URGENT : Gays, militants et résistants !
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Jeudi 7 septembre 4 07 /09 /Sep 13:15


(Zanzi) Lundi soir, j’avais rendez-vous avec le boss. Daniel C. Hall à Paris, c’était l’événement à ne pas rater, et surtout l’occasion de faire le point sur notre collaboration. Au programme de notre entretien : whisky sec, cigarettes de contrebande et biscuits apéritifs hyper-caloriques.

(Dany) Lundi soir, j’étais à Paris pour quelques jours afin de former des commerciaux d’une très grande marque de voitures (pour vous dire à quel point ma vie est passionnante !). Dans un moment de folie pure, j’avais goupillé une rencontre avec le nouveau chroniqueur de ce blog : le grand Zanzi. Enfin « grand », je me comprends. Journée de boulot terminée, évals de la Star’ Ac regardées, coups de fil passés (à ma Môman, à mon ami Imad qui s’installe à Paris et à mon chéri pour le rassurer), je faisais les dix pas dans ma chambre d’hôtel (oui, impossible de faire les cent pas dans 20 m2 !) lorsque le réceptionniste me téléphone : « Y a un monsieur Jean Zich qui vous demande ! », et moi de répondre : « Qu’il monte, fi diantre ! ». Et plutôt deux fois qu’une ! Deux minutes plus tard, quelques grattouillis chatouillent ma porte. J’ouvre et là, bang, rien ! Personne ! Je referme et immédiatement re-gratouillis. J’ouvre encore et me retrouve à nouveau face au vide. Pourtant, une voix lointaine me parvient : « Chui’ là ! Chui’ là ! » Baissant les yeux, je remarque un petit jeune (enfin « jeune », je me comprends) homme charmant en train de sautiller en battant des bras, tel le Big Jim préféré de mon enfance (ou l’âne dans le menu interactif du dvd Shrek). Je le laisse entrer, en faisant bien attention de ne pas lui marcher dessus ; me plie en huit pour lui faire une grosse bise amicale et le laisse s’installer sur mon lit. Suspense…

(Zanzi) Je soupçonne ce petit-fils d’Al Capone d’avoir chargé le Glenfiddich pour tenter de me soutirer des infos compromettantes. Mais je n’ai rien dit. En revanche, je n’étais pas loin de rouler sous la table…

(Dany) Heureusement, ma maman m’avait acheté un dé à coudre pour repriser mes chaussettes lors de mes déplacements. J’avais acheté une bonne bouteille de Glen’ 12 ans d’âge et me suis retrouvé à essayer de faire couler quelques gouttes dans le dé (un exercice pas facile, croyez-moi !). Un fait : le Zanzi ne tient pas l’alcool ! Au bout d’une gorgée, il commence à me raconter TOUTE sa vie : la marque des couches de son enfance, sa love story avec une certaine Phénicia, sa passion orgasmique pour les têtes couronnées (dont ses aventures avortées avec Fergie ou le Grand-Duc du Luxembourg), son plaisir presque physique de bloguer sur Les Toiles Roses (ça, c’était bien ! J’avais commandé un Stéphane Bern à Noël et, franchement, je n’étais pas déçu) et tout le tutti, et en plus le quanti, c’est vous dire si j’ai souffert… Après la seconde rasade, mon Zanzi s’allonge sur le lit et commence à psalmodier des incantations à Michel Delpech, Lady Di et une mystérieuse Queen of Sheba. Certes, la conversation me plaisait mais devant la tournure extrême de la situation, je décidai de sonner la retraite vers un petit resto près de la gare de l’Est. Je ne savais pas à quel point le cauchemar avait déjà commencé, pauvre David Vincent provincial que j’étais…

(Zanzi) Au restaurant, dont j’ai oublié le nom, nous étions déjà tellement pétés (moi surtout, le Dany ayant beaucoup de bouteille tient beaucoup mieux l’alcool) que nous avons commandé un « Victor Buono ».

La serveuse (très pince-sans-rire, aucun humour) :
— Je ne sais pas ce que c’est !
La pauvresse n’était pas née lorsque Patrick Duffy jouait les naïades dans L’Homme de l’Atlantide.


Par conséquent, elle n’a pu, comme nous, être marquée à vie par la vision fantastique de son maillot orange… et par la vision horrifique de son cruel ennemi, « Monsieur Schubert » (surnommé « La Truite »).

(Dany) Oui, Zanzi a oublié le nom du resto. Bon, dans l’état lamentable qui était le sien, cela peut se comprendre (il me faisait penser à Renaud chantant « Pochtron » !). Mais même ivre, notre conversation fut riche, passionnante et drôle (ça faisait longtemps que je n’avais pas autant ri, en fait pas depuis que le petit maître à gerber Sarko s’était déclaré contre le mariage homo et l’homoparentalité, c’est vous dire ma bonne dame…) Oui, je le reconnais aussi, c’est moi qui ai fait souffrir cette pauvre serveuse, mélange incestueux du Blob et de Cosette, pour couvrir les rires gutturaux et les délires brailleurs de mon chroniqueur alcoolisé. Néanmoins, la chair fut bonne, mais elle ne fut pas faible (je te jure mon chéri, toi qui me lit !)…

(Zanzi) Au terme de cette soirée mémorable, je suis rentré chez moi en titubant et en chantant tous les titres du Milliardaire (film de George Cukor, 1960).

(Dany) Mon éthylique compère oublie de vous raconter (et c’est au-then-ti-que !) qu’avant cela, moi-même pris dans la folie de cet épisode de la Quatrième dimension, nous entamâmes dans le resto déserté et ensuite dans les rues de Paname, en chœur et en hurlant, avec des chorégraphies dignes du fils caché de Fred Astaire et de Kamel Ouali, tous les succès de notre enfance (Zanzi étant sensiblement aussi VIEUX que moi) : « Candy », « Zora la rousse », « Les Visiteurs de Noël », « Autobus à impériale », « Albator », les mille et une versions de « Goldorak » et bien d’autres encore. C’est devant la gare du Nord que j’ai laissé mon mini-schtroumpf bidibulant, lui claquant avec un plaisir sincère deux gros bécots sur les joues… Une chose est sûre, le Zanzi a de l’avenir sur ce blog !

PS de Dany : Et ce con de me réveiller vers minuit et demi pour me dire qu’il était bien arrivé et qu’il avait chanté tous les titres du Milliardaire. Moi, je ne me souviens plus beaucoup de ce film, mais y a une chose dont je suis persuadé : avec Zanzi, j’ai décroché le gros lot !

TO BE CONTINUED...

Par Daniel C. Hall & Zanzi - Publié dans : LES NEWS ROSES
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Jeudi 7 septembre 4 07 /09 /Sep 10:16

Si j’osais paraphraser « Papa » Hemingway, je dirais qu’au Japon, le soleil se lève encore. Mercredi matin, il s’est levé très exactement à 8h27 (heure locale) lorsque la princesse Kiko, belle-fille de l’Empereur Akihito (dont le nom de règne « Heisei » signifie « paix universelle »), a donné naissance au premier héritier mâle de la nouvelle génération. Attendue comme le Messie, la naissance d’un prince impérial qui sera peut-être, un jour, appelé à monter sur le Trône du Chrysanthème (fleur et couronne, félicitations sur le registre), clôt momentanément la controverse sur la loi successorale qui exclut les femmes.

À l’origine de cette crise dynastique qui agitait l’archipel nippon depuis trois ans, il y a une femme : la princesse Masako, épouse du prince héritier Naruhito. Née Owada, elle a longtemps joué les mijaurées et refusé, par trois fois, d’épouser le prince, avant de prononcer le « oui » fatidique qui l’obligeait à renoncer à la carrière diplomatique à laquelle elle se destinait, et de s’enfermer derrière les murs secrets du palais impérial. Depuis, elle est maniaco-dépressive, a fait plusieurs fausses couches et n’a mené qu’une grossesse à terme qui, en 2001, a donné naissance à une fille.

Sa belle-sœur Kiko, entrée quelques années avant elle dans la famille impériale, avait elle aussi donné naissance à deux filles. À cette seule différence que, n’étant pas l’épouse du prince héritier, il ne lui incombait pas de mettre au monde un garçon appelé à régner. C’était avant que Masako ne soit déclarée inapte à remplir les devoirs de sa charge. Depuis, c’est Dynastie à Tokyo. Les deux fils de l’empereur sont brouillés depuis bientôt deux ans. Il faut dire aussi que le prince Naruhito aime sa femme, ce qui n’est pas de très bon goût…

La tempête a soufflé encore plus fort lorsque le Premier ministre, Junichiro Koizumi, a mis en place un comité d’experts chargé d’étudier la possibilité de modifier la loi successorale pour permettre à la princesse Aiko, fille unique de Naruhito et de Masako (je suis sûr que vous n’arrivez plus à me suivre) à devenir un jour impératrice régnante. Ce fut alors la guerre ouverte entre les modernistes et les traditionalistes. Officiellement neutre, l’empereur Akihito se désolait en son for intérieur de cette polémique qui déchirait à la fois le pays et sa famille. Il fallait réagir. Finalement, la déesse Amaterasu a entendu les prières qui lui étaient adressées. Comme par magie, quelques jours après que Koizumi eut évoqué un projet de loi pour modifier la succession, et que plusieurs de ses ministres se fussent démarqués de lui, le Palais impérial annonça la grossesse miraculeuse de la princesse Kiko…

Deuxième miracle, nous savons depuis hier que l’enfant est un garçon. C’est donc, selon toute vraisemblance, un futur empereur du Japon qui vient de pousser ses premiers vagissements dans un hôpital privé de Tokyo où, grande première, il est venu au monde par césarienne. Du jamais vu dans la plus ancienne monarchie du monde. Mon petit doigt me dit, cependant, qu’on n’a pas tout vu, et qu’on ne nous a pas tout dit…

Au fond de moi, je ne crois pas qu’en 2006, au pays de Sony, de Toyota, de Yamaha et de Toshiba, on s’en remette au hasard pour régler une question aussi cruciale. Chance pure ? Intervention divine ? J’ai bien l’impression que quelques spécialistes ont un peu aidé le sort, et ne serais pas étonné d’apprendre un jour que le nouveau-né est, en réalité, le premier monarque génétiquement modifié (MGM). En un mot comme en cent, Akishino et Kiko ont choisi le sexe de leur enfant. C’est fort probable compte tenu des progrès technologiques accomplis en ce domaine.

Faudra-t-il que la famille impériale du Japon se livre à des manipulations génétiques pour assurer sa pérennité ? Reconnaissons que cela manque singulièrement de glamour. Pour ma part, je considère que l’empereur devrait pouvoir entretenir, comme par le passé, un harem de concubines. Au 20e siècle, la vogue des mariages d’amour a conduit Hiro-Hito a abolir la polygamie. De nos jours, son petit-fils se refuse à répudier une femme qui ne peut lui donner d’héritier. Pourquoi bride-t-il ainsi sa sensualité ? Il y a sur terre beaucoup plus de femmes que d’hommes, et certaines seraient très fières de partager la couche de ce grand romantique... Et vous, qu’en pensez-vous ?

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Par Zanzi - Publié dans : HUMEUR : Zanzi and the City
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Jeudi 7 septembre 4 07 /09 /Sep 09:44

Fiche technique :
Avec : François Négret, Hito Jaulmes, Raoul Billerey, Martine Sarcey, Arlette Gilbert, Henri Serre, Jean Pemeja, Gérard Dauzat et Olivier Picq. Réalisation : Fabrice Cazeneuve. Scénario et adaptation : Pierre Dumayet, d’après la nouvelle « Alcyon » de Pierre Herbart. Musique : Michel Portal. Image : Pierre Novion.
Durée : 90 mn. Disponible en VF.

Résumé :
Au début du XXe siècle, une mutinerie éclate dans un pénitencier pour enfants installé sur une île. Les jeunes mettent le feu et s’évadent. Les gardiens, aidés par les notables de la région, organisent une chasse à l’homme pour retrouver les garçons qui courent nus dans la nuit. Certains sont repris ; quelques uns tentent de s’enfuir à la nage, la plupart se noieront. Les notables tirent sur les fuyards et l’un deux, Marceau, est blessé. L’un des gardiens (une baleine selon l’argot du lieu), le père Jules le tire de l’eau. Pour se dégager, le garçon le mord et s’enfuit à la nage malgré ses blessures. On ne retrouvera pas son corps.
Dix ans se sont passés. L’île a été désertée. Le pénitencier a été réinstallé sur le continent. Un des jeunes détenus, Fabien (François Négret) en est détaché pour travailler dans une ferme. Là, Marcel, le fils du propriétaire (Hito Jaulmes) recherche l’amitié de Fabien. Dans cette ferme se trouve un autre adolescent, Lino, (Roch Lebovici), plus âgé qui y a été placé par son père. Julien, craignant devoir retourner au pénitencier, décide de s’enfuir pour l’île en entraînant Julien. L’île devient un refuge édénique aux confins de la réalité. Les deux robinsons sont approvisionnés par Lino. Quelques temps après leur abordage, ils s’aperçoivent que l’île est habitée par le père Jules qui garde les ruines du pénitencier. Le vieux gardien à la mémoire brouillée croit reconnaître en Fabien, Marceau. Fabien, au fil des jours, s’identifie de plus en plus à Marceau. Inquiet de la transformation de son ami, Marcel décide de regagner le continent pour s’engager et faire la guerre qui a éclaté. Fabien se prend si bien pour Marceau qu’il engage un duel mental avec l’ancien garde-chiourme, amenant le vieil homme aux limites de la folie, l’incitant à tuer celui qu’il aime...

L’avis de Bernard Alapetite (Eklipse) :
Voici une brillante réalisation quelque peu trahie par ses interprètes, non qu’ils soient calamiteux, seulement un peu juste devant la lourde tâche qui leur incombaient. Voilà un constat que l’on fait très rarement pour les productions américaines, même télévisuelles, et quasiment jamais dans les britanniques. Pourquoi ? Alcyon est un film qui amène bien des questions, ce qui est la marque des œuvres fortes même lorsqu’elles ne sont pas complètement abouties. Ce film marque bien les limites des productions télévisées françaises, malgré ici le talent de son réalisateur. La première difficulté lorsque l’on veut faire jouer des adolescents dans notre pays, outre les moults entraves purement juridiques, est que l’on a presque toujours affaire à des débutants complets. Ceux-ci, à de très rares exceptions, ne lisant pas, ne sont pas habitués au respect du texte. Deux défauts qu’ont rarement les jeunes acteurs anglais, qui souvent se frottent à l’art théâtral dès huit ans et se mettent en bouche à un très jeune âge les textes de Shakespeare alors qu’ils sont certes loin de pouvoir en appréhender tous les sens, mais ils sont rompus à la musique de la langue d’un théâtre qui, en plus, demande des qualités physiques plus grandes et diverses que le théâtre classique français. Nos jeunes aspirants comédiens eux, attendent le plus souvent seize ans pour s’initier au jeu quand ce n’est pas dix-huit, après le fameux : « Passe ton bac d’abord ». En Angleterre, le métier d’acteur jouit d’une aura, d’une respectabilité qu’il n’a pas en France où l’acteur est encore considéré trop souvent comme un saltimbanque, un crève-la-faim un peu louche et vaguement bravache. Le syndrome du capitaine Fracasse est encore bien présent. La situation s’est encore aggravée par rapport à l’époque du tournage d’Alcyon. Toute une partie de la population, la moins cultivée, ne voit que la starification, ce qui ne concerne qu’une infime minorité de la profession. Les adolescents veulent être acteurs alors que pour vivre matériellement ici on ne peut être que comédien. Voilà quelques faits, il y en a bien d’autres, avérés et vérifiés qui expliquent la fréquente médiocrité des jeunes acteurs français en comparaison de leurs camarades américains et britanniques.
Le scénariste, Pierre Dumayet qui fut un des grands inventeurs de la télévision française en son âge d’or et que l’on est un peu surpris de retrouver au générique, a été trop timoré. Il n’a pas voulu rendre trop explicite l’attirance sexuelle entre les deux garçons qui est suggérée dans le livre, dans lequel il faut beaucoup lire entre les lignes. On peut penser à la lecture que ce désir est consommé lors de la dernière nuit que les deux garçons passent ensemble dans l’île. Dans le film, elle est escamotée. Il n’a pas voulu non plus s’engager plus avant dans la voie du fantastique qui, elle aussi, est en filigrane du texte. Fabien est-il possédé par le fantôme de Marceau ? Lorsque Marcel découvre une cicatrice près de la lèvre de Fabien endormi, marque qu’il n’avait jamais remarquée jusqu’alors et qui serait apparue soudainement…
Si l’époque est précisément située, les deux garçons abordent l’île dans les premiers jours de l’été 1914, le lieu en revanche est indéfini. Sont-ce les tonalités de l’image, très belles, ou parce que l’on sait que le seul bagne pour enfants sur une île était celui de l’île de Ré, que l’on est persuadé d’être au bord de l’Océan. Alors que le film a été tourné dans les îles d’Hyères à Port Cros et à Porquerolles et que la nouvelle d’Herbart est située dans les Maures.
On sent chez Fabrice Cazeneuve un vrai bonheur à filmer la nature mais plus encore les corps adolescents. On entrevoit leur nudité éclairée à l’incendie du pénitencier.
Pierre Herbart est un grand méconnu de la littérature française du XXe siècle. Ses livres ont un ton, un style et un parfum uniques qui font regretter qu'il soit si oublié et qu'il ait, finalement, si peu produit. On y parle de garçons et de putains, de ports, de bateaux étranges et de voyages incertains, de nuits brumeuses, de solitudes urbaines illuminées par le seul fait d'exister, de corps radieux aimés dans d’impérieux désir. "L'Âge d'or" est l'un des plus beaux récits gays qui soient, sans discours de légitimation ni pathos. "Le Rôdeur", "'La Ligne de force" ou "'Alcyon" produisent le même envoûtement. L’écrivain avait entrepris, avec Jean Grémillon qui devait tourner le film, de tirer un scénario d’Alcyon.
Un bagne d’enfant est aussi le sujet de La révolte des enfants de Gérard Poitou-Weber et devait être celui de La Fleur de l’âge que Marcel Carné n’a jamais terminé.

Pour plus d’informations :

Par Bernard Alapetite - Publié dans : FILMS : Les Toiles Roses
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Mercredi 6 septembre 3 06 /09 /Sep 16:32

Ceux qui croyaient encore que la gauche avait le monopole du soutien des artistes en sont pour leurs frais. Bien sûr, Line Renaud et Yves Duteil avaient, depuis longtemps, fait le bonheur de la vieille droite gaulliste, ravie de bénéficier du support de deux chanteurs bon chic bon genre. C’était compter sans la fameuse « rupture » prônée par Nicolas Sarkozy. Avec son formidable abattage de camelot des Grands Boulevards, il a réussi à débaucher un rocker… et un rappeur.

Qu’on se le dise, la droite se modernise et s’encanaille, et n’hésite pas à le faire savoir dans des grands-messes dignes d’un show à l’américaine. Le président de l’UMP, que l’on avait déjà vu main dans la main avec Tom Cruise, secte-symbole et porte-drapeau de la Scientologie, a depuis peu élargi le champ de ses fréquentations douteuses. Pour en connaître quelques uns, je m’autorise à penser que le vieux carré des fidèles de « Mon Générâââl », qui a peut-être applaudi au ralliement hyper-médiatisé de la star nationale qu’est Johnny Hallyday, verra probablement d’un œil plus circonspect, avant de s’en scandaliser, celui de Bruno Beausire, alias Doc Gynéco.

Faut-il que le ministre de l’intérieur, qui se prétend défenseur de l’ordre et de la morale, fasse feu de tout bois pour s’acoquiner avec un junkie déclaré, dont certains textes sont d’une telle obscénité qu’il m’est impossible de les citer sur ce blog de qualité ! Le lecteur curieux pourra néanmoins, en cliquant sur ce lien, se faire une idée du personnage qu’est le « docteur Gynécon » : http://www.paroles.net/chansons/25630.htm

Le citoyen lambda, comme le lascar des técis, ne pourra que s’étonner du revirement de celui qui autrefois chantait « Je suis faible et j’suis à gauche » (Cousins). Étrange alliance, donc, dont on nous dit qu’elle serait née d’un coup de foudre mutuel Place Beauvau, en plein cœur de la « crise des banlieues » de l’automne 2005. Certes, les grandes love story ont éclos dans des endroits plus romantiques que la Place Beauvau, mais il est vrai qu’un climat d’émeutes est propice à faire naître des passions irraisonnées chez des êtres fougueux et passionnés.

Au cours de l’Université d’été de l’UMP à Marseille, tandis que Nicolas Sarkzoy exprimait son refus du mariage homosexuel après avoir fait part de ses « réserves » sur le sujet dans Témoignage, son best-seller de l’été avec les tongs de son parti, le « Doc » s’illustrait de son côté avec ses habituelles outrances verbales. Prétendre attirer les voix des électeurs indécis, « les gens de tous les extrêmes, anti-femmes, anti-homo, contre les races » (sic) est véritablement… stupéfiant. Sarko et Gynéco, c’est Nico et Narco. Quel duo !

Le fâcheux du show-biz a enfin déclaré que le président de l’UMP était son « petit maître à penser ». Je crois volontiers qu’un type qui a le cerveau embrumé par des substances psychotropes est, en effet, incapable de penser par lui-même. Il reste que si M. Sarkozy inspire à Doc Gynéco ses fabuleuses déclarations, ce n’est pas très flatteur pour le « futur président de la République ». Lui inspirera-t-il aussi ses prochaines « chansons » ?

En attendant que se produise cette catastrophe annoncée, je vais me replonger dans la Star Ac’. À propos : votez pour Fafa !!!


Pour lire le précédent épisode de Zanzi and the City, cliquez ici.

Par Zanzi - Publié dans : HUMEUR : Zanzi and the City
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Lundi 4 septembre 1 04 /09 /Sep 11:44

SAISON 1 :

  1. Pourquoi il faut coucher le premier soir… (1.01)
  2. Il était en Belgique, une fois… (1.02)
  3. Sous les ponts de Paris… (1.03)
  4. Quand je serai chanteur… (1.04)
  5. Star Ac’ 6 – Episode I – L’attaque des guitaristes (1.05)
  6. Nico et Narco (1.06)
  7. Il est né le divin empereur (1.07)
  8. Le Cœur a ses Raisons (1.08)
  9. Star Ac’ 6 – Episode II – Le cow-boy, la princesse et la maharani… (1.09)
  10. Des goûts et des couleurs… (1.10)
  11. Mémoires d’outre-bombe (1.11)
  12. Le courrier du cœur et ses conséquences (1.12)
  13. J’aime les savons – Episode I – Amour, gloire et beauté (1.13)
  14. Journal de mon spleen McBealien (1) (1.14)
  15. La Star Ac’ des savons (1.15)
  16. Star Ac’ 6 – Episode III – Les pensées de Matthieu Gonnet (1.16)
  17. Journal de mon spleen McBealien (2) (1.17)
  18. Et si c’était déjà la fin ? (1.18)
SAISON 2 :

  1. Naissance d'une saga (2.01)
  2. A cœur ouvert... (2.02)
  3. Lorsque l'enfant paraît... (2.03)
  4. Le chant d'un cygne (2.04)
  5. Pink Star Academy : A vous de jouer... (2.05)
  6. La loi des séries (2.06)
  7. Journal de mon spleen McBealien (3) : Mon exil nantais (2.07)
  8. Zanzi and the citrouille (2.08)
  9. Journal de mon spleen McBealien (4) (2.09)
  10. Star Ac’ 6 – Episode IV – Un exil en remplace un autre (2.10)
  11. La Reine et la Chanoinesse (2.11)
  12. Univers sale (2.12)
  13. Les miens, les vôtres... les leurres(2.13)
  14. Pourquoi je déteste Noël... (2.14)
  15. J’aime les savons – Episode II – Santa Barbara (2.15)
  16. Après France24, lancement de la chaîne Zanzi24... (2.16)
  17. J’aime les savons – Episode III – Noël dans les savons (2.17)
  18. Meilleurs voeux (2.18)
  19. Anthropologie de l'Homo Erectus Sexualus (1) Le Follivore (2.19)
  20. Gros mots sexuels (2.20)
  21. Obligation d'aimer (2.21)
  22. Qui se ressemble s'assemble (2.22)
  23. J’aime les savons – Episode IV – Days of our lives (2.23)
  24. Le paradis blanc (2.24)
SAISON 3 :

  1. Le massacre de la Saint-Valentin (3.01)
  2. Journal de mon spleen McBealien (fin) – Zanzi, c'est fini (3.02)
  3. Zanzi's abduction ou l'enlèvement de Zanzi (1) (3.03)
  4. Zanzi's abduction ou l'enlèvement de Zanzi (2) (3.04)
  5. Zanzi's X-File (part 1) (3.05)
  6. Zanzi's X-File (part 2) (3.06)
  7. Le visage de l'amour (3.07)
  8. Dreamboys and girls (3.08)
  9. Un désir d'orient (3.09) 
  10. À la recherche de mon visage (1) – Vegas à pile… ou face (3.10)
  11. La malédiction (3.11) 
  12. À la recherche de mon visage (2) – Les mystérieux frères de l’espace (3.12)
  13. Le printemps du changement, l’été des libertés ? (3.13)
  14. À la recherche de mon visage (3) – La légende de Nelfius (3.14) 
  15. J’aime les savons – Épisode V - Falcon Crest (3.15)
  16. J’aime les crooners (1) – Michael Bublé (3.16)
  17. Maman, je n’ai pas raté l’avion (Home Alone 3) (3.17)
  18. Journal de mes adieux parisiens (1) – Gay Pride 2007 (3.18)
  19. L'histoire de la fille qui était LGBT (3.19)
  20. Journal de mes adieux parisiens (2) – Appartement à vendre (3.20)
  21. L'histoire de la fille qui était amoureuse de son cousin (3.21)
  22. Journal de mes adieux parisiens (3) – Les lumières de la ville (3.22)
  23. Les « Étés meurtriers » des bougies éteintes par le vent (3.23)
  24. Journal de mes adieux parisiens (4) – Tout doit disparaître  ! (3.24)
  25. 6 jours et 6 nuits la veille avec Zanzi (3.25)
  26. Journal de mes adieux parisiens (5 et fin) (3.26)
SAISON 4 :

  1. Pourquoi il ne faut pas coucher le premier soir… (4.01)
  2. Caribouland : bienvenue au pays extra-large (4.02)
  3. J'aime les séries de mon enfance (1) - La Petite Maison dans la Prairie (4.03)
  4. Éloge de la solitude (4.04)
  5. J’aime les crooners (2) – Barry White (4.05)
  6. Zanzi et les zizis (4.06)
  7. Merry ZanziXmas ! (1) – Le géant blond (4.07)
  8. Merry ZanziXmas ! (2) – Le retour de Matthew (4.08)
  9. Merry ZanziXmas ! (3) – Apocalypse Snow (4.09)
  10. Merry ZanziXmas ! (4 et fin) – Pour l'amour de tous les enfants du monde (4.10)
  11. Au gay l'an neuf (4.11)
  12. Call me irresponsible... (4.12)
  13. Mon coeur, mon amour... (4.13)
  14. Dans le placard (4.14)
  15. L'enfer blanc (4.15)
  16. Le Phénix (4.16)
  17. Appartement vendu (4.17)
  18. Vive le squash ! (4.18)
  19. Choc culturel (4.19)
  20. Zanzi in the City (4.20)
  21. Sur la route (4.21)
  22. Aggiornamento (4.22)
  23. Obsession fatale (4.23)
  24. Un dîner en ville (4.24)
  25. Secrets de famille (4.25)
  26. 3 days in Paris (4.26)
  27. Hymen à l'amour (4.27)
  28. J’aime les savons – Episode VI – As The World Turns (4.28)
  29. Un an après... (première partie) (4.29)
  30. Un an après... (deuxième partie) (4.30)
  31. As my life turns (4.31)
Par Daniel C. Hall
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Samedi 2 septembre 6 02 /09 /Sep 09:14

Star Academy 2006
envoyé par hou-hou


Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais il me semble que les vacances sont de plus en plus courtes. Hier, 1er septembre, c’était déjà la rentrée des classes. Soit. Mais en musique. Celle des élèves de la Star Academy, sixième du nom.

D’abord, je dois m’insurger contre cette entorse à la « francophony » qui consiste à mettre un Y à l’académie. Je le dis : l’Academy Française n’est pas d’accord avec ça. Pas plus que nos cousins Québécois, qui ont le même programme chez eux et le nomment Star Académie, avec IE. Comme on se devrait de l’écrire en bon français. Star Academy, écrit comme cela, m’a toujours fait penser à Police Academy

Mais bon, passons, sinon Daniel C. Hall va me virer.

Donc, hier soir, j’ai regardé la Star Ac’ (autant appeler l’émission par son diminuTiF). Ce qui m’a frappé, c’est la proportion majoritaire du nombre de candidats sachant jouer de la guitare. Sans conteste, cette promo est celle des guitaristes. Sur 18 élèves, j’en ai dénombré euh… 7, peut-être même plus. DCH me corrigera, le vrai fan du club, c’est lui (non, non, a priori, c’est ça ! Mais y a aussi du pianiste, du joueur de petites cuillères, du faux cow-boy à la Brokeback Mountain, du Corse ancien de Bosnie et de la cruche blonde ! [Note de Daniel]).

Enfin quoi, 7 c’est déjà beaucoup, y’en a jamais eu autant depuis Patxi (Pat qui ? Joke [Note de Daniel]) qui sort enfin son premier album. L’avenir est donc aux guitaristes.

Au cours de l’émission, l’inénarrable Nikos Ali-agace (le Grand Nikos du PAF, un showman, un Dieu ! Je ne parle pas grec d’où mes difficultés à le comprendre mais quel talent ! [Note de Daniel]) a d’abord présenté le jury. Nina Ricci, Matthieu Gros Nez… Michael Jones qui s’est pris les pieds dans le tapis… et le beau gars qui fait des chorégraphies et dont je ne sais jamais quel est le prénom : Kamel ou **** (1) ? DCH, au secours !!! J’ai tellement envie de lui fixer un rencard à ce gars-là, qu’il faut quand même que je sache comment il s’appelle ! So please, help me. (Rhâââ lovely, Kamel Ouali ! [Note de Daniel])

Pour finir avec le jury, je ne suis pas content. Tout d’abord, où est passée Armande Altaï ? Merde alors ! c’était ma préférée (Elle est juste partie depuis plus de deux promos ! Révise tes infos, Zanzichou ! [Note de Daniel]). Et puis voici que débarque Pascal Nègre (je précise au MRAP que c’est bien son nom, je n’insulte personne !!!), le tout-puissant PDG d’Universal Music France, celui qui va y aller d’un million d’euros de sa poche pour le ou la gagnante. Pascal Nègre au sein du jury, c’est un peu le Président de la République qui ose pénétrer dans l’enceinte de l’Assemblée Nationale, c’est anticonstitutionnel, messieurs-dames. Enfin bref, je dis ça, je dis rien, je ne serais pas contre un rendez-vous (professionnel) avec ce charmant monsieur. Pascal Nègre, si vous me lisez… ;-)

Ensuite nous avons eu droit aux mini-clips de présentation. Ça faisait vraiment très Miss France. Et puis… j’imagine que quand les caméras de TF1 débarquent chez un finaliste du casting, après qu’on lui eut demandé de réunir toute sa famille, tous ses amis et les voisins du quartier dans le salon de la maison de pôpa-môman, qu’on lui tend une K7 à lire dans le magnétoscope ou un téléphone sur le point de sonner, ce n’est pas pour lui annoncer qu’il est recalé.
— Votre rejeton est admis au château, mais ayez l’air surpris et soyez spontanés lorsque vous hurlerez de joie.
En gros c’est ça. (Tu ne vas pas faire partie de ces conspirationistes qui clament depuis 6 ans que c’est truqué ! Le hasard, c’est le hasard et ça existe ! Et les 18 ont eu cette chance d’être tous en famille pour apprendre la bonne nouvelle. Mais je dis qu’ils avaient l’air bien inquiets avant l’explosion de joie. Raphy (la prof d’expression scénique, et mon idôôôle, oui Raphy fais-leur mal !!!) va avoir du boulot pour leur apprendre le naturel, c’est sûr… [Note de Daniel])

Ce papier est déjà fort long, je me rends compte que, malgré moi, je pourrais parler de la Star Ac’ pendant des heures. Il est donc temps que je passe à l’essentiel et que je dise qui sont mes chouchous. Les voici, dans l’ordre d’apparition à l’écran.

CYNTHIA. Parce qu’elle est Indienne (mariée à un Sénégalais, quel couple !) et que je suis moi-même un maharadjah. Parce qu’elle est multiculturelle, et qu’elle incarne les musiques du monde. Une seule réserve : l’annonce de l’adoption de sa petite orpheline, ça faisait tellement arrangé par la prod, or il me semble que l’âge légal minimum pour adopter est 28 ans, et Cynthia a 25 ans… Quoi qu’il en soit, elle peut déjà dire merci à la Star Ac’ !

FAFA. Parce qu’elle est Béninoise, qu’elle écrit et chante en dialecte et que ça, c’est vraiment nouveau à la Star Ac’ ! Le jury a eu beaucoup de doutes avant de lui donner sa chance… J’espère qu’elle va leur montrer qu’ils ont eu raison !

CYRIL, alias « DION ». Céline Dion n’a qu’à bien se tenir, ce jeune Martiniquais, bachelier à 16 ans (chapeau bas !) et en Licence d’Anglais à la Sorbonne, pourrait bien lui ravir la vedette avec sa voix androgyne qui lui offre un formidable potentiel. J’ai envie de le voir casser des verres en montant dans les aigus.

BRICE. C’est le rocker avec un p’tit bouc, et j’avoue que j’ai craqué pour lui, au détriment de GAËL, l’inventeur du « Flamencopop » (qui a la faveur de Daniel, donc ça rattrape tout) (Gaaaëëëllll ! [Note de Daniel]). Il m’a séduit sur scène, et comme moi, il est amoureux de Marilyn.

FAUSTINE. Pour son prénom, pour sa blondeur, pour sa beauté, pour son talent. Parce que.

LUDOVIC. Parce qu’il m’a bouleversé lorsque je l’ai vu verser une larme en apprenant sa sélection. Parce qu’un chanteur-danseur de hip-hop qui trouve l’inspiration à l’église et prie tous les jours, c’est étonnant. Et si c’était notre Justin Timberlake ?

MARINA. Parce qu’elle a un ton gouailleur, donc différent, et parce que sa chanson « Prime Time », composée en 1h30, m’a bien amusé. Parce que je la trouve lumineuse, fraîche et vraie.

JEAN-CHARLES. Dans le duo présenté, c’était lui ou LAURENT. Mais Laurent, on dirait Gérald De Palmas déguisé en cow-boy. Jean-Charles a un talent qui ne demande qu’à éclore, déjà une présence, et des blessures secrètes qu’il peut cicatriser en les chantant.

JUDITH. Voilà notre J-Lo nationale ! Ce petit bout de femme-enfant de 16 ans bouge bien, chante bien, et elle a une vraie gueule de séductrice. Son potentiel est indéniable. Et je parie qu’elle peut très bien jouer les petites pestes autant que les jolies poupées fragiles, alors ça promet.

DOMINIQUE. Elle réalise peut-être la synthèse de Johnny Cash et de June Carter. Du feu dans les veines. Alors faut que ça sorte, et faut que ça pète !

Désolé pour les autres (Quels autres ? T’as 18 chouchous sur 18 ! Bonjour la prise de risque ! [Note de Daniel]). Si je citais tout le monde, je n’aurais plus de chouchous et ça n’aurait aucun sens (À qui le dis-tu !) [Note de Daniel]). À ceux qui s’étonneront que je n’ai pas cité BASTIEN, je dirais « OK, il a une belle gueule et il chante bien. Mais j’ai trouvé que son sourire manquait de naturel, qu’il était préfabriqué. Sans blague, on aurait dit Tom Cruise en blond en train de chanter… ».

Bonne chance à toutes et à tous ! Que le spectacle commence.

*

(1) Il y a des private jokes en direction de Daniel et de son namoureux d’à lui (Que j’ai en grande partie sabrées, parce que mon chéri, c’est MON chéri. Et que je me suis relevé à 1h30 du matin pour l’arrivée au Château – oui, je vous rassure toutes et tous, y sont bien arrivés mes petits comme dirait le poète Nikos – et que, bon, bref, c’est ma vie privée… [Note de Daniel, pour ceux qui n’avaient pas compris que tout ce qui est en rouge suivi de [Note de Daniel] est une note de Daniel])


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Par Zanzi [avec des notes de Daniel] - Publié dans : HUMEUR : Zanzi and the City
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Samedi 2 septembre 6 02 /09 /Sep 08:47

YMCA
envoyé par twinkle
Par Daniel C. Hall - Publié dans : VIDEOS : La TV en folie
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Vendredi 1 septembre 5 01 /09 /Sep 09:55


En revenant de ma promenade digestive, hier après-midi, j’ai remarqué sous la façade vitrée d’un abribus l’affiche du dernier film de Gérard Depardieu et de Cécile de France qui, contrairement à ce que son nom indique, est Belge. Il y a deux ou trois semaines, j’ai vu la bande-annonce de ce méli-mélo sentimental. Trop longue, elle ne m’a pas donné envie d’aller le voir. En revanche, le titre du film m’interpelle.

En effet, Quand j’étais chanteur renvoie à la chanson éponyme de Michel Delpech.

— Michel qui ? me demandent les adolescents avec de grands yeux ronds.

Et moi d’expliquer à ces ignares élevés sous les sunlights de la télé-réalité que Michel Delpech est, comme ses copains Gérard Lenorman et Ringo Willycat, une icône de la chanson françâââââise des années 70 qui n’a pas survécu aux années 80. Autant souligner le caractère antédiluvien de cette révélation choquante pour un ado moyen.

Mais oui ! Il y avait déjà des chanteurs bien avant la Star’Ac et le MP3, et leurs chansons passaient sur des disques vinyles qu’on appelait « 45 tours ». Mon jeune auditoire n’en revient pas, et là, j’ai l’impression d’être le professeur Indiana Jones faisant un cours d’archéologie de la chanson française devant une classe éberluée.

La stupéfaction de mes élèves atteint son paroxysme lorsque, après avoir ménagé un suspense insoutenable, je leur apprends que Michel Delpech était aussi un voyant réputé et qu’il a prophétisé le décès du plus grand des Rolling Stones ! Et pour achever de les convaincre, j’ai pris ma voix de crooner pour leur chanter l’extrait incriminé :

« Ma pauvre Cécile, j’ai soixante-treize ans,
J’ai appris que Mick Jagger est mort dernièrement… »

Dès lors, délaissant la théorie pour les travaux pratiques, je me suis mis à calculer le plus exactement possible quand Mick Jagger doit mourir.

Sachant que la chanson Quand j’étais chanteur est sortie en 1975, et que Michel Delpech est né le 26 janvier 1946, sachant que l’on ne sait pas s’il chante cette chanson à Cécile le jour de son 73e anniversaire ou dans les jours et les mois suivants, sachant enfin que Delpech emploie l’adverbe « dernièrement », on peut en déduire, en prenant une fourchette élargie, que Sir Mick Jagger devrait logiquement trépasser en décembre 2018 ou au cours de l’année 2019. Ce qui, grosso modo, lui laisse une espérance de vie de 13 ans…

En tout cas, moi, quand je serai chanteur, je me garderai bien d’annoncer avec 45 ans d’avance la mort de mes petits copains. Pour deux raisons : la première, c’est qu’on ne se fait pas que des amis ; la deuxième, c’est que ça porte malheur. La preuve. Mick Jagger et sa bande sont toujours au top et cartonnent dans des concerts qui drainent des centaines de milliers de fans en délire, tandis que Michel Delpech…

— Michel qui ?


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Par Zanzi - Publié dans : HUMEUR : Zanzi and the City
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Vendredi 1 septembre 5 01 /09 /Sep 09:39
Par Daniel C. Hall - Publié dans : VIDEOS : La TV en folie
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Vendredi 1 septembre 5 01 /09 /Sep 09:26

Fiche technique :
Avec Felicity Huffman, Kevin Zegers, Fionnula Flanagan, Elizabeth Pena, Burt Young, Carrie Preston, Venita Evans, Raynor Scheine, Grant Monohon et Jon Budinoff. Réalisation : Duncan Tucker. Scénario : Duncan Tucker.  Directeur de la photographie : Stephen Kazmierski. Musique originale : David Mansfield & Dolly Parton.
Durée : 103 mn. Bientôt disponible en VO, VOST et VF.

L’avis de Matoo :
C’était un sacré risque de faire un film sur ce sujet, et encore plus de la part d’une production bien américaine, or cette œuvre a évité tous les travers. C’est bien de transsexualité dont il s’agit, et même si le scénario est un peu convenu et bateau (le trans qui a eut une seule relation sexuelle hétéro, et qui a un fils qui débarque 17 ans plus tard), le film ne verse pas dans un ridicule pathos, réussit miraculeusement à ne pas mettre les deux pieds dans la transphobie, ne joue pas les moralisateurs et utilise avec un parfait dosage les blagues qu’on attendait du « Chick with a dick » (sans que ce soit trop vulgaire ou caricatural).
Mais plus que d’évoquer les écueils évités, il faut tout de même avouer que les personnages sont attachants, l’histoire est excellente, l’humour est irrésistible et le fond permet aussi de véhiculer un important message. C’est donc une vraie réussite pour cette comédie qui émeut sans emphase superflue, et qui réussit même à surprendre de temps en temps. Le personnage de la mère ou l’ultime fin, ce sont deux moments qui auraient pu être traités de manière beaucoup plus conventionnelle.
Il faut évidemment saluer la brillante performance de Felicity Huffman qui fait montre là d’une sacrée prouesse de comédienne. Elle est vraiment parfaite dans ce rôle, qu’elle tient avec brio de bout en bout. Son fils dans le film, Kevin Zegers, est un mignon petit mec qui ne manque pas non plus de retenir l’attention. Et globalement, les personnages sont tous plutôt bien campés et attendrissants.
Bree est donc une transsexuelle qui doit se débarrasser définitivement de son sexe d’homme dans quelques jours. Or elle reçoit un coup de fil d’un jeune garçon qui se dit être le fils de « Stanley », son nom d’homme. Ainsi elle réalise qu’elle est « le père » d’un jeune délinquant à problèmes. Sa psy, pour donner un aval final à l’opération, lui recommande de gérer cela, et voilà Bree qui traverse le pays pour aller chercher son fils en détention à New York, et tenter de le ramener à la raison. Finalement, un road movie entraîne les deux personnages dans de rocambolesques aventures, mais sans que le fils sache que Bree est son père, ou même trans.
Le personnage de Bree est vraiment d’une frappante justesse, autant dans sa motivation pour réconcilier son sexe psychologique et biologique, que dans les souffrances qu’elle endure pour cela, ou dans la transphobie qu’elle affronte quotidiennement. Mais le film fourmille aussi de blagues géniales, et de bons mots qui provoquent de sincères éclats de rire (très bons dialoguistes). Les scènes avec les parents de Bree notamment sont d’une extraordinaire tragicomédie !
Et cette « traversée de l’Amérique » (explication littérale du titre) sera autant le voyage de Bree vers l’opération, mais aussi vers une réconciliation avec sa famille, et finalement son passé. Voilà un film qui mérite tous les suffrages, tant il arrive à être drôle, touchant et intelligent.

L’avis d’Oli :
Bree va se faire opérer dans une semaine pour un changement de sexe. Mais elle reçoit un soir un coup de fil de quelqu'un qui prétend être le fils de Stanley. Stanley, c'était elle, avant. Sa conseillère en vie meilleure (sic) lui demande alors de tirer cette affaire au clair pour être bien dans sa tête avant l'opération. Début d'un road movie entre une quadra aux prises avec son problème d'identité et un ado de 17 ans lui-même assez décoiffant.
On ne peut pas parler de ce film sans s'intéresser à ses aspects anecdotiques. L'actrice qui joue Bree, c'est Felicity Huffman. Qui juste après le tournage de ce film est allée incarner Lynette Scavo, mon personnage préféré de Desperate Housewives (celle qui a du mal à tenir ses mômes). Amusant donc de voir qu'elle porte (par un pur hasard apparemment) le même prénom qu'un autre personnage des Desperate Housewives, Mrs. van de Kamp. Et la date de sortie du film en Europe indique donc que le montage du film a dû être assez long. Et ça se voit.
J'ai bien aimé ce film pour des tas de raisons. Felicity Huffman réalise un tour de force vocal, à la mesure de celui de Philipp Seymour Hoffman dans Capote, en interprétant un homme imitant une voix de femme. Tiens, les 2 acteurs ont presque le même nom de famille et ont tourné dans Magnolia tous les deux.

L’avis de stef-trans-ftm-gay :
Les médias axent dans la majorité des cas le sujet trans autour de l'opération avec « un grand O ».
Ce film met à nouveau l'opération comme déterminant tout le parcours trans, c'est d'ailleurs la base du scénario de ce film.
Le rapport avec le psychiatre, bien qu'étonnant vu les liens qui ne paraissent pas vraiment professionnels mais plutôt amicaux, reflète assez la réalité quand au pouvoir que s'octroient les psychiatres sur notre vie. Le fait de mentir au psychiatre est une réalité.
Sauf qu'à ma connaissance, les psychiatres ne détectent pas les mensonges. Les trans mentent afin de correspondre aux critères établis par les psychiatres et ce n'est pas neuf (pour info, les critères trans primaires et trans secondaires ont été enlevés du « Standart of care » à cause de cela – ex : des trans homosexuel(le)s se disaient hétéros).
Le scénario de ce film met en scène une trans qui est forcée par une psychiatre, pour accéder à son opération, de s'occuper de son fils
Ce qui laisse supposer qu'une trans préférerait abandonner ses enfants plutôt que de renoncer à une opération. Et cela laisse supposer qu'il y a un choix à faire. C'est dire : « Merci monsieur le psychiatre d'empêcher cela ! » et en conclure que le psychiatre est indispensable.
Le pouvoir du psychiatre est malheureusement bien réel, la notion d'aide qu’il amène est par contre totalement fausse quand il s'agit de parcours trans. Quelqu'un qui a le pouvoir sur nous ne peut nous aider, si aide psychologique il y a besoin, c’est pour cela que les trans conseillent d'aller consulter un psychiatre qui n'a pas le pouvoir sur notre transition.
D'autre part, je m'interroge : avoir comme père une femme avec pénis ou une femme avec vagin est-il vraiment déterminant dans la relation parent-enfant ?
Problème complètement erroné, car vivre dans son bon genre non opéré a déjà placé le trans face à ses enfants, sa famille, ses amis (ect.)… bien avant la « fameuse opération ».
Cette absurdité est la réalité de pas mal de psychiatres.
Est passé à nouveau sous silence, le fait que tous les trans ne veulent pas se faire opérer, et que l'opération est loin d'être l'axe central de la réalité trans.
Message du film : la trans qui se soumet au psychiatre qui la « sauve » a droit a son opération... et est enfin accomplie/finie…
« Happy end » ?

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Par Matoo, Oli et stef-trans-ftm-gay - Publié dans : FILMS : Les Toiles Roses
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