Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais il me semble que les vacances sont de plus en plus courtes. Hier, 1er
septembre, c’était déjà la rentrée des classes. Soit. Mais en musique. Celle des élèves de la Star Academy, sixième du
nom.
D’abord, je dois m’insurger contre cette entorse à la « francophony » qui consiste à mettre un Y à l’académie. Je le
dis : l’Academy Française n’est pas d’accord avec ça. Pas plus que nos cousins Québécois, qui ont le même programme chez eux et le nomment Star Académie, avec IE. Comme on se
devrait de l’écrire en bon français. Star Academy, écrit comme cela, m’a toujours fait penser à Police Academy…
Mais bon, passons, sinon Daniel C. Hall va me virer.
Donc, hier soir, j’ai regardé la Star Ac’ (autant appeler l’émission par son diminuTiF). Ce qui m’a frappé, c’est la
proportion majoritaire du nombre de candidats sachant jouer de la guitare. Sans conteste, cette promo est celle des guitaristes. Sur 18 élèves, j’en ai dénombré euh… 7, peut-être même plus. DCH
me corrigera, le vrai fan du club, c’est lui (non, non, a priori, c’est ça ! Mais y a aussi du pianiste, du joueur de petites cuillères, du faux cow-boy à la
Brokeback Mountain, du Corse ancien de Bosnie et de la cruche blonde ! [Note de Daniel]).
Enfin quoi, 7 c’est déjà beaucoup, y’en a jamais eu autant depuis Patxi (Pat qui ? Joke [Note de Daniel]) qui
sort enfin son premier album. L’avenir est donc aux guitaristes.
Au cours de l’émission, l’inénarrable Nikos Ali-agace (le Grand Nikos du PAF, un showman, un
Dieu ! Je ne parle pas grec d’où mes difficultés à le comprendre mais quel talent ! [Note de Daniel]) a d’abord présenté le jury. Nina Ricci, Matthieu Gros Nez… Michael Jones
qui s’est pris les pieds dans le tapis… et le beau gars qui fait des chorégraphies et dont je ne sais jamais quel est le prénom : Kamel ou **** (1) ? DCH, au
secours !!! J’ai tellement envie de lui fixer un rencard à ce gars-là, qu’il faut quand même que je sache comment il s’appelle ! So please, help me. (Rhâââ
lovely, Kamel Ouali ! [Note de Daniel])
Pour finir avec le jury, je ne suis pas content. Tout d’abord, où est passée Armande Altaï ? Merde alors ! c’était
ma préférée (Elle est juste partie depuis plus de deux promos ! Révise tes infos, Zanzichou ! [Note de Daniel]). Et puis voici que débarque Pascal
Nègre (je précise au MRAP que c’est bien son nom, je n’insulte personne !!!), le tout-puissant PDG d’Universal Music France, celui qui va y aller d’un million d’euros de sa poche pour le
ou la gagnante. Pascal Nègre au sein du jury, c’est un peu le Président de la République qui ose pénétrer dans l’enceinte de l’Assemblée Nationale, c’est anticonstitutionnel, messieurs-dames.
Enfin bref, je dis ça, je dis rien, je ne serais pas contre un rendez-vous (professionnel) avec ce charmant monsieur. Pascal Nègre, si vous me lisez… ;-)
Ensuite nous avons eu droit aux mini-clips de présentation. Ça faisait vraiment très Miss France. Et puis… j’imagine que quand
les caméras de TF1 débarquent chez un finaliste du casting, après qu’on lui eut demandé de réunir toute sa famille, tous ses amis et les voisins du quartier dans le salon de la maison de
pôpa-môman, qu’on lui tend une K7 à lire dans le magnétoscope ou un téléphone sur le point de sonner, ce n’est pas pour lui annoncer qu’il est recalé.
— Votre rejeton est admis au château, mais ayez l’air surpris et soyez spontanés lorsque vous hurlerez de joie.
En gros c’est ça. (Tu ne vas pas faire partie de ces conspirationistes qui clament depuis 6 ans que c’est truqué ! Le hasard, c’est le hasard et ça existe !
Et les 18 ont eu cette chance d’être tous en famille pour apprendre la bonne nouvelle. Mais je dis qu’ils avaient l’air bien inquiets avant l’explosion de joie. Raphy (la prof d’expression
scénique, et mon idôôôle, oui Raphy fais-leur mal !!!) va avoir du boulot pour leur apprendre le naturel, c’est sûr… [Note de Daniel])
Ce papier est déjà fort long, je me rends compte que, malgré moi, je pourrais parler de la Star Ac’ pendant des heures. Il est
donc temps que je passe à l’essentiel et que je dise qui sont mes chouchous. Les voici, dans l’ordre d’apparition à l’écran.
CYNTHIA. Parce qu’elle est Indienne (mariée à un
Sénégalais, quel couple !) et que je suis moi-même un maharadjah. Parce qu’elle est multiculturelle, et qu’elle incarne les musiques du monde. Une seule réserve : l’annonce de
l’adoption de sa petite orpheline, ça faisait tellement arrangé par la prod, or il me semble que l’âge légal minimum pour adopter est 28 ans, et Cynthia a 25 ans… Quoi qu’il en soit, elle peut
déjà dire merci à la Star Ac’ !
FAFA. Parce qu’elle est Béninoise, qu’elle écrit
et chante en dialecte et que ça, c’est vraiment nouveau à la Star Ac’ ! Le jury a eu beaucoup de doutes avant de lui donner sa chance… J’espère qu’elle va leur montrer qu’ils ont eu
raison !
CYRIL, alias « DION ». Céline Dion n’a qu’à bien se tenir, ce jeune Martiniquais, bachelier à 16 ans (chapeau bas !) et en Licence d’Anglais à la Sorbonne, pourrait bien
lui ravir la vedette avec sa voix androgyne qui lui offre un formidable potentiel. J’ai envie de le voir casser des verres en montant dans les aigus.
BRICE. C’est le rocker avec un p’tit
bouc, et j’avoue que j’ai craqué pour lui, au détriment de GAËL, l’inventeur du « Flamencopop » (qui a la faveur de Daniel, donc ça rattrape tout) (Gaaaëëëllll ! [Note de Daniel]). Il m’a séduit sur scène, et comme moi, il est amoureux de Marilyn.
FAUSTINE. Pour son prénom, pour sa
blondeur, pour sa beauté, pour son talent. Parce que.
LUDOVIC. Parce qu’il m’a bouleversé lorsque je
l’ai vu verser une larme en apprenant sa sélection. Parce qu’un chanteur-danseur de hip-hop qui trouve l’inspiration à l’église et prie tous les jours, c’est étonnant. Et si c’était notre
Justin Timberlake ?
MARINA. Parce qu’elle a un ton gouailleur, donc
différent, et parce que sa chanson « Prime Time », composée en 1h30, m’a bien amusé. Parce que je la trouve lumineuse, fraîche et vraie.
JEAN-CHARLES. Dans le duo présenté, c’était lui ou
LAURENT. Mais Laurent, on dirait Gérald De Palmas déguisé en cow-boy. Jean-Charles a un talent qui ne demande qu’à éclore, déjà une présence, et des blessures secrètes qu’il
peut cicatriser en les chantant.
JUDITH. Voilà notre J-Lo nationale ! Ce petit
bout de femme-enfant de 16 ans bouge bien, chante bien, et elle a une vraie gueule de séductrice. Son potentiel est indéniable. Et je parie qu’elle peut très bien jouer les petites pestes
autant que les jolies poupées fragiles, alors ça promet.
DOMINIQUE. Elle réalise peut-être la synthèse de
Johnny Cash et de June Carter. Du feu dans les veines. Alors faut que ça sorte, et faut que ça pète !
Désolé pour les autres (Quels autres ? T’as 18 chouchous sur 18 ! Bonjour la prise de
risque ! [Note de Daniel]). Si je citais tout le monde, je n’aurais plus de chouchous et ça n’aurait aucun sens (À qui le dis-tu !) [Note de
Daniel]). À ceux qui s’étonneront que je n’ai pas cité BASTIEN, je dirais « OK, il a une belle gueule et il chante bien. Mais
j’ai trouvé que son sourire manquait de naturel, qu’il était préfabriqué. Sans blague, on aurait dit Tom Cruise en blond en train de chanter… ».
Bonne chance à toutes et à tous ! Que le spectacle commence.
*
(1) Il y a des private jokes en direction de Daniel et de son namoureux d’à lui
(Que j’ai en grande partie sabrées, parce que mon chéri, c’est MON chéri. Et que je me suis relevé à 1h30 du matin pour l’arrivée au Château – oui, je
vous rassure toutes et tous, y sont bien arrivés mes petits comme dirait le poète Nikos – et que, bon, bref, c’est ma vie privée… [Note de Daniel, pour ceux qui n’avaient pas compris que tout
ce qui est en rouge suivi de [Note de Daniel] est une note de Daniel])
Pour lire le précédent épisode de Zanzi and the
City, cliquez ici.
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