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Blog LGBT du rédac' chef :
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Mais aussi, depuis, Cyril Legann,
Gérard Coudougnan (Livres), Voisin Blogueur,
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Sir Francisco, Laurent Fialaix
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Un grand merci à Francis Moury,
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Mercredi 20 septembre 3 20 /09 /Sep 09:23

Fiche technique :
Avec Beryl Reid, Susannah York, Coral Browne, Ronald Faser et Patricia Medina. Réalisation : Robert Aldrich. Scénario : Lukas Heller. Images : Joseph F. Biroc. Montage : Michael Luciano. Musique : Gerald Fried.
Durée : 138 mn. Disponible en V0 et VOST.

Résumé :
June Bukridge est une actrice de télévision anglaise qui connaît un certain succès pour son rôle d'une joyeuse nurse de campagne nommée Sister george. Elle vit tranquillement avec sa compagne Childie jusqu'à ce que son émission et son couple soient menacés par l'arrivée d'un producteur téle prêt à tout pour réussir.
L’avis de Jean Yves :
Jude Bukridge joue, dans une série à succès de télévision anglaise, une religieuse, Sœur George, infirmière joyeuse et généreuse qui séduit les téléspectateurs.
Dans la vie, c'est une alcoolique qui ne manque jamais une occasion de faire souffrir sa compagne Childie. Quand elle apprend qu'un nouveau producteur de la série a décidé de supprimer son personnage en le faisant mourir, son monde de la célébrité s'écroule d'autant qu'elle sait ne pas pouvoir retrouver aucun autre rôle. Pour se venger de ses producteurs, elle décide de rendre public sa vie réelle moins séduisante que celle de Sister George…
Bien qu'étant le premier film anglais (ou l'un des premiers) traitant essentiellement de « l'homosexualité féminine », ce film est assez pénible à voir tant le personnage de la séductrice ne l'est pas. Très masculine, alcoolo, elle « pervertit » une jeune féline qui ne connaît rien de mieux.
Nous sommes donc dans le super stéréotype des relations lesbiennes.

Mais le fait que le lesbianisme tient l'écran pendant plus de deux heures et est traité comme un fait de société, permet le développement du personnage et lui donne une certaine complexité.
De plus, les scènes tournées dans un bar de lesbiennes de la fin des années 60, qui a vraiment existé, procurent un réel plaisir au spectacle des danses et de la mode de l’époque.
Un must pour celles et ceux qui s'intéressent au (« à notre » devrais-je écrire) patrimoine cinématographique.
Pour plus d’informations :

Par Jean Yves - Publié dans : FILMS : Les Toiles Roses
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Mardi 19 septembre 2 19 /09 /Sep 13:03


Par Daniel C. Hall - Publié dans : VIDEOS : La TV en folie
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Mardi 19 septembre 2 19 /09 /Sep 03:55


Décidément l’Automne ne me réussit guère. D’accord, officiellement nous sommes encore en Été. Je veux parler du changement de saison, qui n’est pas un choc brutal mais une emprise insidieuse sur l’organisme et le moral.

Pour résumer, je me sens tellement mal fichu que j’en ressens l’impression désagréable que je passerai prochainement du billet d’humeur à la rubrique des chiens écrasés.

Tout cela n’est peut-être que moral plutôt qu’organique. La lassitude à effectuer le moindre geste de la vie courante, l’irrésistible envie d’aller pioncer et de comater sous la couette le plus longtemps possible, sont autant de signes d’une dépression mal (pour ne pas dire, jamais) soignée.

Santa Barbara, qui me dira pourquoi j’ai le mal de vivre ?

Eh oui, je suis un tragique. Dilemmes cornéliens et drames shakespeariens sont à la racine de mon être et de son néant sartrien. Au secours !!! Je ne me comprends même plus. Mon raisonnement m’échappe et devient kafkaïen.

Mais, vrai, j'ai trop pleuré ! Les Aubes sont navrantes.
Toute lune est atroce et tout soleil amer :
L'âcre amour m'a gonflé de torpeurs enivrantes.
Ô que ma quille éclate ! Ô que j'aille à la mer !
Si je désire une eau d'Europe, c'est la flache
Noire et froide où vers le crépuscule embaumé

Un enfant accroupi plein de tristesse, lâche
Un bateau frêle comme un papillon de mai.
Je ne puis plus, baigné de vos langueurs, ô lames,
Enlever leur sillage aux porteurs de cotons,
Ni traverser l'orgueil des drapeaux et des flammes,
Ni nager sous les yeux horribles des pontons.

(Arthur Rimbaud, Le Bateau Ivre)

Pour lire le précédent épisode de Zanzi and the City, cliquez ici.

Par Zanzi - Publié dans : HUMEUR : Zanzi and the City
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Lundi 18 septembre 1 18 /09 /Sep 16:48
Par Daniel C. Hall - Publié dans : VIDEOS : Lutte contre l'homophobie
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Lundi 18 septembre 1 18 /09 /Sep 15:10


Peux-tu nous présenter ton blog, sa genèse, son contenu, ce qu’il t’apporte et ce que tu penses qu’il apporte à tes lecteurs (trices) ?

Tout d’abord merci d’être le lecteur (anonyme jusqu’à présent) de mon blog, et de m’inviter au même titre que des blogs beaucoup plus populaires comme Parisianboys par exemple.
L’idée d’un blog m’est venue quand je me suis mis à écrire l’histoire de la sensualité d’un personnage où la réalité s’entrelace avec la fiction. Alex, mon héros, a-t-il une existence réelle ? Est-il mon compagnon de route qui me fait ses confidences, et qui est complice de mes écrits ? Est-il un double de moi-même ? Le mystère reste entier et n’a, en fait, pas d’importance.
Mon souhait est de revaloriser un érotisme, en l’occurrence un érotisme bisexuel, qui ne fait aucune concession à la vulgarité, à la grossièreté, à la pornographie, comme c’est généralement le cas.
Je m’adresse à tous ceux qui considèrent que l’érotisme est à l’opposé de l’hypermarché du sexe.
Je ne fais pas de racolage, je mets peu d’images, mais les épisodes des Confidences d’Alex que je publie sont courts (une page en général), pour ne pas abuser du temps de mes lecteurs, et autonomes, avec un début et une fin, si possible une chute.

Tu écris le premier paragraphe d’un roman ou d’une nouvelle dont le héros n’est autre que toi-même. Quel serait ce paragraphe ?

Comme je suis un adepte de l’humour, et que je n’aime pas parler de moi, j’écrirai :
« Il quitta brusquement, au milieu d’une phrase, avec muflerie, le brouhaha et la cohue de ce vernissage mondain, les papotages insipides, les commentaires où la prétention faisait jeu égal avec la niaiserie. Il laissait le champ libre à tous les délires et toutes les effusions, à toutes les louanges saturées d’arrière-pensées hostiles, à toutes les interrogations et réprobations qu’il provoquait…
Insaisissable. Il voulait rester insaisissable.
Après tout, c’était lui, l’artiste ! »

Si tu étais les premières images d’un film, quelles seraient-elles et pourquoi ?

Le film de ce que je viens d’écrire à la question précédente. « il » étant joué par un acteur, beau comme un dieu.

Quel est ton roman préféré (à thématique gay ou LGBT) et pourquoi ?

C’est le roman que je n’ai pas encore écrit, et dont je n’ai pas encore trouvé le titre. Et qui sera sublime, forcément sublime !

Quel est ton film préféré (à thématique gay ou LGBT) et pourquoi ?

The Pillow Book, de Peter Greenaway ; Les Terres froides, de Sébastien Lifshitz, Brokeback Mountain de Ang Lee.
Pourquoi ? Parce que c’est du bon cinéma, contrairement à la plupart des films sur cette thématique, qui évoque l’homosexualité ou la bisexualité avec subtilité et passion. Et qui laissent la place au doute, à l’incertitude, aux interrogations. Et qui ne sont pas larmoyants.

Quelle est ta série TV préférée (à thématique gay ou LGBT) et pourquoi ?

Je ne regarde pas la télé, sauf Arte de temps en temps, pas vraiment porté sur la thématique en question, et quelques films sur Canalsat.

Quelle phrase tirée d’un livre ou film ou encore d’une chanson semblerait te définir à la perfection ?

Impossible de répondre à cette question, je n’arrive pas à me définir moi-même.

Quelle photographie (perso ou non), image, tableau (etc.) pourrait te définir le mieux ou donner des pistes sur ta personnalité ?

Un siège surélevé pour voir plus loin, si possible au-delà de l’infini. Les pieds dans le quotidien. La tête dans le fabuleux chaudron. L’œil chimérique. Un insatiable désir de chair fraîche.

Question piège : Penses-tu qu’il existe une culture gay ?

En quoi est-ce une question piège ?
Je pense que oui, mais je m’en fous.
Je suis trop épris de liberté pour m’intéresser à quelque chapelle.

Quel dialogue pourrais-tu imaginer entre ton moi profond et ton moi blogueur ?

Espèce de con, d’où te vient ce besoin de raconter tout ça ?

Quel est le blog que tu voudrais réellement faire connaître et pourquoi ?

D’abord le mien, bien évidemment !

Quelle question ne voudrais-tu pas que l’on te pose ?

Me demander de me définir.

Dernière question. Pour passer (ou non) à la postérité, il faut préparer ses derniers mots ou dernières phrases à dire sur son lit de mort : quel (le) s seraient-ils (elles) ?

Salut. J’ai passé un bon moment. Je vais aller voir ailleurs. J’adore les ailleurs.

Toutes les photos sont (c) D. R. Sans autorisation,
elles seront retirées sur simple demande ou munies d'un lien actif.


 

TO BE CONTINUED...
Le prochain épisode de cette saga mettra en vedette :
NICOLAS CHEMLA DU BLOG SAINT FARUCEL
Par Daniel C. Hall - Publié dans : WEB : Les Blogs Roses
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Lundi 18 septembre 1 18 /09 /Sep 13:37



Préface de Zanzi à ses lecteurs et surtout à ses lectrices : je me suis longtemps interrogé sur l’opportunité d’écrire ce billet après que, à 9h08 samedi matin, la désormais inévitable Cathy soit venue me péter son talent à la figure en commentant mon post précédent. Comme diraient les élèves : « ça me met une pression énooooooooooormeeeuuuuu ». Reconnaissant mes limites et faute de pouvoir faire aussi bien qu’elle, j’ai décidé d’être aussi nul que d’hab’ et de faire du Zanzi (de toute façon, pour ce qu’on me paye !).

Ma boule de cristal est cassée. Je lui ai foutu un gros coup de Zizou dans sa face quand j’ai vu que Fafa était éliminée. Alors ça c’est malin. Même que c’est pas Bénin. Désormais je lirai mes prédictions selon la forme de mon crachat glaireux du matin sur le rebord de mon lavabo dans le marc de mon café noir. Et pour cela, merci Eloïsha !

Eloïsha, « effectivement elle est mignonne mais ça ne suffit pas » (Matthieu Gonnet). Durant sa prestation, elle s’est donc servie d’une gamine tout droit sortie de la Cour royale de Saba pour émouvoir le public et ses camarades. Lesquel(le)s camarades ont peut-être fini par se ranger à l’avis de Matthieu, promu grand penseur de la semaine, qui à propos de Fafa a lâché lors des évaluations un mortel « tout est d’une mollesse ». Sur ce coup-là, Fafa aurait été bien inspirée de montrer un peu de fermeté et de nous faire un coup à la Janet Jackson en exhibant comme par mégarde un téton bien pointu. Cette émission est la dernière du paysage audiovisuel qui passe en direct, autant en profiter pour se payer d’audace !

PUBLICITÉ : en parlant de direct, avez-vous remarqué les publicités réalisées en direct live pendant le Prime ? C’était une grande première télévisuelle. Si vous avez raté ça, bah tant pis pour vous…

Saluons ici l’activisme et le professionnalisme de Faustine qui n’a pas manqué une seule occasion d’inciter les ados accros (qui « fantasment sur les petites cruches sans talent » cf. note de Daniel) à voter pour elle. Il faut dire qu’avec le chiffre 2 comme porte-bonheur, elle pouvait d’ores et déjà montrer deux doigts en forme de V de la victoire.

Cathy ayant déjà tout dit ou presque sur le déroulement de la soirée, sur les notes attribuées, et tout le tutti et aussi le quanti, je vais donc me décerner un satisfecit de voir Mon Chouchou À Moi, le sublime LUDOVIC, arriver en tête du Top 5. Et même s’il n’a pas eu la meilleure note hier soir, c’est ma bombe atomique.

Cathy (toujours elle) ne m’ayant vraiment plus laissé grand-chose à écrire, je vais donc platement citer les meilleures pensées de Matthieu Gonnet, le pianiste qui ressemble à un personnage trouble des bédés d’Astérix. Ah ben zut ! j’ai déjà fait mention de ses appréciations sur Eloïsha et Fafa, il ne m’en reste plus que deux. Vous verrez, ce n’est pas si méchant que ça en a l’air (et la chanson) :

Sur Céline : « Elle n’a pas beaucoup de voix, mais le peu qu’elle a elle l’a (Ella elle l’a ?) utilisé ». Ah bon ? Je suis ravi d’apprendre qu’on peut entrer à la Star Ac’ en n’ayant pas beaucoup de voix. Ça en dit long sur le sérieux des castings…

Sur Cyril : « Cyril n’a pas une voix de femme, il a une voix d’homme, aiguë. Il a une voix de sopraniste extrêmement maîtrisée. » Ouach ! Là ça va vraiment chercher loin dans les aiguës, c’est grave Octave ? C’était Matthieu Gonnet, alias la groupie du sopraniste.

Mais la phrase de la semaine, nous la devons quand même à la merveilleuse Nolwenn Leroy. La Leroy, c’est une reine. Interrogée par ce prince de l’humour qu’est Nikos, et priée de dire ce qu’elle pensait de Nicolas, son faire-valoir flippé auprès de qui elle a chanté (presque toute seule) « Je te promets », la gagnante de Star Ac’ 2, après quelques secondes d’hésitation pendant lesquelles son cerveau débridé a dû réfléchir à 300 à l’heure, a rendu ce jugement magnifique : « J’ai rarement croisé un regard comme celui de Nicolas ». Et c’est vrai qu’un tel regard de veau, ça ne se voit que dans les fermes les plus reculées de la France profonde où Nolwenn doit rarement mettre les pieds. En tout cas, bravo Nolwenn, vous ne pouviez exprimer de façon plus subtile et élégante que vous n’aviez rien à dire sur la voix de Nicolas qui ne puisse lui porter préjudice. Le plus incompréhensible, c’est qu’avec une aussi piètre prestation, le déménageur du château récolte une moyenne de 13,6. Mais bon, je ne m’étonne plus de rien depuis que je sais que l’école de Dammarie-les-lys accueille des élèves qui n’ont pas beaucoup de voix…

 TO BE CONTINUED… I DON’T KNOW WHEN ! (ask Cathy for the next résumé…)

Pour lire le précédent épisode de Zanzi and the City, cliquez ici.

Par Zanzi - Publié dans : HUMEUR : Zanzi and the City
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Lundi 18 septembre 1 18 /09 /Sep 13:26
Par Daniel C. Hall - Publié dans : VISUELS : Les affiches et pubs roses
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Vendredi 15 septembre 5 15 /09 /Sep 08:02

Avertissement au lecteur (Et tes lectrices, tu en as fait quoi ? Malotru ! Goujat ! Pardonnez-lui mesdames et mesdemoiselles… Je suis, moi, à votre service… [Note de Daniel]) : ceci n’est pas un épisode régulier de Star Ac’ 6. Ceci n’est pas non plus un épisode régulier de J’aime les savons. Non. Ceci est un spin-off et un cross-over (Un quoi ? Que quoi ? J’ai dit pas de vulgarités sur ce blog ! Mais il devient fou, ma parole ! Cliffhanger toi-même ! [Note de Daniel]).

Alors ce soir c’est la Star Ac’, et en guise d’introduction je vais oser me livrer à quelques prédictions. Ma boule de cristal me dit que :
— La jolie Faustine va être massivement plébiscitée par les téléspectateurs qui, comme chaque semaine, (fantasment sur les petites cruches sans talent ! [Note méchante de Daniel]) vont se ruiner en appels surtaxés (C’est ce que j’ai dit juste avant, mais en moins hypocrite que toi, Zanzichou ! [Note de Daniel]).
— Fafa sera sauvée pour la deuxième fois par ses camarades.
— Pour avoir, de façon hystérique, révélé sa nature profonde de « caillera de téci », Eloïsha va se prendre un carton rouge. Bouffonne, va ! (Elle va te morave une claque dans ta face, comme elle le dit si poétiquement [Note de Daniel])
Il va de soi que si ma boule se trompe, je lui file un coup… (T’es pas chiche ! Juré, craché ? [Note de Daniel])

Comme vous le savez, ce blog au demeurant très sérieux est la propriété d’un fan assumé de la Star Ac’ et de Dynasty (Ah bon ? Qui ? C’est qui ? J’aimerais le connaître ! [Note de Daniel]). Et comme vous le savez aussi depuis que j’ai fait mon soaping-out, son chroniqueur préféré est un fan des opéras-savons. Il fallait bien que tout cela se mélange un peu comme vous aller le constater dans la petite mise en scène qui va suivre.
— Alors voilà, je suis Mikos Jemléglas (Super le jeu de mots made in  Almanach Vermot 1876 ! [Note de Daniel]) et je déclare ouverte la Star Academy des savons !
Pour commencer, il nous faut un parrain ou une marraine, enfin quelqu’un qui sache chanter, qui ait une belle voix et un joli visage, et une belle prestance. Notre parrain sera donc une marraine, c’est la sublime Diahann Carroll (Rhâââââ lovely ! La demie sœur de Blake Carrington ! C’est trop, merci petit Allah ! [Note de Daniel en extase]) qui va vous interpréter « I’m through with love » et « The very thought of you » . Ce clip est dédié à au Directeur de l’Académie, Mr. Daniel C. Hall (Oui, moi aussi, je me le dédie personnellement à moi ! [Note de Daniel]).

À la Star Ac’ des savons, on apprend à chanter, bien sûr, mais aussi à bouger, à danser, à sautiller, à s’exprimer en public. Vanderbilt ! Révélez la splendeur qui est en vous, disait Gloria. Le jury a délibéré et rendu son verdict. La meilleure élève en danse et expression scénique est Mademoiselle Joan Collins (Loooooove ! Mais je rêve : c’est Noël ! [Note de Daniel]). Ce clip est dédié à Kamel Ouali, dit Habibi, et à Raphaëlle Ricci, dite Nina junior.

La Star Ac’ des savons c’est aussi du copinage, et la capacité d’entrer en relation avec ses petits camarades, de se masturber mutuellement créer une saine émulation dans le respect des uns des autres, et de fusionner en complémentarité. Vous me suivez ? Je fais des ratures mais je me soigne, foi de morue Mikos ! Comment ça vous ne me suivez pas ? (Bah c’est-à-dire que le Zanzi, on ne le cause pas encore couramment sur ce blog ! Faut s’habituer ! [Note de Daniel]) Taratata ! je vous parle des duos, c’est pourtant clair, non ? (Heu… non ! [Note de Daniel]) Et donc notre duo vedette est formé par le couple Michael DamianTracey Bregman, alias Dany Romalotti et Lauren Fenmore dans Les Feux de l’Amour, qui ce soir vont tout donner à la façon des années 80. D’ailleurs, ce clip est dédié aux Années 80 (Rhôôô oui, les années 80, la meilleure période de ta vie, haaa la trentaine… [Note de Daniel]).

Vous l’avez compris (Heu… re-non ! [Note de Daniel]), la Star Ac’ des savons est là pour apprendre à ses élèves à chanter, à danser, à faire passer des émotions, à vivre et à porter la chanson qu’ils interprètent, et tout cela sur scène ! Bien sûr, nous ne pouvons leur garantir ni l’Olympia ni le Royal Albert Hall ni le Madison Square Garden (Ni la salle communale Alphonse Proutard de Crépouilly-sur-Yvette, faut bien le dire ! [Note de Daniel]), et il va de soi que les moins talentueux et les moins chanceux en seront réduits à courir le cachet dans des foires commerciales organisées par Auchan ou Carrefour. Les autres, comme notre grand gagnant Jack Wagner, auront la merveilleuse opportunité de se produire avec leur groupe dans des bars mal famés de la côte ouest des États-Unis. Ce clip est dédié à Michel Qui et Magalie Vaé (déjà (in)connue sous le nom de Magalie Qui).

À la Star Ac’ des savons, il n’est pas rare que des histoires d’amour voient le jour entre des élèves. Ce qui n’est pas sans poser de sérieux problèmes lorsque l’un des deux est éliminé et quitte brutalement l’aventure, au plus grand désespoir de celui ou de celle qui reste et qui, après avoir écrasé bruyamment quelques larmes, se concentrera sur sa propre carrière. L’évincé(e) aura, de son côté, tout le loisir de songer aux délices des plus beaux de ses jours trop rapidement passés, et de se lamenter sur cet amour tué dans l’œuf par une Prod impitoyable et des téléspectateurs sadiques, en chantant cette mélopée inoubliable de Peabo Bryson : « If ever you’re in my arms again ». Ce clip est dédié à Kelly Capwell de Coquecigrue* auprès de qui je m’excuse d’avance de n’avoir pu obtenir le concours de Robin Wright et de Dane Witherspoon, retenus par d’autres obligations. Il faudra donc qu’elle se contente de la piètre chorégraphie de deux de nos obscurs élèves.

Enfin, à la Star Ac’ des savons, nous avons permis à des élèves de chanter en duo avec des vedettes confirmées de la chanson. Admirez Patrick Duffy (Patrick Qui ? [Note de Daniel]) cabotiner avec sa partenaire et lui voler un baiser sans trop se fouler. Ce soir-là, sur le Prime, notre élève a obtenu une bonne note. Ce clip est dédié à mon cousin Clode, qui recevra prochainement la visite de notre Mireille Mathieu (inter)nationale et pourra lui remémorer de tendres souvenirs qui datent de 1983…

Ah ! c’est vraiment trop d’émotions ! Mikos a fondu (dans ma bouche, pas dans ma main). À demain ! (enfin… si Cathy ne me grille pas une fois de plus – NDZ (Et pour ceux qui pensent que mes notes en rouge ont dénaturé ce billet, je leur répondrai que 1. C’est moi le chef ici ! et 2. C’est vrai ! [Note de Daniel C. Rouge… euh… Hall]).

Pour lire le précédent épisode de Zanzi and the City, cliquez ici.

Par Zanzi - Publié dans : HUMEUR : Zanzi and the City
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Jeudi 14 septembre 4 14 /09 /Sep 11:41

Ce matin, je me suis levé à regret. Difficile de dire, sur le moment, si j’aurais préféré faire la grasse matinée ou ne pas me réveiller du tout.

Me lever, faire les mêmes gestes machinaux, encore et toujours, le quotidien d’une vie sans saveur. Me regarder dans la glace et traquer les signes éventuels d’un dépérissement parce qu’une connasse de collègue a trouvé publiquement que j’avais maigri, et que je suis un peu hypocondriaque et que tout de suite je me mets martel en tête.

Traverser le bordel de mon appartement, pire qu’un souk, et que je n’ai pas le courage de ranger. Pas envie. Et puis c’est un bon prétexte pour ne recevoir personne et vivre comme un ours dans sa caverne.

Me traîner jusqu’au métro pour me traîner jusqu’au bureau. Pas motivé. Fermer les yeux pour ne pas voir le monde qui m’entoure. Refuser de regarder la laideur de ces zombies qui font la gueule encore plus que moi. Éviter d’admirer une beauté qui ne fera jamais partie de ma vie. Cette vie que je méprise et que je n’aime pas.

Me dire que je suis un sale con. Je devrais faire des efforts, reconnaître que je suis moins malheureux qu’une multitude d’autres personnes. Depuis deux semaines, je m’amuse en écrivant sur ce blog, ça me défoule, ça me détend. Dans deux semaines maxi, un petit être viendra au monde qui devrait me rendre complètement gaga. Alors que j’ai des raisons d’espérer, pourquoi donc laissé-je ce désespoir récurrent m’envahir aujourd’hui ? Peut-être ne suis-je pas né pour être heureux. Je n’ai pas le don du bonheur.

Arriver au bureau. Allumer mon ordinateur. Lire mes mails…

Reprendre du poil de la bête parce qu’un connard a décidé de faire chier mon service jusqu’au bout, et que c’est nous qui allons le lui mettre bien profond, et pas l’inverse. Gueuler avec ma voix de baryténor que ça ne se passera pas comme ça et que s’il veut la guerre, il l’aura ! Regarder le blog Les Toiles Roses et lire les dernières citations mises en ligne par Daniel C. Hall. Réaliser que le combat à mener contre tous les crétins du monde et les esprits obscurantistes vaut mieux que de se laisser aller à des crises passagères de neurasthénie. Et réagir.

Ce matin, je me suis levé à regret mais je me suis levé du pied gauche. Et pour certains, ça va barder.

C’était Zanzi, mode Dark Zanzor activé.

Pour lire le précédent épisode de Zanzi and the City, cliquez ici.

Par Zanzi - Publié dans : HUMEUR : Zanzi and the City
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Jeudi 14 septembre 4 14 /09 /Sep 09:43

« Les gays doivent rester des gays avec des droits réduits, sommes-nous les colonisés du peuple hétéro ? » Fouad Zeraoui, revue Baby Boy.

Par Daniel C. Hall - Publié dans : MOTS : Citations philes et phobes
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Jeudi 14 septembre 4 14 /09 /Sep 09:32

« L'homosexualité est une tare de la société blanche, qui ne s'applique pas aux Africains ! » Robert Mugabe, président du Zimbabwe.

Par Daniel C. Hall - Publié dans : MOTS : Citations philes et phobes
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Jeudi 14 septembre 4 14 /09 /Sep 09:28

« L'homosexualité n'est pas non africaine. La pratique homosexuelle a cours en Afrique depuis une éternité. Ce qui est réellement non africain, c'est l'homophobie, pas l'homosexualité. C'est malheureux que le débat sur les droits des homosexuels soit marqué par beaucoup d'ignorance, de préjugés, de haine sainte, de dogme et de fanatisme religieux. » Leo Igwe, secrétaire exécutif du Mouvement Humaniste Nigérian (NHM)

Par Daniel C. Hall - Publié dans : MOTS : Citations philes et phobes
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Jeudi 14 septembre 4 14 /09 /Sep 09:21

« Les gens sont libres d'avoir la vie sexuelle qu'ils souhaitent en privé, dès lors qu'elle préserve les enfants. »
« Les choix personnels de chacun ne doivent pas être affichés comme une bannière. »
« La liberté de vivre sa sexualité est assurée en France pour tous les citoyens majeurs. Je ne pense pas que l'on puisse dire que les homosexuels rencontrent des difficultés particulières à cet égard. »

Les homosexuels
« refusent de faire des choix et d'en assumer les conséquences ».

Fabienne Keller, maire UMP de Strasbourg.
Par Daniel C. Hall - Publié dans : MOTS : Citations philes et phobes
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Jeudi 14 septembre 4 14 /09 /Sep 08:59

Nicolas Sarkozy reconnaît « la sincérité de l'amour homosexuel, les aspirations qui en découlent et la force du lien qui peut s'établir entre un couple homosexuel et l'enfant ou les enfants qu'il élève », mais il maintient le credo "Un père, une mère, un enfant" de son parti en rappelant la nécessité de « sauvegarder les équilibres sur lesquels repose en partie notre société, au premier rang desquels se trouvent la cellule hétérosexuelle reconnue et protégée par le mariage et la recherche de l'intérêt de l'enfant. » (Juin 2006)

Par Daniel C. Hall - Publié dans : MOTS : Citations philes et phobes
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Mercredi 13 septembre 3 13 /09 /Sep 15:15

L’hétéro honteux et la midinette au cœur d’artichaut, la star assumée et le top model réduit (d’1m67, pas 1m22 !!!) que je suis (Je n’ai jamais dit 1m22, mais 1m27, ce qui est la stricte vérité ! Je ne mens pas à mes lecteurs, MOI ! [Note de Daniel]), est fasciné par les soap-opéras. Comme vous le savez, ce terme désigne les feuilletons américains qui étaient entrecoupés de publicités vantant des marques de lessives. Nous avons tous nos petits travers, n’est-ce pas ? Ce n’est pas moi qui vais faire exception à la règle. Je vais commencer par vous parler d’un opéra-savon que je regarde avec assiduité :  Amour, Gloire & Beauté.

The Bold and the Beautiful, qui fêtera ses 20 ans d’existence l’année prochaine, a d’abord été diffusé dans le monde francophone sous le titre de Top Models. Il l’est toujours dans les autres pays, par exemple au Luxembourg ou au Québec (qui l’appelle « Top Modèles » par respect de la langue Françoise), par exemple. Au début de sa diffusion sur France 2, nous avions droit au glamour du vrai générique que voici :

 

Malheureusement pour nous, le générique n’a pas tardé à être trafiqué par France 2, pour le plus grand plaisir de Jean Renard qui en a composé le thème franchouillard, déjà connu comme étant l’auteur du refrain « Dallas, ton univers impitoyaaaaa-aaaableu ». Top Models fut ainsi rebaptisé Amour, Gloire et Beauté, et un faux générique 100 % français a remplacé celui de la v.o. Et pendant des années, nous avons eu droit à un pseudo défilé de mode censé présenter les fabuleuses Créations Forrester. Et voici ce que cela donne, attention c’est choquant. Mais il paraît que c’est sexy.

Le générique original ayant subi, outre-Atlantique, un lifting de rajeunissement, voici que depuis trois semaines France 2 le diffuse tel quel, tout en conservant la bande son de Jean Renard, elle aussi rajeunie.


J’aime ce savon parce que les acteurs et les actrices sont sexy. J’avoue un faible pour Drew Tyler Bell (Thomas Forrester), comme moi il est Verseau et nous sommes les plus beaux !

Je ne saurais oublier de mentionner la fabuleuse Katherine Kelly Lang alias Brooke Logan Forrester Forrester Forrester Chambers Forrester Jones Forrester Forrester Forrester Forrester Marone.

Je suis navré d’apprendre ceci à Daniel C. Hall, mais avec onze mariages entre 1991 et 2006, elle bat à plates coutures la grande Alexis Morrell Carrington Colby Dexter Rowan ! Brooke Logan a aussi la curieuse particularité d’avoir épousé trois hommes d’une même famille, soit Eric Forrester (deux fois) et ses deux fils, Ridge (cinq fois) et Thorne (une fois). De là à conclure qu’elle est obsédée par cette famille… Elle me rappelle une de mes tantes qui s’est tapée trois de mes oncles, dont l’un a fini par l’épouser.

Je vais quand même vous livrer un petit scoop : alors que dans les épisodes qui viennent d’être diffusés en France, Ridge vient d’épouser Brooke pour la énième fois, il ne sait pas encore que, dans quelques mois, il sera confronté à la deuxième résurrection de sa femme, la magnifique Taylor ! Tout le monde croyait qu’elle avait été tuée par Sheila Carter, et toute sa famille l’avait vue raide dans son cercueil… eh bien non ! Elle est toujours vivante. Comme dirait Criquette Rockwell du Cœur a ses Raisons : « C’est un miracle de Noël ». Vous verrez que les scénaristes ne manquent vraiment pas d’imagination pour expliquer le plus incroyable des rebondissements.

Et voici pourquoi j’aime ce savon. Comme les autres savons du genre, il défie la mort. J’attends impatiemment le retour de la belle Bobbie Eakes et la nouvelle résurrection de Macy, qui elle aussi est déjà morte deux fois. Tous les espoirs sont permis. Bien entendu, quelquefois les personnages ne reviennent pas du trépas, comme lorsque c’est un acteur qui décède (exemple : Michael Fox en 1996) ou que le personnage est emporté par une maladie incurable. Mais les crashes d’avion, les explosions de voiture, les noyades et autres accidents spectaculaires laissent la porte grande ouverte à un retour éventuel du disparu, surtout lorsque le corps n’est pas retrouvé…

J’aime aussi ce savon parce que, comme dans les autres savons du genre, le temps y est une vue de l’esprit. Un enfant vient au monde, on découvre le bébé, puis le bébé disparaît de l’histoire pendant quelques mois et revient sous les traits d’un enfant de 3-4 ans. Il disparaît à nouveau de l’intrigue pendant quelques mois, et à son retour il a 10 ans. Nouvelle disparition, puis nouveau come-back sous les traits d’un adolescent de 16 ans ! C’est ainsi que le personnage de Thomas Forrester, qui est né dans l’épisode du 7 janvier 1998, est déjà un jeune homme de 20 ans en 2006… (et quel jeune homme ! mmm cf. photo ci-dessus)

Je n’ai qu’un regret par rapport à ce savon, très connu pour ses records de mariages, c’est qu’il n’ait pas encore abordé le thème de l’homosexualité. Il a déjà eu le « courage » de traiter de la séropositivité à travers le personnage d’Antonio Dominguez, le mari de Kristen Forrester. On notera toutefois que ce dernier avait été contaminé par son ex-fiancée qui s’envoyait en l’air avec n’importe qui… Donc je crois que maintenant il faudrait que AG&B soit plus audacieux et aborde le thème de l’amour entre hommes. Je propose aux producteurs de m’engager, et aux scénaristes d’imaginer une love story entre mon personnage et Thomas Forrester (oh Dreeeeeeeewwwww), avec à la clé, of course, un mariage ! Pourquoi pas en Espagne ? AG&B est aussi connu pour ses tournages en extérieur à l’étranger (Paris, Venise, Portofino…), alors, un mariage homo à Barcelone ou à Séville en marge d’un défilé de mode des Créations Forrester, je vous le dis, ce serait too much !

Pour conclure ce billet, et m’insurger contre la pratique scandaleuse qui consiste à trafiquer les génériques de nos feuilletons préférés, je vous livre ci-dessous le parfait exemple qui va faire bondir ce cher Daniel. C’est Dynasty avec le thème de Dallas (Sacrilège ! Tu es viré ! Qu'Alexis Colby te griffe ! [Note de Daniel, fou furieux]), et sur YouTube : ça s’appelle Dallasty. Quoique dans ce cas précis, c’est plutôt réussi.

 
Pour lire le précédent épisode de Zanzi and the City, cliquer ici.
Par Zanzi - Publié dans : HUMEUR : Zanzi and the City
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Mercredi 13 septembre 3 13 /09 /Sep 08:12
Par Daniel C. Hall - Publié dans : VIDEOS : La TV en folie
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Mercredi 13 septembre 3 13 /09 /Sep 08:08
Par Daniel C. Hall - Publié dans : VIDEOS : La TV en folie
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Mardi 12 septembre 2 12 /09 /Sep 09:46

Naïvement, je croyais que tous ces sites de rencontres qui vous proposent de trouver l’amour pour la vie ou un « coup » pour une nuit étaient représentatifs d’une époque moderne en manque de communication. Jadis, les gens savaient se rencontrer. D’ailleurs, on les faisait se rencontrer. Le premier mariage de ma grand-mère paternelle fut arrangé par ses parents. D’accord, c’était à la fin du XIXe siècle. Non, je n’ai pas écrit une coquille, il s’agit bien de ma grand-mère, pas de mon arrière-grand-mère ni de ma trisaïeule. Je vous dis ça juste pour semer le trouble sur mon âge (suis-je né en 1952, ainsi que le prétend Daniel C. Hall ? Étais-je un jeune premier à Hollywood dans les années 30 et donc suis-je né pendant la Première Guerre mondiale ?) qui restera un secret d’État et l’objet des fantasmes les plus délirants. (Tu es certain que ça va rester un secret ? On parie ? Gnark… Gnark… [Note de Daniel])

Le XXe siècle étant celui des mariages d’amour (j’y reviendrai plus longuement une prochaine fois), les mariages arrangés avaient disparu de la société occidentale. Cela n’excluait pas une certaine endogamie de classe, les gens ayant conservé l’habitude de se marier dans leur milieu d’origine, dans leur patelin voire dans leur quartier. Simplement, ils n’avaient plus besoin que leurs parents jouent les entremetteurs plus ou moins intéressés, et savaient très bien se rencontrer tout seuls, que ce soit dans les bals populaires ou les réunions du patronage comme sur les bancs de l’école pour les plus précoces.

Il me semblait donc que le recours à un média impersonnel, en l’occurrence la petite annonce, n’était apparu que plus tardivement, quand il devint manifeste que Mars et Venus avaient désormais les plus grandes difficultés à lier connaissance dans la vie de tous les jours. Eh bien non ! Quelle ne fut ma surprise d’apprendre hier, en lisant les dépêches de l’Associated Press, que ce phénomène existait déjà en 1920 ! Et c’est un journal bavarois du dimanche, le Bild am Sonntag, qui s’en est fait l’écho.

Or donc, il y avait en 1920, en Bavière, un gendarme âgé de 43 ans et qui désespérait de trouver une épouse. Son désespoir fut tel qu’il eut recours aux petites annonces pour trouver la perle rare. Et le journal de nous apprendre que cet homme fit paraître une annonce en mars 1920, rédigée ainsi : « Petit fonctionnaire, célibataire, catholique, 43 ans, qui touchera une pension, souhaite rencontrer une bonne jeune fille catholique sachant cuisiner et un peu coudre (…) pour l’épouser dès que possible ». Mesdames et demoiselles, ne sautez pas au plafond en lisant ceci. À l’époque, il est vrai, c’est vous qui faisiez la cuisine et les travaux de couture. Passons sur la mention relative à la pension, qui me fait penser à la rubrique dans laquelle on fait état de ses revenus annuels sur son profil dans les sites de rencontres. Passons également sur la catholicité des époux, la religion catholique étant alors majoritairement répandue et pratiquée en Bavière. L’annonce n’a pas marché.

Le 11 juillet suivant, le type en question a reformulé son annonce. De « petit fonctionnaire » il devenait « fonctionnaire moyen », et précisait en outre qu’il avait un « passé irréprochable », probablement parce qu’un célibataire de 43 ans est censé avoir couru la prétentaine et jeté sa gourme un peu partout. Il s’agissait de rassurer les candidates sur sa moralité et sur son train de vie. Et cette fois, les arguments ont porté. Une cuisinière (quelle aubaine ! mais l’histoire ne dit pas si elle savait coudre…) nommée Maria Peintner a répondu à l’annonce. L’affaire était dans le sac, et le 9 novembre 1920 Maria épousait… Joseph Ratzinger senior.

Dès lors, il nous est permis de mieux comprendre le comportement de leur fils puîné, Joseph junior, aujourd’hui plus connu sous le nom de Benoît XVI. Un enfant a besoin de sentir que ses parents s’aiment d’amour, et qu’il est le fruit de cet amour. Or, je conçois qu’il puisse exister un doute sur l’existence de cet amour quand un couple se forme d’une façon si peu romantique. En filigrane de cette analyse, il apparaît que Joseph Ratzinger et Maria Peintner étaient deux désespérés qui ont eu recours à un expédient pour « faire une fin ». Pas de coup de foudre mémorable, pas de cœur gravé sur l’écorce d’un chêne, pas de billets doux parfumés à l’eau de rose échangés des mois durant en cachette des parents, pas de fugue nocturne… C’est d’une tristesse incommensurable. Comment s’étonner que leurs deux fils soient devenus curés ? C’était peut-être pour ne pas reproduire un schéma parental qui les gênait et les perturbait.

La prochaine fois que le pape parlera de l’amour, de la famille et de la valeur MARIAGE qui ne peut se concevoir qu’entre un homme et une femme, j’aurai une pensée pour l’enfant Joseph qui a peut-être regretté toute sa vie que son père et sa mère se soient connus au moyen d’une petite annonce passée dans un journal local. Gageons qu’au fond du cœur de cet homme, se cache un grand romantique qui pleure à la lecture des romans de Barbara Cartland.

Quant à moi, qui possède un profil sur deux sites de rencontres, j’envisage dorénavant de résilier mon inscription. Prise de conscience ? L’autre jour, dans le métro, je suis tombé sur l’affiche de Love Song, un film avec John Travolta et Scarlett Johansson qui sort demain sur nos écrans. Et me suis laissé interpeller par la phrase figurant sous le titre : « Les vraies rencontres sont celles qui relèvent du destin ».

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Par Zanzi - Publié dans : HUMEUR : Zanzi and the City
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Lundi 11 septembre 1 11 /09 /Sep 08:51

Il y a des jours qui marquent une vie, et des dates que l’on n’oublie jamais. Le 11 septembre est de celles-là.

Ce mardi 11 septembre 2001, l’été nous caressait de ses derniers feux. Mais les doux rayons du soleil n’étaient rien à côté du feu de l’enfer qui allait tomber du ciel.
Je ne vais pas refaire l’histoire, et je ne vais pas vous youtuber les crashs dans les tours du WTC (mais Daniel, si). Je vous propose un petit retour dans le temps.

J’étais au bureau, rien de plus normal. En France, il était 14h48 quand la catastrophe a commencé à se produire. C’est un peu après 15h que j’ai lu le premier flash de l’AFP à ce sujet. J’ai en effet la chance de recevoir les dépêches des agences de presse sur mon ordinateur professionnel, ce qui m’évite de subir la mise en scène du JT du soir.
Je me souviens que je n’ai pas réalisé tout de suite ce qui se passait à New York. Le terme qui convient le mieux pour décrire mon ressenti du moment est l’incrédulité. Et lorsque j’ai lu qu’une des deux tours venait de s’effondrer, je me suis dit : « Mais enfin, qu’est-ce qu’ils racontent à l’AFP ? ». Je suis donc allé lire les dépêches de Reuters…
Vers 17h, je suis monté en salle de réunion car nous recevions ce jour-là notre super-directeur. Dans le bureau de l’un des pontes de cet étage, la télévision était allumée. C’est alors que la réalité m’a heurté de plein fouet. Les images qui défilaient devant mes yeux illustraient les articles que j’avais lus peu avant. Sur le coup je me suis senti mal, comme étourdi.
Je ne me souviens plus de la suite. Je crois que j’ai regardé la télévision chez moi, des heures durant. Je me souviens seulement qu’au moment où les attentats se sont produits, je vaquais tranquillement à mes occupations professionnelles. Je ne faisais rien de spécial.

Et vous, où étiez-vous et que faisiez-vous le 11 septembre 2001 ? Ce jour a-t-il influencé votre vie ?

Pour moi, il a marqué le commencement d’un automne perturbé. Cinq jours plus tard, j’ai rompu avec Casilda. Puis, par ricochet, les événements du « 9/11 » ont pesé sur mon travail au quotidien, à travers la mise en place d’un dispositif particulier et de nouvelles procédures. Pardonnez-moi de rester volontairement sibyllin sur ce sujet. Secret professionnel.

En 2002, un autre 11 septembre est venu se substituer au premier et prendre une place particulière dans mon cœur et dans ma mémoire. C’est ce jour-là qu’Esteban et moi avons échangé notre premier baiser, et qu’a officiellement débuté ce qui demeure encore, à ce jour et malgré notre séparation, ma plus grande histoire d’amour…

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Par Zanzi - Publié dans : HUMEUR : Zanzi and the City
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Lundi 11 septembre 1 11 /09 /Sep 05:51


Pour moi, ce 11 septembre est dédié à la mémoire de toutes les victimes passées, présentes et (malheureusement) futures du terrorisme sauvage, organisé ou d’État ; de toutes ethnies, nationalités, couleurs, religions, différences, conditions sociales, orientations sexuelles ; de tous sexes, âges, niveaux intellectuels ou culturels… tombé(e)s à cause de la barbarie, de la haine, de l’ignorance, de la peur, de la bêtise, des préjugés ou de l’intolérance… Et que l'on me pardonne d'être maladroit en écrivant ce post...

Qu’il me soit permis d’avoir une pensée particulière pour tou(te)s les homosexuel(le)s passé(e)s, présent(e)s et (malheureusement) futur(e)s, de tou(te)s pays, couleurs et religions – etc. – qui souffrent dans leur âme, leur cœur ou leur chair ou sont exclu(e)s, brimé(e)s, agressé(e)s, emprisonné(e)s, torturé(e)s, assassiné(e)s, exécuté(e)s… Aujourd’hui, maintenant ! Dans notre monde et notre réalité quotidienne !

Nous ne tomberons JAMAIS comme ces deux tours…

Par Daniel C. Hall - Publié dans : LES NEWS ROSES
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