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Blog LGBT du rédac' chef :
Daniel Conrad

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Daniel Hall


secondé par :

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L'équipe des "piliers" en exclusivité
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Niklas,
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 Jag1366, Hari3669, Maykel Stone,
Marc-Jean Filaire,
Isabelle B. Price, Psykokwak,
Rémi Lange
, Henry Victoire, Didier Roth-Bettoni
et
BBJane Hudson...

Mais aussi, depuis, Cyril Legann,
Gérard Coudougnan (Livres), Voisin Blogueur,
Nicolas Maille, Sullivan Le Postec, Vincy Thomas,
Jann Halexander, Tom Peeping
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Papy Potter, Nico Bally, Marie Fritsch,
Sir Francisco, Laurent Fialaix
et Hugo Rozenberg.

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Un grand merci à Francis Moury,
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Mercredi 14 mars 3 14 /03 /Mars 14:43


FESTIDAYS GAY & LESBIEN 2007 à Mimizan dans les Landes(40) les 10 & 11 Mars 2007
La 2e édition avec la présence de Remi LANGE, Olivier LEBELEU, Hélène ABADIE
Reportage de France 3 diffusé le 13 mars 2007
Plus d'info : http://www.e-monsite.com/entrenous

Par Daniel C. Hall - Publié dans : URGENT : Gays, militants et résistants !
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Mardi 13 mars 2 13 /03 /Mars 10:09

« Il faut s'en prendre à l'homophobie d'État, car l'homophobie ce n'est pas tant les penchants coupables de tel ou tel que la logique implicite ou explicite, qui fonde des institutions sociales comme le mariage et la famille, l'accès à la reproduction et la définition de la filiation, sur un présupposé d'hétérosexualité. » Julien Picquart

Par Daniel C. Hall - Publié dans : MOTS : Citations philes et phobes
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Mardi 13 mars 2 13 /03 /Mars 10:06

« L'homosexualité : cet état de l'être normal qui peut se construire un joli chemin de vie » Christophe Botti, auteur de la pièce Un Cœur sauvage

Par Daniel C. Hall - Publié dans : MOTS : Citations philes et phobes
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Mardi 13 mars 2 13 /03 /Mars 09:57

« Un bon citoyen homosexuel est respectueux de notre "république universelle", il n'est pas un "communautariste" , il ne fréquente pas les ghettos ni aucun commerce gay, témoin d'une agression homophobe il détale, et surtout il ne témoigne pas, il ne fait pas connaître son "choix" car ce serait du prosélytisme, il ne fréquente que des hétérosexuels, il n'adhère à aucune association LGBT pour n'exercer aucun "particularisme", il n'a rien à revendiquer car la république pense "à tous ses enfants dans l'égalité", il ne défile pas, et ne tient pas compte de l'attitude des politiques, ni des programmes au moment de voter, il ne réclame pas les mêmes droits que les autres aux parlementaires car ce serait du "lobbying". Pourtant il paiera, rubis sur l'ongle, les impôts du célibataire, un vrai... » Collectif Anti-Homophobie

Par Daniel C. Hall - Publié dans : MOTS : Citations philes et phobes
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Lundi 12 mars 1 12 /03 /Mars 09:52

Un membre : « Moi je suis pour l'extermination de tous les homosexuels, lesbiennes et bisexuels et personnes utilisant des accessoires, alors ceux-là je voudrais les massacrer, si si, je m'ennuie tellement en ce moment. »

Un autre : « Tant qu'ils se contentent de se goder et de s'enculer dans leur coin, ils ne me dérangent pas, sauf que si j'ai envie de me foutre de la gueule de deux tarlouzes qui se roulent des pelles dans la rue, je ne vois pas pourquoi je serais condamné, mais qu'ils ne viennent pas demander des avantages sur les hétérosexuels, je souhaite que le SIDA fasse euh une sélection naturelle. »

Un troisième : « Avec la situation actuelle, dans 10 ans en francarabia occupée, si on n'est pas PD, on sera traité d'anormaux et on n'aura aucun droit »

Forum d’extrême-droite Zone Libre, fermé depuis.

Par Daniel C. Hall - Publié dans : MOTS : Citations philes et phobes
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Dimanche 11 mars 7 11 /03 /Mars 15:13
Par Daniel C. Hall - Publié dans : URGENT : Gays, militants et résistants !
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Dimanche 11 mars 7 11 /03 /Mars 10:02

« L'hétérosexuel déteste l'homosexuel, parce qu'à l'instar du juif ou du maghrébin, il lui attribue des choses que lui n'a pas : ici en l'occurrence, la possibilité plus ou moins fantasmée d'avoir, avec une très grande facilité, accès à de nombreux partenaires... » Daniel Borillo

Par Daniel C. Hall - Publié dans : MOTS : Citations philes et phobes
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Dimanche 11 mars 7 11 /03 /Mars 03:36
Par Daniel C. Hall - Publié dans : HISTOIRE DE L'HOMOSEXUALITÉ
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Samedi 10 mars 6 10 /03 /Mars 09:47

« Lorsque les homosexuels appellent à lutter contre l'homophobie, il s'agit en réalité d'une interprétation projective d'une souffrance à être du sujet qui se retourne en agression contre l'autre » InXL6, site catholique

Par Daniel C. Hall - Publié dans : MOTS : Citations philes et phobes
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Samedi 10 mars 6 10 /03 /Mars 09:00


Ma vie est un savon. Bientôt, elle fera l’objet d’un film. Un producteur américain qui surfait sur le Net dans le cadre de ses activités professionnelles est tombé sur votre site préféré et a lu le récit de mes aventures. Mieux : il se trouvait lui-même au Beverly Hills Four Seasons au moment où des agents du FBI procédaient à mon arrestation. Ce n’est qu’ensuite qu’il a fait le lien entre l’événement et le récit. Depuis, il m’a contacté car il a envie de faire un blockbuster de cette aventure zanziesque.

Comme vous le savez, l’histoire n’est pas encore terminée puisque nous en sommes restés au moment où Matthew quittait le motel pour me permettre de m’enfuir et de partir à la recherche de mon visage. Cette quête m’occupe à plein temps et je ne m’octroie de pauses que pour consigner le plus fidèlement possible le récit des événements. C’est pourquoi il m’est impossible, comme cet éminent mogul me l’a demandé, de réfléchir de façon plus approfondie au casting que lui et moi avons commencé à élaborer.

Voilà pourquoi je m’en remets à vous, fidèles lectrices et lecteurs des Toiles Roses, pour nous aider dans cette merveilleuse entreprise. Nous tenons à vous y associer en lançant aujourd’hui un grand sondage pour savoir qui est le mieux à même de jouer tel ou tel rôle. Semblable démarche a déjà été organisée autrefois, en 1936, lorsque David O. Selznick avait acquis les droits d’adaptation de Autant en emporte le vent. Si le nom de Clark Gable avait rapidement fait l’unanimité pour interpréter Rhett Butler, en revanche, on se souvient que la quête de la Scarlett idéale avait duré près de trois ans.

Aujourd’hui, il nous faut déterminer qui va jouer mon rôle, mais aussi celui de Matthew et de l’Alien. Le producteur dont il est question (et qui tient à rester anonyme pour le moment, mais sachez cependant que c’est un poids lourd du 7e art, multi-oscarisé) tient à ce qu’un quatrième personnage, dont le rôle consisterait à être le narrateur de cette épopée, s’inscrive dans le scénario. Ce narrateur ne pouvant être que le maître de ce blog qui m’héberge si gentiment, il vous faudra aussi distribuer un acteur dans le rôle de Daniel C. Hall.

Vous trouverez ci-après quelques castings possibles. Je vous dirai aussi quelle combinaison a ma préférence. A vous, à présent, de choisir parmi celles-ci ou de déterminer la vôtre en proposant d’autres comédiens.

Casting Hollywood #1
Elijah WOOD as Zanzi
Jude LAW as Matthew
Hayden CHRISTENSEN as the Alien
And Philip Seymour HOFFMAN as Daniel

Casting Hollywood #2
Daniel RADCLIFF as Zanzi
Christian BALE as Matthew
Orlando BLOOM as the Alien
And Jack BLACK as Daniel

Casting Hollywood #3
Tobey MAGUIRE as Zanzi
Leonardo DiCAPRIO as Matthew
James McAVOY as the Alien
And Russell CROWE as Daniel

Sur le plan de la stricte ressemblance physique, le casting idéal serait, selon moi :
Tobey MAGUIRE (Zanzi)
Jude LAW (Matthew)
James McAVOY (l’Alien)
et Jack BLACK (Daniel).

Par ailleurs, je me suis amusé à imaginer un casting 100% françââââis pour une version bien de chez nous dont la réalisation pourrait être confiée à François OZON.

Je vous propose donc :
Malik ZIDI dans le rôle de Zanzi
Benoît MAGIMEL dans le rôle de Matthew
Melvil POUPAUD dans le rôle de l'Alien
Et Gérard DEPARDIEU dans le rôle de Daniel

D’autre part, une amie chilienne m’a signalé qu’il ne fallait pas être sexiste et qu’il pourrait être intéressant de faire jouer ce film uniquement par des actrices. Comme elle est d’origine latine, elle s’est amusée à concevoir une distribution avec des bombas latinas.

Voici le résultat :
Jennifer LOPEZ dans le rôle de Zanzi
Salma HAYEK dans le rôle de Matthew
Penelope CRUZ dans le rôle de l'Alien
Et Eva MENDES dans le rôle de Daniel
Réalisateur : Almodovar

Du coup, j’ai imaginé un casting d’actrices hollywoodiennes, des fois cette idée audacieuse plairait à mon producteur :
Keira KNIGHTLEY dans le rôle de Zanzi
Naomi WATTS dans le rôle de Matthew
Scarlett JOHANSSON dans le rôle de l'Alien
Et Kate WINSLET dans le rôle de Daniel

Enfin, juste pour le fun, je vous propose un casting encore plus audacieux, 100% black et 100% féminin (avec deux actrices oscarisées), dont le nom de code est « Dreamgirls » :
Beyoncé KNOWLES dans le rôle de Zanzi
Halle BERRY dans le rôle de Matthew
Whitney HOUSTON dans le rôle de l'Alien
Et Jennifer HUDSON dans le rôle de Daniel
avec la participation exceptionnelle de
Whoopi GOLDBERG dans le rôle de Queen of Sheba.


Pour lire le précédent épisode de Zanzi and the City, cliquez ici.

Par Zanzi - Publié dans : HUMEUR : Zanzi and the City
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Samedi 10 mars 6 10 /03 /Mars 03:32
Par Daniel C. Hall - Publié dans : HISTOIRE DE L'HOMOSEXUALITÉ
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Vendredi 9 mars 5 09 /03 /Mars 10:16

« Laisser les gays exprimer ouvertement leur sexualité, leur accorder une égalité des droits et leur permettre de dire qui ils sont et ce qu'ils veulent, c'est risquer d'être recruté ! » Léo Bersani

Par Daniel C. Hall - Publié dans : MOTS : Citations philes et phobes
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Vendredi 9 mars 5 09 /03 /Mars 10:12

« Les homos ne sont qu'une minorité, mais leur triomphe est le triomphe de tous, c'est une avancée qui élève le niveau de décence dans ce pays, car le plus indécent c'est la marginalisation en droit des personnes en raison de leur orientation sexuelle. » José Luis Zapatero, Premier ministre espagnol

Par Daniel C. Hall - Publié dans : MOTS : Citations philes et phobes
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Vendredi 9 mars 5 09 /03 /Mars 09:33

« Un bon gay est un gay invisible, il rigole des plaisanteries homophobes, il en raconte même, il laisse sans réagir prononcer des insultes homophobes, il ne défile pas, il paye ses impôts, il ne revendique rien et se laisse plumer. » Collectif Anti-Homophobie

Par Daniel C. Hall - Publié dans : MOTS : Citations philes et phobes
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Vendredi 9 mars 5 09 /03 /Mars 08:46

Fiche technique :
Avec Benoît Delière, Thibault Boucaux, Johnny Amaro, Adeline Ishiomin, Amandine Maugy, Michel Derville, Gaétan Borg, Patrick Esilva, Jean-Christophe Bouvet et Christian Guidicelli. Écrit et réalisé par Bernard Alapetite et Cyril Legann. Équipe technique : Assistants réalisation Olivia Darcol (1ère), Sylvain Daumer (2d) - Chef opérateur Joachim Villain - Assistant Caméra Jonathan Delafon - Ingénieur du son Alexis Aufray - Scripte Delina Pierre - Chef électricien Aurélien Cachoir - Electro Emmanuel Soule - Chef machino Michel Anglio - Casting figuration Jérôme Bonnaffé, Maïka Cordier - Accesoiriste Gaëlle Touati - Maquilleuse Amandine Roberto - Making-of Sebastien Martinez - Régisseur général Emmanuel Meneghini - Régisseurs Anthony Bouinière, Clovis Libert, Suzie Guillermic - Couleurs - Une production Bernard Alapetite / eKlipse
Durée : 55 mn. Disponible en VF et VOST anglais.

    

Résumé :
Sébastien vient de s'installer à Paris, il se fait désormais appeler « Zack » et a totalement changé d'apparence. D'un adolescent timide et renfermé, il est devenu un jeune homme qui aime séduire et se mettre en valeur. Pourtant quelque chose dans son passé à La Baule n'est pas tout à fait résolu : épris de son meilleur ami, Romain, il a vécu une histoire d'amour contrariée qui le poursuit malgré lui. Perturbé par les stigmates d'un départ précipité et ses difficultés à trouver des repères dans sa nouvelle vie, Zack ne demande pourtant qu'une chose : être aimé...

    

L’avis de Zanzi :
Si vous souffrez d’une insomnie, vous pouvez, comme moi, vous endormir devant un film de Wong Kar-Wai, de préférence le très soporifique In the mood for love, ou vous passer le DVD de Comme un frère. S’il ne vous endort pas dès les premières minutes, ce moyen métrage sans queue ni tête vous fera bailler d’ennui pendant 55 minutes et 53 secondes. Encore maintenant, je me demande ce que les auteurs (ils s’y sont mis à deux pour tourner ça !) ont bien voulu raconter comme histoire. Le film nous épuise en d’incessants allers-retours Paris-La Baule, à mesure que le personnage principal, Sébastien alias « Zack », se remémore en flash-back les moments qu’il a passés près de la mer avec ses amis, en particulier avec Romain dont il était amoureux. Malheureusement, si Romain aime Sébastien, c’est… comme un frère. Alors Sébastien fuit, et part en catimini retrouver son père à Paris. D’emblée il lui fait son coming-out au cours d’une scène sans passion ni larmes qui ne restera pas dans les annales. D’ailleurs, cette scène parisienne n’est pas la première du film qui s’ouvre sur une sortie en boîte au cours de laquelle Zack rencontre Bruno qui deviendra par la suite son petit ami. Auparavant, quelques clichés très gay et parisiens vont défiler en boucle autour du personnage de Zack : Zack la pétasse qui se maquille les cils, s’hydrate le visage et les lèvres, et essaie dix mille fringues en se déhanchant sur une chanson de Jeanne Mas avant de sortir en boîte ; la rencontre entre Zack et Bruno ou comment deux mecs s’adonnent à la drague à deux balles, les lamentations de Zack qui est dégoûté d’avoir 20 ans car il trouve qu’il est en train de vieillir, et la scène la plus hallucinante : Zack qui fait un plan cul par téléphone ! À l’heure d’Internet et des sites de rencontres, j’aurais préféré voir un ordinateur portable. Mais peut-être qu’avec la chanson de Jeanne Mas nous étions vraiment dans les années 80 et que, déjà à moitié dans les vaps, j’ai zappé la séquence où apparaît le minitel rose… La scène où Zack rencontre son plan cul téléphonique est peut-être la plus intéressante, car elle illustre assez bien la grande misère des relations humaines et les hésitations que deux personnes qui ne se connaissent pas et se rencontrent pour baiser peuvent ressentir. Pour le reste, c’est un peu n’importe quoi. La juxtaposition des scènes à Paris (le présent de Zack) et des scènes à La Baule (son passé) rend le film plutôt décousu. Quant à la dernière scène, elle laisse le spectateur sur sa faim. Du côté des acteurs, Benoît Delière est mignon mais son jeu n’est pas assez réfléchi ni tourmenté, alors qu’une histoire d’amour contrariée est censée le hanter. Thibault Boucaux (Romain) est lui aussi mignon dans son genre, mais malheureusement, son jeu est aussi expressif que celui d’un bigorneau dans un parc à huîtres. Force est de constater que lorsque Romain vient de se faire larguer par sa copine Sophie et que l’instant d’après, sur un banc, il dit à Zack « Tu es mon meilleur ami » puis l’embrasse tendrement sur la bouche, il n’est pas crédible. La seule à se tirer honorablement de cette œuvre insipide est Adeline Ishiomin qui interprète Marine, l’amie de Zack. Elle a l’air de l’aimer… comme une sœur, mais il semblerait qu’elle ait eu envie de plus. Une demi-heure supplémentaire pour parvenir au long métrage aurait peut-être permis aux auteurs d’explorer cette face cachée des amours mortes de leur héros.
L’avis de Francis Lamberg et Laurent Mullens (La Lucarne) :
Sébastien, 20 ans, a quitté La Baule pour Paris, où il vit depuis 1 an. Malgré son parcours parisien de séducteur en série, il est obsédé par une fixation sur l’amour l’impossible qu’il a vécu avec son meilleur ami… Bernard Alapetite est le fondateur et la cheville ouvrière du label Eklipse qui édite des films à thématique homosexuelle en DVD. La réalisation d’un film était une ancienne envie, non encore accomplie. C’est chose faite avec Comme un frère qu’il a co-écrit et co-réalisé. Par ce film, il avait « le désir de montrer, à travers une histoire simple, sans prosélytisme aucun, que pour un jeune homme, l’homosexualité peut être vécue non comme une malédiction mais comme un accomplissement. »

Cyrill Legann, le second co-auteur et co-réalisateur de Comme un frère est connu pour ses articles sur le cinéma dans Illico et dans Objectif Cinéma. Il a été remarqué pour sa captation de la pièce Vie et mort de Pier Paolo Pasolini.

Comme un frère est la première production cinématographique de la société Eklipse.
Comme un frère bénéficie d’une excellente photo et d’une remarquable utilisation de la lumière. La prestation de Benoît Delière, dans le rôle de Sébastien alias Zack, est, elle aussi, remarquable. Il s’agit littéralement d’une incarnation, à la fois naturelle et détachée. À tel point que les scènes de sexe ne sont pas simulées. Ce qui amène une véritable et intéressante tension testostéronée, ponctuant le déroulement de l’histoire. Nous ne pouvons pas dire autant de bien du jeu plat et à côté de la plaque de Thibault Boucaux qui interprète Romain, l’ami fusionnel dont est amoureux Sébastien. Malheureusement, Comme un frère pâtit de l’usage de lieux communs cinématographiques tels ce corps à corps amical et ambigu sur la plage, ou cette douche prise pour se laver des souillures du sexe compulsif. La narration se traîne dans une langueur qu’elle peine à communiquer et qui s’avère un peu rasoir. Néanmoins, ce film est touchant de sincérité, sans fausse pudeur.
Extrait : « Quand on traîne avec un pédé, doit y avoir un truc louche derrière… »

Pour plus d’informations :
Voir la bande annonce

Par Zanzi, Francis Lamberg et Laurent Mullens - Publié dans : FILMS : Les Toiles Roses
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Jeudi 8 mars 4 08 /03 /Mars 08:32
Par Daniel C. Hall - Publié dans : VIDEOS : Lutte contre l'homophobie
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Mercredi 7 mars 3 07 /03 /Mars 11:13

« Le cannibalisme et l'homosexualité ont une intimité structurelle. Copuler avec son propre sexe, manger sa propre espèce, dans les deux cas on retrouve le serpent qui se mord la queue, dans un processus d'autodestruction stérile » Zek's blog

Par Daniel C. Hall - Publié dans : MOTS : Citations philes et phobes
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Mercredi 7 mars 3 07 /03 /Mars 10:53

Fiche technique :
Avec Avec Si Han, Hu Jun. Réalisation : Zhang Yuan. Scénario : Zhang Yuan et Wang Xiaobo. Photographie : Zhang Jian. Musique : Xiang Min. Montage : Vincent Levy.
Durée : 90 mn. Disponible en VO et VOST.


Résumé :
Les vespasiennes d’un parc public sont devenues le lieu de rencontre privilégié des homosexuels de la capitale chinoise. La police tente de les surprendre afin de les rééduquer par des punitions enfantines. Un policier (Hu Jun) est troublé par un de ces jeunes hommes. A Lan (Si Han), jeune écrivain, aime y draguer. Lors d'une rafle, l'auteur du trouble est fait prisonnier par le policier ; ils vont passer la nuit tous les deux seuls au poste de police. La garde à vue bascule vite dans une évocation inattendue de la vie du jeune homme, son enfance et surtout sa quête incessante d’amour. Des tranches de vie d’un homosexuel masochiste qui plongent le policier dans des sentiments troubles à l’égard de son prisonnier... Une curieuse histoire d’amour est en train de se nouer.
L’avis de Bernard Alapetite (Eklipse) :
Tout d’abord, petit éclaircissement sur ce titre mystérieux : East Palace, West Palace est un terme utilisé par les homosexuels pékinois pour désigner les toilettes publiques bordant la Cité Interdite. Ce lieu est leur point de rencontre favori.
Dès les premières images, nous savons que nous sommes dans un film chinois. Le générique s’inscrit sur un lent pano sur une végétation étique dont les branches grises dessinent comme des caractères chinois sur un pan de mur gris-bleu. L’esthétique de tout le film est déjà dans ces images : lenteur des mouvements d’appareils, ton froid avec une dominante des bleus, ambiances nocturnes et grand soin du cadre.
Le film est divisé en deux parties très inégales. La première nous montre A Lan dans son activité de drague. D’abord dans une vespasienne, comme dans Le Protégé de madame Qin film à la fois plus joyeux et plus informatif que celui-ci, mais beaucoup moins soigné formellement, puis dans un parc et cette fois, on songe aux Garçons de cristal de Bai Xianyong, chef d’œuvre de la littérature gay. Les pissotières et les parcs semblent être les épicentres de la vie homosexuelle chinoise.  
Avec ces films, nous découvrions que l’homosexualité existait en Chine, ce qui n’est pas à proprement parlé une surprise, bien que les autorités de ce pays l’ont toujours nié (comme le sida). D’ailleurs le film insiste sur l’impasse d’une sexualité confrontée à un tel déni qu’elle n’a même pas de mot dans sa langue pour la nommer.
Dans la deuxième partie qui commence après le premier quart du film, East Palace, West Palace ne peut renier son origine théâtrale (la pièce a été jouée en France). La suite du film se déroule presque uniquement dans la pièce d’un commissariat vide qui ressemble bien peu à l’idée que l’on se fait d’un commissariat en Chine ou ailleurs, à l’exception de courtes séquences dont certaines très sensuelles illustreront la confession de A Lan à son geôlier. L’interrogatoire va dériver vers une sorte de drague, presque aussi surprenante que si Lino Ventura essayait de séduire Michel Serrault, et vice-versa, dans Garde à vue... Le film intéresse par la qualité des interprètes et l’enjeu qu’il représente dans la Chine d’aujourd’hui. Le fait de montrer des rapports maître-esclave, un policier fasciné par le passé trouble de celui qu’il a arrêté et enfin la séduction déclarée qu’entreprend le jeune écrivain envers le policier, est totalement inattendu par rapport à ce que l’on croit savoir de l’attitude des autorités qui balancent constamment entre permissivité et répression.
Tout le film explique deux itinéraires : un qui sait ce qu'il est mais qui ne peut pas en parler. L'autre qui va vouloir écouter et qui doute de ce qu'il est venu chercher. Les deux hommes se reflètent (il y a plusieurs fois l’image d’un des deux hommes dans un miroir) et illustrent tant l'homosexualité innée que celle dite acquise. Le film montre toutes ses ombres, ses luttes intérieures, cette résistance d'hommes contre ce régime qui les considère anormaux.
Et l'attrait devient de plus en plus irrésistible, on glisse vers les jeux sado-masochistes avec menottes, travestissement… La torture devient amour supplicié. À la fin, ce n'est plus une histoire chinoise. C'est tout notre schéma de tabous qui explose, avec la remise en question totale du policier.
Alors que la mise en scène de cette confrontation se réduit à une suite de champ/contre champ, les courtes scènes très picturales de la vie de A Lan sont filmées aussi bien en travelling qu’en caméra portée ou encore à la grue.
Les deux acteurs sont exceptionnels. Hu Jun, qui joue le policier, est certes un acteur populaire en Chine, du fait de ses nombreuses apparitions dans de nombreux téléfilms ou séries, mais il n’en est pas moins considéré comme l’un des plus grands acteurs de théâtre de sa génération. Il est membre de la compagnie "Beijing People’s Art Theatre", la compagnie de théâtre dramatique et moderne de renom national (RPC). Il excella dans la très célèbre pièce de Beckett En attendant Godot, qui fut présentée tant en Chine qu’en Allemagne. La pièce East Palace, West Palace lui permit également de jouer à l’étranger et de se faire remarquer comme cela fut le cas au festival d’Edinburgh. Hu Jun n’est pas seulement un « théatreux » et certaines productions cinématographiques lui offrent de grands rôles comme pour Liehuo Enyuan en 1990, de Xie Yuzhen, ou bien encore en reprenant la pièce qui le révéla, East Palace, West Palace de Zhang Yuan en 1996. Il obtiendra d’ailleurs, à juste titre, pour ce dernier le prix du meilleur acteur au Festival du Film de Taormina (Italie) en 1997. Le public gay français le connaît aussi pour son interprétation du promoteur amoureux dans Lan yu de Stanley Kwan. Quand à Si Han, c’est sa première apparition à l’écran. Auparavant, il était animateur radio et doubleur de films. À Cannes en 1997, il décrivait ainsi son travail : « La forme du film accorde une grande importance au récit, aux dialogues. Le rôle d’A Lan appelait un accent considérable sur la voix, le rythme, le souffle intérieur. Je lui ai appliqué la technique des “quatre s” : “sad, sensitive, soft, sexy” (“triste, sensible, tendre et sensuel”). J’ai essayé de composer un personnage qui a connu la souffrance, a été fortement ébranlé psychologiquement et cherche l’amour et la reconnaissance de l’autre. »
Zhang Yuan aime se pencher sur les marginaux de la société chinoise : qu'ils soient enfants inadaptés (Mama 1990), ados délinquants (Beijing Bastard 1992), ou donc de jeunes homos. Si l'on ajoute cette obstination à se passer des subventions de son pays, on peut considérer qu'il est l'un des leaders du cinéma indépendant chinois.
Le film a fait partie de la sélection « Un Certain Regard » 1997 à Cannes. Mais le cinéaste n’a pu se rendre en France. Les autorités chinoises ont purement et simplement confisqué son passeport, sans aucune justification, l'empêchant de fait de se rendre à Cannes, et ont fait pression sur le Bureau du Festival pour que son film soit retiré de la sélection officielle (il est arrivé en une seule copie, par valise diplomatique). Le film a pourtant été tourné à Pékin en toute légalité. Remarquons que le tournage proprement dit a été en majeure partie financé par Zhang Yuan lui-même, marquant ainsi clairement sa position d'indépendance vis-à-vis des Studios Officiels chinois. Une fois tourné, les rushes ont été envoyés en France et le montage du film s'est effectué à Paris. Il a bénéficié d'une aide du Ministère des affaires étrangères français. Zhang Yuan n'a d'autre part jamais revendiqué l'étiquette de « dissident ». Il a tourné depuis plusieurs films : Seventeen years (1999), I love you (2001)…
Le film existe en DVD en France. Il est édité par Optimale. Il comporte un making of malheureusement sous-titré qu’en anglais. En outre, la compression du film est médiocre, ce qui rend parfois l’image instable surtout dans la première moitié du film.

Pour plus d’informations :

Par Bernard Alapetite - Publié dans : FILMS : Les Toiles Roses
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Mercredi 7 mars 3 07 /03 /Mars 09:57


De nos amis de
GayClic.com :


AIDES l'attendait, Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy l'ont fait ! Les deux candidats à la présidentielle viennent en effet de donner leur accord pour l'utilisation de leur image pour la campagne d'affichage « Voteriez-vous pour moi si j'étais séropositif(ve) ? ».


Communiqué de l'association AIDES : « Les trois principaux candidats à l’élection présidentielle (M. François Bayrou, Mme Ségolène Royal, M. Nicolas Sarkozy) ont exprimé leur fierté de participer à la nouvelle campagne « Voteriez-vous pour moi si j'étais séropositif(ve) ? ». Si AIDES accueille favorablement cette marque de solidarité avec les personnes séropositives, l’association est désolée de constater que leur implication sur les questions de fond liées au VIH/sida se cantonne à leur participation à cet événement médiatique. »

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Par Daniel C. Hall - Publié dans : URGENT : Gays, militants et résistants !
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Mercredi 7 mars 3 07 /03 /Mars 09:49

« Je m'inquiète de la médiatisation de cette perversion sexuelle (l'homosexualité !) car d'ici 10 ou 20 ans les zoophiles ou autres pédophiles auront aussi leurs chaînes, au train où va la décadence » Forum du Coq Gaulois, à propos de Pink TV.

Par Daniel C. Hall - Publié dans : MOTS : Citations philes et phobes
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